- adrifabNiveau 10
Je viens de lire les pistes de réflexion pour l'évaluation des enseignants de ces maîtres à penser qui passent leurs journées depuis juillet à chercher toutes les façons possibles de pourrir la vie des enseignants, bref à tous ces bureaucrates qui font partie du vaste projet " Refondation de l'école" . En lisant leurs propos, je me dis qu'on va droit vers la même daube que nous avait pondue Chatel et qui a été abrogée par le gouvernement Ayrault qui jugeait le projet "scandaleux". 3 mois plus tard, on remet à nouveau en cause les notes ( péda et administrative ) et on s'interroge à nouveau pour savoir qui doit évaluer l'enseignant. Bref, beaucoup de similitudes en vue par rapport au projet Chatel.
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Ou bien, directement le texte ci-dessous :
Des systèmes d’évaluation opaques et peu efficaces
L’évaluation des personnels est indispensable pour contrôler la qualité de l’enseignement et pour accompagner les enseignants et les personnels de l’éducation. Or les systèmes d’évaluation sont opaques et peu efficaces.
La situation actuelle de l’évaluation des personnels est très différente selon les types de personnels.
Pour les professeurs des écoles, leur avancement s’appuie sur la notation et l’appréciation pédagogiques proposées par les corps d’inspection.
Pour les enseignants du second degré, l’évaluation s’appuie depuis longtemps sur deux notations : la notation du chef d’établissement et celle des corps d’inspection.
Pour les autres personnels, le système d’évaluation a été récemment revu et a été aligné sur la fonction publique. L’évaluation s’appuie sur l’existence d’une fiche de poste et s’effectue lors d’un entretien professionnel, qui permet de fixer à l’agent des objectifs et d’en évaluer l’atteinte.
Le dispositif d’évaluation des personnels d’enseignement est souvent critiqué. Les critères d’évaluation et les conditions d’inspection sont fréquemment jugés peu efficaces. La notation dite « administrative » effectuée annuellement dans l’enseignement secondaire par le chef d’établissement est souvent qualifiée d’exercice formel. La « réunion » des deux notes dans une note globale, complétée par des appréciations littérales se révèle peu exploitable, d’autant que les inspections sont trop éloignées les unes des autres, alors que les évaluations sont normalement annuelles selon les textes en vigueur. L’administration est ainsi conduite à « actualiser » ces notes de façon assez mécanique, qui se retrouvent ainsi fortement corrélées avec l’ancienneté de carrière.
L’évaluation a un impact direct sur le rythme de carrière des personnels. Celui-ci est assez mécanique s’agissant des avancements d’échelon. Pour les promotions des enseignants, la notation est prise en compte mais ne permet plus de discriminer suffisamment les candidats.
Elle est donc « complétée » par d’autres critères qui se veulent plus qualitatifs rendant la relation évaluation-promotion difficile à apprécier. Pour les autres personnels le dispositif est devenu plus simple et plus lisible, même s’il est contesté par certains pour son aspect jugé arbitraire.
Des évaluations à revoir
Revoir l’évaluation des personnels suppose de répondre à bon nombre de questions.
Pourquoi évalue-t-on ? Pour contrôler la qualité de l’enseignement ? Aider et accompagner les professeurs insuffisants ? Pour déterminer les avancements ? Pour réguler les carrières et les promotions ?
Qu’évalue-t-on : le respect formel des textes encadrant le travail pédagogique de l’enseignant ou la qualité de l’enseignement ? La prestation individuelle ou le travail d’une équipe ?
Quand évalue-t-on ? Sur une base annuelle ou à certains temps importants du cursus des élèves ou de la carrière ?
Comment évalue-t-on ? Par entretien professionnel, par inspection, sous forme d’auto-évaluation ?
Qui évalue ? Des évaluations parallèles des corps d’inspection et des chefs d’établissement ? Des inspections communes ? Qui est l’évaluateur final ?
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Des systèmes d’évaluation opaques et peu efficaces
L’évaluation des personnels est indispensable pour contrôler la qualité de l’enseignement et pour accompagner les enseignants et les personnels de l’éducation. Or les systèmes d’évaluation sont opaques et peu efficaces.
La situation actuelle de l’évaluation des personnels est très différente selon les types de personnels.
Pour les professeurs des écoles, leur avancement s’appuie sur la notation et l’appréciation pédagogiques proposées par les corps d’inspection.
Pour les enseignants du second degré, l’évaluation s’appuie depuis longtemps sur deux notations : la notation du chef d’établissement et celle des corps d’inspection.
Pour les autres personnels, le système d’évaluation a été récemment revu et a été aligné sur la fonction publique. L’évaluation s’appuie sur l’existence d’une fiche de poste et s’effectue lors d’un entretien professionnel, qui permet de fixer à l’agent des objectifs et d’en évaluer l’atteinte.
