- AlExpert spécialisé
Mouais...je vois pas vraiment de propos anti-profs dans le reportage de fr 2 "1ère partie de soirée", j'expliquais dans un autre fil que je me considérais pas dénigrée par la société, et franchement là c'est pareil je vois pas où ces parents dénigrent les profs (au contraire y a eu pas mal de compliments...) ou veulent moins de devoirs (au contraire à la fin, les parents ont dit qu'ils cessaient de vérifier les devoirs tout le temps pour faire d'autres activités avec leurs enfants, parce qu'ils avaient vu qu'en fait ils étaient relativement autonomes...après c'est vrai ou pas, mais c'était en tout cas orienté vers la relation parent-enfant).
Et moi j'ai adoré voir le papa insupportable limite se noyer dans la piscine, c'est pas tant l'école que toutes les activités que sa fille est forcée, pardon, encouragée, à suivre, et que du coup le papa aussi devait suivre, qui m'a fait mourir de rire, sans parler de sa dégaine à trottinette... :lol: pour une fois qu'on voit les parents un peu malmenés, j'ai trouvé ça bébête mais marrant.
Et moi j'ai adoré voir le papa insupportable limite se noyer dans la piscine, c'est pas tant l'école que toutes les activités que sa fille est forcée, pardon, encouragée, à suivre, et que du coup le papa aussi devait suivre, qui m'a fait mourir de rire, sans parler de sa dégaine à trottinette... :lol: pour une fois qu'on voit les parents un peu malmenés, j'ai trouvé ça bébête mais marrant.
- SamadhiNiveau 7
Ça m'a amusée mais évidemment, je ne l'ai pas pris comme un documentaire sur le métier ou sur la vie au collège, mais comme une mauvaise télé-réalité sur des adultes qui vivent la vie de leurs enfants. C'est rigolo, pas instructif. D'ailleurs, c'est typique de France 2 de vouloir faire passer leurs télé-réalités pour des documentaires, ça en devient pénible.
Je comprends que les parents soient fatigués, on leur demande un effort intellectuel et physique constant, ils n'ont certainement plus l'habitude dans leur routine quotidienne.
Je comprends que les parents soient fatigués, on leur demande un effort intellectuel et physique constant, ils n'ont certainement plus l'habitude dans leur routine quotidienne.
_________________
"They were threatened by my intelligence and too stupid to know that's why they hated me" (S.C.)
- doubledeckerSage
Samadhi a écrit:(...)
Je comprends que les parents soient fatigués, on leur demande un effort intellectuel et physique constant, ils n'ont certainement plus l'habitude dans leur routine quotidienne.
alors à la lecture de cette phrase je ne sais pas si je dois être morte de rire ou bien prendre peur!!! les parents d'élèves seraient dénués de toute capacité à fournir un effort intellectuel et physique constant??? mince moi aussi accessoirement en plus d'être prof je suis "parent d'élève" alors je devrais m'inquiéter???
plus sérieusement, moi ce qui me fait halluciner (pour reprendre le titre d'un post bien connu sur ce forum!) dans cette émission c'est le ton que prennent certains adultes (=les membres de la communauté éducative) envers d'autres adultes (=les parents). On me rétorquera que "c'est pour jouer le jeu"...ok alors j'aggraverai mon cas en disant que ça me choque aussi si c'est adressé à des gamins : la condescendance de certains profs/CPE m'exaspère.
_________________
If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- BientôtlesudFidèle du forum
Vous avez été irrités par le philosophe invité en plateau?
Lui aussi :
http://www.rue89.com/2012/10/10/lemission-ta-mere-en-6e-une-enieme-platree-de-telerealite-236063
Tribune par :
Vincent Cespedes | Philosophe, écrivain
Mardi soir à 20h50, France 2 a diffusé « Ta mère en 6e », une émission entre documentaire et téléréalité qui surfe sur la tendance « en immersion ».
Le principe ? Cinq parents passent une semaine dans une classe de sixième dans le collège de leurs enfants à Avignon.
On a pu suivre l’expérience de Jaffar, Nadjette, Virginie, Nadia et Christophe alors qu’ils s’essayent à l’acrogym en cours d’éducation physique et sportive, qu’ils galèrent sur les divisions en cours de maths et qu’ils tentent de feinter le règlement intérieur pour s’en griller une après la cantine.
