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- cariboucGuide spirituel
MrBrightside a écrit:caribouc a écrit:Mouais, enfin, on va arriver au truc aberrant que ceux qui auront une maîtrise ne pourront plus passer leur concours, mais si on fait un troisième gosse, miracle c'est tout bon :shock:
Le juste milieu, ça va être d'autoriser les parents de seulement deux gosses à passer le concours si le premier enfant a une "maîtrise!" (un M1, mamie, un M1!
- JPhMMDemi-dieu
:lol:Dinaaa a écrit:JPhMM a écrit:Ça a changé, oui, en vertu du principe d'égalité.John a écrit:Par contre, vous m'apprenez que c'est aussi ouvert aux pères de 3 enfants (je pensais que c'était uniquement pour les mères).
Hum... il est vrai que les carrières des hommes sont lourdement pénalisées par les mois de grossesse et d'allaitement
Je ne suis pas certain qu'un concours qui discrimine (au sens mathématique du terme) ses conditions d'ouverture en fonction du sexe de la personne puisse être très légal.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- chichieNiveau 1
La dispense de diplômes fonctionne aussi pour les sportifs de haut niveau pas juste les parents de trois enfants (du moins pour le CRPE). Cette règle date de 1981 et est valable pour toutes les administrations, pas juste l'EN.
Je pense qu'il devait s'agir à la base d'une loi pour favoriser la réinsertion professionnelle des personnes qui s'étaient "sacrifiées" pour le bien de la France. Sportifs de haut niveau qui ont sacrifié leur jeunesse et leurs études pour aller représenter notre beau pays au niveau internationnal, ou parents de trois enfants ayant aider à relancer la démographie mais s'étant oubliés eux-même (Et peut-etre aussi pour leur permettre de bosser et donc de leur filer moins d'aides de l'Etat)
Quoiqu'il en soit, c'est vrai que ce décret parait un peu désuet aujourd'hui, mais tant mieux pour ceux qui peuvent en profiter !
Et comme dit précédemment, s'inscrire est une chose, réussir le concours en est une autre.
Je pense qu'il devait s'agir à la base d'une loi pour favoriser la réinsertion professionnelle des personnes qui s'étaient "sacrifiées" pour le bien de la France. Sportifs de haut niveau qui ont sacrifié leur jeunesse et leurs études pour aller représenter notre beau pays au niveau internationnal, ou parents de trois enfants ayant aider à relancer la démographie mais s'étant oubliés eux-même (Et peut-etre aussi pour leur permettre de bosser et donc de leur filer moins d'aides de l'Etat)
Quoiqu'il en soit, c'est vrai que ce décret parait un peu désuet aujourd'hui, mais tant mieux pour ceux qui peuvent en profiter !
Et comme dit précédemment, s'inscrire est une chose, réussir le concours en est une autre.
- Coquelicot38Niveau 1
nanoueva a écrit:Je ne pense pas que cela soit une aberration.
Quand on a élevé trois enfants tout en travaillant, on n'a pas forcément le temps d'obtenir un diplôme universitaire de niveau Master 2...Les études, tout le monde n'a pas forcément la chance de les faire après le bac. Chacun son parcours. Cela ne signifie pas qu'on n'est pas formé ou inapte. L'état nous laisse simplement une chance d'accéder à la fonction publique. Liberté, EGALITE, fraternité.
Oui, ça paraît d'abord étrange, mais finalement, il y a le concours au bout pour discriminer...
Dedale a écrit:
Dans certaines matières, passer le CAPES n'est plus qu'une "formalité" ... Par contre pouvoir justifier d'un Master est loin d'être donné à tout le monde. C'est peut être pour cela que Robin trouve aberrant qu'avoir 3 enfants soit une conditions suffisante pour l'inscription aux concours de l'enseignement.
