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- Le grincheuxSage
Aucune. Il y a plus de dix ans, des enseignants du rectorat de Paris étaient venu nous voir à l'APCNAM pour monter la même chose. Je ne sais pas ce que c'est devenu. L'immense problème est qu'il faut trouver des gens pour monter puis maintenir à flot ce genre de structure. Contrairement aux CE, noyautés par les syndicats et obligatoires dans le privé (au-delà d'une certaine taille d'entreprise), l'association de personnel n'est pas obligatoire. Et malgré les quelques heures de décharge, les membres du conseil d'administration bossaient dur et longtemps pour que ça fonctionne bien.cath5660 a écrit:Moi, perso, rien. Ils se retrouvent pour des balades ou des sorties ciné.
Je réclame un CE, un vrai, à la hauteur de ce qu'il y a dans les autres ministères! Pourquoi sommes-nous les seuls à ne pas en avoir, y a-t-il une raison?
- User5899Demi-dieu
Entièrement d'accord. Ces jours de carence sont injustes pour ceux qui sont vraiment malades. Contrôlons les arrêts et supprimons ces carences injustes, pour tout le monde.Le grincheux a écrit:je ne vois pas pourquoi un salarié du privé aurait trois jours de carences et pas un fonctionnaire.
- ChocolatGuide spirituel
Ce jour de carence est une idiotie - des tas de gens s'arrêtent un seul jour car ils préfèrent retourner bosser dès qu'ils vont un peu mieux.
Ce qu'il faudrait cibler, ce sont les arrêts trop répétitifs, car les coûts importants ne viennent pas de trois personnes qui s'arrêtent un jour chacune, mais d'une personne qui s'arrête régulièrement plusieurs jours consécutifs.
Bref, ils pourraient prendre exemple sur les journées d'autorisation d'absence pour enfant malade - six/an (je ne sais plus si c'est par année glissante ou non).
Ce qu'il faudrait cibler, ce sont les arrêts trop répétitifs, car les coûts importants ne viennent pas de trois personnes qui s'arrêtent un jour chacune, mais d'une personne qui s'arrête régulièrement plusieurs jours consécutifs.
Bref, ils pourraient prendre exemple sur les journées d'autorisation d'absence pour enfant malade - six/an (je ne sais plus si c'est par année glissante ou non).
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- ChocolatGuide spirituel
Le grincheux a écrit:
Maintenant, je ne vois pas pourquoi un salarié du privé aurait trois jours de carences et pas un fonctionnaire.
Il faut cesser de comparer le public et le privé sur des éléments disparates, car cela n'a pas de sens.
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- Le grincheuxSage
Chocolat a écrit:Le grincheux a écrit:
Maintenant, je ne vois pas pourquoi un salarié du privé aurait trois jours de carences et pas un fonctionnaire.
Il faut cesser de comparer le public et le privé sur des éléments disparates, car cela n'a pas de sens.
Je te rappelle aimablement que ce n'est pas moi qui compare. J'ai juste rétabli quelque vérités à des personnes qui trouvent toujours que l'herbe est plus verte ailleurs.
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Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
- MelanieSLBDoyen
Chocolat a écrit:Ce jour de carence est une idiotie - des tas de gens s'arrêtent un seul jour car ils préfèrent retourner bosser dès qu'ils vont un peu mieux.
Ce qu'il faudrait cibler, ce sont les arrêts trop répétitifs, car les coûts importants ne viennent pas de trois personnes qui s'arrêtent un jour chacune, mais d'une personne qui s'arrête régulièrement plusieurs jours consécutifs.
Bref, ils pourraient prendre exemple sur les journées d'autorisation d'absence pour enfant malade - six/an (je ne sais plus si c'est par année glissante ou non).
Et donc on pénalise ceux qui ont une santé plus fragile? Pas d'accord.
