La tentation de l'école à la maison

Je suis intéressée également, surtout par l'aspect matériel, comment avez-vous réussi à concilier revenus et IEF?

philann a écrit:Ce que relate Ajupouet fait envie.

Pourtant je conserve une grande réserve contre l'école à la maison.
à mon sens l'école a un grand avantage...l'absence des parents!!! (frappez pas!!)

Mettre son enfant à l'école signifie accepter que son enfant reçoive quelque chose d'important de la part d'autres adultes que soi-même, suivant une façon de faire que l'on a pas choisi ni voulu...et c'est à mon avis l'intérêt de la chose. Que tôt son enfant ait une vie à lui qui ne dépende plus de la vision-conception etc... de ses parents (quelle qu'elle soit).

Ap. j'avoue que lorsque je vois la façon dont tourne l'EN et les délires parfois mis en place en maternelle ou CP...je comprends que des parents choisissent de se passer de l'école dans les premières années.

Je découvre seulement ce message maintenant, et je plussoie: c'est donc pour ça que mes enfants font des échanges de plusieurs mois à l'étranger dans d'autres familles.
Pour s'ouvrir au monde! et c'est d'autant plus facile qu'on ne force pas à rentrer dans le moule

Le petit lien qui va bien (témoignage)
http://www.tarmasz.com/2015/03/lecole-la-maison-partie-1.html

Autre lien intéressant :
http://laventuredemietlou.blogspot.fr/

L'aspect matériel soulève bien des questions en effet (au-delà du fait que ça me semble un apprentissage étrange de la vie, moins en termes de sociabilité que d'absence de contraintes - c'est une simple opinion).

Parce que faire l'école à la maison, ça revient à (re)devenir une femme au foyer (je lis peu de témoignages d'hommes qui font l'école à la maison étrangement)

Je n'ai clairement pas les moyens de devenir femme au foyer (ou alors, c'est mon mari qui n'a pas les moyens d'en entretenir une, je ne sais pas ). Donc oui, l'organisation est complexe. Mais pas impossible.
J'envisage de me mettre à mi-temps. Ce serait un sacrifice financier, mais pas impossible (contrairement à femme au foyer). 7.5 heures de cours par semaine, ça peut peut-être se concilier avec l'IEF. J'y réfléchis. Je n'ai encore rien décidé. Mais justement, pour réfléchir, j'ai besoin d'éléments.
Merci à tous pour vos liens.
Je vais lire.

où on en est quand même pour s'assurer que nos enfants maîtriseront les fondamentaux...

Les réponse m'interessent aussi... Ma fille entre en CP, mon fils en MS à la rentrée et je me pose la question pour les années qui viennent. Je verrais bien un regroupement de quelques familles s'entraidant autour de supports communs. Reste à les trouver et à voir comment assurer la perte financière. Un mi-temps me dirait bien... Tout cela est très vague encore...

Je suis dans le même type de réflexion, j'ai quelques contacts de famille qui font l'école à la maison, mais sans aucune rigueur dans les enseignements prodigués.

https://unebellefacon.wordpress.com/

Ce blog est une école à la maison au Québec.
Je suis souvent scotchée par la richesse et le haut niveau que cette maman offre à ses enfants.

J'ai remarqué que les mamans faisant l'école à la maison  ( les blogueuses)piochent souvent dans les pédagogies alternatives type Montessori , Charlotte Mason , Steiner et Reggio .
Quelques exemples :
http://aladouce.blogspot.fr/
http://mercimontessori.blogspot.fr/
http://petitshomeschoolers.blogspot.fr/

Il y a des trucs super !
Merci !

Mon fiston est en 6ème cette année et... bref, j'envisage très sérieusement l'école à la maison.
Merci pour ce fil que je suivrai avec attention.

Faut-il encore que ce mode d'organisation convienne à l'enfant. 
Ma dernière va rentrer en 2016 en 6eme, juste pour essuyer les plâtres de la réforme catastrophique du collège.
Mais elle est tellement récalcitrante et rebelle avec moi, que je me verrais mal faire l'école à la maison. Je crois que ce serait crise de nerf sur crise de nerf.

Perso, je n'imposerai pas l'école à la maison à mon fiston, mais je souhaite être en mesure de lui proposer autre chose en cas de ras le bol total du collège et de son fonctionnement absurde et peu stimulant, intellectuellement.
Pour l'instant, je me contente de compenser ( à sa demande ) mais il prend beaucoup d'avance en toute autonomie et je redoute le clash car les écarts se creusent de manière ineluctable.
Du coup, pour le masquer, il me fait des coups pendables genre refuser de répondre à toutes les questions d'un ds par solidarité avec ses copains, coacher les autres et faire du soutien pdt les heures de permanence au lieu de faire son propre boulot, se "tromper" délibérément pour ne pas avoir une trop bonne note... Et ça l'amuse.

Chocolat a écrit: coacher les autres et faire du soutien pdt les heures de permanence au lieu de faire son propre boulot

S'il est en avance, c'est plutôt une bonne chose non ? Vu ce que tu décris, pas sûr qu'il ait envie d'avoir l'école à la maison !