Oui et non, car je ne trouve pas que le M2 soit forcément "difficile" à avoir, ça dépend vraiment de la matière et de la fac qui le délivre. Le problème de ce M2 pour certains est surtout la durée d'étude (et l'assiduité...et les finances liées !) nécessaires à la validation... Et donc forcément si on a eu pendant ce temps plusieurs enfants, ça complique ce parcours demandé... (Mais bon, je pense qu'avec "2 seulement" ça suffit pour avoir du mal à trouver du temps pour bosser s'ils sont en bas âge donc à la maison !)
Après, finalement, entre quelqu'un qui a le concours en bénéficiant du fait qu'il soit "facile" (peu discriminant si peu de candidats "très forts", et qui ne l'aurait pas eu autrement s'il y avait eu comme d'autres années des candidats plus affutés) et qui a un M2, et quelqu'un qui n'a pas ce M2 mais qui a eu des dispenses de diplômes, quelle différence finalement, s'ils l'ont tous les deux alors qu'ils ne l'auraient pas forcément eu avec un concours plus discriminant ? A priori, c'est qu'ils le méritent tout autant. D'ailleurs, que ce concours soit relativement 'facile' à avoir ou pas... à priori deux lauréats le méritent tout autant, M2 ou pas. Il y a bien des gens très doués, très instruits (et donc peut-être bardés de diplômes), mais qui ne savent pas parler devant un public ou transmettre leurs connaissances, et d'autres peut-être moins diplômés qui eux seront de très bons profs. (Bon, là ça soulève quand même un autre problème qu'est celui du mode de recrutement !)
Sinon, un peu de HS en spoiler (concernant les allocs et les places en crèches évoquées par Tuin), parce que ça m'a un peu fait bondir !
- Spoiler:
- A Tuin a écrit:
la société d'aujourd'hui permet de pouvoir avoir des enfants sans devoir se formaliser d'avoir ou pas des ressources : il y a des allocations de partout, l'aspect financier n'est même plus une contrainte en quelques sortes. (...) dans un même temps le voisin sans emploi ou la femme au foyer vivent aussi bien voire même mieux
Je pense que tu n'as pas vécu avec ces allocations uniquement pour pouvoir dire ça... Affectée TZR à 350 km de chez moi (lieu de travail de mon conjoint) avec un bébé de 8 mois, je n'ai eu d'autre choix que de prendre un congé parental, sans solde donc. N'ayant pas cotisé le temps nécessaire, pas de CLCA (un complément pour les CP d'environ 350€), donc "juste" la PAJE de la CAF de 180€ et quelques pendant un an. Le papa étant thésard (avec la bourse pas glorieuse qui va avec...), et avec un loyer assez conséquent, je peux te dire que ce n'était pas spécialement la situation presque "enviable" dont tu fais part. Et avec un enfant de plus de 3 ans, il n'y a plus cette PAJE. Là j'ai un deuxième, toujours la même situation de congé parental, toujours le salaire de thésard du papa uniquement, toujours le loyer conséquent, et les deux enfants, toujours la paje pour le deuxième, et j'ai les allocs familiales pour le premier à la place de la paje, ce qui fait... tadam... 309€ par mois d'aides. Comparé à un salaire, c'est toujours plus enviable ? Pas d'autres aides envisageables par ailleurs. Donc bon, non, je n'envie pas spécialement ceux qui ont "des allocations de partout" car cela reste quelque chose qui n'a rien à voir avec un salaire, et avec la vie sociale qui va avec, et la valorisation aussi liées à ce travail, quel qu'il soit. (J'ai des connaissances au chômage, et je peux te dire qu'elles ne sont pas pénard et heureuses chez elles avec leurs allocs...).
(Par ailleurs, même si c'est hs mais parce que c'était abordé, concernant les places en crèche pour les enfants de familles "en difficulté", ça dépend de la vision qu'on a... Si on pense aux parents qui ne bossent pas, on peut effectivement se dire "pourquoi eux plutôt que ceux qui bossent et doivent trouver un moyen de garde ?" (quoi que, ça peut permettre de trouver le temps de refaire des formations ou chercher du travail), mais si on pense aux enfants, ils sont certainement autrement éveillés et épanouis dans une structure petite enfance où ils peuvent faire des activités diverses. Parce qu'avec "juste les allocs", on est à la maison avec les enfants et on ne fait rien de spécial. Pas d'argent pour acheter des choses, pas d'argent pour les inscrire à des activités. Donc ça peut quand même permettre de rétablir un petit peu l'égalité des chances...).
