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Adhérez-vous aux principes du socle commun ?
- MalagaModérateur
ysabel a écrit:Malaga a écrit:Je ne suis pas opposée à l'enseignement par compétence dans certaines situations précises. Par exemple, j'enseigne en géographie à mes élèves comment bien faire un croquis (un croquis doit avoir un titre, une légende, une orientation...) et je peux ensuite évaluer cette compétence.
Mais je suis totalement opposée au socle commun tel qu'il est actuellement: une usine à gaz. Je ne comprends pas l'utilité de cocher des cases, je trouve les items trop flous et je trouve tout cela redondant par rapport aux programmes.
mais on faisait cela avant que débarque le terme de compétence... on savait faire un croquis c'est tout... et ce n'est pas l'essentiel, c'est cosmétique, l'important est quand même ce qui se trouve dans le croquis.
Tout à fait d'accord sur le fait qu'on faisait cela avant.
- Presse-puréeGrand sage
Y'a déjà eu des tonnes de discussions sur ce forum, des arguments forts, étayés ont été amenés face à la logique de l'Approche Par Compétences et par les nombreux problèmes que pose le LPC dans sa forme tout comme dans son archivage, sans parler du fond, qui est extrêmement problématique en sciences humaines.
Le problème, ce n'est pas le concept de socle (l'idée de définir une base à atteindre à la fin de la scolarité obligatoire), c'est tout ce qui l'accompagne: APC et LPC.
Et le point nodal de tout cela, c'est la genèse de la réforme, que l'on s'évertue à laisser sous le tapis dans les cercles qui défendent l'APC. Je ne développe pas, j'ai déjà écrit des tonnes de trucs sur le sujet sur ce forum (Voir ici par exemple). D'ailleurs, curieusement, dès que les contradicteurs de l'APC (moi comme d'autres) creusent un peu la notion, les fan-boys ou fan-girls changent de post...
On pourrait aussi longuement parler du service après-vente de l'APC, qui a de nombreux points communs avec les techniques de management en œuvre un peu partout et qui aboutissent à la négation du parcours et de l'essence même du salarié (ici, le professeur). N'évoquons pas le service après-vente de presse qui tient davantage du plan marketing que du débat, ce qui prouve bien que, loin d'être des mal-aimés des pouvoirs publics, les fans de l'APC en sont au contraire les vaillants auxiliaires (voir Boutin/Julien L'obsession des compétences, 2000).
Enfin, pour ce qui est des élèves, on pourrait longuement parler de la destruction de la notion de "qualification", accueillie avec des vivats par le MEDEF, on pourrait longuement parler des possibles (je dirai probables, mais bon) effets quant au lien social et enfin de la totale désimplication des élèves dans leur propre apprentissage. Si un élève n'a pas le socle, c'est parce que le prof n'a rien foutu. On retombe dans le travers du pédagogue/démiurge... dans la dérive mécaniste bien identifiée de ce type d'approches.
Et je ne parle pas des critiques d'ordre scientifique (sur le concept de compétence, de transversalité des compétences, sur le constructivisme, qui n'est qu'un modèle théorique et non une Vérité absolue...), philosophique (voir comment Angélique Del Rey est moquée, par exemple), et -sur un ton différent- sociologique (voir le bouquin de Jean-Yves Rochex, contributeur au CRAP, sorti cet année - il a d'ailleurs dû publier une lettre d'explications sur un blog très couru dans le milieu des pro-APC parce que l'on s'effrayait "de l'usage qui va être fait de ce type d'articles"... ) qui sont systématiquement minorées voire oblitérées par les fan-boys and girls de l'APC.
Une page pas mal faite qui résume plein de trucs:
Débat sur un forum d'enseignants algériens (ce qui, au passage, montre bien que ce problème de l'APC dépasse très largement le cadre franco-français...)
Mais bon, dès qu'on critique cela, que l'on résume souvent par le mot "socle" - ce qui est imparfait, de mon point de vue- , on s'en prend plein la gueule sur Twitter, donc à quoi bon discuter?
Le problème, ce n'est pas le concept de socle (l'idée de définir une base à atteindre à la fin de la scolarité obligatoire), c'est tout ce qui l'accompagne: APC et LPC.
Et le point nodal de tout cela, c'est la genèse de la réforme, que l'on s'évertue à laisser sous le tapis dans les cercles qui défendent l'APC. Je ne développe pas, j'ai déjà écrit des tonnes de trucs sur le sujet sur ce forum (Voir ici par exemple). D'ailleurs, curieusement, dès que les contradicteurs de l'APC (moi comme d'autres) creusent un peu la notion, les fan-boys ou fan-girls changent de post...
