- noelNiveau 5
lilypims a écrit:noel a écrit:Une belle moisson de carnets aujourd'hui, dont celui d'un élève qui mangeait une barre chocolatée en cours.
Je lui ai directement filé des verbes à conjuguer, mais au moment où j'allais mettre une observation, monsieur me dit qu'il trouvait ça exagéré et qu'un simple mot suffisait. Du coup, je l'ai collé en retenue en plus.
D'ailleurs, j'aimerais avoir votre avis : est-ce que cela vous paraît disproportionné, le fait que je lui ai mis une punition et une retenue ? Je commence à penser que les parents pourraient se plaindre.
Non, la punition pour avoir mangé en classe et la retenue pour insolence.
Voilà, c'est ce qui m'est venu à l'esprit aussi. Du coup, comme me l'a conseillé Roxanne, j'ai appelé la mère, et cela ne lui pose aucun problème. Surtout que l'année dernière le gamin s'était fait remarquer, et qu'en plus il vient de lui mentir sur ce qu'il a fait en cours et la punition. Donc c'est réglé. Merci à vous deux.
- DaphnéDemi-dieu
Celadon a écrit:Je croise dans l'escalier la mère d'un élève bien déjanté, qui me demande un rendez-vous car dit-elle, elle a deux mots à me dire. Je lui réponds que j'en aurai vraisemblablement beaucoup plus. La tête qu'elle a fait !!!!! Elle ne s'y attendait pas ??
A retenir pour s'en resservir de celle là :aau:
- Reine MargotDemi-dieu
Krokotiili a écrit:consentante en 5e ... ???
mais enfin, ne savez-vous pas qu'une ado de 5e peut être très mûre pour son âge et parfaitement savoir ce qu'elle fait?
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- tiptop77Prophète
Celadon a écrit:Je croise dans l'escalier la mère d'un élève bien déjanté, qui me demande un rendez-vous car dit-elle, elle a deux mots à me dire. Je lui réponds que j'en aurai vraisemblablement beaucoup plus. La tête qu'elle a fait !!!!! Elle ne s'y attendait pas ??
- CeladonDemi-dieu
Je vais essayer de ne pas me ramasser une gifle qui traîne, ça semble être à la mode !
- LédisséEsprit sacré
Aujourd'hui, déjeuner en salle des profs. Un jeune, d'une quinzaine d'années à vue d'oeil, sac au dos, entre et traverse, direction le couloir opposé à la porte d'entrée. Interloqués, mais pensant aux SEGPA qui viennent parfois vendre des gâteaux en sdp, nous disons "bonjour". Puis tout de même "mais vous savez qui c'est ?" L'un se retourne et identifie un de ses élèves de SEGPA.
Qui s'était posé devant la machine à café, désirant un petit expresso.
Et s'est fait reconduire dehors fissa par son prof, tout en protestant "mais pourquoi j'ai pas le droit d'être là moi ?"
Hallu 1.
Un quart d'heure plus tard entre une surveillante accompagnée du jeune homme en question. Etonnement général : "Natalie, il est avec toi ?" Natalie se retourne et découvre stupéfaite le gamin. Qui était entré sur ses talons pour faire mine "je suis la dame, je ne débarque pas seul en salle des profs".
Reconduite fissa bis, agrémentée de remarques bien senties.
Hallu 2.
Rebelote 1/2 heure plus tard (pas de veine, je n'étais pas là, ça m'aurait bien amusée ).
En voilà un qui veut son café mordicus...
Qui s'était posé devant la machine à café, désirant un petit expresso.
Et s'est fait reconduire dehors fissa par son prof, tout en protestant "mais pourquoi j'ai pas le droit d'être là moi ?"
Hallu 1.
Un quart d'heure plus tard entre une surveillante accompagnée du jeune homme en question. Etonnement général : "Natalie, il est avec toi ?" Natalie se retourne et découvre stupéfaite le gamin. Qui était entré sur ses talons pour faire mine "je suis la dame, je ne débarque pas seul en salle des profs".