Le documentaire entendait démontrer que « la vie d’un collégien de 11 ans n’est pas si facile que ça ». Après la diffusion, la présentatrice Virginie Guilhaume accueille les « vieux » collégiens, et le philosophe Vincent Cespedes pour un débat. Ce dernier dénonce un débat biaisé et coupé au montage. L.O.
Question à 9,2 points d’audimat. Catégorie : « Cuisine télévisuelle ».
Comment faire sur l’école une émission déculpabilisante pour les parents ? Un programme qui en édulcore les dysfonctionnements et n’en montre qu’une image nostalgique et sucrée, suffisamment consensuelle pour attirer le maximum d’audience ?
C’est bien simple : en concoctant une énième plâtrée de téléréalité. Autrement dit, un jeu totalement déconnecté de la réalité, avec un jury humiliant (les profs, les surveillants...), des règles qui « tombent d’en haut », des confessions face caméra, des séquences post-scénarisées d’émotions surfaites et d’intrigues désuètes, de la musique illustrative en continu, des personnages caricaturaux et une interdiction formelle de débattre des vrais sujets. Faire de l’école un divertissement, vide de sens.
« Le coup du débat, ça fait service public »
Trop facile : cela fait dix ans que TF1 et M6 ont balisé la voie. Corsons alors un peu les choses : comment faire pour que ce nouveau moment d’anti-pensée se commette sur une chaîne du service public – France 2, en l’occurrence ? Ah ! vous ne trouvez pas ? Eh bien, France 2 a trouvé pour vous : faites un débat tout à la fin, avec un « expert » comme grand témoin.
Une recette imparable ! Le coup du débat, ça fait « service public » et le coup de l’intello, ça brouille la piste « téléréalité ».
Mais attention tout de même à ne pas faire un vrai débat : cela briserait le jeu puéril et décontextualisé que vous venez de faire avaler à grand renfort de voix-off enjouée et de personnages mièvres.
Terminez avec trente minutes de débriefing, un plateau organisé autour d’un analyste de la société – votre caution morale. Il vous suffit de suivre la recette que France 2 et Bonne pioche productions ont mitonnée ce mardi 9 octobre.
Nom du plat fumeux : « Ta mère en 6e ». Concept : des parents vivent la vie de leur enfant pendant une semaine, et vendredi ils n’en peuvent plus car ils n’ont plus douze ans. Catégorie « téléréalité masquée » : un philosophe sera visible sur le plateau final – nous, on fait dans le service public, tout de même !
Tournée « dans les conditions du direct »
Invitez tout d’abord votre alibi intellectuel (moi) en lui promettant la place de « fil rouge » dans un débat de fin de soirée où il pourra « tout dire », et répétez-lui la formule magique : « Tourné dans les conditions du direct » (tout n’est que mensonges, mais ça ne coûte rien).
Prenez ensuite une présentatrice au sourire figé, à l’oreillette efficace et au prompteur vantant à chaque paragraphe les vertus exceptionnelles de l’émission (rebaptisée « expérience », pour faire docu).
Comme le directeur du collège est très nerveux, envoyez votre présentatrice le rassurer : « Il ne s’agira surtout pas d’un débat sur l’école, au contraire ! On restera dans le positif, la bonne humeur... On ne critiquera rien, ne vous inquiétez pas, monsieur ! »
Le montage, pour couper tout ce qui peut gêner
Tournez le débat en vous gardant le maximum de lest pour le montage. Continuez par un dialogue final entre l’Alibi et la présentatrice, peu importe les propos échangés : vous ferez tout passer à la trappe au montage. L’Alibi n’est pas là pour faire réfléchir, mais pour faire de la figuration.
