- hariaNiveau 5
Chers ami(e)s qui n'êtes pas vautré(e)s sur la plage les doigt de pied en éventail, , bonjour !
Agrégée d'éco-gestion, j'ai 51 ans mais n'ai commencé à travailler à l'E.N. qu'en 1994 après 10 ans en entreprise (détail important car cela me pénalise au niveau salaire et retraite si la voie de l'invalidité devient la "solution"choisie). J'ai obtenu un poste adapté de courte durée (PACD) cette année (notamment "grâce" à la RQTH (reconnaissance de travailleuse handicapée) et au fait que j'ai presque épuisé tous mes droits à congé longue durée) et ai obtenu une année supplémentaire à la rentrée prochaine. Mon affectation à la commission nationale française près l'UNESCO (un "bidule" de plus !) a l'air ronflante, mais en réalité j'ai passé une année à ne pas faire grand'chose, sauf des tâches de type secrétariat, qui motiveraient beaucoup mes ex-étudiantes de BTS Assistante mais moi pas trop (c'est dit sans aucun mépris, juste le constat qu'il faut être adapté à ce qu'on fait).
Bref, je prospecte pour un poste à la rentrée plus dans mes compétences (finance solidaire, économie sociale et solidaire, développement économique teritorial,etc). Pas facile : je propose aux gens mes compétences, je ne leur coûte pas un sou, et ça n'intéresse pas grand'monde (et ce malgré des recommandations : par exemple je connais bien une des adjointes de Delanöe qui est aussi conseillère régionale,elle m'a recommandée à la Mairie de Paris et à la Région ile de France, et bien ça n'a pas l'air de les motiver beaucoup !).
Mais la question de l'avenir me taraude plus. Cette année m'a permis quand même de me rendre compte de plusieurs choses :
- je ne peux plus travailler à temps plein (60% maximum à mon avis)
- je pense que revenir devant les élèves est insurmontable en raison de la fatigue physique et nerveuse des heures de cours
- mais j'ai besoin d'une activité un peu régulière, bornée par des horaires et des rendez-vous car sinon je ne suis pas capable de me fixer des contraintes toute seule (certains vont me répondre ; le bénévolat ! Mais non, je suis militante bénévole depuis 30 ans, dirigeante associative, élue, etc et l'avantage comme l'inconvénient du bénévolat, c'est justement qu'on peut facilement se soustraire à des réunions ou des rendez vous puisqu'on n'est pas payé ! Ce ne peut pas être la solution pour moi je le sais).
L'idéal serait un travail un peu intéressant et dans mes cordes à temps partiel. Oui, mais les choses ne sont pas simples...
Ne voulant plus être prof, les seules issues qui s'offrent à moi sont (hors un concours administratif, à 51 ans, cela me semble ridicule !!)
- la retraite pour invalidité (1 000€ par mois vu mes 17 années !! Je crois que la MGEN complète mais c'est difficile d'obtenir des infos précises).
- un reclassement : mais il semble que les postes soient essentiellement des postes de catégorie B car il y a peu de possibilités (j'en ai parlé avec mon syndicat) : au rectorat, les seuls postes de catégorie A ou A + sont les postes de cadres ou de chefs de service, autant vous dire qu'on ne va pas y reclasser une prof malade de 51 ans...
Donc reclassement = déclassement (pas génial sur plan psychologique et social) ???.
Je n'arrive pas à avoir de témoignages sur le reclassement professionnel pour inaptitude sur le Web : quelqu'un aurait-il des témoignages ou des exemples ?
La question du salaire est complexe aussi : bien sur on vous conserve à titre personnel votre dernier traitement mais après plus aucune évolution (et comment sera calculée ma retraite ? comment sera calculé mon salaire en cas de congé maladie ?).
Voilà, je voudrais vos avis, suggestions, conseils, bref de quoi m'aider à voir un peu mieux mon avenir et de quoi me remonter le moral aussi...Merci !!