- chichieNiveau 1
Je comprends ton énervement à propos de ton HS Coquelicot. Le problème est qu'il existe toujours des profiteurs et on ne finit par ne voir qu'eux et donc mettre tout ceux qui touchent des aides dans le même panier.
J'ai bossé un temps en cabinet dentaire, et j'ai vu plusieurs fois des gens arriver au volant d'une BMW super récente, noter la date de leur rendez-vous sur leur téléphone dernier cri, et m'annoncer qu'ils étaient CMU... Après il y a aussi queques dysfonctionnements dans les aides accordées : j'ai un ami, qui en faisant des boulots intérimaires, touchait finalement moins que s'il était resté chez lui avec le chômage.
Mais ceci reste des cas isolés, et comme toi, je ne pense pas que le statut des personnes touchant quelques allocations soit vraiment enviable.
Mais dans ton cas personnel, vous n'avez pas le droit aux APL en plus ?
J'ai bossé un temps en cabinet dentaire, et j'ai vu plusieurs fois des gens arriver au volant d'une BMW super récente, noter la date de leur rendez-vous sur leur téléphone dernier cri, et m'annoncer qu'ils étaient CMU... Après il y a aussi queques dysfonctionnements dans les aides accordées : j'ai un ami, qui en faisant des boulots intérimaires, touchait finalement moins que s'il était resté chez lui avec le chômage.
Mais ceci reste des cas isolés, et comme toi, je ne pense pas que le statut des personnes touchant quelques allocations soit vraiment enviable.
Mais dans ton cas personnel, vous n'avez pas le droit aux APL en plus ?
- zouzFidèle du forum
Heu, un peu moins de 50% des bénéficiaires de la CMU (qui sont des adultes, enfants, personnes âgées, avec maladie chronique ou pas...) renoncent aux soins...Par ailleurs, on note une surmorbidité et une surmortalité chez ces mêmes bénéficiaires, mais c'est vrai qu'on ferait mieux de ne pas les soigner, hein....
En règle générale, ces personnes sont PRIVEES d'emploi, il y a une crise actuellement dans ce pays et les prévisions sont mauvaises.
Des profiteurs, regardons aussi et d'abord ceux qui officient en col blanc, et il y en a...
En règle générale, ces personnes sont PRIVEES d'emploi, il y a une crise actuellement dans ce pays et les prévisions sont mauvaises.
Des profiteurs, regardons aussi et d'abord ceux qui officient en col blanc, et il y en a...
- wendybulleNiveau 1
Je suis une mère de quatre enfants lauréate du capes et dispensée de diplôme! J'ai travaillé d'arrache-pied pour obtenir le concours et je ne crois pas l'avoir volé! Pourquoi n'être pas retournée en fac? Besoin de travailler, de me sentir utile à la société. Et croyez-moi ce n'est pas une question d'argent, vous êtes mesquin. Je suis atteinte d'une maladie invalidante et bénéficiaire de l'allocation adulte handicapé, je ne peux travailler qu'à mi-temps et ne gagne donc pas plus d'argent qu'auparavant, puisque, évidemment, je perds l'allocation. Je ne pense pas profiter d'un système, au contraire! et je crois mon début d'année satisfaisant, je suis consciencieuse, prête à me remettre en question pour progresser. C'est un droit, juste, ou injuste, mais qui ne doit pas occasionner de jugements aussi méprisants sur les personnes en bénéficiant. Si toutefois ce concours maintenant si facile, dites-vous, ne permet pas de s'assurer que nous serons de bons profs, l'année de stage fera couperet et saura éliminer les incapables que nous sommes peut-être.
- chichieNiveau 1
Je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas soigner les bénéficiaires de la CMU zouz, bien au contraire...