On pourrait aussi longuement parler du service après-vente de l'APC, qui a de nombreux points communs avec les techniques de management en œuvre un peu partout et qui aboutissent à la négation du parcours et de l'essence même du salarié (ici, le professeur). N'évoquons pas le service après-vente de presse qui tient davantage du plan marketing que du débat, ce qui prouve bien que, loin d'être des mal-aimés des pouvoirs publics, les fans de l'APC en sont au contraire les vaillants auxiliaires (voir Boutin/Julien L'obsession des compétences, 2000).
Enfin, pour ce qui est des élèves, on pourrait longuement parler de la destruction de la notion de "qualification", accueillie avec des vivats par le MEDEF, on pourrait longuement parler des possibles (je dirai probables, mais bon) effets quant au lien social et enfin de la totale désimplication des élèves dans leur propre apprentissage. Si un élève n'a pas le socle, c'est parce que le prof n'a rien foutu. On retombe dans le travers du pédagogue/démiurge... dans la dérive mécaniste bien identifiée de ce type d'approches.
Et je ne parle pas des critiques d'ordre scientifique (sur le concept de compétence, de transversalité des compétences, sur le constructivisme, qui n'est qu'un modèle théorique et non une Vérité absolue...), philosophique (voir comment Angélique Del Rey est moquée, par exemple), et -sur un ton différent- sociologique (voir le bouquin de Jean-Yves Rochex, contributeur au CRAP, sorti cet année - il a d'ailleurs dû publier une lettre d'explications sur un blog très couru dans le milieu des pro-APC parce que l'on s'effrayait "de l'usage qui va être fait de ce type d'articles"... ) qui sont systématiquement minorées voire oblitérées par les fan-boys and girls de l'APC.
Une page pas mal faite qui résume plein de trucs:
Débat sur un forum d'enseignants algériens (ce qui, au passage, montre bien que ce problème de l'APC dépasse très largement le cadre franco-français...)
Mais bon, dès qu'on critique cela, que l'on résume souvent par le mot "socle" - ce qui est imparfait, de mon point de vue- , on s'en prend plein la gueule sur Twitter, donc à quoi bon discuter?
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Presse-puréeGrand sage
P.S.: j'ai voté NSP. Je ne suis pas contre le principe de définir une base commune à atteindre à la fin de la scolarité obligatoire. Tant que ce sera via APC et LPC, je n'appliquerai pas. Point.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- belodetHabitué du forum
Gryphe a écrit:Pour le coup, je suis d'accord avec Guillaume Caron, de quoi parle-t-on ?GuillaumeCaron a écrit:Sondage très flou et très englobant.
De quoi parle-t-on ?
Oui, je suis d'accord pour que la scolarité obligatoire transmette par priorité, notamment à l'école primaire, des bases ("socle") qui permettront aux élèves de faire de bonnes études et d'obtenir un diplôme qui pourra déboucher sur un emploi et de devenir des citoyens éclairés.
Je suis donc d'accord pour qu'à l'école primaire, on apprenne aux élèves en priorité à lire, écrire et compter, et pour que ce soit le socle sur lequel les programmes soient battis.
Je suis d'accord aussi pour que ce soit avec de bonnes méthodes efficaces qui ont fait leurs preuves et qui fonctionnent bien, notamment avec les élèves venant de milieux défavorisés, qui n'ont pas chez eux les conditions pour rattraper ce qu'ils n’auront pas appris à l'école.
Non, je ne suis pas d'accord pour que ces bases soient saucissonnées en items et sous-items, ni que les enseignants passent leur temps en évaluationnite aiguë, ni que les "administrateurs" passent leur temps à configurer des bidules et des machins, ni que le cochage de cases bouffe à tout le monde des dizaines d’heures par an pour rien, c'est du temps totalement perdu et pour l'enseignement, le vrai, et pour l'éducation, la vraie.
:acc:
Je suis assez d'accord avec Gryphe!
- pavotNiveau 9
Bonjour, je vais être inspectée et je n'adhère pas au "socle commun". Qu'est-ce que je risque?
J'ai peur!!!!!!
J'ai peur!!!!!!
- CeladonDemi-dieu
N'avoue jamais, jamais, jamais, Pavot !
- CipangoNiveau 10
pavot a écrit:Tu veux dire que je ne dois pas lui dire?
