HG : Utilisation du manuel en collège

Oui les machines comptent les A3 pour deux !! Et meme si j'imprime ça me décompte...

J'utilise de plus en plus les manuels. Ils sont récents, on les a choisis parce qu'ils nous paraissent bons. Ceci dit, je ne les utilise pas toujours. QUand je les utilise, c'est pour les documents, et je pose moi-même mon questionnement oral. Soit je reprends intégralement les questions d'une page d'activités parce que mes questions auraient été les mêmes. Je monte néanmoins des fiches d'activités. Je précise que je n'ai pas de quotas de photocopies, mais je n'ai pas encore de vidéoprojecteur dans ma salle.

Pas de compteur photocopies ici, vidéoprojecteur dans toutes les salles. ça facilite la vie surtout quand on trouve horrible le manuel de cinquième...

On a un petit quota de photocop.
Mais on pirate les comptes des collègues.

Dans un collège, le compte de l'administration était connu de tous

Bonjour, je me permets de déterrer ce vieux sujet car, en tant que nouveau prof, je m'interroge sur la part du manuel dans les cours.

En cherchant des exemples de séquences sur internet on en trouve beaucoup totalement construites sans manuel. Si tout cela est très intéressant et permet vraiment de personnaliser et enrichir le cours, d'un point de vue pratico-pratique, je me pose des questions car, sans manuel :

- on leur imprime les docs ou des fiches d'activités très régulièrement, mais je ne me vois pas donner entre 2 et 4 pages à chaque élève par semaine, on arrive vite à minimum 240 photocopies/sem pour 3 classes.
- on projette. Mais si cela me semble très pratique pour un cours dialogué autour d'un document, cela me semble plus compliqué pour mettre en activité autour de plusieurs docs. , les confronter... Pour projeter ne serait-ce que 2 docs et 2-3 questions, il faut des formats ou polices réduits d'où des problèmes de lisibilité en fond de classe.

Guillermo a écrit:Bonjour, je me permets de déterrer ce vieux sujet car, en tant que nouveau prof, je m'interroge sur la part du manuel dans les cours.

En cherchant des exemples de séquences sur internet on en trouve beaucoup totalement construites sans manuel. Si tout cela est très intéressant et permet vraiment de personnaliser et enrichir le cours, d'un point de vue pratico-pratique, je me pose des questions car, sans manuel :

- on leur imprime les docs ou des fiches d'activités très régulièrement, mais je ne me vois pas donner entre 2 et 4 pages à chaque élève par semaine, on arrive vite à minimum 240 photocopies/sem pour 3 classes.
- on projette. Mais si cela me semble très pratique pour un cours dialogué autour d'un document, cela me semble plus compliqué pour mettre en activité autour de plusieurs docs. , les confronter... Pour projeter ne serait-ce que 2 docs et 2-3 questions, il faut des formats ou polices réduits d'où des problèmes de lisibilité en fond de classe.

Tu peux créer ton cours en utilisant les documents des manuels sans toujours faire des photocopies ou tu découvres les joies de la plastifieuse

Souvent, je donne des consignes aux élèves sur les documents qui sont dans les manuels mais, petit à petit, je monte mes propres corpus que je plastifie.

Guillermo a écrit:- on leur imprime les docs ou des fiches d'activités très régulièrement, mais je ne me vois pas donner entre 2 et 4 pages à chaque élève par semaine, on arrive vite à minimum 240 photocopies/sem pour 3 classes.

6 classes, un doc par cours minimum, oui je tourne à plus de 430 photocopies/semaines, donc près de 15 000 par an et quand y a pas cours, y a contrôle donc ça compte pareil (et je ne parle que de classes de 24) La photocopie c'est une logistique , le massicot est mon ami, et l'année prochaine encore j'aurai accès à la photocopieuse couleur en no limit. Vive la REP !

Dans la mesure du possible j'utilise les documents du livre et je complète avec d'autres quand je ne trouve pas ce qui me plait.