Je dis juste qu'il existe certains profiteurs et à force de parler d'eux, on finit par généraliser que tous les bénéficiaires d'aides sont des profiteurs qui vivent tout aussi bien que leurs voisins.
Mais j'ai bien dit qu'il s'agissait de cas isolés et que les personnes touchant des aides étaient loin d'avoir un statut enviable (en tout cas, personnellement, je ne les envie pas...).
Et comme tu le dis, il existe des profiteurs à tous niveaux y compris en col blanc, mais je ne pense pas non plus qu'ils constituent la grosse majorité, même si là aussi, on parle beaucoup d'eux.
Je dis juste qu'il existe certains profiteurs et à force de parler d'eux, on finit par généraliser que tous les bénéficiaires d'aides sont des profiteurs qui vivent tout aussi bien que leurs voisins.
Mais j'ai bien dit qu'il s'agissait de cas isolés et que les personnes touchant des aides étaient loin d'avoir un statut enviable (en tout cas, personnellement, je ne les envie pas...).
Et comme tu le dis, il existe des profiteurs à tous niveaux y compris en col blanc, mais je ne pense pas non plus qu'ils constituent la grosse majorité, même si là aussi, on parle beaucoup d'eux.
- roxanneOracle
ouais....tu sais, les gens aux parcours "différents" nne sont pas forcément les plus mauvais enseignants au final.Ca ne doit pas re présenter grand monde en plus .Dedale a écrit:roxanne a écrit:et passer et avoir le concours...
Loin de moi l'intention de taper sur nos futurs collègues qui préparent en ce moment leur concours. Mais dans certaines matières, passer le CAPES n'est plus qu'une "formalité" ... Par contre pouvoir justifier d'un Master est loin d'être donné à tout le monde. C'est peut être pour cela que Robin trouve aberrant qu'avoir 3 enfants soit une conditions suffisante pour l'inscription aux concours de l'enseignement.
- roxanneOracle
Et puis ce n'est pas plus aberrant que tous les neotits fraîchement pacsés qui déboulent avec une armada de points pour les muts passant allégrement devant des "vieux " tzr ou exilés qui ont la malchance (ou l'honnêteté) de se déclarer célibataires..mais c'est la loi, comme pour les mères de 3 enfants .
- LefterisEsprit sacré
Je suis un homme, mais j'abonde une nouvelle fois dans ce sens. D'ailleurs cette mesure est applicable aux hommes désormais, même si dans la pratique ce sont les femmes les plus concernées, car outre le fait que ce sont plus souvent elles qui restent au foyer, la grossesse handicape les parcours "normaux" .wendybulle a écrit:Je suis une mère de quatre enfants lauréate du capes et dispensée de diplôme! J'ai travaillé d'arrache-pied pour obtenir le concours et je ne crois pas l'avoir volé! Pourquoi n'être pas retournée en fac? Besoin de travailler, de me sentir utile à la société. Et croyez-moi ce n'est pas une question d'argent, vous êtes mesquin. Je suis atteinte d'une maladie invalidante et bénéficiaire de l'allocation adulte handicapé, je ne peux travailler qu'à mi-temps et ne gagne donc pas plus d'argent qu'auparavant, puisque, évidemment, je perds l'allocation. Je ne pense pas profiter d'un système, au contraire! et je crois mon début d'année satisfaisant, je suis consciencieuse, prête à me remettre en question pour progresser. C'est un droit, juste, ou injuste, mais qui ne doit pas occasionner de jugements aussi méprisants sur les personnes en bénéficiant. Si toutefois ce concours maintenant si facile, dites-vous, ne permet pas de s'assurer que nous serons de bons profs, l'année de stage fera couperet et saura éliminer les incapables que nous sommes peut-être.
Si l'on a décroché le concours, c'est que l'on a le niveau demandé au moment donné, par rapport aux autres candidats.
De plus, l'argument du master ou équivalent ne tient pas longtemps la route, parce que si c'était le cas, il faudrait exiger le master de la discipline. Or, on peut passer n'importe quel concours avec des diplômes différents, voire avec des titres équivalents (emploi de titre I de la fonction publique par exemple) .