Reconduite fissa bis, agrémentée de remarques bien senties.
Hallu 2.
Rebelote 1/2 heure plus tard (pas de veine, je n'étais pas là, ça m'aurait bien amusée ).
En voilà un qui veut son café mordicus...
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- roxanneOracle
remarque,dans un lycée , j'ai vu des élèves venir en sdp prendre un café à la machine et j'ai été la seule à les prier de sortir ..(mais c'était un lycée papillon)
- paul31Érudit
Que faire face à des surveillants qui humilie les élèves et qui les insulte ? (protégés bien évidemment par les CPE)
- Marie LaetitiaBon génie
paul31 a écrit:Que faire face à des surveillants qui humilie les élèves et qui les insulte ? (protégés bien évidemment par les CPE)
euh, la direction, elle en dit quoi?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User5899Demi-dieu
Un rapport circonstancié à la direction. C'est inacceptable.paul31 a écrit:Que faire face à des surveillants qui humilie les élèves et qui les insulte ? (protégés bien évidemment par les CPE)
- Fesseur ProGuide spirituel
LadyC a écrit:Aujourd'hui, déjeuner en salle des profs. Un jeune, d'une quinzaine d'années à vue d'oeil, sac au dos, entre et traverse, direction le couloir opposé à la porte d'entrée. Interloqués, mais pensant aux SEGPA qui viennent parfois vendre des gâteaux en sdp, nous disons "bonjour". Puis tout de même "mais vous savez qui c'est ?" L'un se retourne et identifie un de ses élèves de SEGPA.
Qui s'était posé devant la machine à café, désirant un petit expresso.
Et s'est fait reconduire dehors fissa par son prof, tout en protestant "mais pourquoi j'ai pas le droit d'être là moi ?"
Hallu 1.
Un quart d'heure plus tard entre une surveillante accompagnée du jeune homme en question. Etonnement général : "Natalie, il est avec toi ?" Natalie se retourne et découvre stupéfaite le gamin. Qui était entré sur ses talons pour faire mine "je suis la dame, je ne débarque pas seul en salle des profs".
Reconduite fissa bis, agrémentée de remarques bien senties.
Hallu 2.
Rebelote 1/2 heure plus tard (pas de veine, je n'étais pas là, ça m'aurait bien amusée ).
En voilà un qui veut son café mordicus...
Formidable.
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Pourvu que ça dure...
- Lolo_EcoloNiveau 10
Cripure a écrit:Un rapport circonstancié à la direction. C'est inacceptable.paul31 a écrit:Que faire face à des surveillants qui humilie les élèves et qui les insulte ? (protégés bien évidemment par les CPE)
Si effectivement les CPE les protègent et ne t'écouteront pas, tournes-toi vers la direction. Sans attendre!
- User5899Demi-dieu
Et on dit après que les jeunes ne manifestent plus d'opiniâtreté :lol:Fesseur Pro a écrit:LadyC a écrit:Aujourd'hui, déjeuner en salle des profs. Un jeune, d'une quinzaine d'années à vue d'oeil, sac au dos, entre et traverse, direction le couloir opposé à la porte d'entrée. Interloqués, mais pensant aux SEGPA qui viennent parfois vendre des gâteaux en sdp, nous disons "bonjour". Puis tout de même "mais vous savez qui c'est ?" L'un se retourne et identifie un de ses élèves de SEGPA.
Qui s'était posé devant la machine à café, désirant un petit expresso.
Et s'est fait reconduire dehors fissa par son prof, tout en protestant "mais pourquoi j'ai pas le droit d'être là moi ?"
Hallu 1.
Un quart d'heure plus tard entre une surveillante accompagnée du jeune homme en question. Etonnement général : "Natalie, il est avec toi ?" Natalie se retourne et découvre stupéfaite le gamin. Qui était entré sur ses talons pour faire mine "je suis la dame, je ne débarque pas seul en salle des profs".