L'an dernier, j'ai été arrêté souvent pour 3 raisons: la première, j'habitais loin, j'étais fatiguée et tombait plus facilement malade; la deuxième, c'est que ma salle n'était pas chauffée, et que faire cours dans une salle entre 10 et 14 degrés, ce n'est pas l'idéal pour maintenir une santé de fer (d'autant que les élèves étaient encore plus souvent malades parce qu'ils passaient de salles surchauffées en salles non-chauffées plusieurs fois par jour) et la troisième, c'est le manque de soutien de la part de l'ensemble collègues + vie scolaire + administration face à des classes très pénibles (les 4 pires classes du collège + les 4 niveaux de segpa).
Franchement, je trouve déjà totalement anormal le jour de carence, mais si je n'avais pas pu m'arrêter parce que j'avais atteint un quota quelconque, .
Comme l'a dit Cripure, si on trouve le principe du jour de carence nul, je ne vois pas pourquoi on devrait toujours s'aligner sur le pire pour les salariés. Supprimons-le pour tous, plutôt.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- ChocolatGuide spirituel
MelanieSLB a écrit:
Et donc on pénalise ceux qui ont une santé plus fragile? Pas d'accord.
L'an dernier, j'ai été arrêté souvent pour 3 raisons: la première, j'habitais loin, j'étais fatiguée et tombait plus facilement malade; la deuxième, c'est que ma salle n'était pas chauffée, et que faire cours dans une salle entre 10 et 14 degrés, ce n'est pas l'idéal pour maintenir une santé de fer (d'autant que les élèves étaient encore plus souvent malades parce qu'ils passaient de salles surchauffées en salles non-chauffées plusieurs fois par jour) et la troisième, c'est le manque de soutien de la part de l'ensemble collègues + vie scolaire + administration face à des classes très pénibles (les 4 pires classes du collège + les 4 niveaux de segpa).
Franchement, je trouve déjà totalement anormal le jour de carence, mais si je n'avais pas pu m'arrêter parce que j'avais atteint un quota quelconque, .
Comme l'a dit Cripure, si on trouve le principe du jour de carence nul, je ne vois pas pourquoi on devrait toujours s'aligner sur le pire pour les salariés. Supprimons-le pour tous, plutôt.
Soyons réalistes - sa suppression n'est économiquement pas viable dans le contexte actuel.
Il ne s'agit pas de ne pas pouvoir s'arrêter, mais d'avoir un jour de carence à partir d'un septième arrêt (par exemple).
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- phiExpert
Cripure a écrit:Entièrement d'accord. Ces jours de carence sont injustes pour ceux qui sont vraiment malades. Contrôlons les arrêts et supprimons ces carences injustes, pour tout le monde.Le grincheux a écrit:je ne vois pas pourquoi un salarié du privé aurait trois jours de carences et pas un fonctionnaire.
Exactement
- JPhMMDemi-dieu
Les jours de carence du privé sont scandaleux.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- DuplayExpert
Chocolat a écrit:
Soyons réalistes - sa suppression est économiquement pas viable dans le contexte actuel.
Il ne s'agit pas de ne pas pouvoir s'arrêter, mais d'avoir un jour de carence à partir d'un septième arrêt (par exemple).
Rêvons deux minutes.
Pour bien faire, il faudrait refuser dans les établissements tout élève un tant soit peu malade et potentiellement contagieux, surtout en période de gastro, grippe... et obliger à chaque fois les parents à prendre un jour de congé (ou davantage) pour garder leur progéniture le temps qu'elle soit guérie. Ça nous éviterait bien des maladies et les jours de carence qu'elles peuvent entraîner. Après tout, ce n'est pas à nous de perdre des jours de salaire pour préserver les intérêts des actionnaires des boîtes où travaillent ces parents. Et l'on verrait vite ce qui est le moins viable économiquement !
