- WilliamNiveau 4
Bonjour, j'adore la matière que j'enseigne (HG) mais plus j'avance et plus je me dis que j'aimerais un jour enseigner l'économie.
Savez-vous la manière dont l faut s'y prendre ? Des cours de remise à niveau universitaires diplômants sont-ils suffisant ou bien faut-il se retaper toute la galère des concours ?
Et en tout état de cause peut-on garder la double casquette (prof SES et HG) ou bien faut-il choisir entre les deux?
Merci.
Savez-vous la manière dont l faut s'y prendre ? Des cours de remise à niveau universitaires diplômants sont-ils suffisant ou bien faut-il se retaper toute la galère des concours ?
Et en tout état de cause peut-on garder la double casquette (prof SES et HG) ou bien faut-il choisir entre les deux?
Merci.
- MiniloupiotteNiveau 7
J'ai vu 2 profs de techno devenir profs de math ! Mais c'est un changement de discipline, ils deviennent profs de la nouvelle matière (ils ne sont plus profs de l'ancienne au final) : cela se fait par inspection au bout d'une année transitoire. Le ministère enregistre ensuite le changement de discipline officiellement. Je crois qu'avant, il faut l'avis des deux inspecteurs, et mieux vaut te renseigner en premier pour savoir si la discipline que tu vises est déficitaire (là, ça faciliterait ton plan), de même que ta discipline d'origine (si elle est déficitaire, ça risque d'être dur). Les collègues en question devaient aller en plus lors de leur année transitoire suivre les cours de préparation académique aux concours internes, mais pas les passer.
Enfin, renseigne-toi aussi sur les opportunités de mutations dans l'autre discipline, c'est important aussi !
Enfin, renseigne-toi aussi sur les opportunités de mutations dans l'autre discipline, c'est important aussi !
- WilliamNiveau 4
Effectivement, tout cela est à prendre en compte. Merci.
Donc pas de double casquette a priori? Si j'enseigne en SES, je quitte l'HG ? Quelqu'un confirme?
Donc pas de double casquette a priori? Si j'enseigne en SES, je quitte l'HG ? Quelqu'un confirme?
- DaphnéDemi-dieu
William a écrit:Effectivement, tout cela est à prendre en compte. Merci.
Donc pas de double casquette a priori? Si j'enseigne en SES, je quitte l'HG ? Quelqu'un confirme?
Pour l'instant oui.
- KosakuyosidaNiveau 5
Pour l'instant ? Il y a quelque chose dans les tuyaux ?Daphné a écrit:Pour l'instant oui.
_________________
Bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés, ils deviennent des sujets.
Alfred Sauvy.
- DaphnéDemi-dieu
Kosakuyosida a écrit:Pour l'instant ? Il y a quelque chose dans les tuyaux ?Daphné a écrit:Pour l'instant oui.
Pas que je sache, du moins sur ce plan, mais j'entends parler de bivalence depuis..........looooooooooooongtemps !
- KosakuyosidaNiveau 5
Ah d'accord ! Merci.Daphné a écrit:Kosakuyosida a écrit:Pour l'instant ? Il y a quelque chose dans les tuyaux ?Daphné a écrit:Pour l'instant oui.
Pas que je sache, du moins sur ce plan, mais j'entends parler de bivalence depuis..........looooooooooooongtemps !
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Bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés, ils deviennent des sujets.
Alfred Sauvy.
- hariaNiveau 5
Pas sûr pour le changement de discipline qu'une inspection suffise. Le régime dépend peut être des académies; mais il faut le plus souvent passer le concours interne. En SES, je crois qu'il y plutôt trop de profs que pas assez, donc ça risque d'être difficile.
- philannDoyen
L'une de mes amies, certifiée en LM et inscrite en doctorat de philo, veut devenir prof de philo. Elle a eu un entretien avec l'inspecteur de son académie, qui cette année l'a nommée en philo et elle doit être inspectée dans l'année, si l'inspection se passe bien, elle pourra être intégrée en tant que prof de philo!!
Mais bon, elle est en thèse de philo!
Sinon, pour un prof de langue, il est possible de passer une certification pour enseigner (souvent l'histoire) dans sa langue. Mon IPR fait beaucoup de pub pour ça. Je pense que la tendance à la bivalence favorise ce genre de parcours ou évolution...
Mais bon, elle est en thèse de philo!
Sinon, pour un prof de langue, il est possible de passer une certification pour enseigner (souvent l'histoire) dans sa langue. Mon IPR fait beaucoup de pub pour ça. Je pense que la tendance à la bivalence favorise ce genre de parcours ou évolution...
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- menerveOracle
Pour ma part j'ai du repasser le concours!
- philannDoyen
Je déjeune avec l'amie en question demain midi, je peux lui demander plus précisément... si quelqu'un est intéressé!
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- alberto79Habitué du forum
philann a écrit:L'une de mes amies, certifiée en LM et inscrite en doctorat de philo, veut devenir prof de philo. Elle a eu un entretien avec l'inspecteur de son académie, qui cette année l'a nommée en philo et elle doit être inspectée dans l'année, si l'inspection se passe bien, elle pourra être intégrée en tant que prof de philo!!
Mais bon, elle est en thèse de philo!
Sinon, pour un prof de langue, il est possible de passer une certification pour enseigner (souvent l'histoire) dans sa langue. Mon IPR fait beaucoup de pub pour ça. Je pense que la tendance à la bivalence favorise ce genre de parcours ou évolution...
En France, malheureusement cela ne veut rien dire car l´admission en thèse n´est pas très compliquée. Par contre, une fois docteur, sa légitimité scientifique et disciplinaire sera renforcée. Sinon, je crois que vous parlez aussi de la certification DNL dont on avait parlé et qui n´est pas une bivalence. Si je me souviens bien, on avait conclu que cette certification était possible pour tous les enseignants sauf ceux de langues précisément.
Edit: c´est ici: https://www.neoprofs.org/t47828-pourquoi-les-profs-de-langue-ne-pourraient-pas-enseigner-la-dnl
- RuthvenGuide spirituel
philann a écrit:L'une de mes amies, certifiée en LM et inscrite en doctorat de philo, veut devenir prof de philo. Elle a eu un entretien avec l'inspecteur de son académie, qui cette année l'a nommée en philo et elle doit être inspectée dans l'année, si l'inspection se passe bien, elle pourra être intégrée en tant que prof de philo!!
Mais bon, elle est en thèse de philo!
. Je comprendrais la manoeuvre sur des disciplines où le vivier de recrutement est asséché, mais là, faut pas plaisanter quand même à moins de vouloir créer un glissement des candidats du CAPES de philo vers celui de LM (ce qui est déjà en partie le cas).
- philannDoyen
suite de l'histoire
Bah c'est pourtant le cas de cette amie cette année! En fait, ça doit dépendre quand même du vivier selon elle, car elle a fait la demande plusieurs années et elle n'a été acceptée que l'an dernier.
Elle est sur l'académie de Créteil! Elle a envoyé à l'IPR de philo un CV et une lettre de motivation expliquant ses motifs. Elle a été reçu par l'IPR et au terme de l'entretien il lui a donné un accord préalable (elle doit aussi obtenir l'accord de l'IPR de sa matière d'origine, en l'occurrence LM). L'année suivante, ie celle-ci, elle est nommée 15 heures par semaine en philo et doit suivre des formations en parallèle (la décharge horaire n'est pas claire, car un autre dans son cas a été affecté 18 heures, alors qu'il a aussi l'obligation de suivre des formations).
Dans l'année, elle doit être inspectée en philo, si l'inspection se passe bien, elle devient prof de philo.
Ca ne représente pas des foules nombreuses, d'après elle, cette année sur l'académie de Créteil, ils auraient été trois profs à faire cette démarche pour la philo et qu'elle ait été acceptée.
J'avoue personnellement être très contente pour cette amie qui se rapproche de sa discipline de coeur et d'origine, mais je ne comprends pas bien l'intérêt de l'IPR, car j'ai plein d'amis TZR en philo qui attendent désespérément un poste fixe, il me semble pas qu'il y ait un manque de profs de philo au point d'aller en chercher dans d'autres disciplines.
@ alberto: Franchement entre une thèse en philo et un capes de lettres ces dernières années, je sais ce qui a couté intellectuellement le plus à cette amie et ce n'est pas le concours. Quant au doctorat, si je suis votre raisonnement il faut déjuger aussi le fait d'être docteur, parce que en philo, pour peu de rendre quelque chose à la fin, le titre est assuré et les MTBFJ aussi (suivant la fac.) En philo, j'ai infiniment plus confiance dans la délivrance du diplôme de Master que dans celui du doctorat.
Bah c'est pourtant le cas de cette amie cette année! En fait, ça doit dépendre quand même du vivier selon elle, car elle a fait la demande plusieurs années et elle n'a été acceptée que l'an dernier.
Elle est sur l'académie de Créteil! Elle a envoyé à l'IPR de philo un CV et une lettre de motivation expliquant ses motifs. Elle a été reçu par l'IPR et au terme de l'entretien il lui a donné un accord préalable (elle doit aussi obtenir l'accord de l'IPR de sa matière d'origine, en l'occurrence LM). L'année suivante, ie celle-ci, elle est nommée 15 heures par semaine en philo et doit suivre des formations en parallèle (la décharge horaire n'est pas claire, car un autre dans son cas a été affecté 18 heures, alors qu'il a aussi l'obligation de suivre des formations).
Dans l'année, elle doit être inspectée en philo, si l'inspection se passe bien, elle devient prof de philo.
Ca ne représente pas des foules nombreuses, d'après elle, cette année sur l'académie de Créteil, ils auraient été trois profs à faire cette démarche pour la philo et qu'elle ait été acceptée.
J'avoue personnellement être très contente pour cette amie qui se rapproche de sa discipline de coeur et d'origine, mais je ne comprends pas bien l'intérêt de l'IPR, car j'ai plein d'amis TZR en philo qui attendent désespérément un poste fixe, il me semble pas qu'il y ait un manque de profs de philo au point d'aller en chercher dans d'autres disciplines.
@ alberto: Franchement entre une thèse en philo et un capes de lettres ces dernières années, je sais ce qui a couté intellectuellement le plus à cette amie et ce n'est pas le concours. Quant au doctorat, si je suis votre raisonnement il faut déjuger aussi le fait d'être docteur, parce que en philo, pour peu de rendre quelque chose à la fin, le titre est assuré et les MTBFJ aussi (suivant la fac.) En philo, j'ai infiniment plus confiance dans la délivrance du diplôme de Master que dans celui du doctorat.
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- alberto79Habitué du forum
philann a écrit:
@ alberto: Franchement entre une thèse en philo et un capes de lettres ces dernières années, je sais ce qui a couté intellectuellement le plus à cette amie et ce n'est pas le concours. Quant au doctorat, si je suis votre raisonnement il faut déjuger aussi le fait d'être docteur, parce que en philo, pour peu de rendre quelque chose à la fin, le titre est assuré et les MTBFJ aussi (suivant la fac.) En philo, j'ai infiniment plus confiance dans la délivrance du diplôme de Master que dans celui du doctorat.
Mais il y a une chose que je ne comprends pas. Si on donne les félicitations si facilement, pourquoi alors la thèse est une expérience si coûteuse intellectuellement ? Quoiqu´il en soit, un doctorat est un diplôme, d´ailleurs il est le diplôme (et le grade) le plus haut de l´enseignement en France (la HDR n´est pas vraiment un diplôme), donc un doctorat en philosophie donne une légitimité que le fait d´être inscrit en thèse ne donne pas à mon avis. D´ailleurs, votre amie a un master en philosophie ou en LM ? Si c´est le premier cas, pourquoi ne pas passer le capes de philo à moins d´avoir peur d´échouer?
- philannDoyen
Elle a un DeA de philo et prépare une thèse de philo . Elle a un capes de lettres modernes comme bcp de mes amis de philo. À 3 % de réussite à l agrég de philo et moins encore au capes bcp d étudiants de philo il y a quelques années faisaient le choix de passer le capes de LM avec de bons taux de réussite.
Quant à la thèse je pense pas que ce soit elle même l'enjeu mais ce qui va autour: articles colloques, insertion dans le milieu, CNU ( vrai couperet en philo).
Par ailleurs le doctorat en France souffre de ne pas être une voie d excellence comme en Allemzgne par exemple, à cause des foliaires sélectives, écoles etc...
Quant à la thèse je pense pas que ce soit elle même l'enjeu mais ce qui va autour: articles colloques, insertion dans le milieu, CNU ( vrai couperet en philo).
Par ailleurs le doctorat en France souffre de ne pas être une voie d excellence comme en Allemzgne par exemple, à cause des foliaires sélectives, écoles etc...
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- alberto79Habitué du forum
philann a écrit:Elle a un DeA de philo et prépare une thèse de philo . Elle a un capes de lettres modernes comme bcp de mes amis de philo. À 3 % de réussite à l agrég de philo et moins encore au capes bcp d étudiants de philo il y a quelques années faisaient le choix de passer le capes de LM avec de bons taux de réussite.
Alors à mon avis et vous m´excuserez pour ma franchise, mais ce qu´elle essaie de faire me semble presque une forfaiture par rapport au système de concours.
philann a écrit:
Par ailleurs le doctorat en France souffre de ne pas être une voie d excellence comme en Allemzgne par exemple, à cause des foliaires sélectives, écoles etc...
Sur ça je suis totalement d´accord avec vous. Le problème c´est que l´exception n´est pas la France mais l´Allemagne…
- RuthvenGuide spirituel
alberto79 a écrit: Si c´est le premier cas, pourquoi ne pas passer le capes de philo à moins d´avoir peur d´échouer?
La sélectivité du CAPES de philo rend le concours inaccessible - et aléatoire pour d'excellents étudiants. Le CAPES de LM est un moyen d'avoir un travail (c'est pour cela que je m'étonnais que les IPR acceptent cette stratégie d'évitement (que l'on peut comprendre)).
Quant au doctorat en France, il est considéré comme un diplôme de guignol (entre l'étudiant attardé et la recherche totalement inutile). Un Master sélectif a bien plus d'attrait.
- Enseigner en tant que contractuelle dans une autre matière
- Service dans une autre matière que celle du concours
- passer un CAPES dans une autre matière que celle enseignée ...
- tutorat d'un enseignant agrégé dans le 2nd degré par un autre enseignant agrégé
- Peut-on nous imposer 3 HSA dans un autre établissement?
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