Reconduite fissa bis, agrémentée de remarques bien senties.
Hallu 2.
Rebelote 1/2 heure plus tard (pas de veine, je n'étais pas là, ça m'aurait bien amusée ).
En voilà un qui veut son café mordicus...
Formidable.
- DionysosFidèle du forum
Dans mon bahut, je passe pour le collabo de service.
Notre nouvelle direction ne semble pour l'instant pas très présente et n'est - comment dirais-je ? - pas universellement appréciée. A titre personnel et connaissant les circonstances dans lesquelles ils ont débarqué quelques jours avant la rentrée, je suis plutôt "wait and see". Mais voilà que j'envoie un mail à la direction afin de relancer un projet de séjour pédagogique sur lequel nous avions commencer à travailler l'an passé. Emballé, le CDE, ancien prof d'anglais, répond dans les deux heures. Et nous nous croisons, discutons, elle nous donne même d'autres pistes. Pas malin, voilà que devant la machine a café à la pause, entendant les collègues HURLER sur les couacs - réels - les incompétences - supposées - et les problèmes - à venir, je glisse "ben pour la première fois j'ai eu l'occasion de la voir et discuter ce matin, pour le voyage."
Réflexion d'une collègue - préparant elle aussi un séjour pédagogique et se sentant constamment sur la sellette : "Oui mais toi, mais toi, enfin bon...
- Moi quoi ?
- Ben on sait très bien..."
Sous entendu "tu essaies d'être dans les petits papiers"
Et voilà que ce matin, seul en sdp, qui arrive avec son café ? Le CDE.
Qui découvre et commente notre "panneau" remplis de questions et remarques - anonymes bien sur -sur les couacs survenus depuis la rentrée.
Dans la discussion je rebondis sur ce panneau en essayant de glisser "oui, mais vous ne pensez pas qu'il y a un pb de ... ? que telle question est légitime ?" Le CDE repart en disant "bon, je répondrai à tout cela la semaine prochaine" Puis nous discutons de choses et d'autre, je l'informe d'une absence planifiée pour formation.
La pause arrive, je suis avec mon café en sdp et... qui déboule ? Le CDE. Qui, sous les yeux ébahis de certains collègues et un silence étonnement inhabituel file vers... moi. Pour me poser une question relative à mon absence planifiée. Et repars à son bureau
Certains collègues m'ont snobé.
Notre nouvelle direction ne semble pour l'instant pas très présente et n'est - comment dirais-je ? - pas universellement appréciée. A titre personnel et connaissant les circonstances dans lesquelles ils ont débarqué quelques jours avant la rentrée, je suis plutôt "wait and see". Mais voilà que j'envoie un mail à la direction afin de relancer un projet de séjour pédagogique sur lequel nous avions commencer à travailler l'an passé. Emballé, le CDE, ancien prof d'anglais, répond dans les deux heures. Et nous nous croisons, discutons, elle nous donne même d'autres pistes. Pas malin, voilà que devant la machine a café à la pause, entendant les collègues HURLER sur les couacs - réels - les incompétences - supposées - et les problèmes - à venir, je glisse "ben pour la première fois j'ai eu l'occasion de la voir et discuter ce matin, pour le voyage."
Réflexion d'une collègue - préparant elle aussi un séjour pédagogique et se sentant constamment sur la sellette : "Oui mais toi, mais toi, enfin bon...
- Moi quoi ?
- Ben on sait très bien..."
Sous entendu "tu essaies d'être dans les petits papiers"
Et voilà que ce matin, seul en sdp, qui arrive avec son café ? Le CDE.
Qui découvre et commente notre "panneau" remplis de questions et remarques - anonymes bien sur -sur les couacs survenus depuis la rentrée.
Dans la discussion je rebondis sur ce panneau en essayant de glisser "oui, mais vous ne pensez pas qu'il y a un pb de ... ? que telle question est légitime ?" Le CDE repart en disant "bon, je répondrai à tout cela la semaine prochaine" Puis nous discutons de choses et d'autre, je l'informe d'une absence planifiée pour formation.