Qui plus est ce n'est pas dans cette période qu'on apprend les savoir disciplinaires propres aux concours, mais avant, ou pendant les préparations spécifiques.
Une personne qui sans aller à la fac parvient à avoir les connaissances nécessaires à l'obtention du concours mérite plus le respect que la critique.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- A TuinVénérable
Coquelicot38, quand je parlais d'aberration, c'est dans le cas de couples par exemple avec l'homme qui a un emploi qui gagne 2000 euros admettons, avec la femme qui est à la maison mais qui pose son enfant chez une nounou, au lieu de l'élever elle-même. Ces gens-là ont droit aux mêmes allocations que les autres pour l'emploi d'une nounou, mais ne rentrent pas dans la catégorie des miséreux que tu évoques, et qui effectivement peuvent avoir des contextes et fins de mois difficiles.
Pour ce qui est de l'argument "égalité des chances" lié au fait qu'un enfant serait plus éveillé ou épanoui dans une crèche que chez soi, je ne considère pas que ce soit un argument valable ou qui fasse autorité. L’épanouissement d'un enfant ne peut se résumer à ce genre de critère, même s'il peut en être une des composantes (non nécessaire et non suffisante).
Pour ce qui est de l'argument "égalité des chances" lié au fait qu'un enfant serait plus éveillé ou épanoui dans une crèche que chez soi, je ne considère pas que ce soit un argument valable ou qui fasse autorité. L’épanouissement d'un enfant ne peut se résumer à ce genre de critère, même s'il peut en être une des composantes (non nécessaire et non suffisante).
- DedaleNiveau 9
Surtout de la fac qui délivre le diplôme, c'est effectivement ça le problème. La sélection des candidats se fait maintenant sur le bon vouloir des facs à délivrer ou non un M2...Coquelicot38 a écrit:Oui et non, car je ne trouve pas que le M2 soit forcément "difficile" à avoir, ça dépend vraiment de la matière et de la fac qui le délivre.
Heuu... la version simplifiée serait la bienvenue!Coquelicot38 a écrit:Après, finalement, entre quelqu'un qui a le concours en bénéficiant du fait qu'il soit "facile" (peu discriminant si peu de candidats "très forts", et qui ne l'aurait pas eu autrement s'il y avait eu comme d'autres années des candidats plus affutés) et qui a un M2, et quelqu'un qui n'a pas ce M2 mais qui a eu des dispenses de diplômes, quelle différence finalement, s'ils l'ont tous les deux alors qu'ils ne l'auraient pas forcément eu avec un concours plus discriminant ?
Je n'ai jamais pensé cela! Qu'est ce qui, dans mon propos, aurait pu te laisser supposer que je voie les choses ainsi?roxanne a écrit:ouais....tu sais, les gens aux parcours "différents" ne sont pas forcément les plus mauvais enseignants au final.
- RobinFidèle du forum
Je vous remercie de vos réponses. Je n'étais pas spécialement scandalisé, mais je m'étonnais cependant du fait qu'avoir trois enfants vous qualifie pour passer un concours.
Certains font remarquer que le concours fait le tri. OK, mais par ailleurs, ceci est valable pour le recrutement en concours interne, c'est-à-dire pour la titularisation de contractuels en poste.
Certains font remarquer que le concours fait le tri. OK, mais par ailleurs, ceci est valable pour le recrutement en concours interne, c'est-à-dire pour la titularisation de contractuels en poste.
- LisaZenideExpert spécialisé
Cette dispense est aussi valable pour les deux certifications obligatoires pour les stagiaires (C2i2e et CLES2)...
- DinaaaExpert spécialisé
Lefteris a écrit:
Une personne qui sans aller à la fac parvient à avoir les connaissances nécessaires à l'obtention du concours mérite plus le respect que la critique.
Tout à fait ! Respect total ! Rien à dire de ce côté là, et je ne crois pas qu'une seule critique en ce sens ait été faite sur ce fil ?