Dans le premier degré en tout cas, ça vaudrait le coup de le faire. Quelle jolie pagaïe en perspective : ce serait sûrement édifiant ! :aaq:
- MelanieSLBDoyen
Chocolat a écrit:MelanieSLB a écrit:
Et donc on pénalise ceux qui ont une santé plus fragile? Pas d'accord.
L'an dernier, j'ai été arrêté souvent pour 3 raisons: la première, j'habitais loin, j'étais fatiguée et tombait plus facilement malade; la deuxième, c'est que ma salle n'était pas chauffée, et que faire cours dans une salle entre 10 et 14 degrés, ce n'est pas l'idéal pour maintenir une santé de fer (d'autant que les élèves étaient encore plus souvent malades parce qu'ils passaient de salles surchauffées en salles non-chauffées plusieurs fois par jour) et la troisième, c'est le manque de soutien de la part de l'ensemble collègues + vie scolaire + administration face à des classes très pénibles (les 4 pires classes du collège + les 4 niveaux de segpa).
Franchement, je trouve déjà totalement anormal le jour de carence, mais si je n'avais pas pu m'arrêter parce que j'avais atteint un quota quelconque, .
Comme l'a dit Cripure, si on trouve le principe du jour de carence nul, je ne vois pas pourquoi on devrait toujours s'aligner sur le pire pour les salariés. Supprimons-le pour tous, plutôt.
Soyons réalistes - sa suppression est économiquement pas viable dans le contexte actuel.
Il ne s'agit pas de ne pas pouvoir s'arrêter, mais d'avoir un jour de carence à partir d'un septième arrêt (par exemple).
Ca, c'est l'argument à la con qui m'agace le plus.
La sécurité sociale telle qu'elle a été créée, c'était en 1945. Rationnement alimentaire jusque 1949, milliards de dettes dûes à la guerre, reconstruction à financer d'une façon ou d'une autre... C'était viable à ce moment-là?
Et pourtant, ça a été fait. C'est donc bien qu'il s'agit de volonté politique, et non pas de viabilité ou non dans un contexte donné.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- OsmieSage
Eh oui, volonté politique. Mais qu'attendent les gens de la part du PS ? Attendons-nous plutôt à trois jours de carence pour plus d' "égalité" avec les salariés du privé.
- ChocolatGuide spirituel
Mowgli a écrit:
Rêvons deux minutes.
Pour bien faire, il faudrait refuser dans les établissements tout élève un tant soit peu malade et potentiellement contagieux, surtout en période de gastro, grippe... et obliger à chaque fois les parents à prendre un jour de congé (ou davantage) pour garder leur progéniture le temps qu'elle soit guérie. Ça nous éviterait bien des maladies et les jours de carence qu'elles peuvent entraîner. Après tout, ce n'est pas à nous de perdre des jours de salaire pour préserver les intérêts des actionnaires des boîtes où travaillent ces parents. Et l'on verrait vite ce qui est le moins viable économiquement !
Dans le premier degré en tout cas, ça vaudrait le coup de le faire. Quelle jolie pagaïe en perspective : ce serait sûrement édifiant ! :aaq:
J'adoooooore !
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- DuplayExpert
Sinon, on pourrait aussi décider de ne plus faire cours qu'avec cet accessoire :
ou, pour le secondaire :
- Spoiler:
ou, pour le secondaire :
- Spoiler:
- ChocolatGuide spirituel
MelanieSLB a écrit:
Ca, c'est l'argument à la con qui m'agace le plus.
La sécurité sociale telle qu'elle a été créée, c'était en 1945. Rationnement alimentaire jusque 1949, milliards de dettes dûes à la guerre, reconstruction à financer d'une façon ou d'une autre... C'était viable à ce moment-là?
Et pourtant, ça a été fait. C'est donc bien qu'il s'agit de volonté politique, et non pas de viabilité ou non dans un contexte donné.
Parce que la volonté politique s'exerce hors contexte, à ton avis ?!
