- JulianneHabitué du forum
Tout est dans le titre ! J'essaie cette année de proposer à mes 3° un poème en lien avec le thème de chaque séquence et pour l'autobiographie, j'ai du mal à trouver un poème qui évoque ce sous-genre ou qui soit carrément autobiographique.
Des idées ?
Des idées ?
- retraitéeDoyen
je t'envoie ça en Mp
- alprechac2Expert
"demain dès l'aube", de Hugo, ou "le lac" de Lamartine ? c'est tout ce qui me vient à l'esprit pour l'instant
- SaraswatiNeoprof expérimenté
Le manuel Belin "Lectures et Expression" propose "Je naquis au Havre" de Queneau, in Chêne et chien.
- AbraxasDoyen
Musset, la Nuit de Décembre.
- retraitéeDoyen
Tu peux aussi prendre Verlaine (Le ciel est par dessus le toit) et Apollinaire (à la Santé)
Du même Apollinaire, les poèmes écrits pendant la guerre sont autobiographiques aussi.
Du même Apollinaire, les poèmes écrits pendant la guerre sont autobiographiques aussi.
- jehanneNiveau 8
Dans "Derniers poèmes d'amour" d'Éluard, il y a un beau poème qui évoque la mort de sa femme Nusch, avec comme vers central la date cet événement. Le titre est, je crois, "Le temps déborde".
Peut-être peut-on considérer comme autobiographique ce texte de Supervielle, père de 6 ou 7 enfants, intitulé "Métamorphose"? Mais il n'y a pas de regard sur le passé... C'est plutôt un poème offrande, à la Ronsard...
Ce pur enfant, rose de chasteté,
Qu’a-t-il à voir avec la volupté ?
Et fallait-il qu’en luxe d’innocence
Allât finir la fureur de nos sens ?
Dorénavant en cette neuve chair
Se débattra notre amoureux mystère ?
Après nous avoir mis le cœur d’assaut
L’amour se change en l’hôte d’un berceau,
En petits poings fermés, en courtes cuisses,
En ventre rond sans aucune malice
Et nous restons tous deux à regarder
Notre secret si mal, si bien gardé.
Comme Saraswati, je pensais aussi au poème de Queneau.
Peut-être peut-on considérer comme autobiographique ce texte de Supervielle, père de 6 ou 7 enfants, intitulé "Métamorphose"? Mais il n'y a pas de regard sur le passé... C'est plutôt un poème offrande, à la Ronsard...
Ce pur enfant, rose de chasteté,
Qu’a-t-il à voir avec la volupté ?
Et fallait-il qu’en luxe d’innocence
Allât finir la fureur de nos sens ?
Dorénavant en cette neuve chair
Se débattra notre amoureux mystère ?
Après nous avoir mis le cœur d’assaut
L’amour se change en l’hôte d’un berceau,
En petits poings fermés, en courtes cuisses,
En ventre rond sans aucune malice
Et nous restons tous deux à regarder
Notre secret si mal, si bien gardé.
Comme Saraswati, je pensais aussi au poème de Queneau.
- JulianneHabitué du forum
Merci pour ces idées.
J'étais en train de penser à Musset, mais plutôt à la Nuit d'octobre, que je trouve moins difficile à apprendre et à comprendre pour des 3°.
J'étais en train de penser à Musset, mais plutôt à la Nuit d'octobre, que je trouve moins difficile à apprendre et à comprendre pour des 3°.
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