Bonjour

je suis en LP et nous n'utilisons pas de manuel.
Je m'explique : la région a doté les élèves d'une tablette numérique depuis plusieurs années, ce qui fait que les manuels sont désormais numériques et à télécharger sur ladite tablette.
déjà que j'utilisais peu le manuel, autant dire que là j'ai complètement abandonné.
outre les problèmes de "j'ai oublié ma tablette", "ma tablette ne fonctionne plus", "madame, ma tablette n'a plus de batterie" et j'en passe, je trouve les manuels numériques très peu intéressants...

du coup, je continue comme j'ai toujours fait : je monte moi-même mes cours avec des documents que je sélectionne.
je vidéoprojette systématiquement le document en couleur, lorsqu'il s'agit de cartes ou de documents qui nécessitent d'être lus en couleur, je fais les photocopies couleurs en regroupant les documents sur une même page : ça m'oblige à faire de la mise en page et de la découpe pour la distribution mais tant pis. Sinon, le reste du temps les photocopies sont en N&B mais comme j'utilise un pad où je regroupe tous les documents utilisés en cours, les élèves peuvent donc toujours les retrouver en couleurs.

D'accord, merci pour vos retours !

Ha@_x a écrit:

Guillermo a écrit:- on leur imprime les docs ou des fiches d'activités très régulièrement, mais je ne me vois pas donner entre 2 et 4 pages à chaque élève par semaine, on arrive vite à minimum 240 photocopies/sem pour 3 classes.

6 classes, un doc par cours minimum, oui je tourne à plus de 430 photocopies/semaines, donc près de 15 000 par an et quand y a pas cours, y a contrôle donc ça compte pareil (et je ne parle que de classes de 24) La photocopie c'est une logistique , le massicot est mon ami, et l'année prochaine encore j'aurai accès à la photocopieuse couleur en no limit. Vive la REP !

Je suis en REP et nous n’avons pas le droit aux photocopies couleurs. Ou alors vraiment exceptionnellement, une ou deux fois par an, si on demande gentiment à la secrétaire et que la gestionnaire n’est pas dans les parages, on arrive à en faire quelques unes.
Pour les photocops en noir et blanc, heureusement, on n’est pas (encore?) limité, car comme toi, j’en fais énormément. Je ne suis jamais satisfaite de ce qu’il y a dans le manuel. Je refais souvent le questionnement et je préfère que les élèves aient les questions sous les yeux. Et ça leur permet aussi d’annoter ou de souligner les textes. Mais j’utilise les docs couleur du manuel que je projette en même temps.
Il faut donc que les élèves aient leur manuel et avec le poids du cartable et les oublis plus ou moins volontaires ce n’est pas évident.

Pendant plusieurs années j'ai enseigné dans des établissements avec de faible quotas de photocopies (40 par an par élève), et également dans un établissement privé d'un pays en développement où les élèves achetaient leur manuel plus de 30 euros (très cher par rapport au cout de la vie dans le pays). Dans les deux cas nous étions très très fortement encouragés à utiliser le manuel au maximum. J'ai appris à utiliser les documents présents dans le manuel le plus possible en étant créative (quitte à légèrement changer la trame de mon cours) même si je bâtissais toujours mes propres activités et questions. Il est pertinent que le manuel, quand il est bon, récent et bien choisi, soit un outil de travail quotidien pour les élèves : documents en couleur, définitions qu'on n'a pas besoin de recopier dans le cahier ou de donner en photocopies car présentes dans le manuel (et bien rédigées), exercices de révisions bien faits. Depuis je suis un peu choquée par le déluge de photocopies de certains quand le manuel est neuf et à jour. Je pense qu'un entre deux a du bon : certes garder une certaines liberté pédagogique grâce aux photocopies, mais avoir aussi une pensée pour le gaspillage de papier. Aujourd'hui j'ai toujours un petit quota de photocopies + pas de manuel à la maison pour les élèves (seulement 15 vieux manuels par salle de classe), tout ça en REP + et c'est galère.

Faire croire aux jeunes enseignants qu'ils doivent tout créer eux-mêmes et que le manuel, c'est le mal, c'est criminel ! Pour le temps passé à travailler, pour la planète.