A priori il ne t'interrogera pas dessus, ou alors globalement ("Votre établissement a-t-il mis en place l'apprentissage et l'évaluation par compétences?"), et ce n'est peut-être pas son dada de toute façon.
Mais s'il est direct ("Jeune pavot, pouvez-vous me dire ce que vous mettez en place pour l'enseignement par compétences, je n'en vois pas de trace..."), je te conseille d'être honnête: pas d'intérêt pour toi, pas de formation reçue pour...et la stupidité du "cochage" actuel (rebondis sur les propos du ministre qui veut simplifier la grille).
- pavotNiveau 9
Pas mal comme réponse Cipango!
Je retiens!
De toute façon j'ai un certain âge pour ne pas dire un âge certain et ne ne vais pas me laisser faire!
Je retiens!
De toute façon j'ai un certain âge pour ne pas dire un âge certain et ne ne vais pas me laisser faire!
- DugongNiveau 8
Comme le suggère Celadon, il ne faut jamais avouer face à l'Inquisition.Cipango a écrit:"Jeune pavot, pouvez-vous me dire ce que vous mettez en place pour l'enseignement par compétences, je n'en vois pas de trace..."), je te conseille d'être honnête
Noyez le poisson, faites en sorte de lui mettre des tonnes de documents sous le groin qu'elle ne pourra assimiler pendant le court moment qu'elle daigne vous consacrer. Bref, aidez-la à saloper son "propre" travail.
- Roumégueur IerÉrudit
Petit bilan du socle et du livret, qui n'est qu'un outil proposé mais qui est devenu de manière malhonnête obligatoire :
- la consultation des LPC des élèves arrivant en 6ème est ridicule : il faut chercher les cases où il n'y a pas la date de validation de la compétence pour savoir où l'élève a des difficultés (et encore, en partant du principe que le LPC et les items permettent une détection infaillible des failles)
- exit le petit paragraphe où l'instit présentait un peu le profil de l'élève, la seule partie exploitable pour l'enseignant qui prend le relais (de rares instits persistent à écrire un petit mot sur le livret, qu'ils en soient remerciés, j'en apprends plus là qu'en feuilletant des pages de cases datées; je comprends aussi l'aspect chronophage de cette fumisterie de LPC et excuse tous ceux qui ne peuvent plus prendre le temps d'écrire un bilan plus personnalisé)
- revenons au principe (utopique) : chaque élève doit maîtriser un minimum de savoir (pardon de compétences...) à un instant T. Je l'ai déjà dit, l'objectif 100% de réussite est une utopie ou procède d'une manipulation malhonnête des résultats de nos élèves les plus faibles.
- enfin, et c'est le coeur du problème : que fait-on pour ceux qui ne valident pas le socle? Pour ceux qui ont du mal à valider tous les items? Ben, on saupoudre de l'aide personnalisée, de l'ATPE, des études dirigées encadrées, des PPre, des PAI : on se donne bonne conscience car RIEN n'est sérieusement prévu pour nos élèves en difficulté. Je n'ai d'ailleurs pas besoin de cocher les cases d'un LPC pour détecter les élèves en difficulté, en 3 semaines je sais comme vous tous sûrement, lesquels auront une scolarité chaotique. Je sais aussi que l'institution n'a jamais été en mesure de répondre à ces problèmes...
Pour conclure, plutôt que de se prendre le chou sur ce socle, le LPC, blah, blah, blah, il faut lâcher la grappe des enseignants (les laisser enseigner par matière, par regroupement, avec des notes, avec des pastilles de couleur, par compétence, selon le programme... liberté pédagogique totale) et tout faire pour mieux prendre en charge les élèves perdus. Pourquoi ne pas faire des AVS un vrai métier (avec formation, concours, contrat à durée indéterminée), pourquoi ne pas trouver un équivalent des Rased pour les collèges et lycées, pourquoi ne pas intégrer des psychomotriciens et des orthophonistes à l'EN, pourquoi ne pas revoir les programmes (qui sont infaisables, nous le savons tous) ???
Ce ne sont que quelques pistes, qui n'engagent que son auteur et qui sont le fruit d'un ras-le-bol de nous voir nous écharper sur des futilités alors que l'essentiel est ailleurs.