La pause arrive, je suis avec mon café en sdp et... qui déboule ? Le CDE. Qui, sous les yeux ébahis de certains collègues et un silence étonnement inhabituel file vers... moi. Pour me poser une question relative à mon absence planifiée. Et repars à son bureau
Certains collègues m'ont snobé.
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- User5899Demi-dieu
Nous avons eu pendant six ans un CdE qui ressemble beaucoup au vôtre. Souvent en sdp, à l'écoute, prenant note des problèmes, y donnant réponse dans un délai très raisonnable, laissant son bureau ouvert. Eh bien, il y a quand même eu quelques collègues pour trouver qu'l se cherchait des affidés... Parfois, il vaut mieux ne même pas faire semblant d'écouterDionysos a écrit:Dans mon bahut, je passe pour le collabo de service.
Notre nouvelle direction ne semble pour l'instant pas très présente et n'est - comment dirais-je ? - pas universellement appréciée. A titre personnel et connaissant les circonstances dans lesquelles ils ont débarqué quelques jours avant la rentrée, je suis plutôt "wait and see". Mais voilà que j'envoie un mail à la direction afin de relancer un projet de séjour pédagogique sur lequel nous avions commencer à travailler l'an passé. Emballé, le CDE, ancien prof d'anglais, répond dans les deux heures. Et nous nous croisons, discutons, elle nous donne même d'autres pistes. Pas malin, voilà que devant la machine a café à la pause, entendant les collègues HURLER sur les couacs - réels - les incompétences - supposées - et les problèmes - à venir, je glisse "ben pour la première fois j'ai eu l'occasion de la voir et discuter ce matin, pour le voyage."
Réflexion d'une collègue - préparant elle aussi un séjour pédagogique et se sentant constamment sur la sellette : "Oui mais toi, mais toi, enfin bon...
- Moi quoi ?
- Ben on sait très bien..."
Sous entendu "tu essaies d'être dans les petits papiers"
Et voilà que ce matin, seul en sdp, qui arrive avec son café ? Le CDE.
Qui découvre et commente notre "panneau" remplis de questions et remarques - anonymes bien sur -sur les couacs survenus depuis la rentrée.
Dans la discussion je rebondis sur ce panneau en essayant de glisser "oui, mais vous ne pensez pas qu'il y a un pb de ... ? que telle question est légitime ?" Le CDE repart en disant "bon, je répondrai à tout cela la semaine prochaine" Puis nous discutons de choses et d'autre, je l'informe d'une absence planifiée pour formation.
La pause arrive, je suis avec mon café en sdp et... qui déboule ? Le CDE. Qui, sous les yeux ébahis de certains collègues et un silence étonnement inhabituel file vers... moi. Pour me poser une question relative à mon absence planifiée. Et repars à son bureau
Certains collègues m'ont snobé.
- Scarabee15Habitué du forum
Aujourd'hui, cours sur la communication dans l'entreprise avec des secondes bac pro tertiaire.
Scarabee : "Kevin, pouvez vous nous décrire cette situation de communication : émetteur, récepteur, message, canal, contexte ?"
Kevin : "Cé la meuf qu'elle parle là"
Scarabee : "Non, "Cé la meuf qu'elle parle là" n'est pas une réponse adaptée, mais j'ai la joie de vous annoncer que dans notre prochain chapitre nous évoquerons les différents registres de langage"
Pfffff, l'année va êtrer looooongue
Scarabee : "Kevin, pouvez vous nous décrire cette situation de communication : émetteur, récepteur, message, canal, contexte ?"
Kevin : "Cé la meuf qu'elle parle là"
Scarabee : "Non, "Cé la meuf qu'elle parle là" n'est pas une réponse adaptée, mais j'ai la joie de vous annoncer que dans notre prochain chapitre nous évoquerons les différents registres de langage"
Pfffff, l'année va êtrer looooongue
- User5899Demi-dieu
"Cé la meuf qu'elle parle là, voilà"Scarabee15 a écrit:Aujourd'hui, cours sur la communication dans l'entreprise avec des secondes bac pro tertiaire.