Montez ensuite le tout en tâchant de tordre au maximum les dires de votre Alibi de façon à ce que rien de ce qui sort de sa bouche ne puisse faire douter les téléspectateurs du bien-fondé de l’« expérience exceptionnelle » à laquelle ils viennent d’assister. Tant pis s’il ne lui reste plus que deux lambeaux de phrases : privilégiez les gros plans tout sourire, mais faites taire ce trouble-fête à tout prix.
si l’Alibi remet en question le climat autoritaire de l’école, et le caractère central du sentiment de « honte » éprouvé par les parents eux-mêmes, coupez net !
si l’Alibi s’en prend au caractère idyllique de l’« expérience », et s’il évoque les quartiers difficiles et la stigmatisation des enfants des quartiers populaires, coupez net !
si l’Alibi critique les rythmes scolaires, le zapping incessant d’une matière à l’autre, coupez net !
s’il évoque la violence à l’école (entre les élèves), voire, pire, la violence de l’école (humiliations, harcèlement, surmenage) : coupez net ! On n’est pas là pour dire la réalité, mais pour faire de la téléréalité.
s’il s’étonne que le plaisir, la gourmandise intellectuelle, la motivation, la curiosité et la pédagogie aient été absents de votre programme, lequel ne présente le rôle des élèves que sous l’angle de l’obéissance aux règles et de la subordination aux adultes, coupez net !
s’il entre en discussion avec les parents, s’il s’étonne de leur absence de réflexion critique et de leur soumission au culte de la note et de la réussite, coupez net !
enfin, si votre Alibi affirme, en se référant aux sombres heures du XXe siècle, qu’« on peut avoir eu de très bonnes notes à l’école et être la pire des crapules », s’il va jusqu’à évoquer la formation du citoyen à la démocratie, le recrutement des professeurs, la refonte du système éducatif, ou la révolution d’Internet, bref tout ce qui nous éloignerait d’Amélie Poulain, coupez, coupez, coupez !
Il est statistiquement prouvé que les Alibis entubés se plaignent rarement, ayant trop peur d’être blacklistés par les chaînes. Lorsqu’ils le font, il est aisé de renvoyer leur récrimination à une vexation de type narcissique ou à un manque à gagner publicitaire : rien de bien reluisant, intellectuellement.
Lui aussi :
http://www.rue89.com/2012/10/10/lemission-ta-mere-en-6e-une-enieme-platree-de-telerealite-236063
Tribune par :
Vincent Cespedes | Philosophe, écrivain
Mardi soir à 20h50, France 2 a diffusé « Ta mère en 6e », une émission entre documentaire et téléréalité qui surfe sur la tendance « en immersion ».
Le principe ? Cinq parents passent une semaine dans une classe de sixième dans le collège de leurs enfants à Avignon.
On a pu suivre l’expérience de Jaffar, Nadjette, Virginie, Nadia et Christophe alors qu’ils s’essayent à l’acrogym en cours d’éducation physique et sportive, qu’ils galèrent sur les divisions en cours de maths et qu’ils tentent de feinter le règlement intérieur pour s’en griller une après la cantine.
Le documentaire entendait démontrer que « la vie d’un collégien de 11 ans n’est pas si facile que ça ». Après la diffusion, la présentatrice Virginie Guilhaume accueille les « vieux » collégiens, et le philosophe Vincent Cespedes pour un débat. Ce dernier dénonce un débat biaisé et coupé au montage. L.O.
Question à 9,2 points d’audimat. Catégorie : « Cuisine télévisuelle ».
Comment faire sur l’école une émission déculpabilisante pour les parents ? Un programme qui en édulcore les dysfonctionnements et n’en montre qu’une image nostalgique et sucrée, suffisamment consensuelle pour attirer le maximum d’audience ?
C’est bien simple : en concoctant une énième plâtrée de téléréalité. Autrement dit, un jeu totalement déconnecté de la réalité, avec un jury humiliant (les profs, les surveillants...), des règles qui « tombent d’en haut », des confessions face caméra, des séquences post-scénarisées d’émotions surfaites et d’intrigues désuètes, de la musique illustrative en continu, des personnages caricaturaux et une interdiction formelle de débattre des vrais sujets. Faire de l’école un divertissement, vide de sens.
« Le coup du débat, ça fait service public »
Trop facile : cela fait dix ans que TF1 et M6 ont balisé la voie. Corsons alors un peu les choses : comment faire pour que ce nouveau moment d’anti-pensée se commette sur une chaîne du service public – France 2, en l’occurrence ? Ah ! vous ne trouvez pas ? Eh bien, France 2 a trouvé pour vous : faites un débat tout à la fin, avec un « expert » comme grand témoin.