Camille B a écrit:Pendant plusieurs années j'ai enseigné dans des établissements avec de faible quotas de photocopies (40 par an par élève), et également dans un établissement privé d'un pays en développement où les élèves achetaient leur manuel plus de 30 euros (très cher par rapport au cout de la vie dans le pays). Dans les deux cas nous étions très très fortement encouragés à utiliser le manuel au maximum. J'ai appris à utiliser les documents présents dans le manuel le plus possible en étant créative (quitte à légèrement changer la trame de mon cours) même si je bâtissais toujours mes propres activités et questions. Il est pertinent que le manuel, quand il est bon, récent et bien choisi, soit un outil de travail quotidien pour les élèves : documents en couleur, définitions qu'on n'a pas besoin de recopier dans le cahier ou de donner en photocopies car présentes dans le manuel (et bien rédigées), exercices de révisions bien faits. Depuis je suis un peu choquée par le déluge de photocopies de certains quand le manuel est neuf et à jour. Je pense qu'un entre deux a du bon : certes garder une certaines liberté pédagogique grâce aux photocopies, mais avoir aussi une pensée pour le gaspillage de papier. Aujourd'hui j'ai toujours un petit quota de photocopies + pas de manuel à la maison pour les élèves (seulement 15 vieux manuels par salle de classe), tout ça en REP + et c'est galère.

C'est bien pour ça que je suis passé à la plastification. Les élèves ne gardent pas les documents. J'avais un doute mais ils apprécient. Après, ça demande un peu de temps mais en faisant quelques sets par année, on arrive vite à une belle quantité au bout de deux-trois ans. Il faut parfois refaire quelques exemplaires au fil du temps et en géographie, il faut remettre à jour les études de cas. Cependant, ça me change la vie. Mon nombre de photocopies baisse de plus en plus (bah oui, je fais 35 feuilles plastifiées pour mes classes sur plusieurs années, ça aide). Il faut juste un peu de logistique mais je n'ai plus que rarement le stress de la photocopie à 8h.

Oui, mais du coup ils n'ont pas les documents travaillés pour réviser la méthode à la maison non ?

Isis39 a écrit:Faire croire aux jeunes enseignants qu'ils doivent tout créer eux-mêmes et que le manuel, c'est le mal, c'est criminel ! Pour le temps passé à travailler, pour la planète.

c'était une tendance pendant les formations des enseignants stagiaires à une époque... c'est toujours le cas ?

zeprof a écrit:

Isis39 a écrit:Faire croire aux jeunes enseignants qu'ils doivent tout créer eux-mêmes et que le manuel, c'est le mal, c'est criminel ! Pour le temps passé à travailler, pour la planète.

c'était une tendance pendant les formations des enseignants stagiaires à une époque... c'est toujours le cas ?

Je ne sais pas vraiment. Ma formation date d'il y a 30 ans et c'était le début de l'IUFM.

Elyas a écrit:

Camille B a écrit:Pendant plusieurs années j'ai enseigné dans des établissements avec de faible quotas de photocopies (40 par an par élève), et également dans un établissement privé d'un pays en développement où les élèves achetaient leur manuel plus de 30 euros (très cher par rapport au cout de la vie dans le pays). Dans les deux cas nous étions très très fortement encouragés à utiliser le manuel au maximum. J'ai appris à utiliser les documents présents dans le manuel le plus possible en étant créative (quitte à légèrement changer la trame de mon cours) même si je bâtissais toujours mes propres activités et questions. Il est pertinent que le manuel, quand il est bon, récent et bien choisi, soit un outil de travail quotidien pour les élèves : documents en couleur, définitions qu'on n'a pas besoin de recopier dans le cahier ou de donner en photocopies car présentes dans le manuel (et bien rédigées), exercices de révisions bien faits. Depuis je suis un peu choquée par le déluge de photocopies de certains quand le manuel est neuf et à jour. Je pense qu'un entre deux a du bon : certes garder une certaines liberté pédagogique grâce aux photocopies, mais avoir aussi une pensée pour le gaspillage de papier. Aujourd'hui j'ai toujours un petit quota de photocopies + pas de manuel à la maison pour les élèves (seulement 15 vieux manuels par salle de classe), tout ça en REP + et c'est galère.