- la consultation des LPC des élèves arrivant en 6ème est ridicule : il faut chercher les cases où il n'y a pas la date de validation de la compétence pour savoir où l'élève a des difficultés (et encore, en partant du principe que le LPC et les items permettent une détection infaillible des failles)
- exit le petit paragraphe où l'instit présentait un peu le profil de l'élève, la seule partie exploitable pour l'enseignant qui prend le relais (de rares instits persistent à écrire un petit mot sur le livret, qu'ils en soient remerciés, j'en apprends plus là qu'en feuilletant des pages de cases datées; je comprends aussi l'aspect chronophage de cette fumisterie de LPC et excuse tous ceux qui ne peuvent plus prendre le temps d'écrire un bilan plus personnalisé)
- revenons au principe (utopique) : chaque élève doit maîtriser un minimum de savoir (pardon de compétences...) à un instant T. Je l'ai déjà dit, l'objectif 100% de réussite est une utopie ou procède d'une manipulation malhonnête des résultats de nos élèves les plus faibles.
- enfin, et c'est le coeur du problème : que fait-on pour ceux qui ne valident pas le socle? Pour ceux qui ont du mal à valider tous les items? Ben, on saupoudre de l'aide personnalisée, de l'ATPE, des études dirigées encadrées, des PPre, des PAI : on se donne bonne conscience car RIEN n'est sérieusement prévu pour nos élèves en difficulté. Je n'ai d'ailleurs pas besoin de cocher les cases d'un LPC pour détecter les élèves en difficulté, en 3 semaines je sais comme vous tous sûrement, lesquels auront une scolarité chaotique. Je sais aussi que l'institution n'a jamais été en mesure de répondre à ces problèmes...
Pour conclure, plutôt que de se prendre le chou sur ce socle, le LPC, blah, blah, blah, il faut lâcher la grappe des enseignants (les laisser enseigner par matière, par regroupement, avec des notes, avec des pastilles de couleur, par compétence, selon le programme... liberté pédagogique totale) et tout faire pour mieux prendre en charge les élèves perdus. Pourquoi ne pas faire des AVS un vrai métier (avec formation, concours, contrat à durée indéterminée), pourquoi ne pas trouver un équivalent des Rased pour les collèges et lycées, pourquoi ne pas intégrer des psychomotriciens et des orthophonistes à l'EN, pourquoi ne pas revoir les programmes (qui sont infaisables, nous le savons tous) ???
Ce ne sont que quelques pistes, qui n'engagent que son auteur et qui sont le fruit d'un ras-le-bol de nous voir nous écharper sur des futilités alors que l'essentiel est ailleurs.
- MarcassinHabitué du forum
C'est bien la perversité de ce terme de "socle" (qui n'est pas la propriété intellectuelle d'une minorité syndicale, si active qu'elle soit) : quel enseignant, au fond, peut bien être contre cette idée de "base commune" républicaine ? Elle est consubstantielle à la mise en place de l'école laïque, gratuite et obligatoire, quand celle-ci n'était que primaire en 1881.Presse-purée a écrit:P.S.: j'ai voté NSP. Je ne suis pas contre le principe de définir une base commune à atteindre à la fin de la scolarité obligatoire. Tant que ce sera via APC et LPC, je n'appliquerai pas. Point.
Sauf que le principe même du "socle" tel qu'il est entendu aujourd'hui implique - dans l'esprit de ses promoteurs - une autre visée : diminuer les exigences scolaires pour permettre la réussite artificielle de tous dans le cadre d'une scolarité obligatoire plus étendue, et donc plus difficile à mettre en œuvre et plus coûteuse.
Les défenseurs actuels du "socle" parlent de mauvaise application, mais je crois au contraire que l'application correspond bien aux principes de ce "socle"-là et remplit parfaitement son office. :diable:
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- SakeiNiveau 10
Malaga a écrit:Je ne suis pas opposée à l'enseignement par compétence dans certaines situations précises. Par exemple, j'enseigne en géographie à mes élèves comment bien faire un croquis (un croquis doit avoir un titre, une légende, une orientation...) et je peux ensuite évaluer cette compétence.
Mais je suis totalement opposée au socle commun tel qu'il est actuellement: une usine à gaz. Je ne comprends pas l'utilité de cocher des cases, je trouve les items trop flous et je trouve tout cela redondant par rapport aux programmes.
Tout pareil
- adrifabNiveau 10
C'est une surcharge de travail complètement inutile.
- doctor whoDoyen
Paradoxalement, le socle entérine une différence de traitement entre les bons et les moins bons. De fait, le programme n'est plus le même pour tous.
Ce sont pourtant les mêmes qui sont pour le socle et qui conchient l'existence de différentes filières et ne jurent que par le collège unique.