Une recette imparable ! Le coup du débat, ça fait « service public » et le coup de l’intello, ça brouille la piste « téléréalité ».
Mais attention tout de même à ne pas faire un vrai débat : cela briserait le jeu puéril et décontextualisé que vous venez de faire avaler à grand renfort de voix-off enjouée et de personnages mièvres.
Terminez avec trente minutes de débriefing, un plateau organisé autour d’un analyste de la société – votre caution morale. Il vous suffit de suivre la recette que France 2 et Bonne pioche productions ont mitonnée ce mardi 9 octobre.
Nom du plat fumeux : « Ta mère en 6e ». Concept : des parents vivent la vie de leur enfant pendant une semaine, et vendredi ils n’en peuvent plus car ils n’ont plus douze ans. Catégorie « téléréalité masquée » : un philosophe sera visible sur le plateau final – nous, on fait dans le service public, tout de même !
Tournée « dans les conditions du direct »
Invitez tout d’abord votre alibi intellectuel (moi) en lui promettant la place de « fil rouge » dans un débat de fin de soirée où il pourra « tout dire », et répétez-lui la formule magique : « Tourné dans les conditions du direct » (tout n’est que mensonges, mais ça ne coûte rien).
Prenez ensuite une présentatrice au sourire figé, à l’oreillette efficace et au prompteur vantant à chaque paragraphe les vertus exceptionnelles de l’émission (rebaptisée « expérience », pour faire docu).
Comme le directeur du collège est très nerveux, envoyez votre présentatrice le rassurer : « Il ne s’agira surtout pas d’un débat sur l’école, au contraire ! On restera dans le positif, la bonne humeur... On ne critiquera rien, ne vous inquiétez pas, monsieur ! »
Le montage, pour couper tout ce qui peut gêner
Tournez le débat en vous gardant le maximum de lest pour le montage. Continuez par un dialogue final entre l’Alibi et la présentatrice, peu importe les propos échangés : vous ferez tout passer à la trappe au montage. L’Alibi n’est pas là pour faire réfléchir, mais pour faire de la figuration.
Montez ensuite le tout en tâchant de tordre au maximum les dires de votre Alibi de façon à ce que rien de ce qui sort de sa bouche ne puisse faire douter les téléspectateurs du bien-fondé de l’« expérience exceptionnelle » à laquelle ils viennent d’assister. Tant pis s’il ne lui reste plus que deux lambeaux de phrases : privilégiez les gros plans tout sourire, mais faites taire ce trouble-fête à tout prix.
si l’Alibi remet en question le climat autoritaire de l’école, et le caractère central du sentiment de « honte » éprouvé par les parents eux-mêmes, coupez net !
si l’Alibi s’en prend au caractère idyllique de l’« expérience », et s’il évoque les quartiers difficiles et la stigmatisation des enfants des quartiers populaires, coupez net !
si l’Alibi critique les rythmes scolaires, le zapping incessant d’une matière à l’autre, coupez net !
s’il évoque la violence à l’école (entre les élèves), voire, pire, la violence de l’école (humiliations, harcèlement, surmenage) : coupez net ! On n’est pas là pour dire la réalité, mais pour faire de la téléréalité.
s’il s’étonne que le plaisir, la gourmandise intellectuelle, la motivation, la curiosité et la pédagogie aient été absents de votre programme, lequel ne présente le rôle des élèves que sous l’angle de l’obéissance aux règles et de la subordination aux adultes, coupez net !
s’il entre en discussion avec les parents, s’il s’étonne de leur absence de réflexion critique et de leur soumission au culte de la note et de la réussite, coupez net !
enfin, si votre Alibi affirme, en se référant aux sombres heures du XXe siècle, qu’« on peut avoir eu de très bonnes notes à l’école et être la pire des crapules », s’il va jusqu’à évoquer la formation du citoyen à la démocratie, le recrutement des professeurs, la refonte du système éducatif, ou la révolution d’Internet, bref tout ce qui nous éloignerait d’Amélie Poulain, coupez, coupez, coupez !