C'est bien pour ça que je suis passé à la plastification. Les élèves ne gardent pas les documents. J'avais un doute mais ils apprécient. Après, ça demande un peu de temps mais en faisant quelques sets par année, on arrive vite à une belle quantité au bout de deux-trois ans. Il faut parfois refaire quelques exemplaires au fil du temps et en géographie, il faut remettre à jour les études de cas. Cependant, ça me change la vie. Mon nombre de photocopies baisse de plus en plus (bah oui, je fais 35 feuilles plastifiées pour mes classes sur plusieurs années, ça aide). Il faut juste un peu de logistique mais je n'ai plus que rarement le stress de la photocopie à 8h.

Je le ferais volontiers si j'avais accès à des photocopies couleurs. Mais comme la photocopieuse couleur est réservée à l'administration pour imprimer de jolis graphiques pour le CA...

Camille B a écrit:Oui, mais du coup ils n'ont pas les documents travaillés pour réviser la méthode à la maison non ?

Pour la méthode, je ne crois qu'à l'entraînement massif en classe et j'utilise la quizinière pour que mes élèves s'entraînent à Devoirs faits ou à la maison (je mets des exercices pour apprendre à justifier et à faire un commentaire).

Certains élèves me demandent parfois d'emprunter le document plastifié, je les y autorise. Tu me fais penser que je vais peut-être mettre sur padlet mes pdf documentaires.

Les documents plastifiés sont pour les corpus documentaires des études de cas en géographie et des travaux pour récit en histoire. Pour les commentaires de documents, les travaux de justification et la construction de corpus documentaire par les élèves, c'est en photocopie qu'ils gardent.

Isis39 a écrit:Je le ferais volontiers si j'avais accès à des photocopies couleurs. Mais comme la photocopieuse couleur est réservée à l'administration pour imprimer de jolis graphiques pour le CA...

Je sais. J'ai craqué et je fais chez moi Tu as raison de ne pas faire comme moi, je paie de ma poche et ce n'est pas bien

Isis, même en demandant une fois de temps en temps ? Ou bien aller les faire faire ailleurs et demander que le collège les paye avec les crédits pédagogiques ?

Elyas, est ce que tu plastifies uniquement les docs. comme des photos ou cartes ou bien des fiches de travail avec le questionnement.

En effet, je ne suis pas satisfaite à cause du nombre de photocopies mais je trouve les activités du manuel pas très bien faites alors je suis partagée. Beaucoup de questions sont mal posées ou incompréhensibles pour mes élèves.

sookie a écrit:Isis, même en demandant une fois de temps en temps ? Ou bien aller les faire faire ailleurs et demander que le collège les paye avec les crédits pédagogiques ?

Elyas, est ce que tu plastifies uniquement les docs. comme des photos ou cartes ou bien des fiches de travail avec le questionnement.

En effet, je ne suis pas satisfaite à cause du nombre de photocopies mais je trouve les activités du manuel pas très bien faites alors je suis partagée. Beaucoup de questions sont mal posées ou incompréhensibles pour mes élèves.

Alors, pour les études de cas, je ne plastifie que les documents.

Pour les récits, ça dépend de ma confiance en moi. J'ai aussi l'astuce de balancer au tableau les consignes. Après, j'ai craqué parce que j'ai des manuels pourris depuis mon arrivée dans mon nouveau collège (mes collègues me disent qu'ils ont réussi le tour de force de prendre les manuels plus pourris pour chaque niveau, ils ne se rendaient pas compte quand ils ont commandé et on regrette à mort). Cependant, c'est du travail et un petit enjeu financier (bon, j'utilise ma plastifieuse pour mes occupations privées). Néanmoins, les établissements ont souvent des plastifieuses, de qualité d'ailleurs. Il faut juste prendre le temps de le faire. Je ne crée que 1 set documentaire par trimestre par niveau que j'ai sinon j'explose en vol. Au bout de deux ans, cela commence à faire son effet. Je fais le travail sur le temps long, pas tout d'un coup.

