80% des Français sont opposés à la suppression des notes !

Suecia, je ne demande surtout pas aux Chinois de changer leur tradition. Pas plus qu'aux Suédois. Tant que ça fonctionne!

suecia a écrit:

Thalia de G a écrit:La note reflète ce qu'a appris et compris l'élève.

En effet a partir du moment ou la note est reliee a une competence ou a des connaissances clairement identifiees.

Le gros problème, c'est qu'on nous casse nos traditions pour nous donner à remplir des livrets de compétences parfaitement abscons. Même si chacun a une vague idée du sens des items du socle (s'intégrer et coopérer dans un projet collectif; raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale ou technologique, démontrer), on ne sait pas concrètement où mettre la barre. Ces items sont tellement flous qu'on pourrait les évaluer "en cours d'acquisition" du CP à la terminale. Le moindre item du LPC demande un travail d'exégèse monstrueux et des réunions sans fin. Les programmes ne le disent jamais très clairement les niveaux requis, mais c'est l'habitude des examens qui avait permis peu à peu aux professeurs de se situer. On est en train de tout foutre en l'air.

Alors, il est vrai que l'approche par les compétences peut fonctionner.
Mais à deux conditions:
- les critères sont parfaitement objectifs et mesurables, par exemple remonter un M16 en moins de deux minutes
- les critères ne sont pas pondérables, il faut valider toutes les compétences pour avoir son brevet de commando.
On trouve ça dans des formations d'élite, où l'on n'hésite pas d'ailleurs à casser les candidats pour en extraire le meilleur.

Mais ce qu'on a dans l'éducation nationale, c'est du gloubi-boulga.

D'où vient l'idée que la solution la plus efficace serait forcément la solution la plus répandue ou ce qui se fait ailleurs.

On peut imaginer que ce qui se fait en Chine ou en Suède soit lié à la culture scolaire du pays, convienne très bien au pays en question mais ne soit pas forcément à importer en France. Et inversement ce qui marche en France n'est pas forcément exportable ni souhaitable ailleurs!

Egomet: +1 pour le gloubi-boulga!

Soit dit en passant, la tradition française avait autrefois des barèmes autrement plus clairs.
Pour une dictée d'une longueur déterminée:
- 2 points par faute grammaticale
- 1 par faute d'usage
- 0,5 par faute d'accent.

Maintenant chacun est obligé d'improviser sa petite sauce personnelle.

egomet a écrit:Soit dit en passant, la tradition française avait autrefois des barèmes autrement plus clairs.
Pour une dictée d'une longueur déterminée:
- 2 points par faute grammaticale
- 1 par faute d'usage
- 0,5 par faute d'accent.

Maintenant chacun est obligé d'improviser sa petite sauce personnelle.

Oui mais avec un tel barème pour la dictée, aujourd'hui tu notes la plupart des élèves en négatif, faut bien casser le thermomètre si l'on veut pas dire que le bébé a la fièvre...

Hélas, c'est très vrai. Et encore, je ne parle pas de la dictée du certificat d'études dans les années 50.

egomet a écrit:Suecia, je ne demande surtout pas aux Chinois de changer leur tradition. Pas plus qu'aux Suédois. Tant que ça fonctionne!

mais je suis bien d accord. Mais alors pourquoi vous posez vous la question de changer puisque ca marche?! nous preferons changer ce qui ne marche pas...

egomet a écrit:Soit dit en passant, la tradition française avait autrefois des barèmes autrement plus clairs.
Pour une dictée d'une longueur déterminée:
- 2 points par faute grammaticale
- 1 par faute d'usage
- 0,5 par faute d'accent.

Maintenant chacun est obligé d'improviser sa petite sauce personnelle.

mais alors la note n'est pas fiable et depend du prof?!

Ben, ça fait une trentaine d'années qu'on est engagé dans des réformes qui ne marchent pas. Alors comme ça ne marche pas, il faut faire d'autres réformes. Et petit à petit on en vient à détruire toutes les bases du système.