Scarabee : "Kevin, pouvez vous nous décrire cette situation de communication : émetteur, récepteur, message, canal, contexte ?"
Kevin : "Cé la meuf qu'elle parle là"
- LédisséEsprit sacré
Attends attends :
émetteur = la meuf
canal = elle parle
contexte = là
Franchement, tu es dure...
émetteur = la meuf
canal = elle parle
contexte = là
Franchement, tu es dure...
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- ErgoDevin
:lol!:
Lady, je trouve que pour la peine, vous auriez pu lui apporter un café dans la cour !
Lady, je trouve que pour la peine, vous auriez pu lui apporter un café dans la cour !
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- BabayagaGrand sage
Dionysos a écrit:Dans mon bahut, je passe pour le collabo de service.
Notre nouvelle direction ne semble pour l'instant pas très présente et n'est - comment dirais-je ? - pas universellement appréciée. A titre personnel et connaissant les circonstances dans lesquelles ils ont débarqué quelques jours avant la rentrée, je suis plutôt "wait and see". Mais voilà que j'envoie un mail à la direction afin de relancer un projet de séjour pédagogique sur lequel nous avions commencer à travailler l'an passé. Emballé, le CDE, ancien prof d'anglais, répond dans les deux heures. Et nous nous croisons, discutons, elle nous donne même d'autres pistes. Pas malin, voilà que devant la machine a café à la pause, entendant les collègues HURLER sur les couacs - réels - les incompétences - supposées - et les problèmes - à venir, je glisse "ben pour la première fois j'ai eu l'occasion de la voir et discuter ce matin, pour le voyage."
Réflexion d'une collègue - préparant elle aussi un séjour pédagogique et se sentant constamment sur la sellette : "Oui mais toi, mais toi, enfin bon...
- Moi quoi ?
- Ben on sait très bien..."
Sous entendu "tu essaies d'être dans les petits papiers"
Et voilà que ce matin, seul en sdp, qui arrive avec son café ? Le CDE.
Qui découvre et commente notre "panneau" remplis de questions et remarques - anonymes bien sur -sur les couacs survenus depuis la rentrée.
Dans la discussion je rebondis sur ce panneau en essayant de glisser "oui, mais vous ne pensez pas qu'il y a un pb de ... ? que telle question est légitime ?" Le CDE repart en disant "bon, je répondrai à tout cela la semaine prochaine" Puis nous discutons de choses et d'autre, je l'informe d'une absence planifiée pour formation.
La pause arrive, je suis avec mon café en sdp et... qui déboule ? Le CDE. Qui, sous les yeux ébahis de certains collègues et un silence étonnement inhabituel file vers... moi. Pour me poser une question relative à mon absence planifiée. Et repars à son bureau
Certains collègues m'ont snobé.
Je sens que ça me pend au nez aussi. Vu que je suis la seule ou presque à ne pas me plaindre de lui, car je n'ai pas eu d'occasion de le faire. Ce qui ne veut pas dire que je ne vais pas me prendre le bec avec, mais je suis aussi partisane du wait and see, et donc je ne réponds pas quand les autres collègues se plaignent (je ne prends pas sa défense non plus). Et quand même, j'ai pas mal souffert de mes mauvaises relations avec mes directions précédentes, donc si je pouvais éviter de me friter, ce serait pas plus mal, en espérant que mes collègues l'acceptent...