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- JPhMMDemi-dieu
Mowgli a écrit:Quelle jolie pagaïe en perspective : ce serait sûrement édifiant ! :aaq:
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- DuplayExpert
- Spoiler:
Et le tréma, hein, le tréma, ne me dis pas qu'il a été lui aussi interdit par nos grands réformateurs !
- JPhMMDemi-dieu
- Spoiler:
- Je ne sais pas. En orthographe, depuis mon plus jeune âge, je rame...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User5899Demi-dieu
Exactement. Et d'ailleurs, ne créons pas une commission pour ne pas en discuter, ce sera toujours ça d'économisé, hein, Flamby ?MelanieSLB a écrit:Chocolat a écrit:MelanieSLB a écrit:
Et donc on pénalise ceux qui ont une santé plus fragile? Pas d'accord.
L'an dernier, j'ai été arrêté souvent pour 3 raisons: la première, j'habitais loin, j'étais fatiguée et tombait plus facilement malade; la deuxième, c'est que ma salle n'était pas chauffée, et que faire cours dans une salle entre 10 et 14 degrés, ce n'est pas l'idéal pour maintenir une santé de fer (d'autant que les élèves étaient encore plus souvent malades parce qu'ils passaient de salles surchauffées en salles non-chauffées plusieurs fois par jour) et la troisième, c'est le manque de soutien de la part de l'ensemble collègues + vie scolaire + administration face à des classes très pénibles (les 4 pires classes du collège + les 4 niveaux de segpa).
Franchement, je trouve déjà totalement anormal le jour de carence, mais si je n'avais pas pu m'arrêter parce que j'avais atteint un quota quelconque, .
Comme l'a dit Cripure, si on trouve le principe du jour de carence nul, je ne vois pas pourquoi on devrait toujours s'aligner sur le pire pour les salariés. Supprimons-le pour tous, plutôt.
Soyons réalistes - sa suppression est économiquement pas viable dans le contexte actuel.
Il ne s'agit pas de ne pas pouvoir s'arrêter, mais d'avoir un jour de carence à partir d'un septième arrêt (par exemple).
Ca, c'est l'argument à la con qui m'agace le plus.
La sécurité sociale telle qu'elle a été créée, c'était en 1945. Rationnement alimentaire jusque 1949, milliards de dettes dûes à la guerre, reconstruction à financer d'une façon ou d'une autre... C'était viable à ce moment-là?
Et pourtant, ça a été fait. C'est donc bien qu'il s'agit de volonté politique, et non pas de viabilité ou non dans un contexte donné.
- User5899Demi-dieu
Il me semble que le contexte des années 46-50 n'a que peu à voir avec le nôtre. Nous avons quand même 7 milliards par an à claquer pour réfléchir sur les différents extincteurs envisageables, ou pour payer Monsieur Debarieux ou chépukoi à diriger trois commissions d'observation de la violence...Chocolat a écrit:MelanieSLB a écrit:
Ca, c'est l'argument à la con qui m'agace le plus.
La sécurité sociale telle qu'elle a été créée, c'était en 1945. Rationnement alimentaire jusque 1949, milliards de dettes dûes à la guerre, reconstruction à financer d'une façon ou d'une autre... C'était viable à ce moment-là?
Et pourtant, ça a été fait. C'est donc bien qu'il s'agit de volonté politique, et non pas de viabilité ou non dans un contexte donné.
Parce que la volonté politique s'exerce hors contexte, à ton avis ?!
- gelsomina31Grand Maître
*Hildegarde* a écrit:Tecamac a écrit:(...)
Concrètement, les arrêts maladie de prof ou de personnel travaillant dans l'Education Nationale me semblent quand même très liés à l'activité. Si on considère que la majorité des arrêts sont des maladies professionnelles, il n'y aurait pas de jours de carence...
J'allais le dire... la voix qui disparaît, le dos ou le cou bloqué, les gastros en série... sans les élèves, porteurs de miasmes en tout genre, et déclencheurs de stress variés, on éviterait beaucoup d'arrêt...