Rosanette a écrit:

Chocolat a écrit: coacher les autres et faire du soutien pdt les heures de permanence au lieu de faire son propre boulot

S'il est en avance, c'est plutôt une bonne chose non ? Vu ce que tu décris, pas sûr qu'il ait envie d'avoir l'école à la maison !

Non, il n'a pas envie d'avoir l'école à la maison.
Mais je ne trouve pas normal qu'il apprenne plus de choses à la maison qu'à l'école.

Dinaaa a écrit:
Sa mère a voulu le re-scolariser en 4e pour la sociabilité... en moins de 6 mois ce gentil garçon intelligent est devenu aussi con que les autres (fait exprès d'arriver en retard en cours, jette des bouts de gomme, fait des bruits bizarres...).
Bon, ok, on parle là du collège dans ses pires années (5e-4e) et pas de la petite section de maternelle, mais tout de même, ce genre de sociabilisation, j'en aurais volontiers dispensé mes propres enfants !  

C'est ce que j'allais dire. Ça me fait rire cette expression à la mode de "socialisation" à l'école. Si c'est pour apprendre les bêtises, à avoir un langage ordurier et des attitudes provocatrices envers les adultes comme la moitié de la faune d'enfants mal élevés qui végètent à tout niveau à l'école, au collège puis au lycée actuellement, ce n'est pas une référence et franchement ça ne fait pas envie. Le problème est que l'école est gangrénée par ce genre d'enfants, qu'il faut les supporter toute la scolarité, et qu'ils dérangent autrui et en particulier les enfants qui ont envie de travailler et d'écouter en classe. Qui eux ne passent pas leur temps à se montrer pour déranger.

Je peux comprendre la personne qui a envie de faire l'école à la maison, encore faut-il avoir ce genre de possibilité pour pouvoir se poser la question.
Je suis aussi assez sceptique et angoissée à l'idée de ce que "l'école" va lui apporter. Je crois qu'il faudra beaucoup repasser derrière, et lui faire apprendre des choses par ailleurs à la maison pour qu'il soit bon. Je ne crois pas qu'à l'heure actuelle il y ait de "bons élèves" qui n'aient pas vécu depuis tous petits avec un suivi régulier et sans faille de leurs parents concernant les devoirs et les activités scolaires.

Chocolat a écrit:

Rosanette a écrit:

Chocolat a écrit: coacher les autres et faire du soutien pdt les heures de permanence au lieu de faire son propre boulot

S'il est en avance, c'est plutôt une bonne chose non ? Vu ce que tu décris, pas sûr qu'il ait envie d'avoir l'école à la maison !

Non, il n'a pas envie d'avoir l'école à la maison.
Mais je ne trouve pas normal qu'il apprenne plus de choses à la maison qu'à l'école.

non, c'est sûr, mais honnêtement, c'est ce qui se passe dans de nombreux foyers!

merci pour les liens!

Hope a écrit:Les réponse m'interessent aussi... Ma fille entre en CP, mon fils en MS à la rentrée et je me pose la question pour les années qui viennent. Je verrais bien un regroupement de quelques familles s'entraidant autour de supports communs. Reste à les trouver et à voir comment assurer la perte financière. Un mi-temps me dirait bien... Tout cela est très vague encore...

Alors, ça, tu oublies. On ne peut pas se regrouper sur des bases régulières pour instruire les enfants d'autres familles, sous peine de devenir une école avec tout ce que ça implique.
Par contre, on peut se regrouper pour faire des activités en commun, bien sûr.


Je veux bien répondre à vos questions en Mp ou par mail.

Clarianz a écrit:Je suis dans le même type de réflexion, j'ai quelques contacts de famille qui font l'école à la maison, mais sans aucune rigueur dans les enseignements prodigués.

c'est une façon de faire, qui s'apparente à du "unschooling".
Nous, en tout cas, avons fonctionné différemment : on garde les avantages de l'ief, mais on structure tout de même.

Au plaisir d'en discuter en privé.

Il y a un groupe Facebook de parents faisant l'école à la maison.

merci Ajupouet, je te contacterai

Tu aurais le lien Lornet? a moins que je ne t'ajoute à mon compte?

Il y a celui-ci mais ce n'est pas le groupe dont je parlais :
https://www.facebook.com/groups/EIPenIEF/?ref=br_tf

Comme je suis dans plus d'une centaine de groupes, ça va me prendre un peu de temps pour le retrouver.

Clarianz a écrit:

non, c'est sûr, mais honnêtement, c'est ce qui se passe dans de nombreux foyers!

Dans ce cas, pourquoi ne pas rester à la maison pour de bon ?

Bon, je suis sans doute dans une période désenchantée...

Je crois que c'est celui-ci mais je n'y suis plus ou pas (j'ai un peu de mal à m'y repérer dans mes groupes et je les suis assez peu, sauf 2-3, en fait...) :

https://www.facebook.com/groups/170841001301/