Il est statistiquement prouvé que les Alibis entubés se plaignent rarement, ayant trop peur d’être blacklistés par les chaînes. Lorsqu’ils le font, il est aisé de renvoyer leur récrimination à une vexation de type narcissique ou à un manque à gagner publicitaire : rien de bien reluisant, intellectuellement.
- JohnMédiateur
si l’Alibi s’en prend au caractère idyllique de l’« expérience », et s’il évoque les quartiers difficiles et la stigmatisation des enfants des quartiers populaires, coupez net !
si l’Alibi critique les rythmes scolaires, le zapping incessant d’une matière à l’autre, coupez net !
s’il évoque la violence à l’école (entre les élèves), voire, pire, la violence de l’école (humiliations, harcèlement, surmenage) : coupez net ! On n’est pas là pour dire la réalité, mais pour faire de la téléréalité.
s’il s’étonne que le plaisir, la gourmandise intellectuelle, la motivation, la curiosité et la pédagogie aient été absents de votre programme, lequel ne présente le rôle des élèves que sous l’angle de l’obéissance aux règles et de la subordination aux adultes, coupez net !
s’il entre en discussion avec les parents, s’il s’étonne de leur absence de réflexion critique et de leur soumission au culte de la note et de la réussite, coupez net !
enfin, si votre Alibi affirme, en se référant aux sombres heures du XXe siècle, qu’« on peut avoir eu de très bonnes notes à l’école et être la pire des crapules », s’il va jusqu’à évoquer la formation du citoyen à la démocratie, le recrutement des professeurs, la refonte du système éducatif, ou la révolution d’Internet, bref tout ce qui nous éloignerait d’Amélie Poulain, coupez, coupez, coupez !
En fait, Vincent Cespedes, l'alibi, se plaint de ne pas être passé pour encore plus ridicule qu'il l'a été ?
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- BientôtlesudFidèle du forum
Il est néanmoins intéressant d'avoir un écho sur les coulisses et notamment la volonté d'être très politiquement correct (avec le chef d'établissement "stressé").
- roxanneOracle
J'ai vu un extrait où une mère a oublié son cahier et la prof d'anglais lui met un mot dans son carnet qu'elle fera donc signer..par son mari..Et je me demande comment des collègues ont pu sérieusement se prêter à cette mascarade.Je ne me vois pas parler à des adultes que je ne connais pas en les tutoyant , les punir..comment être crédibles après si c'est un jeu de mettre des mots ? et je ne parle pas des adultes vis à vis de leurs enfants..
- Spoiler:
- ou alors on est dans un jeu entre adultes consentants dans un donjon, mais c'est autre chose..
- BientôtlesudFidèle du forum
Will.T a écrit:John a écrit:Et je trouve toujours que, quand elle parle, elle a des airs de Sylvie Jolyviga a écrit:C'est pour cela que je préfère quand c'est la prof d'histoire qui parle... c'est plus pondéré, plus posé.
J'aime bien celle de lettre, elle a un regard terrible
Nathalie Broux a depuis obtenu un poste spécifique (poste attribué sur avis de l'inspection) et est dorénavant une enseignante innovante (elle a peut être recroisé Mohammed)...
Pour ceux qui veulent revoir ses beaux yeux...:
https://www.dailymotion.com/video/xpzp02_interview-nathalie-broux-journees-de-l-innovation-unesco-28-et-29-mars-2012_news
- BientôtlesudFidèle du forum
Elle a également écrit des annabacs pour les édition Nathan.
- JohnMédiateur
Oui j'ai vu qu'elle est maintenant au micro-lycée de la Courneuve.Nathalie Broux a depuis obtenu un poste spécifique (poste attribué sur avis de l'inspection)
L'interview qu'elle a donnée récemment à un journal militant montre qu'elle a toujours gardé, apparemment, à la fois son sens critique et sa liberté de parole.
Je garde toujours une bonne image d'elle - en tout cas de ce que j'ai pu en voir à partir du documentaire et de l'interview écrite.