J'utilise ça : https://www.amazon.fr/gp/product/B00NBT6RUY/ref=ppx_yo_dt_b_asin_title_o06_s00?ie=UTF8&psc=1

J'en suis très content. J'ai négocié avec mon intendant le droit de faire des photocopies couleurs A4 et A3 en lui disant que je les plastifie donc économie fortes à terme de ma part. Il a validé (on a atteint le million de photocopies en février dans mon bahut, c'est un de ses stress). Je suis à deux doigts de négocier avec lui les feuillets de plastification A3 pour faire la plastification pour mes élèves ayant une notification MDPH d'adaptation des documents.

Pour une partie de la profession, ce que je fais n'est pas une bonne idée. Je paie de ma poche. C'est vrai mais j'y gagne en liberté (et je tente de faire en sorte que ça ne me coûte pas plus que la prime informatique qui est ridicule).

L'erreur est de vouloir tout fabriquer et plastifier en un an. On y va doucement, on fait une transition tranquille. Je plastifie surtout en histoire, les documents changent peu et pour une bonne raison

sookie a écrit:Isis, même en demandant une fois de temps en temps ? Ou bien aller les faire faire ailleurs et demander que le collège les paye avec les crédits pédagogiques ?

Elyas, est ce que tu plastifies uniquement les docs. comme des photos ou cartes ou bien des fiches de travail avec le questionnement.

En effet, je ne suis pas satisfaite à cause du nombre de photocopies mais je trouve les activités du manuel pas très bien faites alors je suis partagée. Beaucoup de questions sont mal posées ou incompréhensibles pour mes élèves.

Demander à l'administration... Cela dépend des jours. Mais souvent on a l'impression que dépenser pour les cours, c'est accessoire.

Pour ton histoire de manuel, si c'est juste les questions qui ne vont pas, tu les changes et tu les projette.

Elyas a écrit:

sookie a écrit:Isis, même en demandant une fois de temps en temps ? Ou bien aller les faire faire ailleurs et demander que le collège les paye avec les crédits pédagogiques ?

Elyas, est ce que tu plastifies uniquement les docs. comme des photos ou cartes ou bien des fiches de travail avec le questionnement.

En effet, je ne suis pas satisfaite à cause du nombre de photocopies mais je trouve les activités du manuel pas très bien faites alors je suis partagée. Beaucoup de questions sont mal posées ou incompréhensibles pour mes élèves.

Alors, pour les études de cas, je ne plastifie que les documents.

Pour les récits, ça dépend de ma confiance en moi. J'ai aussi l'astuce de balancer au tableau les consignes. Après, j'ai craqué parce que j'ai des manuels pourris depuis mon arrivée dans mon nouveau collège (mes collègues me disent qu'ils ont réussi le tour de force de prendre les manuels plus pourris pour chaque niveau, ils ne se rendaient pas compte quand ils ont commandé et on regrette à mort). Cependant, c'est du travail et un petit enjeu financier (bon, j'utilise ma plastifieuse pour mes occupations privées). Néanmoins, les établissements ont souvent des plastifieuses, de qualité d'ailleurs. Il faut juste prendre le temps de le faire. Je ne crée que 1 set documentaire par trimestre par niveau que j'ai sinon j'explose en vol. Au bout de deux ans, cela commence à faire son effet. Je fais le travail sur le temps long, pas tout d'un coup.

J'utilise ça : https://www.amazon.fr/gp/product/B00NBT6RUY/ref=ppx_yo_dt_b_asin_title_o06_s00?ie=UTF8&psc=1

J'en suis très content. J'ai négocié avec mon intendant le droit de faire des photocopies couleurs A4 et A3 en lui disant que je les plastifie donc économie fortes à terme de ma part. Il a validé (on a atteint le million de photocopies en février dans mon bahut, c'est un de ses stress). Je suis à deux doigts de négocier avec lui les feuillets de plastification A3 pour faire la plastification pour mes élèves ayant une notification MDPH d'adaptation des documents.