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Je ne gère plus la rubrique en accès restreint, adressez-vous à Hermione, merci
- Marie LaetitiaBon génie
Cripure a écrit:Nous avons eu pendant six ans un CdE qui ressemble beaucoup au vôtre. Souvent en sdp, à l'écoute, prenant note des problèmes, y donnant réponse dans un délai très raisonnable, laissant son bureau ouvert. Eh bien, il y a quand même eu quelques collègues pour trouver qu'l se cherchait des affidés... Parfois, il vaut mieux ne même pas faire semblant d'écouter
j'ai constaté la même chose, le talent de certains collègues pour monter des problèmes alors que l'administration est franchement de bonne volonté... Le talent de f*** la mer**** que ça s'appelle...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Invité21Fidèle du forum
Une collègue, voyant que je n'avais pas prévenu les élèves dont je suis PP d'un chgt d'emploi du temps la concernant l'heure d'avant, a rectifié la chose auprès des élèves. Elle aurait pu s'en tenir là, sans bruit ni fureur.
Mais en plus elle leur a dit: que je débutais, qu'il ne fallait pas m'en vouloir de faire des erreurs, je débarquais dans le lycée, que je ne voulais pas être PP. J'imagine qu'elle a profité - ou lancé- d'un mouvement d'agacement de ces pauvres élèves ballotés...
Comment je le sais? Pas des élèves. Elle me l'a dit. Et n'a pas eu l'air de comprendre pourquoi je le prenais mal.
Bravo.
Mais en plus elle leur a dit: que je débutais, qu'il ne fallait pas m'en vouloir de faire des erreurs, je débarquais dans le lycée, que je ne voulais pas être PP. J'imagine qu'elle a profité - ou lancé- d'un mouvement d'agacement de ces pauvres élèves ballotés...
Comment je le sais? Pas des élèves. Elle me l'a dit. Et n'a pas eu l'air de comprendre pourquoi je le prenais mal.
Bravo.
- Marie LaetitiaBon génie
tiens... une gourde...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ErgoDevin
:shock:
Ah ouais. Et tu leur as dit qu'elle approchait de la retraite, qu'Alzheimer la guettait et qu'il ne fallait pas lui en vouloir ?
Ca m'énerve, ça, les gens qui veulent "bien faire" en décrédibilisant les collègues.
Ah ouais. Et tu leur as dit qu'elle approchait de la retraite, qu'Alzheimer la guettait et qu'il ne fallait pas lui en vouloir ?
Ca m'énerve, ça, les gens qui veulent "bien faire" en décrédibilisant les collègues.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- cariboucGuide spirituel
:shock:
Elle est donc irréprochable cette dame ? Elle n'oublie jamais rien, elle ?Formidable, tu vas donc pouvoir lui tomber dessus à bras raccourcis si elle rentre ses appréciations en retard ou qu'elle oublie un truc.
Je raye, ça ne sert à rien, mais c'est le genre de truc qui me fait monter la moutarde (très forte) au nez (très vite). Pétard, mais que les gens sont intransigeants
Elle est donc irréprochable cette dame ? Elle n'oublie jamais rien, elle ?
Je raye, ça ne sert à rien, mais c'est le genre de truc qui me fait monter la moutarde (très forte) au nez (très vite). Pétard, mais que les gens sont intransigeants
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- Invité21Fidèle du forum
Ergo a écrit: :shock:
Ah ouais. Et tu leur as dit qu'elle approchait de la retraite, qu'Alzheimer la guettait et qu'il ne fallait pas lui en vouloir ?
Ca m'énerve, ça, les gens qui veulent "bien faire" en décrédibilisant les collègues.
Moi aussi. Jamais je ne me permettrais ça. Je ne suis cependant pas sûre qu'elle ait voulu bien faire. Il suffisait d'une remarque neutre, et d'un " votre nouvel edt devrait arriver."
Que je l'agace à ne pas faire ses groupes comme elle veut ou à oublier un changement, soit. Mais me le dit, à moi!! Je ne sais pas faire des groupes de TP, moi, qu'elle s'arrange avec eux!
Résultat, j'ai presque peur de retrouver cette classe, vu la pub qu'elle m'a faite. Elle m'a dit: "Mais non, tu verras, ils sont indulgents." Ils n'auraient pas à être "indulgents" si elle avait fermé sa bouche!
En plus, je dois passer pour une hystero en sdp maintenant...
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