J'ai beaucoup de respect pour wendybulle qui reprend le travail par passion avec 4 enfants et un handicape. Que dire, à part des encouragements ?
Ce qui m'interpelais, c'est que 3 enfants soient l'équivalent d'un M2.
Pourquoi 3 et pas 2 ni 1 ?
Pourquoi ne pas reconnaître simplement le niveau culturel de quelqu'un par une équivalence, même sans passage à l'université, même sans diplôme ? C'est un peu archaïque, comme critère, non ?
- MalviduploNiveau 9
Génial ce débat !
Je suis mère de 4 enfants, titulaire d'un bac techno, j'ai commencé à travailler à 19 ans, j'étais à mon compte quand Deuz' et Troiz' sont nées, sans congé maternité je suis retournée bosser quand elles ont eu respectivement 10 jours et 15 jours sans les faire garder car on vivait sur place : à 25 ans j'avais 3 enfants et mon entreprise, j'ai toujours travaillé dans un métier pénible physiquement aux horaires difficilement compatibles avec une vie de famille. Mais j'adorais ce boulot, quand j'ai découvert que je pouvais passer le concours pour enseigner ce métier qui me passionne sans les diplômes requis grâce à mon statut de mère de 3 enfants, j'ai foncé. Je l'ai passé 3 fois : en 2005 et 2007 avant de l'obtenir en 2010 (pas ouvert tous les ans), et de me classer 5ème de ma promo, alors franchement, je n'ai pas l'impression de l'avoir "volée" ma place... Ni d'avoir "abusé" du système...
Et, sincèrement, je me pose une question : qu'est ce que cela vous enlève ou vous a enlevé à vous ?
Je suis mère de 4 enfants, titulaire d'un bac techno, j'ai commencé à travailler à 19 ans, j'étais à mon compte quand Deuz' et Troiz' sont nées, sans congé maternité je suis retournée bosser quand elles ont eu respectivement 10 jours et 15 jours sans les faire garder car on vivait sur place : à 25 ans j'avais 3 enfants et mon entreprise, j'ai toujours travaillé dans un métier pénible physiquement aux horaires difficilement compatibles avec une vie de famille. Mais j'adorais ce boulot, quand j'ai découvert que je pouvais passer le concours pour enseigner ce métier qui me passionne sans les diplômes requis grâce à mon statut de mère de 3 enfants, j'ai foncé. Je l'ai passé 3 fois : en 2005 et 2007 avant de l'obtenir en 2010 (pas ouvert tous les ans), et de me classer 5ème de ma promo, alors franchement, je n'ai pas l'impression de l'avoir "volée" ma place... Ni d'avoir "abusé" du système...
Et, sincèrement, je me pose une question : qu'est ce que cela vous enlève ou vous a enlevé à vous ?
- LefterisEsprit sacré
Si, on pouvait sentir quelques réticences sur ce fil...Dinaaa a écrit:Lefteris a écrit:
Une personne qui sans aller à la fac parvient à avoir les connaissances nécessaires à l'obtention du concours mérite plus le respect que la critique.
Tout à fait ! Respect total ! Rien à dire de ce côté là, et je ne crois pas qu'une seule critique en ce sens ait été faite sur ce fil ?
J'ai beaucoup de respect pour wendybulle qui reprend le travail par passion avec 4 enfants et un handicape. Que dire, à part des encouragements ?
Ce qui m'interpelais, c'est que 3 enfants soient l'équivalent d'un M2.
Pourquoi 3 et pas 2 ni 1 ?
Pourquoi ne pas reconnaître simplement le niveau culturel de quelqu'un par une équivalence, même sans passage à l'université, même sans diplôme ? C'est un peu archaïque, comme critère, non ?
3 enfants parce que c'était le critère de la politique de natalité, allocations très nettement supérieures par rapport à 2 enfants, carte famille nombreuse, etc.
L'EN est très en retard sur d'autres administrations dans ce domaine, par exemple le diplôme est exigible pour les concours internes, alors que dans les autres corps de catégorie A, il y a seulement une condition d'ancienneté. Evidemment, il faut le niveau réel, ils ne sont pas donnés non plus, mais il n'y a pas cette barrière administrative.