D'ailleurs, s'est-on avisé que pour "refonder" il faut d'abord faire table rase?

Si seulement la devise hippocratique "ne pas nuire" était celle de nos politiques!

egomet a écrit:Ben, ça fait une trentaine d'années qu'on est engagé dans des réformes qui ne marchent pas. Alors comme ça ne marche pas, il faut faire d'autres réformes. Et petit à petit on en vient à détruire toutes les bases du système.

D'ailleurs, s'est-on avisé que pour "refonder" il faut d'abord faire table rase?

Si seulement la devise hippocratique "ne pas nuire" était celle de nos politiques!

Cependant tous les systemes educatifs des grands pays sont en train de se reformer...

suecia a écrit:

egomet a écrit:Soit dit en passant, la tradition française avait autrefois des barèmes autrement plus clairs.
Pour une dictée d'une longueur déterminée:
- 2 points par faute grammaticale
- 1 par faute d'usage
- 0,5 par faute d'accent.

Maintenant chacun est obligé d'improviser sa petite sauce personnelle.

mais alors la note n'est pas fiable et depend du prof?!

En France, avec toutes les réformes qu'on a subies, malheureusement c'est bien ça. Certains font des dictées toutes les semaines, d'autres une fois par mois, d'autres jamais. Certains notent "à l'ancienne", d'autres selon l'exercice ou la classe. Certains ne font plus que des dictées préparées ou des autodictées. Pour ce dernier exercice, certains notent sur dix points la simple mémorisation du texte et sur dix l'orthographe...

Et le Livret Personnel de Compétences aggrave encore la situation.

egomet a écrit:

suecia a écrit:

egomet a écrit:Soit dit en passant, la tradition française avait autrefois des barèmes autrement plus clairs.
Pour une dictée d'une longueur déterminée:
- 2 points par faute grammaticale
- 1 par faute d'usage
- 0,5 par faute d'accent.

Maintenant chacun est obligé d'improviser sa petite sauce personnelle.

mais alors la note n'est pas fiable et depend du prof?!

En France, avec toutes les réformes qu'on a subies, malheureusement c'est bien ça. Certains font des dictées toutes les semaines, d'autres une fois par mois, d'autres jamais. Certains notent "à l'ancienne", d'autres selon l'exercice ou la classe. Certains ne font plus que des dictées préparées ou des autodictées. Pour ce dernier exercice, certains notent sur dix points la simple mémorisation du texte et sur dix l'orthographe...

Et le Livret Personnel de Compétences aggrave encore la situation.

donc la note n est pas un indicateur fiable du niveau si le bareme est inofficiel. Curieux qu elle soit lisible malgre cela.

Elle est de plus en plus trompeuse. On sait très bien comment sont obtenus les taux de réussite aux examens. Mais ce n'est pas la note en tant que telle qui pose problème, c'est la valse des programmes.

suecia a écrit:

egomet a écrit:Suecia, je ne demande surtout pas aux Chinois de changer leur tradition. Pas plus qu'aux Suédois. Tant que ça fonctionne!

mais je suis bien d accord. Mais alors pourquoi vous posez vous la question de changer puisque ca marche?! nous preferons changer ce qui ne marche pas...

La question est surtout: "Qui est "vous"?" Un toto lance une idée, cela ne signifie pas nécessairement qu'elle est partagée par tous ses concitoyens. Ensuite, nous en discutons parce que c'est le principe d'un forum de discussion...

J'ajoute même : on ne nous demande pas notre avis à nous, profs. Les réformes viennent du ministère.

suecia a écrit:donc la note n est pas un indicateur fiable du niveau si le bareme est inofficiel. Curieux qu elle soit lisible malgre cela.

Si puisque chacun explique précisément sa méthode et ses exigences pendant les réunions de début d'année.

Et aux examens il y a des consignes de correction, des barèmes et des commissions d'harmonisation.