Comment faire pour que la caractère professionnel de ces maladies soit reconnu comme tel??
Cripure a écrit:Il me semble que le contexte des années 46-50 n'a que peu à voir avec le nôtre. Nous avons quand même 7 milliards par an à claquer pour réfléchir sur les différents extincteurs envisageables, ou pour payer Monsieur Debarieux ou chépukoi à diriger trois commissions d'observation de la violence...Chocolat a écrit:MelanieSLB a écrit:
Ca, c'est l'argument à la con qui m'agace le plus.
La sécurité sociale telle qu'elle a été créée, c'était en 1945. Rationnement alimentaire jusque 1949, milliards de dettes dûes à la guerre, reconstruction à financer d'une façon ou d'une autre... C'était viable à ce moment-là?
Et pourtant, ça a été fait. C'est donc bien qu'il s'agit de volonté politique, et non pas de viabilité ou non dans un contexte donné.
Parce que la volonté politique s'exerce hors contexte, à ton avis ?!
A BAS LES JOURS DE CARENCE!!!
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- TecamacNiveau 6
*Hildegarde* a écrit:
Comment faire pour que la caractère professionnel de ces maladies soit reconnu comme tel??
Vous voulez dire dans le privé ? Parce que dans l'Education Nationale, je ne sais pas encore ^^
Comment faire pour que la caractère professionnel de ces maladies soit reconnu comme tel??
Vous voulez dire dans le privé ? Parce que dans l'Education Nationale, je ne sais pas encore ^^
- ChocolatGuide spirituel
Cripure a écrit:
Il me semble que le contexte des années 46-50 n'a que peu à voir avec le nôtre. Nous avons quand même 7 milliards par an à claquer pour réfléchir sur les différents extincteurs envisageables, ou pour payer Monsieur Debarieux ou chépukoi à diriger trois commissions d'observation de la violence...
Justement...
Ceci étant dit, je suis bien d'accord sur le fait que l'argent public est géré de manière pitoyable.
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- gelsomina31Grand Maître
Dans le public à l’Éducation Nationale. Parce qu'après tout, étant en primaire et plus précisément en maternelle, je suis souvent confrontée à des maladies type rhume, gastro, etc. et sans tomber malade constamment, une bonne partie de mes arrêts maladie depuis 7 ans est dûe à la contagion sur mon lieu de travail. Tant que je n'avais pas de jour de carence, OK, "j'assume", je travaille avec 25 jeunes enfants et choper leur virus fait partie des risques du métier. Mais maintenant que je dois un jour de carence à la sécu, je ne suis pas d'accord pour que ce risque du métier soit une raison de me pénaliser alors qu'il devrait m'ouvrir des droits en plus pour préserver ma santé.Tecamac a écrit:Vous voulez dire dans le privé ? Parce que dans l'Education Nationale, je ne sais pas encore ^^*Gelsomina31* a écrit:
Comment faire pour que la caractère professionnel de ces maladies soit reconnu comme tel??
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« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- TecamacNiveau 6
Alors Alors Alors,
Pour qu'un fonctionnaire puisse voir sa maladie reconnue comme maladie professionnelle :
- En premier lieu, il existe une présomption de maladie professionnelle si votre situation correspond à une de celles décrites dans un série de tableaux annexée à l'Article L 461-2 du Code de la Sécurité Sociale. J'ai regardé tous les tableaux et il s'agit pour la majorité des cas d'affections liées à l'exposition de métaux ou matières dangereuses ou de travaux particuliers. Liste des tableaux : http://www.atousante.com/maladies-professionnelles/tableaux-maladies-professionnelles/tableaux-regime-general/?dl_page=1
- Si votre situation ne correspond pas à ces tableaux, il faut suivre une procédure qui donnera lieu à enquête. Le lien pour le détail de la procédure : http://www.cdg07.com/uploads_ex/12846315852.pdf (Lien non gouvernemental)
Toutefois, il me semble comprendre que la maladie professionnelle dans la fonction publique suppose une certaine durée et une invalidité/infirmité associée.
