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- ErgoDevin
Toul ar C'hoat ! C'était à côté de mon lycée.
Fleur16, il ne sait pas lire mais est-ce qu'il comprend ? S'il comprend les consignes, ce qu'il faut faire, etc., alors il suffira "juste" de passer par l'oral avec lui...un peu comme les PAI des grands dyslexiques.
Autre chose: je suppose que cet élève est pris en charge en PPRE ? N'y a-t-il pas un PPRE "lecture" ? On en avait un l'année dernière (1 ou 2 élèves maximum à chaque fois).
La prise en charge lecture par la CLA me semble une bonne idée si c'est possible...
S'il a passé les tests de SEGPA et que ce n'est pas concluant...pour avoir eu un élève relevant d'un ITEP (mais plus de place) en SEGPA, il n'y était pas plus heureux qu'en classe type, donc ce n'est pas non plus une solution. On a tendance à mettre énormément d'élèves en SEGPA, qui en fait ne relèvent pas de la SEGPA et ça ne facilite pas les choses, ni pour eux, ni pour les enseignants, ni pour les élèves avec un "vrai" profil SEGPA.
En attendant le médecin scolaire, tout ce que je peux te conseiller, c'est de passer par l'oral, éventuellement avec des consignes différentes de celles des autres élèves, lui donner le cours en polycop si tu peux et si tout ça ne marche pas, ben coloriage...
Fleur16, il ne sait pas lire mais est-ce qu'il comprend ? S'il comprend les consignes, ce qu'il faut faire, etc., alors il suffira "juste" de passer par l'oral avec lui...un peu comme les PAI des grands dyslexiques.
Autre chose: je suppose que cet élève est pris en charge en PPRE ? N'y a-t-il pas un PPRE "lecture" ? On en avait un l'année dernière (1 ou 2 élèves maximum à chaque fois).
La prise en charge lecture par la CLA me semble une bonne idée si c'est possible...
S'il a passé les tests de SEGPA et que ce n'est pas concluant...pour avoir eu un élève relevant d'un ITEP (mais plus de place) en SEGPA, il n'y était pas plus heureux qu'en classe type, donc ce n'est pas non plus une solution. On a tendance à mettre énormément d'élèves en SEGPA, qui en fait ne relèvent pas de la SEGPA et ça ne facilite pas les choses, ni pour eux, ni pour les enseignants, ni pour les élèves avec un "vrai" profil SEGPA.
En attendant le médecin scolaire, tout ce que je peux te conseiller, c'est de passer par l'oral, éventuellement avec des consignes différentes de celles des autres élèves, lui donner le cours en polycop si tu peux et si tout ça ne marche pas, ben coloriage...
- MoussaNiveau 1
Je partage entièrement les propos de Nasopi ....quand on est parent d'un enfant différent,( et je parle en tant que maman d'une grande enfant maintenant polyhandicapée dont un lourd handicap mental) c'est un long cheminement qu'on doit faire avec une succession de renoncement, je dirais même de deuils et c'est loin d'être facile ... d'autant plus que les structures sont peaux de chagrin ou pas du tout adaptées...
Le terme de "maltraitance" me heurte (même si je comprends que la situation puisse être injuste pour ces enfants) parce qu'il s'agit le plus souvent d'une réelle souffrance de la part des parents qui n'ont toujours pas accepté le handicap ( mais accepte-t-on réellement un jour ? je dirais plutôt qu'on vit avec)
Le fait qu'un élève relevant d'ULIS se retrouve en 6ème ordinaire par faute de place dans une structure adaptée est purement et simplement révoltant et montre combien le chemin à parcourir pour que chacun trouve sa place dans la société est encore long ...
Quand on est contraint par la force des choses d'accueillir de tels élèves dans nos classes ordinaires,( nous avons eu à gérer cette situation en 6ème il y a 2 ans) il faut être très vigilant sur le regard que portent les autres élèves de la classe. Moqueries, stigmatisations peuvent engendrer beaucoup de souffrance. Nous avions pu avoir une AVS pour accompagner l'élève , nous avions pu prévenir la classe afin d'éviter les réflexions désastreuses...Dieu merci c'était c'était une classe très sympathique et compréhensive ... malgré ça, c'était impossible pour lui de suivre les cours de français ... on a fait le choix, après concertation que l'AVS le prenne à part pendant ces heures-là pour effectuer des exercices relevant de primaire... pas satisfaisant du tout ... c'est un réel casse-tête ...
Le terme de "maltraitance" me heurte (même si je comprends que la situation puisse être injuste pour ces enfants) parce qu'il s'agit le plus souvent d'une réelle souffrance de la part des parents qui n'ont toujours pas accepté le handicap ( mais accepte-t-on réellement un jour ? je dirais plutôt qu'on vit avec)
Le fait qu'un élève relevant d'ULIS se retrouve en 6ème ordinaire par faute de place dans une structure adaptée est purement et simplement révoltant et montre combien le chemin à parcourir pour que chacun trouve sa place dans la société est encore long ...
Quand on est contraint par la force des choses d'accueillir de tels élèves dans nos classes ordinaires,( nous avons eu à gérer cette situation en 6ème il y a 2 ans) il faut être très vigilant sur le regard que portent les autres élèves de la classe. Moqueries, stigmatisations peuvent engendrer beaucoup de souffrance. Nous avions pu avoir une AVS pour accompagner l'élève , nous avions pu prévenir la classe afin d'éviter les réflexions désastreuses...Dieu merci c'était c'était une classe très sympathique et compréhensive ... malgré ça, c'était impossible pour lui de suivre les cours de français ... on a fait le choix, après concertation que l'AVS le prenne à part pendant ces heures-là pour effectuer des exercices relevant de primaire... pas satisfaisant du tout ... c'est un réel casse-tête ...
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