De même, les détachements sont très rares venant d'ailleurs . Dans les années à venir, quand on ne trouvera plus assez de candidats , puisque la tendance devrait s’accélérer malgré ce qui est dit officiellement, il va falloir revoir la copie...
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- LefterisEsprit sacré
Bravo, je suppose que tu es PLP , c'est effectivement moins "verrouillé " que l'enseignement général, dont je critique sur ce point l'organisation (voir mes messages). J'ai eu le temps de réfléchir à la question, car je suis aussi un reconverti...Malviduplo a écrit:Génial ce débat !
Je suis mère de 4 enfants, titulaire d'un bac techno, j'ai commencé à travailler à 19 ans, j'étais à mon compte quand Deuz' et Troiz' sont nées, sans congé maternité je suis retournée bosser quand elles ont eu respectivement 10 jours et 15 jours sans les faire garder car on vivait sur place : à 25 ans j'avais 3 enfants et mon entreprise, j'ai toujours travaillé dans un métier pénible physiquement aux horaires difficilement compatibles avec une vie de famille. Mais j'adorais ce boulot, quand j'ai découvert que je pouvais passer le concours pour enseigner ce métier qui me passionne sans les diplômes requis grâce à mon statut de mère de 3 enfants, j'ai foncé. Je l'ai passé 3 fois : en 2005 et 2007 avant de l'obtenir en 2010 (pas ouvert tous les ans), et de me classer 5ème de ma promo, alors franchement, je n'ai pas l'impression de l'avoir "volée" ma place... Ni d'avoir "abusé" du système...
Et, sincèrement, je me pose une question : qu'est ce que cela vous enlève ou vous a enlevé à vous ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- MalviduploNiveau 9
Merci Lefteris PLP en effet !
- olive-in-oilSage
1/ Les mères (ou pères) de 3 enfants réussissant le concours sont rares
2/ S'ils parviennent, malgré l'absence de diplôme, à passer devant des candidats BAC+5, c'est sans doute qu'ils le méritent. Leurs 3 enfants ne sont pas marqués dans leur copie que je sache !
Je connais un cas proche de moi. Décrocher le capes de lettres modernes, en deux ans, avec de véritables sacrifices et un boulot de dingue accompli pour être "au niveau". Alors oui, elle n'a pas les bouts de papiers appelés diplômes que j'ai moi-même mais elle a toutes les raisons du monde d'enseigner car le concours l'atteste (et surtout les résultats auprès des élèves).
Certains ont des doctorats et ne parviennent pas à décrocher le concours. Je ne pense pas que le niveau d'étude soit le seul critère justifiant l'accès à ce dernier et c'est bien qu'il y ait une sorte de "mixité de parcours" dans le corps des enseignants. C'est enrichissant.
2/ S'ils parviennent, malgré l'absence de diplôme, à passer devant des candidats BAC+5, c'est sans doute qu'ils le méritent. Leurs 3 enfants ne sont pas marqués dans leur copie que je sache !
Je connais un cas proche de moi. Décrocher le capes de lettres modernes, en deux ans, avec de véritables sacrifices et un boulot de dingue accompli pour être "au niveau". Alors oui, elle n'a pas les bouts de papiers appelés diplômes que j'ai moi-même mais elle a toutes les raisons du monde d'enseigner car le concours l'atteste (et surtout les résultats auprès des élèves).
Certains ont des doctorats et ne parviennent pas à décrocher le concours. Je ne pense pas que le niveau d'étude soit le seul critère justifiant l'accès à ce dernier et c'est bien qu'il y ait une sorte de "mixité de parcours" dans le corps des enseignants. C'est enrichissant.
- chichieNiveau 1
olive-in-oil a écrit: et c'est bien qu'il y ait une sorte de "mixité de parcours" dans le corps des enseignants. C'est enrichissant.
Oui je pense que c'est tout à fait enrichissant pour les élèves et les collègues de cotoyer des gens provenant d'horizons différents.
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