Agrégée d'éco-gestion, j'ai 51 ans mais n'ai commencé à travailler à l'E.N. qu'en 1994 après 10 ans en entreprise (détail important car cela me pénalise au niveau salaire et retraite si la voie de l'invalidité devient la "solution"choisie). J'ai obtenu un poste adapté de courte durée (PACD) cette année (notamment "grâce" à la RQTH (reconnaissance de travailleuse handicapée) et au fait que j'ai presque épuisé tous mes droits à congé longue durée) et ai obtenu une année supplémentaire à la rentrée prochaine. Mon affectation à la commission nationale française près l'UNESCO (un "bidule" de plus !) a l'air ronflante, mais en réalité j'ai passé une année à ne pas faire grand'chose, sauf des tâches de type secrétariat, qui motiveraient beaucoup mes ex-étudiantes de BTS Assistante mais moi pas trop (c'est dit sans aucun mépris, juste le constat qu'il faut être adapté à ce qu'on fait).
Bref, je prospecte pour un poste à la rentrée plus dans mes compétences (finance solidaire, économie sociale et solidaire, développement économique teritorial,etc). Pas facile : je propose aux gens mes compétences, je ne leur coûte pas un sou, et ça n'intéresse pas grand'monde (et ce malgré des recommandations : par exemple je connais bien une des adjointes de Delanöe qui est aussi conseillère régionale,elle m'a recommandée à la Mairie de Paris et à la Région ile de France, et bien ça n'a pas l'air de les motiver beaucoup !).
Mais la question de l'avenir me taraude plus. Cette année m'a permis quand même de me rendre compte de plusieurs choses :
- je ne peux plus travailler à temps plein (60% maximum à mon avis)
- je pense que revenir devant les élèves est insurmontable en raison de la fatigue physique et nerveuse des heures de cours
- mais j'ai besoin d'une activité un peu régulière, bornée par des horaires et des rendez-vous car sinon je ne suis pas capable de me fixer des contraintes toute seule (certains vont me répondre ; le bénévolat ! Mais non, je suis militante bénévole depuis 30 ans, dirigeante associative, élue, etc et l'avantage comme l'inconvénient du bénévolat, c'est justement qu'on peut facilement se soustraire à des réunions ou des rendez vous puisqu'on n'est pas payé ! Ce ne peut pas être la solution pour moi je le sais).
L'idéal serait un travail un peu intéressant et dans mes cordes à temps partiel. Oui, mais les choses ne sont pas simples...
Ne voulant plus être prof, les seules issues qui s'offrent à moi sont (hors un concours administratif, à 51 ans, cela me semble ridicule !!)
- la retraite pour invalidité (1 000€ par mois vu mes 17 années !! Je crois que la MGEN complète mais c'est difficile d'obtenir des infos précises).
- un reclassement : mais il semble que les postes soient essentiellement des postes de catégorie B car il y a peu de possibilités (j'en ai parlé avec mon syndicat) : au rectorat, les seuls postes de catégorie A ou A + sont les postes de cadres ou de chefs de service, autant vous dire qu'on ne va pas y reclasser une prof malade de 51 ans...
Donc reclassement = déclassement (pas génial sur plan psychologique et social) ???.
Je n'arrive pas à avoir de témoignages sur le reclassement professionnel pour inaptitude sur le Web : quelqu'un aurait-il des témoignages ou des exemples ?
La question du salaire est complexe aussi : bien sur on vous conserve à titre personnel votre dernier traitement mais après plus aucune évolution (et comment sera calculée ma retraite ? comment sera calculé mon salaire en cas de congé maladie ?).
Voilà, je voudrais vos avis, suggestions, conseils, bref de quoi m'aider à voir un peu mieux mon avenir et de quoi me remonter le moral aussi...Merci !!
- menerveOracle
Et bien , je n'ai rien à te conseiller mais je viens t'apporter tout mon soutien!
Et aussi 1000 euros par mois de retraite pour invalidité, tu vois large: mon ex mari (15 ans dans l'EN) doit en toucher 650! Ah oui...j'édite tout de suite, je n'avais pas relevé que tu étais agrégée!
Il me semble que tu ne peux pas tout avoir et qu'il faut lister tes priorités et la baisse du salaire en est une malheureusement.
Peut-être pourrais-tu bénéficier d'un détachement sur un poste administratif et pourquoi pas dans un autre ministère...
Et aussi 1000 euros par mois de retraite pour invalidité, tu vois large: mon ex mari (15 ans dans l'EN) doit en toucher 650! Ah oui...j'édite tout de suite, je n'avais pas relevé que tu étais agrégée!
Il me semble que tu ne peux pas tout avoir et qu'il faut lister tes priorités et la baisse du salaire en est une malheureusement.
Peut-être pourrais-tu bénéficier d'un détachement sur un poste administratif et pourquoi pas dans un autre ministère...
- hariaNiveau 5
Bonjour Minerve et merci de la réponse !
je sais bien que je ne peux pas tout avoir, et ce n'est pas le but de mon message. Je voudrais justement essayer d'avancer dans ce travail de "priorisation" (est-ce bien français ?), et aussi (surtout ??) avoir des témoignages ou exemples de collègues, notamment pour le reclassement professionnel ou le complément MGEN où les infos sont très difficiles à obtenir (la MGEN répond : quand vous aurez votre arrétê d'invalidité, revenez nous voir ! ). Pour le détachement, c'est à mon avis impossible car il s'agit bien d'être recruté par un autre ministère et on recrute des gens plus jeunes et en pleine forme ! Pour les postes administratifs à l'E.N., ce ne peut être que la réussite à un concours ou un reclassement catégorie B sans doute (et je retombe sur mes interrogations précédentes). Bonnes vacances en tout cas (n'es tu pas toi aussi sur un PACD en doc ?) ! Françoise
je sais bien que je ne peux pas tout avoir, et ce n'est pas le but de mon message. Je voudrais justement essayer d'avancer dans ce travail de "priorisation" (est-ce bien français ?), et aussi (surtout ??) avoir des témoignages ou exemples de collègues, notamment pour le reclassement professionnel ou le complément MGEN où les infos sont très difficiles à obtenir (la MGEN répond : quand vous aurez votre arrétê d'invalidité, revenez nous voir ! ). Pour le détachement, c'est à mon avis impossible car il s'agit bien d'être recruté par un autre ministère et on recrute des gens plus jeunes et en pleine forme ! Pour les postes administratifs à l'E.N., ce ne peut être que la réussite à un concours ou un reclassement catégorie B sans doute (et je retombe sur mes interrogations précédentes). Bonnes vacances en tout cas (n'es tu pas toi aussi sur un PACD en doc ?) ! Françoise
- alberto79Habitué du forum
Avez-vous pensé à un poste d´ ITRF de catégorie A (ingénieur d´études ou même d´ingénieur de recherche) ? Comme exemple la liste de postes ouverts pour cette année :
http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/emploisITRF2012/49/8/EMPLOIS_ITRF_CAT_A_2012_v4_210498.pdf
Comme vous pouvez le voir il y a de postes plus ou moins en rapport avec votre profil et peut-être même avec vos souhaits. Le CNRS et les universités sont assez accueillants envers les titulaires d´une RQTH, et votre demande de détachement serait peut-être acceptée. Bon courage et bonne chance en tout cas.
http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/emploisITRF2012/49/8/EMPLOIS_ITRF_CAT_A_2012_v4_210498.pdf
Comme vous pouvez le voir il y a de postes plus ou moins en rapport avec votre profil et peut-être même avec vos souhaits. Le CNRS et les universités sont assez accueillants envers les titulaires d´une RQTH, et votre demande de détachement serait peut-être acceptée. Bon courage et bonne chance en tout cas.
- hariaNiveau 5
Bonsoir alberto79 et merci de l'info ! J'ai commencé à regarder, il y a peut être des choses intéressantes c'est vrai. C'est fou comme les gens de la cellule RH au rectorat sont incapables de vous expliquer ce genre de possibilités pour finir "normalement" une carrière sans en mis à la retraite pour invalidité !! Bonnes vacances !
- menerveOracle
PACD?
Moi je suis , enfin j'étais faisant fonction en doc: je viens d'obtenir le capes interne. Là aussi je gagne moi qu'avant en tant que prof de français (pas d'heures sup, pas d'isoe).
Je ne dis pas que c'était le but de ton message, il faut juste être conscient du truc et ce n'est pas une décision facile à prendre!!!
Mon ex mari doit avoir 650 euros de retraite pour invalidité et 600 et quelques d'alloc MGEN. A partir de janvier il devrait toucher sa retraite du privé : il pensait que ça allait se monter à quelques 700 euros et finalement il toucherait 170 euros.
Il faut savoir aussi que l'alloc MGEN n'est pas un montant fixe mais elle est réévaluée chaque année...ça fluctue mais je ne sais pas exactement les conditions!
Hélas aussi, il y a tellement de profs qui craquent que les services des ressources humaines des rectorat sont débordés!!! Quand j'ai entamé ma reconversion vers la documentation, le médecin du rectorat y était opposé: il voulait que je prenne un CLD après mon CLM. J'ai refusé car je me suis dit que 5 ans après, le problème serait le même, en pire puisque plus de porte de sortie....
Maintenant il vaut peut-être gagner moins et être heureux et capable physiquement de faire son travail que d'avoir un salaire plus important mais à quel prix!!!!
Je peux te dire que nous avons singulièrement revu notre train de vie, mon ex-mari et moi: un nous gagnons moins avec nos statuts respectifs et deux nous sous sommes séparés donc évidemment plus de frais liés au logement, chauffage etc....
Moi je suis , enfin j'étais faisant fonction en doc: je viens d'obtenir le capes interne. Là aussi je gagne moi qu'avant en tant que prof de français (pas d'heures sup, pas d'isoe).
Je ne dis pas que c'était le but de ton message, il faut juste être conscient du truc et ce n'est pas une décision facile à prendre!!!
Mon ex mari doit avoir 650 euros de retraite pour invalidité et 600 et quelques d'alloc MGEN. A partir de janvier il devrait toucher sa retraite du privé : il pensait que ça allait se monter à quelques 700 euros et finalement il toucherait 170 euros.
Il faut savoir aussi que l'alloc MGEN n'est pas un montant fixe mais elle est réévaluée chaque année...ça fluctue mais je ne sais pas exactement les conditions!
Hélas aussi, il y a tellement de profs qui craquent que les services des ressources humaines des rectorat sont débordés!!! Quand j'ai entamé ma reconversion vers la documentation, le médecin du rectorat y était opposé: il voulait que je prenne un CLD après mon CLM. J'ai refusé car je me suis dit que 5 ans après, le problème serait le même, en pire puisque plus de porte de sortie....
Maintenant il vaut peut-être gagner moins et être heureux et capable physiquement de faire son travail que d'avoir un salaire plus important mais à quel prix!!!!
Je peux te dire que nous avons singulièrement revu notre train de vie, mon ex-mari et moi: un nous gagnons moins avec nos statuts respectifs et deux nous sous sommes séparés donc évidemment plus de frais liés au logement, chauffage etc....
- alberto79Habitué du forum
haria a écrit:Bonsoir alberto79 et merci de l'info ! J'ai commencé à regarder, il y a peut être des choses intéressantes c'est vrai. C'est fou comme les gens de la cellule RH au rectorat sont incapables de vous expliquer ce genre de possibilités pour finir "normalement" une carrière sans en mis à la retraite pour invalidité !! Bonnes vacances !
Un jour on peut être tous frappés par la mauvaise chance et c´est la moindre de choses d´être aidé par les collègues. Le rectorat aussi devrait avoir comme priorité la recherche des possibilités de maintien dans l´emploi sans le moindre déclassement de ses fonctionnaires. Car, en plus du bien-être que vous apportera physiquement et mentalement le fait de continuer à pouvoir travailler votre 60% de capacité de travail est probablement plus utile pour la société que le 100% d´autres personnes. Je suis seulement désolé de ne pas pouvoir mieux vous renseigner mais si je peux vous être utile n´hésitez pas à me contacter. Je suis pour l´instant, comme d´habitude, en demi-vacances. Bonnes vacances à vous !
- hariaNiveau 5
Merci et bravo pour la réussite au concours en tout cas !
- menerveOracle
Merci Haria!
Je rejoins alberto: j'ai été effarée quand le rectorat m'a proposé comme solution de poursuivre mon arrêt maladie jusqu'à épuisement des droits!!!!
Je me suis dit que jamais dans le privé un employeur ne conseillerait à un employé de ne plus venir au boulot!!!!
Mais c'était tellement commode....plutôt que de s'attaquer aux élèves perturbateurs (et c'est un euphémisme) et à tout ce qui disfonctionne dans le système, on préfère écarter les personnes qui signalent le disfonctionnement!
Heureusement dans mon nouveau collège et mes nouvelles fonctions, on m'a fait confiance et bizarrement alors que j'étais considérée comme une incapable dans l'autre collège, dans le nouveau le CDE a reconnu tout ce que je faisais de positif.....
C'est un nouveau départ professionnel mais aussi personnel puisque comme je l'ai dit, cela coïncide aussi avec la rupture avec mon mari.
Tout ce que je peux te dire concernant l'invalidité, c'est aussi que la pension MGEN n'est pas imposable, cela permet donc à mon ex mari de ne pas payer d'impôts et d'avoir une part d'APL qui couvre 60% de son loyer...et heureusement car même avec cela, les fins de mois sont difficiles. Pourtant il n'a pas non plus de voiture...Ceci dit il a choisi cette solution à 54 ans, il lui restait un an à faire puisqu'il était instit mais comme toi, il n'a pas fait toute sa carrière dans l'EN mais seulement 15 ans puisqu'il a passé le concours sur le tard.
Mais force est de constater que le rectorat ne tient absolument pas compte de la situation personnelle de chacun: après une première année en poste de doc à mi-temps thérapeutique, on m'a nommée à plein temps à une heure et quart de route (par beau temps car ce sont des routes de campagne et l'hiver...)....quand j'ai téléphoné au rectorat, la personne m'a répondu: "et bien prenez un mi-temps et là vous serez près de chez vous". Oui sauf que je vis seule avec ma fille et un loyer de passé 500 euros alors vivre avec 1000 euros de revenus, c'est impossible! Mais la personne que j'ai eu au téléphone pensait sans doute que le salaire d'une enseignante n'est que de l'argent de poche....
Je rejoins alberto: j'ai été effarée quand le rectorat m'a proposé comme solution de poursuivre mon arrêt maladie jusqu'à épuisement des droits!!!!
Je me suis dit que jamais dans le privé un employeur ne conseillerait à un employé de ne plus venir au boulot!!!!
Mais c'était tellement commode....plutôt que de s'attaquer aux élèves perturbateurs (et c'est un euphémisme) et à tout ce qui disfonctionne dans le système, on préfère écarter les personnes qui signalent le disfonctionnement!
Heureusement dans mon nouveau collège et mes nouvelles fonctions, on m'a fait confiance et bizarrement alors que j'étais considérée comme une incapable dans l'autre collège, dans le nouveau le CDE a reconnu tout ce que je faisais de positif.....
C'est un nouveau départ professionnel mais aussi personnel puisque comme je l'ai dit, cela coïncide aussi avec la rupture avec mon mari.
Tout ce que je peux te dire concernant l'invalidité, c'est aussi que la pension MGEN n'est pas imposable, cela permet donc à mon ex mari de ne pas payer d'impôts et d'avoir une part d'APL qui couvre 60% de son loyer...et heureusement car même avec cela, les fins de mois sont difficiles. Pourtant il n'a pas non plus de voiture...Ceci dit il a choisi cette solution à 54 ans, il lui restait un an à faire puisqu'il était instit mais comme toi, il n'a pas fait toute sa carrière dans l'EN mais seulement 15 ans puisqu'il a passé le concours sur le tard.
Mais force est de constater que le rectorat ne tient absolument pas compte de la situation personnelle de chacun: après une première année en poste de doc à mi-temps thérapeutique, on m'a nommée à plein temps à une heure et quart de route (par beau temps car ce sont des routes de campagne et l'hiver...)....quand j'ai téléphoné au rectorat, la personne m'a répondu: "et bien prenez un mi-temps et là vous serez près de chez vous". Oui sauf que je vis seule avec ma fille et un loyer de passé 500 euros alors vivre avec 1000 euros de revenus, c'est impossible! Mais la personne que j'ai eu au téléphone pensait sans doute que le salaire d'une enseignante n'est que de l'argent de poche....
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