De plus, je pense qu'il serait difficile de reconnaître comme maladie professionnelle de courtes maladies puisqu'on pourrait objecter que tout contact avec le public peut amener à côtoyer plus de bactéries/miasmes etc et que c'est une conséquence normale de l'activité. De plus, comment prouver que la méga rhino que vous traînez ne vous a pas été filée par la fille du voisin/votre fils/votre belle mère... Difficile de déterminer l'imputation. Et puis, pour faire un parallèle avec mon activité, quand un des membres de mon personnel a une gastro, il a une gastro point. Je ne fais pas d'enquête et la sécu non plus pour voir si c'est un de nos Résidents qui lui a filé. Il a trois jours de carence, ou alors il me demande s'il peut les poser en CP ou en récup.
Dans le secteur privé, c'est la sécurité sociale qui diligente une enquête. En travaillant dans le monde médico social, il est assez facile de faire des liens. Et même les enquêtes sont parfois de vastes blagues qui aboutissent quand même à la reconnaissance de maladie professionnelle alors que ça n'en est pas.
MODE IRONIQUE ON : peut être peut-on appliquer celui là ? : Tableau 46 MODE IRONIQUE OFF
Pour qu'un fonctionnaire puisse voir sa maladie reconnue comme maladie professionnelle :
- En premier lieu, il existe une présomption de maladie professionnelle si votre situation correspond à une de celles décrites dans un série de tableaux annexée à l'Article L 461-2 du Code de la Sécurité Sociale. J'ai regardé tous les tableaux et il s'agit pour la majorité des cas d'affections liées à l'exposition de métaux ou matières dangereuses ou de travaux particuliers. Liste des tableaux : http://www.atousante.com/maladies-professionnelles/tableaux-maladies-professionnelles/tableaux-regime-general/?dl_page=1
- Si votre situation ne correspond pas à ces tableaux, il faut suivre une procédure qui donnera lieu à enquête. Le lien pour le détail de la procédure : http://www.cdg07.com/uploads_ex/12846315852.pdf (Lien non gouvernemental)
Toutefois, il me semble comprendre que la maladie professionnelle dans la fonction publique suppose une certaine durée et une invalidité/infirmité associée.
De plus, je pense qu'il serait difficile de reconnaître comme maladie professionnelle de courtes maladies puisqu'on pourrait objecter que tout contact avec le public peut amener à côtoyer plus de bactéries/miasmes etc et que c'est une conséquence normale de l'activité. De plus, comment prouver que la méga rhino que vous traînez ne vous a pas été filée par la fille du voisin/votre fils/votre belle mère... Difficile de déterminer l'imputation. Et puis, pour faire un parallèle avec mon activité, quand un des membres de mon personnel a une gastro, il a une gastro point. Je ne fais pas d'enquête et la sécu non plus pour voir si c'est un de nos Résidents qui lui a filé. Il a trois jours de carence, ou alors il me demande s'il peut les poser en CP ou en récup.
Dans le secteur privé, c'est la sécurité sociale qui diligente une enquête. En travaillant dans le monde médico social, il est assez facile de faire des liens. Et même les enquêtes sont parfois de vastes blagues qui aboutissent quand même à la reconnaissance de maladie professionnelle alors que ça n'en est pas.
MODE IRONIQUE ON : peut être peut-on appliquer celui là ? : Tableau 46 MODE IRONIQUE OFF
- *Hildegarde*Niveau 9
Tecamac a écrit:*Hildegarde* a écrit:
Comment faire pour que la caractère professionnel de ces maladies soit reconnu comme tel??
Vous voulez dire dans le privé ? Parce que dans l'Education Nationale, je ne sais pas encore ^^
Désolée, mais je n'ai jamais écrit cela... tu as cité Gelsomina en fait...
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