Suis-je la seule à avoir la peur au ventre ?

roxanne a écrit:Tu sais, on ne devient "tête de turc" que si on se laisse faire.Alors , je sais , plus facile à dire qu'à faire, mais tu rends coup pour coup, tu ne laisses rien passer.Tu n'es pas victime, tu ne subis pas .Souvent, on s'en prend à ceux qui paraissent plus faibles, si tu montres que tu ne l'es pas, ça se calmera.

roxanne a écrit:Tu sais, on ne devient "tête de turc" que si on se laisse faire.Alors , je sais , plus facile à dire qu'à faire, mais tu rends coup pour coup, tu ne laisses rien passer.Tu n'es pas victime, tu ne subis pas .Souvent, on s'en prend à ceux qui paraissent plus faibles, si tu montres que tu ne l'es pas, ça se calmera.

Libellune a écrit:

roxanne a écrit:Tu sais, on ne devient "tête de turc" que si on se laisse faire.Alors , je sais , plus facile à dire qu'à faire, mais tu rends coup pour coup, tu ne laisses rien passer.Tu n'es pas victime, tu ne subis pas .Souvent, on s'en prend à ceux qui paraissent plus faibles, si tu montres que tu ne l'es pas, ça se calmera.

Je démens formellement. Quoi qu'on fasse, si un :censure: vous a désigné comme tête de turc, tous les autres s'aplatiront en remuant la queue trop contents que cela ne leur tombe pas dessus. Si tu réagis, on t'accuse d'être un ficheur de trouble, un provocateur, et tout le monde renchérira que c'est bien fait pour ta gu... si tu essaies de te faire oublier, on proclame que tu as bien quelque chose à cacher et que tu n'en fous pas une.

Bref, la seule issue, c'est la fuite.

Libellune a écrit:

roxanne a écrit:Tu sais, on ne devient "tête de turc" que si on se laisse faire.Alors , je sais , plus facile à dire qu'à faire, mais tu rends coup pour coup, tu ne laisses rien passer.Tu n'es pas victime, tu ne subis pas .Souvent, on s'en prend à ceux qui paraissent plus faibles, si tu montres que tu ne l'es pas, ça se calmera.

Je démens formellement. Quoi qu'on fasse, si un :censure: vous a désigné comme tête de turc, tous les autres s'applatiront en remuant la queue trop contents que cela ne leur tombe pas dessus. Si tu réagis, on t'accuse d'être un ficheur de trouble, un provocateur, et tout le monde renchérira que c'est bien fait pour ta gu... si tu essaies de te faire oublier, on proclame que tu as bien quelque chose à cacher et que tu n'en fous pas une.

Bref, la seule issue, c'est la fuite.

Thalia de G a écrit:Courage, Galipette

Galipette a écrit:Cette peur que tout recommence.
Cette peur de se retrouver encore en mode procès russe à 2 contre 1, avec les deux chefs qui à tour de rôle, vous accusent, de tout et n'importe quoi et surtout de choses invérifiables (comme ça on ne peut même pas protester, c'est notre parole contre la leur).
Cette peur égoïste, car vous savez qu' il y a besoin d'une tête de turc et que votre collègue anciennement cible a eu sa mutation, et que vous savez que vous êtes la seconde sur la liste, donc la première pour cette année.
Cette peur de devenir à force de morfler, comme certains de vos collègues (délateur pour que ça tombe pas sur vous mais sur le voisin)
Cette peur de découvrir encore pire que ce que vous avez déjà découvert de la nature humaine
Cette peur, qu'à force de craindre de se prendre un coup sans savoir pourquoi ni comment, vous finissiez par ne plus être assez zen pour faire du travail correct avec vos élèves.
Cette peur du cercle vicieux : Plus on vous massacre, plus vous perdez pied et donc plus vous tendez le cou au massacrage.

Signé Galipette mode paniqué.