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- PseudoDemi-dieu
roxanne a écrit:J'ai vu un extrait où une mère a oublié son cahier et la prof d'anglais lui met un mot dans son carnet qu'elle fera donc signer..par son mari..Et je me demande comment des collègues ont pu sérieusement se prêter à cette mascarade.Je ne me vois pas parler à des adultes que je ne connais pas en les tutoyant , les punir..comment être crédibles après si c'est un jeu de mettre des mots ? et je ne parle pas des adultes vis à vis de leurs enfants..
- Spoiler:
ou alors on est dans un jeu entre adultes consentants dans un donjon, mais c'est autre chose..
En fait, je trouve justement que cela met bien en scène tout le sadomasochisme à l'oeuvre dans l'école.
D'ailleurs, tu as pensé à un donjon et une séance sm. Parce que c'est entre adulte, et que cela parait alors troublant. Mais c'est ce que l'on fait avec les élèves au quotidien, et c'est finalement très troublant aussi, sauf qu'on ne le voit plus.
Si l'éducatif était basé sur d'autres valeurs que la soumission et la domination, les choses auraient été tout autre, et ce jeu télé ne ferait pas irrésistiblement pensé à une séance sm.
Au demeurant, il est bien connu que, durant longtemps, l'éducation anglaise et son goût pour les châtiments corporels a généré un nombre non négligeable d’adultes adeptes des fessées.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- BientôtlesudFidèle du forum
John a écrit:Oui j'ai vu qu'elle est maintenant au micro-lycée de la Courneuve.Nathalie Broux a depuis obtenu un poste spécifique (poste attribué sur avis de l'inspection)
L'interview qu'elle a donnée récemment à un journal militant montre qu'elle a toujours gardé, apparemment, à la fois son sens critique et sa liberté de parole.
Je garde toujours une bonne image d'elle - en tout cas de ce que j'ai pu en voir à partir du documentaire et de l'interview écrite.
Et elle est signataire de ceci :
https://www.neoprofs.org/t42322-liberation-le-pacte-national-de-l-afev-pour-l-education-2012-fait-carton-plein-aupres-de-52-personnalites-et-8-organisations-nationales
Voir là :
http://www.afev.fr/communication/Afev_Pacteechecscolaire2012_signataires.pdf
- JohnMédiateur
Ah oui, tiens :/
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- BientôtlesudFidèle du forum
Tu le sens là le sens critique!??!
(étrange recoupement avec les interventions sur le sm... )
(étrange recoupement avec les interventions sur le sm... )
- BientôtlesudFidèle du forum
L’avantage d’être coordonnatrice, c’est qu’on peut exercer des tâches administratives et de pilotage, tout en restant entre pairs, déclare Nathalie Broux, qui regrette néanmoins de ne pas être évaluée aussi dans cette fonction. Elle joue ainsi « un rôle de relations avec l’extérieur, notamment avec les autres micro-lycées avec lesquels on travaille beaucoup, on garantit la liberté pédagogique et l’autonomie de l’équipe ». Le fait d’être encore enseignant permet d’estampiller la structure comme expérimentale. La charte des micro-lycées précise qu’en raison de son caractère très fort d’entité, elle peut recruter elle-même une partie de ses enseignants sur des postes à profil, avec l’accord du proviseur et de l’inspection académique. La cohésion de l’équipe enseignante et sa forte volonté de travail en commun, non seulement méthodologique, mais aussi interdisciplinaire, sont en effet des gages de réussite importants dans la réussite des micro-lycées.
http://www.cafepedagogique.net/regionales/Pages/idf24_LemicrolyceedelaCourneuve.aspx
- RamoneurNiveau 8
Je viens de regarder un extrait, et mon pire étron post choucroute alcoolisée est plus intéressant que cette chose. Je suis content de ne plus avoir la télé (d'autant que je viens de recevoir ma taxe d'habitation...).
_________________
Ah, dis-je.
Ernest Hemingway
- Elections des représentants de parents d'élèves les 12 et 13 octobre 2012
- «Les futurs profs seront mieux armés que nous, face aux élèves»
- Comment réagir face aux parents d'élèves qui accusent les profs en conseil de classe ?
- "Profs passionnés, élèves en difficulté" : "le trimestre de la dernière chance" sur M6 les 02 et 11 septembre 2012.
- [Libération.fr] Des destins joués à pile ou face
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum