- Lolo_EcoloNiveau 10
kiwi a écrit:Lolo_Ecolo a écrit:Dans mon établissement, les profs collent les élèves dans leur cours et quand il y a incompatibilité d'horaires, l'élève va en permanence (mais dans une salle uniquement destinée aux exclus ou aux collés).
Personne ne trouve rien à redire, et cela fonctionne très bien ainsi.
Après, en tant que CPE, je trouve normal que les élèves collés par les profs viennent faire leur retenue à la vie scolaire, avec un créneau spécifique pour les collés.
Et au sujet du carnet? Suffit-il pour informer les parents en cas de retenue?
Les retenues sont uniquement marquées dans le carnet, et sont signées par les parents.
- Lolo_EcoloNiveau 10
kiwi a écrit:Lolo_Ecolo a écrit:Dans mon établissement, les profs collent les élèves dans leur cours et quand il y a incompatibilité d'horaires, l'élève va en permanence (mais dans une salle uniquement destinée aux exclus ou aux collés).
Personne ne trouve rien à redire, et cela fonctionne très bien ainsi.
On fait pareil donc, à l'exception de la salle des collés... qui n'existe pas. Donc quand la VS accepte des collés à notre demande, ils se retrouvent avec les élèves en perm et les exclus de cours. Ce qui évidemment n'est pas génial. Mais quand on a pas d'autre salle...
Nous n'avons que 2 salles de permanence et quand elles sont occupées, les collés/exclus vont soit au foyer, soit en salle polyvalente avec le surveillant.
- InstructeurpublicFidèle du forum
kiwi a écrit:Fonctionnement en outre qui me semble très répandu (perso, je n'ai connu que ça, des établissements où l'on assure soi-même les retenues, sauf celles pour incident etc).
Perso je n'ai jamais vu un fonctionnement pareil. Si on se fait aussi grignoter de ce côté là, il ne nous reste plus qu'à aller nettoyer la place de parking du CDE.
Qu'il y ait des collègues qui abusent des heures de colles ça s'entend, mais de là à dire que la surveillance d'icelles par des profs est un fonctionnement normal... ça me dépasse qu'une personne puisse penser comme ça, fût-elle seule.
- ysabelDevin
pop-corn a écrit:cath5660 a écrit:Les enseignants enseignent, les surveillants surveillent.
Non?
Hors de question que je prenne un collé avec une autre classe: pour qu'il me bousille mon cours?
Et le problème vient de ce que les inspecteurs des CPE leur susurrent qu'ils font partie de l'équipe de direction...
+1
tout à fait et un mien collègue CPE se plaint fortement qu'on leur demande de plus en plus d'administratif et de moins en moins de vie scolaire.
Chez nous les colles c'est mercredi après-midi, samedi matin. Les parents sont prévenus pas courrier.
Dans le collège où était mon fils, on était aussi prévenu par courrier.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- GDNiveau 10
Dans mon collège aussi, il y a des courriers pour les retenues.
- CathEnchanteur
kiwi a écrit:
Ah la question de la responsabilité est intéressante... Alors admettons que je ne surveille pas la moindre heure de retenue, mais que c'est la VS qui s'en charge. Quel document officiel a-t-elle pour placer un élève en retenue? Vous croyez que la VS envoie aux parents un document stipulant "votre enfant sera mis en retenue de telle heure à telle tel jour"?
Mais j'espère bien qu'elle le fait!
La famille reçoit un courrier du lycée donnant le motif de la colle, le nom du professeur concerné, le jour et l'heure de la retenue et le matériel à amener.
C'est la moindre des choses!
- CathEnchanteur
Kiwi, ton établissement (et ceux que tu as connus) dysfonctionnent sévère.
Que "personne n'y trouve à redire" (cad les profs, bien sûr) prouve juste que les "anciens" se sont habitués, comme on se fait à des chaussures un peu trop petites, et que les "nouveaux" n'osent rien dire, tout en en pensant pas moins (on peut inverser "anciens" et "nouveaux", ça marche aussi).
Et ça en dit long sur les couleuvres que les profs sont près à avaler.
Que "personne n'y trouve à redire" (cad les profs, bien sûr) prouve juste que les "anciens" se sont habitués, comme on se fait à des chaussures un peu trop petites, et que les "nouveaux" n'osent rien dire, tout en en pensant pas moins (on peut inverser "anciens" et "nouveaux", ça marche aussi).
Et ça en dit long sur les couleuvres que les profs sont près à avaler.
- RuthvenGuide spirituel
cath5660 a écrit:kiwi a écrit:
Ah la question de la responsabilité est intéressante... Alors admettons que je ne surveille pas la moindre heure de retenue, mais que c'est la VS qui s'en charge. Quel document officiel a-t-elle pour placer un élève en retenue? Vous croyez que la VS envoie aux parents un document stipulant "votre enfant sera mis en retenue de telle heure à telle tel jour"?
Mais j'espère bien qu'elle le fait!
La famille reçoit un courrier du lycée donnant le motif de la colle, le nom du professeur concerné, le jour et l'heure de la retenue et le matériel à amener.
C'est la moindre des choses!
+10000
C'est la moindre des choses. La vie scolaire informe les familles des colles comme des rapports.
- NitaEmpereur
Je suis TZR (voui, voui, vous le savez), je n'ai connu que deux établissements fonctionnant comme le tien sur les 18 derniers établissements fréquentés. Et à mon avis, ils comptaient parmi les moins agréables à fréquenter, tant pour les profs que pour les élèves. En outre, j'ai toujours connu les courriers envoyés aux parents et conservés pendant l'année scolaire, à titre de pièces à conviction en cas de commission éducative / conseil de discipline / RV avec parents dans le déni, y compris dans les deux bahuts en question. Ils sont, en principe, détruits à la fin de l'année et ne doivent pas suivre l'élève, pour une raison légale que j'ai oubliée.
Dans un de ces établissements, les profs volontaires devaient venir le mercredi après midi pour surveiller les collés.
Dans un de ces établissements, les profs volontaires devaient venir le mercredi après midi pour surveiller les collés.
_________________
A clean house is a sign of a broken computer.
- ProvenceEnchanteur
Je ne comprends pas l'argument: comment peux-tu être responsable d'une colle, quel que soit le motif? C'est bien l'ânerie de l'élève qui l'a mené à être puni. Et, si on tient à considérer que le professeur est "responsable", il l'est dans ce cas autant pour un oubli de matériel que pour insolence.kiwi a écrit:Bon, je crois que je n'ai pas été comprise, tant pis. Je suis manifestement la seule à penser anormal de se décharger systématiquement sur la vie scolaire pour assurer des heures de colles dont je suis moi même responsable pour des faits peu graves.
J'ai le sentiment, tu me diras si je me trompe, que tu te sens coupable à l'idée de coller un élève pour des faits que tu estimes minimes.
- lene75Prophète
Bon, je n'ai effectivement pas ma réponse. Comme je sais qu'il va être dur de me faire entendre, j'aurais voulu des textes.
Notre CDE ne peut pas ne pas être au courant puisque :
1) la fameuse lettre, qui s'intitule "fonctionnement de la vie scolaire à l'usage des enseignants" figure dans le livret de rentrée ;
2) la CPE a répété l'info lors de la pré-rentrée et la CDE était à côté d'elle (bon, il faut avouer qu'à ce moment-là, j'avais simplement compris qu'elle nous demandait comme un service de surveiller au maximum nos colles nous-mêmes, pas qu'elle disait que la vie scolaire ne les prendrait plus du tout en charge).
Je n'ai entendu aucun collègue se plaindre de cette nouvelle disposition ni même y faire allusion. Il faudra donc que je leur en parle. Mais je sais que beaucoup avaient déjà plus ou moins renoncé à coller, étant donné la manière dont étaient déjà gérées les colles (déplacées à la convenance de l'élève, souvent non faites sans aucune suite, etc.). S'assurer qu'une colle soit effectivement faite demandait déjà pas mal de temps et d'énergie de la part des profs (c'est une des raisons pour lesquelles j'en étais venue à coller au maximum pendant mes cours).
Les collègues sont en fait très résignés. Le jour de la pré-rentrée, la CDE nous a soumis un "cas" : un élève insulte un professeur, et nous a demandé comment nous réagirions. La grande majorité des profs a répondu que le problème serait géré en interne (= prof/élève), la plupart du temps sans punition, avec une simple discussion, parfois sans en parler au reste de l'équipe et, surtout, que l'administration n'en serait pas informée. J'ai été :shock: d'entendre ça (pour moi il était évident qu'un tel cas appelait un rapport), la CDE aussi, mais en réalité, ça ne m'étonne pas tant que ça : chacun a appris à gérer ses problèmes dans son coin et à ne compter que sur soi-même, avec les risques de dégradation dans le comportement des élèves que cela implique (considérer qu'insulter un prof n'est pas si grave que ça, par exemple...).
Si personne ne veut râler avec moi, je crois qu'à titre personnel, j'adopterai à peu près la méthode que quelqu'un a suggérée : je demanderai à la vie scolaire de coller et si la vie scolaire refuse, je signalerai à la CDE que je refuse l'élève en cours jusqu'à ce que le problème soit réglé (jusqu'à ce qu'il me rende sa punition majorée, par exemple). Je peux même me justifier en disant que le comportement de l'élève nuit gravement au bon déroulement des cours avec cette classe en incitant les autres à l'imiter.
Pour le reste, je suis à peu près d'accord avec tout ce qui a été dit.
Notre CDE ne peut pas ne pas être au courant puisque :
1) la fameuse lettre, qui s'intitule "fonctionnement de la vie scolaire à l'usage des enseignants" figure dans le livret de rentrée ;
2) la CPE a répété l'info lors de la pré-rentrée et la CDE était à côté d'elle (bon, il faut avouer qu'à ce moment-là, j'avais simplement compris qu'elle nous demandait comme un service de surveiller au maximum nos colles nous-mêmes, pas qu'elle disait que la vie scolaire ne les prendrait plus du tout en charge).
Je n'ai entendu aucun collègue se plaindre de cette nouvelle disposition ni même y faire allusion. Il faudra donc que je leur en parle. Mais je sais que beaucoup avaient déjà plus ou moins renoncé à coller, étant donné la manière dont étaient déjà gérées les colles (déplacées à la convenance de l'élève, souvent non faites sans aucune suite, etc.). S'assurer qu'une colle soit effectivement faite demandait déjà pas mal de temps et d'énergie de la part des profs (c'est une des raisons pour lesquelles j'en étais venue à coller au maximum pendant mes cours).
Les collègues sont en fait très résignés. Le jour de la pré-rentrée, la CDE nous a soumis un "cas" : un élève insulte un professeur, et nous a demandé comment nous réagirions. La grande majorité des profs a répondu que le problème serait géré en interne (= prof/élève), la plupart du temps sans punition, avec une simple discussion, parfois sans en parler au reste de l'équipe et, surtout, que l'administration n'en serait pas informée. J'ai été :shock: d'entendre ça (pour moi il était évident qu'un tel cas appelait un rapport), la CDE aussi, mais en réalité, ça ne m'étonne pas tant que ça : chacun a appris à gérer ses problèmes dans son coin et à ne compter que sur soi-même, avec les risques de dégradation dans le comportement des élèves que cela implique (considérer qu'insulter un prof n'est pas si grave que ça, par exemple...).
Si personne ne veut râler avec moi, je crois qu'à titre personnel, j'adopterai à peu près la méthode que quelqu'un a suggérée : je demanderai à la vie scolaire de coller et si la vie scolaire refuse, je signalerai à la CDE que je refuse l'élève en cours jusqu'à ce que le problème soit réglé (jusqu'à ce qu'il me rende sa punition majorée, par exemple). Je peux même me justifier en disant que le comportement de l'élève nuit gravement au bon déroulement des cours avec cette classe en incitant les autres à l'imiter.
Pour le reste, je suis à peu près d'accord avec tout ce qui a été dit.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Thalia de GMédiateur
Je ne peux que compatir. J'ai de la chance d'être dans un collège dans lequel la VS suit les profs, quitte à s'expliquer en tête à tête avec le cpe s'il n'est pas tout à fait d'accord, mais prendra toujours l'élève en colle parce qu'il estime que le prof doit être respecté.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- littlemaryDoyen
Ici, un courrier est envoyé aux parents, heures de colle de 16H30 à 17H30 prises en charge par la VS...(lors de la pré-rentrée, le CDE a souligné l'importance d'un motif "valable" pour les colles...)
- fanetteFidèle du forum
lene75 a écrit: Le jour de la pré-rentrée, la CDE nous a soumis un "cas" : un élève insulte un professeur, et nous a demandé comment nous réagirions. La grande majorité des profs a répondu que le problème serait géré en interne (= prof/élève), la plupart du temps sans punition, avec une simple discussion, parfois sans en parler au reste de l'équipe et, surtout, que l'administration n'en serait pas informée.
Si un élève m'insulte, c'est exclusion immédiate, rapport avec demande d'un ou plusieurs jours d'exclusion du collège et l'élève devra me présenter des excuses ! Nous ne vivons pas dans le même monde ...
- Thalia de GMédiateur
Cela ne relève même plus de l'heure de colle, qui est une punition. Insulte = sanction, donc exclusion.fanette a écrit:lene75 a écrit: Le jour de la pré-rentrée, la CDE nous a soumis un "cas" : un élève insulte un professeur, et nous a demandé comment nous réagirions. La grande majorité des profs a répondu que le problème serait géré en interne (= prof/élève), la plupart du temps sans punition, avec une simple discussion, parfois sans en parler au reste de l'équipe et, surtout, que l'administration n'en serait pas informée.
Si un élève m'insulte, c'est exclusion immédiate, rapport avec demande d'un ou plusieurs jours d'exclusion du collège et l'élève devra me présenter des excuses ! Nous ne vivons pas dans le même monde ...
Pour moi cela va aussi de soi.
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- lene75Prophète
Je suis complètement d'accord avec vous !
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- MalagaModérateur
Dans mon établissement, aucun courrier n'est envoyé aux parents en cas de retenue. La colle est écrite dans le carnet de correspondance qui doit être signé.
Je suis dans un établissement rural donc les élèves viennent et repartent en bus; ils ne peuvent donc pas rester au collège après 17h ou venir le mercredi après-midi. Pour certaines classes de 3e, il est pratiquement impossible de coller les élèves car ils n'ont pas d'heures disponibles dans leur emploi du temps!
Je suis dans un établissement rural donc les élèves viennent et repartent en bus; ils ne peuvent donc pas rester au collège après 17h ou venir le mercredi après-midi. Pour certaines classes de 3e, il est pratiquement impossible de coller les élèves car ils n'ont pas d'heures disponibles dans leur emploi du temps!
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- User5899Demi-dieu
Ecoutez, je vous explique comment cela se passe chez moi. J'ai un papier que je remplis en indiquant nom, classe, nombre d'heures infligées et motif. Je le dépose à la vie scolaire.Le lendemain, l'élève (par courrier) et moi (casier) avons le retour de la vie scolaire avec le mercredi fixé et l'horaire. Il y a copie au PP et au PA. Les parents ont, en bas de la feuille, qui vaut convocation, un petit talon à signer et à rapporter le jour de la colle. Indépendamment, je donne à la vie scolaire un travail à faire par l'élève le jour de sa colle.kiwi a écrit:Cripure a écrit:Ce n'est pas à vous de poser ce qui vous revient. Allez donc lire quelque part la définition légale du métier de professeur, ainsi que ses missions, vous verrez que vous êtes en tort. Et je le répète, sur le plan de la responsabilité, je m'étonne que vous acceptiez aussi légèrement d'avoir avec vous un mineur qu'aucun document officiel ne vous confie au moment où vous répondez de lui. Mais bon, en cas de pépin, pas grave, hein : vous ouvrirez un fil sur Néo, et Karine essaiera de vous trouver une solution, si elle le peut. Je trouve et votre système et votre attitude d'une légèreté insigne, votre CPE, d'un manque de professionnalisme ahurissant, et votre CdE me semble relever de la catégorie ectoplasmique à tout le moins.kiwi a écrit:Cripure a écrit:Eh non. Mais comme vous n'entendrez rien...kiwi a écrit:La CPE gère sa partie, moi la mienne.
Ben si, c'est justement à ce niveau là que nous ne sommes d'accord Cripure. J'estime
Je pense qu'il n'est point besoin de poursuivre, je pense n'avoir rien à ajouter sur cette question.
Ah la question de la responsabilité est intéressante... Alors admettons que je ne surveille pas la moindre heure de retenue, mais que c'est la VS qui s'en charge. Quel document officiel a-t-elle pour placer un élève en retenue? Vous croyez que la VS envoie aux parents un document stipulant "votre enfant sera mis en retenue de telle heure à telle tel jour"? Non. La VS fait comme nous : la retenue dans le carnet de liaison signée des parents. Si nous sommes en tort, la VS aussi. Donc plus de retenue si j'ai bien compris pour des raisons de responsabilité?
Il y a bien une question de responsabilité et les punitions doivent toujours être annoncées à la famille, ne serait-ce que parce que les gouvernements depuis 2000 ont introduit le principe du contradictoire, et que la punition doit pouvoir être contestée.
J'ajoute que ce mécanisme que je vous décris figure en toutes lettres dans le RI signé par la famille à l'inscription. Oui, il y a question de responsabilité, oui, nous nous couvrons. Et nous y avons tout intérêt.
- User5899Demi-dieu
Pour être franc, je n'ai jamais entendu parler, Kiwi, d'un système comme le vôtre, ce qui s'appelle jamaiskiwi a écrit:Celeborn a écrit:Je pense que derrière ces tensions pas toujours nécessaires, il y a une vraie question : s'il arrive quelque chose à un élève qu'on colle dans notre salle de classe, où en est-on sur le plan de la responsabilité légale ? Je pense qu'il faudrait vraiment une réponse nette et dépassionnée à cette question : ça ferait avancer le schmilblick.
Je pense qu'on est responsable pour la simple raison que l'enfant est placé sous notre responsabilité, et que les parents en ont été informés par le biais du carnet de correspondance. Tout comme la vie scolaire serait responsable s'il se passait quelque chose pendant une heure de retenue.
Je pense que le carnet de liaison fait légalement foi, que c'est en quelque sorte le "document officiel". Et si l'établissement est dans son tort comme semble le suggérer Cripure avec le carnet de liaison, dans ce cas là, près de 100% des chefs sont des irresponsables et on est tous dans l'illégalité la plus totale.
- User5899Demi-dieu
Lene, j'ai pris la peine de vous indiquer le lien vers le dernier texte disciplinaire. Où vous trouverez qu'en cas d'insulte à un professeur, le chef d'établissement est obligé d'engager des sanctions. Il n'a pas le choix : c'est quand même le seul peu que nous avons obtenu de Sarkozy, quand même !lene75 a écrit:Bon, je n'ai effectivement pas ma réponse. Comme je sais qu'il va être dur de me faire entendre, j'aurais voulu des textes.
Notre CDE ne peut pas ne pas être au courant puisque :
1) la fameuse lettre, qui s'intitule "fonctionnement de la vie scolaire à l'usage des enseignants" figure dans le livret de rentrée ;
2) la CPE a répété l'info lors de la pré-rentrée et la CDE était à côté d'elle (bon, il faut avouer qu'à ce moment-là, j'avais simplement compris qu'elle nous demandait comme un service de surveiller au maximum nos colles nous-mêmes, pas qu'elle disait que la vie scolaire ne les prendrait plus du tout en charge).
Je n'ai entendu aucun collègue se plaindre de cette nouvelle disposition ni même y faire allusion. Il faudra donc que je leur en parle. Mais je sais que beaucoup avaient déjà plus ou moins renoncé à coller, étant donné la manière dont étaient déjà gérées les colles (déplacées à la convenance de l'élève, souvent non faites sans aucune suite, etc.). S'assurer qu'une colle soit effectivement faite demandait déjà pas mal de temps et d'énergie de la part des profs (c'est une des raisons pour lesquelles j'en étais venue à coller au maximum pendant mes cours).
Les collègues sont en fait très résignés. Le jour de la pré-rentrée, la CDE nous a soumis un "cas" : un élève insulte un professeur, et nous a demandé comment nous réagirions. La grande majorité des profs a répondu que le problème serait géré en interne (= prof/élève), la plupart du temps sans punition, avec une simple discussion, parfois sans en parler au reste de l'équipe et, surtout, que l'administration n'en serait pas informée. J'ai été :shock: d'entendre ça (pour moi il était évident qu'un tel cas appelait un rapport), la CDE aussi, mais en réalité, ça ne m'étonne pas tant que ça : chacun a appris à gérer ses problèmes dans son coin et à ne compter que sur soi-même, avec les risques de dégradation dans le comportement des élèves que cela implique (considérer qu'insulter un prof n'est pas si grave que ça, par exemple...).
Si personne ne veut râler avec moi, je crois qu'à titre personnel, j'adopterai à peu près la méthode que quelqu'un a suggérée : je demanderai à la vie scolaire de coller et si la vie scolaire refuse, je signalerai à la CDE que je refuse l'élève en cours jusqu'à ce que le problème soit réglé (jusqu'à ce qu'il me rende sa punition majorée, par exemple). Je peux même me justifier en disant que le comportement de l'élève nuit gravement au bon déroulement des cours avec cette classe en incitant les autres à l'imiter.
Pour le reste, je suis à peu près d'accord avec tout ce qui a été dit.
Pour la retenue, je ferais ainsi. Je colle, mais je ne surveille pas. Si la colle n'est pas faite, je me fends d'un courrier au recteur, faisant valoir qu'une punition inscrite au règlement intérieur et prévue par le dernier texte en matière de discipline est inapplicable dans mon établissement du fait de sa désorganisation. Et j'attends la réponse
- User5899Demi-dieu
Pas de transports scolaires chez nous non plus le mercredi am : les parents sont obligés de s'organiser pour les colles (comme ils s'organisent pour l'AS :diable:) : quand on veut qu'une sanction soit dissuasive, on s'en donne les moyens.Ca ne fonctionne pas si mal, d'ailleurs.Malaga a écrit:Dans mon établissement, aucun courrier n'est envoyé aux parents en cas de retenue. La colle est écrite dans le carnet de correspondance qui doit être signé.
Je suis dans un établissement rural donc les élèves viennent et repartent en bus; ils ne peuvent donc pas rester au collège après 17h ou venir le mercredi après-midi. Pour certaines classes de 3e, il est pratiquement impossible de coller les élèves car ils n'ont pas d'heures disponibles dans leur emploi du temps!
- lene75Prophète
Cripure a écrit:Pas de transports scolaires chez nous non plus le mercredi am : les parents sont obligés de s'organiser pour les colles (comme ils s'organisent pour l'AS :diable:) : quand on veut qu'une sanction soit dissuasive, on s'en donne les moyens.Ca ne fonctionne pas si mal, d'ailleurs.
C'était exactement la même chose dans le collège privé de mon frère. Et certains élèves venaient d'assez loin. Si ça pose problème à l'élève, il n'a qu'à s'arranger pour ne pas être collé. Quand mon frère l'était, ma mère le déposait comme d'habitude le mercredi matin pour ses cours et ne venait le récupérer que le mercredi soir à 17h, tant pis pour lui s'il n'était collé que jusqu'à 15h...
Cripure, je sais bien que le CDE a obligation de sanctionner pour une insulte, mais encore faut-il que les profs l'en informent, ce qui suppose une habitude de travailler ensemble et une certaine confiance. Dans la discussion, il y a quand même un prof qui a dit : "De toute manière, sauf en tout début d'année, c'est une situation impossible : si le prof a établi une relation de confiance avec ses élèves, il n'est pas possible qu'un élève l'insulte, à MOI, en tout cas, ça n'arriverait pas". Ou comment dire que le prof qui sanctionne est responsable de ce qui arrive dans ses cours (ça rejoint un peu l'idée de kiwi selon laquelle si tu colles, c'est à toi de te débrouiller parce que c'est toi qui a mis la colle, comme si le responsable était toi et pas l'élève qu'on a mis dans ta classe).
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- caperucitaGuide spirituel
Je n'aimerais pas avoir ta collègue dans mon collège, Lene, et les autres, ils la laissent dire ça sans sourciller ?
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Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- lene75Prophète
C'est un homme (cela dit on a aussi une femme du même genre), mais heureusement, certains ont dit que si, ça pouvait arriver, mais parmi ceux-là, beaucoup ont dit qu'ils résolvaient le pb sans en parler l'administration, par une sorte de contrat avec l'élève : si ça ne se reproduit pas, on passe l'éponge, mais maintenant, t'as intérêt à te tenir à carreaux.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- kiwiGuide spirituel
Provence a écrit:
J'ai le sentiment, tu me diras si je me trompe, que tu te sens coupable à l'idée de coller un élève pour des faits que tu estimes minimes.
Oui tu te trompes car je n'ai aucun scrupule à sanctionner, quel que soit le motif de la sanction. L'élève n'a pas respecté le règlement que j'impose, tant pis pour lui, il en assume les conséquences.
Bon, vous avez tous un avis bien tranché sur comment fonctionne mon établissement, très bien. Vous semblez savoir mieux que l'ensemble des professeurs de mon collège comment on ressent les choses, ok. :| Des TZR le demandent ensuite en poste fixe et sont ravis, des profs sont là depuis 20ans et ne veulent plus le quitter, moi je suis très contente d'être atterrie là, c'est le meilleur que j'ai vu jusqu'à maintenant en termes d'ambiance et de gestion de la vie scolaire (car la direction jusqu'à l'an passé heu...). Mais on doit tous être des gros masos. Certes, tout n'est pas parfait, mais je conseille mon bahut à tous ceux qui voudraient y muter.
- kiwiGuide spirituel
lene75 a écrit:Bon, je n'ai effectivement pas ma réponse. Comme je sais qu'il va être dur de me faire entendre, j'aurais voulu des textes.
Notre CDE ne peut pas ne pas être au courant puisque :
1) la fameuse lettre, qui s'intitule "fonctionnement de la vie scolaire à l'usage des enseignants" figure dans le livret de rentrée ;
2) la CPE a répété l'info lors de la pré-rentrée et la CDE était à côté d'elle (bon, il faut avouer qu'à ce moment-là, j'avais simplement compris qu'elle nous demandait comme un service de surveiller au maximum nos colles nous-mêmes, pas qu'elle disait que la vie scolaire ne les prendrait plus du tout en charge).
Je n'ai entendu aucun collègue se plaindre de cette nouvelle disposition ni même y faire allusion. Il faudra donc que je leur en parle. Mais je sais que beaucoup avaient déjà plus ou moins renoncé à coller, étant donné la manière dont étaient déjà gérées les colles (déplacées à la convenance de l'élève, souvent non faites sans aucune suite, etc.). S'assurer qu'une colle soit effectivement faite demandait déjà pas mal de temps et d'énergie de la part des profs (c'est une des raisons pour lesquelles j'en étais venue à coller au maximum pendant mes cours).
Les collègues sont en fait très résignés. Le jour de la pré-rentrée, la CDE nous a soumis un "cas" : un élève insulte un professeur, et nous a demandé comment nous réagirions. La grande majorité des profs a répondu que le problème serait géré en interne (= prof/élève), la plupart du temps sans punition, avec une simple discussion, parfois sans en parler au reste de l'équipe et, surtout, que l'administration n'en serait pas informée. J'ai été :shock: d'entendre ça (pour moi il était évident qu'un tel cas appelait un rapport), la CDE aussi, mais en réalité, ça ne m'étonne pas tant que ça : chacun a appris à gérer ses problèmes dans son coin et à ne compter que sur soi-même, avec les risques de dégradation dans le comportement des élèves que cela implique (considérer qu'insulter un prof n'est pas si grave que ça, par exemple...).
Si personne ne veut râler avec moi, je crois qu'à titre personnel, j'adopterai à peu près la méthode que quelqu'un a suggérée : je demanderai à la vie scolaire de coller et si la vie scolaire refuse, je signalerai à la CDE que je refuse l'élève en cours jusqu'à ce que le problème soit réglé (jusqu'à ce qu'il me rende sa punition majorée, par exemple). Je peux même me justifier en disant que le comportement de l'élève nuit gravement au bon déroulement des cours avec cette classe en incitant les autres à l'imiter.
Pour le reste, je suis à peu près d'accord avec tout ce qui a été dit.
Tu as entièrement raison. Ton CPE est totalement démago et là pour le coup, c'est lui qui n'ose pas sanctionner les "bisounours". Je ne sais vraiment pas s'il y a un texte. La seule chose que j'ai trouvé, c'est cette circulaire sur les sanctions que j'ai mis en lien plus haut. Il ne dit pas qui doit surveiller les retenues, juste qu'elles doivent être surveillées. Je comprends ton désarroi et je ferais la même chose si j'étais dans ce cas de figure avec un CPE qui refuse de me prendre le moindre collé quel qu'en soit le motif. Surtout que la permanence, en lycée, ne doit pas être débordée .
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