Entre temps sont passés à la trappe les contenus spécifiques à ces filières. Total, un élève plus manuel et plus concret tend à ne plus être qu'un "moins bon", à qui l'on destine un sous-programme.
Ce sont pourtant les mêmes qui sont pour le socle et qui conchient l'existence de différentes filières et ne jurent que par le collège unique.
Entre temps sont passés à la trappe les contenus spécifiques à ces filières. Total, un élève plus manuel et plus concret tend à ne plus être qu'un "moins bon", à qui l'on destine un sous-programme.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- neoSage
Je n'adhère pas du tout !Marcassin a écrit:
A la poubelle, le socle !
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- neoSage
Je n'adhère pas du tout à ce vaste enfumage d' "approche par compétences" !GuillaumeCaron a écrit:
De quoi parle-t-on ?
- Une approche par compétences ?
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- neoSage
+ 1000 !!!loup des steppes a écrit:Je ne peux plus supporter le terme de "compétences" .. ni le système d'enseignement qu'on nous a imposé cette année en LV dans mon lycée..
Et qu'on ne me parle pas non plus de l' AP... vaste fumisterie que tout ce jargon derrière lequel se terrent de réelles incompétences, planquées dans un terreau de mensonges/leurres institutionnalisés !
Chez nous, l'équipe de LV fait de la résistance, et on a réussi à limiter le massacre (groupes de compétences) à un seul niveau (contre deux auparavant).
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- InstructeurpublicFidèle du forum
John a écrit:Quand même c'est fou. J'en viens à me demander si le décalage entre propagande et réalité de l'opinion avait atteint un tel niveau en URSS.D'habitude, ce sont les membres de neoprofs qui se font accuser à la fois d'être les suppôts des Satans de droite et d'être de dangereux gauchistes corporatistes qui ne tiennent qu'à leurs acquis sociaux...des propos d'attaché de presse du MEDEF ou de DRH de chez l'Oréal ou Vivendi
L'idéologie est néolibérale, les pratiques sont totalitaires. Il n'y a rien d'incohérent dans ce tir croisé de cripure et moi-même.
- Johnny GuitarNiveau 2
Que de temps perdu en réunions, prises de têtes, conflits pour ces compétences. Vous connaissez beaucoup de profs qui ne travaillaient pas par "compétences" avant qu'un haut-fonctionnaire génial ponde le socle et le LPC? Même les collègues qui n'ont pas connu l'IUFM savent bien que quand on enseigne une matière, on transmet à la fois des connaissances factuelles, notionnelles (oh que je parle bien le jargon...) mais aussi des savoir-faire (ou compétence ou capacités ou autre terme s'approchant), et qu'on peut très bien le faire sans avoir à remplir des tableaux et à discuter des heures avec les profs d'autres matières pour créer très artificiellement de la "transversalité". Quant aux justifications du type "oui mais ça a permis d'échanger sur nos pratiques...", pitié, on peut le faire autrement.
- User5899Demi-dieu
Ouaip. Nous, on va dans une ferme auberge manger des andouilles fumées et de la salade aux lardons, avec une tarte aux myrtilles in fine. C'est très productifJohnny Guitar a écrit:Que de temps perdu en réunions, prises de têtes, conflits pour ces compétences. Vous connaissez beaucoup de profs qui ne travaillaient pas par "compétences" avant qu'un haut-fonctionnaire génial ponde le socle et le LPC? Même les collègues qui n'ont pas connu l'IUFM savent bien que quand on enseigne une matière, on transmet à la fois des connaissances factuelles, notionnelles (oh que je parle bien le jargon...) mais aussi des savoir-faire (ou compétence ou capacités ou autre terme s'approchant), et qu'on peut très bien le faire sans avoir à remplir des tableaux et à discuter des heures avec les profs d'autres matières pour créer très artificiellement de la "transversalité". Quant aux justifications du type "oui mais ça a permis d'échanger sur nos pratiques...", pitié, on peut le faire autrement.
- retraitéeDoyen
On peut se contenter de la cantine, à condition qu'on puisse y boire un verre.
- MarcassinHabitué du forum
Eh bien il semblerait que 'l'adhésion majoritaire aux principes du socle commun" des participants aux ateliers de la Refondation soient quelque peu éloignée de celle des enseignants sur le terrain...
Voilà qui augure bien de la Refondation.
Voilà qui augure bien de la Refondation.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- MarcassinHabitué du forum
Je fais remonter le sondage. C'est un appel au vote !
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- IgniatiusGuide spirituel
Up !
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
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