Le dispositif d’évaluation des personnels d’enseignement est souvent critiqué. Les critères d’évaluation et les conditions d’inspection sont fréquemment jugés peu efficaces. La notation dite « administrative » effectuée annuellement dans l’enseignement secondaire par le chef d’établissement est souvent qualifiée d’exercice formel. La « réunion » des deux notes dans une note globale, complétée par des appréciations littérales se révèle peu exploitable, d’autant que les inspections sont trop éloignées les unes des autres, alors que les évaluations sont normalement annuelles selon les textes en vigueur. L’administration est ainsi conduite à « actualiser » ces notes de façon assez mécanique, qui se retrouvent ainsi fortement corrélées avec l’ancienneté de carrière.
L’évaluation a un impact direct sur le rythme de carrière des personnels. Celui-ci est assez mécanique s’agissant des avancements d’échelon. Pour les promotions des enseignants, la notation est prise en compte mais ne permet plus de discriminer suffisamment les candidats.
Elle est donc « complétée » par d’autres critères qui se veulent plus qualitatifs rendant la relation évaluation-promotion difficile à apprécier. Pour les autres personnels le dispositif est devenu plus simple et plus lisible, même s’il est contesté par certains pour son aspect jugé arbitraire.
Des évaluations à revoir
Revoir l’évaluation des personnels suppose de répondre à bon nombre de questions.
Pourquoi évalue-t-on ? Pour contrôler la qualité de l’enseignement ? Aider et accompagner les professeurs insuffisants ? Pour déterminer les avancements ? Pour réguler les carrières et les promotions ?
Qu’évalue-t-on : le respect formel des textes encadrant le travail pédagogique de l’enseignant ou la qualité de l’enseignement ? La prestation individuelle ou le travail d’une équipe ?
Quand évalue-t-on ? Sur une base annuelle ou à certains temps importants du cursus des élèves ou de la carrière ?
Comment évalue-t-on ? Par entretien professionnel, par inspection, sous forme d’auto-évaluation ?
Qui évalue ? Des évaluations parallèles des corps d’inspection et des chefs d’établissement ? Des inspections communes ? Qui est l’évaluateur final ?
- stefaneNiveau 5
Moi, j'aimerais savoir qui évalue les ia_ipr?
Si quelqu'un sait, ça m'intéresse
Si quelqu'un sait, ça m'intéresse
- CircéExpert
Je sais pas quoi écrire tellement cela m'exaspère.
- CeladonDemi-dieu
Et dire qu'on le savait qu'on irait de daube en daube.
- CircéExpert
Celadon a écrit:Et dire qu'on le savait qu'on irait de daube en daube.
Tu sais ce que je disais à mes lycéens "on" est un c** !!! C'est qu'on va en manger de la daube, personnellement suis déjà écoeurée, suis arrivée à me remettre de la suppression des jours de carence mais pas de la suppression des jours de convenance personnelles...je pense pas qu'il y avait d'abus en la matière et il y a des cas où l'on ne peut vraiment pas être au boulot ... c'est nier que l'on puisse être obligé d'avoir des impératifs en dehors de nos congés...c'est scandaleux...je ne décolère pas...et maintenant la notation des enseignants que l'on déterrre à l'état de putréfaction...ça sent pô bon !!
- meskiangasherNiveau 9
Les recteurs, car si je ne m'abuse les IGEN n'interviennent plus à ce niveau depuis 2010, ce qui en dit long sur le déclin de l'inspection générale.stefane a écrit:Moi, j'aimerais savoir qui évalue les ia_ipr?
Si quelqu'un sait, ça m'intéresse
- User5899Demi-dieu
C'est normal, il n'y a plus que chez eux qu'on peut encore trouver des gens intelligents et cultivés, au lieu de tâcherons pédagogues qui ont fui leurs propres classes où ils ne pouvaient plus parler.meskiangasher a écrit:Les recteurs, car si je ne m'abuse les IGEN n'interviennent plus à ce niveau depuis 2010, ce qui en dit long sur le déclin de l'inspection générale.stefane a écrit:Moi, j'aimerais savoir qui évalue les ia_ipr?
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- JohnMédiateur
C'est le recteur d'académie.stefane a écrit:Moi, j'aimerais savoir qui évalue les ia_ipr?
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- stefaneNiveau 5
Cripure a écrit:C'est normal, il n'y a plus que chez eux qu'on peut encore trouver des gens intelligents et cultivés, au lieu de tâcherons pédagogues qui ont fui leurs propres classes où ils ne pouvaient plus parler.meskiangasher a écrit:Les recteurs, car si je ne m'abuse les IGEN n'interviennent plus à ce niveau depuis 2010, ce qui en dit long sur le déclin de l'inspection générale.stefane a écrit:Moi, j'aimerais savoir qui évalue les ia_ipr?
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je pense que celle qui est venue me rendre une "visite-conseil" n'a pas supporté que les élèves me saluent poliment et quittent la salle de cours avec de joyeux "au revoir Madame". Je pense qu'elle a dû en baver un max.
Lors de cette fameuse visite (ou plutôt pendant la séance dite "conseils) j'ai failli l'arrêter 3 fois dans son délire pour lui dire:
- bon, on oublie la séance de cours, c'est quoi votre problème avec moi?"
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