Pour une partie de la profession, ce que je fais n'est pas une bonne idée. Je paie de ma poche. C'est vrai mais j'y gagne en liberté (et je tente de faire en sorte que ça ne me coûte pas plus que la prime informatique qui est ridicule).

L'erreur est de vouloir tout fabriquer et plastifier en un an. On y va doucement, on fait une transition tranquille. Je plastifie surtout en histoire, les documents changent peu et pour une bonne raison

On a des feuilles pour plastifieuse en A3 ici. Tu as demandé ?
J'ai plastifié les plateau de jeu des escape games de Nathan que j'ai commandé avant la fin de l'année. Par contre je l'ai fait avec ma plastifieuse qui est de meilleure qualité que celle du collège.

Avec mon collègue, nous sommes dans l'entre deux entre plastifieuse et photocopies. On a fait acheter des classeurs au collège et nous avons nos activités dedans. Cela nous revient à 32 classeurs chacun (on est chacun sur deux niveaux, cette chance). À l'intérieur, les fiches de documents numérotées et étiquetées comme cela on passe de manuel à fiche activité parce que le manuel ne nous convient que peu. Pour l'instant cela fonctionne. On est partis sur cette forme parce que le manuel ne nous convient absolument pas (nous ne l'avions pas choisi) et cela permet d'avoir un support qui ne change que peu. Pour avoir beaucoup fait en polycopié à distribuer aux élèves un temps, c'est un calvaire pour eux pour trier et savoir ce qui est important du plus superflu.

Elyas a écrit:

Camille B a écrit:Oui, mais du coup ils n'ont pas les documents travaillés pour réviser la méthode à la maison non ?

Pour la méthode, je ne crois qu'à l'entraînement massif en classe et j'utilise la quizinière pour que mes élèves s'entraînent à Devoirs faits ou à la maison (je mets des exercices pour apprendre à justifier et à faire un commentaire).

Certains élèves me demandent parfois d'emprunter le document plastifié, je les y autorise. Tu me fais penser que je vais peut-être mettre sur padlet mes pdf documentaires.

Les documents plastifiés sont pour les corpus documentaires des études de cas en géographie et des travaux pour récit en histoire. Pour les commentaires de documents, les travaux de justification et la construction de corpus documentaire par les élèves, c'est en photocopie qu'ils gardent.

Isis39 a écrit:Je le ferais volontiers si j'avais accès à des photocopies couleurs. Mais comme la photocopieuse couleur est réservée à l'administration pour imprimer de jolis graphiques pour le CA...

Je sais. J'ai craqué et je fais chez moi Tu as raison de ne pas faire comme moi, je paie de ma poche et ce n'est pas bien

Je fais comme Elyas mais sans plastification car ne possédant pas l'appareil et n'ayant pas envie d'investir dans un outil de travail qui devrait nous être offert par l'institution. Par contre l'impression couleur est à ma charge Comme tu le précises Camille, cela peut avoir des inconvénients comme le fait de ne pas posséder les documents pour les élèves. De fait, je poste toujours les documents sur pronote et le téléchargement en pdf est facilité et j'autorise en fin de séance la photographie au portable du dossier documentaire. Il peut m'arriver aussi de prêter le document.
Les manuels que nous possédons commencent à être bien vieillots (réforme de 2016) et cela pose souvent problème en géographie. De plus, le choix que nous avons fait en 2016 avec la réforme des 4 niveaux ne nous a pas laissé beaucoup de temps et les nathan pris en 5ème et 4ème sont, je m'en suis aperçu très vite, très nuls. On devait changer 2 niveaux cette année mais la direction, qui semble posséder une boule de cristal, prétend que cela ne servira à rien car les programmes risquent de changer très vite. Il va donc falloir faire un max de vidéoprojection cette année pour compenser à nouveau les faiblesses des manuels.
Je terminerai en disant que les questions des manuels sont souvent très mal rédigées voire énigmatiques (pour certaines, je serais moi-même parfois incapable d'émettre une réponse . Je refais donc totalement souvent les activités et les questionnaires par rapport aux documents