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- InvitéC8Habitué du forum
Non car c'est au forfait. Le miminum par jour est (de mémoire) de 15 euros (cela correspond à une distance entre 0 et 10 km je crois).
- RuthvenGuide spirituel
Reine Margot a écrit:mais alors les ISSR seront dérisoires car calculés en fonction de la distance avec le RAD..
Pas dérisoires car autour de 15 euros par jour (<10 km). Quand on n'a pas de frais d'essence, c'est assez intéressant.
- lebrudu84Niveau 9
Pour revenir à notre discussion "avantages et inconvénients" il y a un point positif à être TZR, AFA ou pas d'ailleurs: le relatif non-engagement au sein de l'établissement est le moment idéal pour passer un concours interne; si je n'avais pas été TZR, je n'aurais pas passé et réussi l'agreg' dans des conditions -paradoxalement- aussi optimales.
Pour ce qui est des heures supp' et d'être PP (donc des incidences sur salaire), je crois que tout dépend vraiment des chefs d'établissement: beaucoup de proviseurs en lycée ne mettront jamais en PP un TZR qu'ils ne connaissent ni d'Eve ni d'Adam - surtout s'il est en service partagé; en collège en revanche, la charge est moindre (sauf en 3ème! ) et il y a donc moins de scrupules à bombarder de cette charge un tout nouveau collègue.
Pour ce qui est des heures supp' et d'être PP (donc des incidences sur salaire), je crois que tout dépend vraiment des chefs d'établissement: beaucoup de proviseurs en lycée ne mettront jamais en PP un TZR qu'ils ne connaissent ni d'Eve ni d'Adam - surtout s'il est en service partagé; en collège en revanche, la charge est moindre (sauf en 3ème! ) et il y a donc moins de scrupules à bombarder de cette charge un tout nouveau collègue.
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Bravo, tu as saisi la différence entre l'auxiliaire "être" et l'auxiliaire "avoir"!
- kiwiGuide spirituel
pop-corn a écrit:kiwi a écrit:Il était question des TZR sans affectation... pas de ceux qui sont en AFA ou qui récupèrent les charges et/ou les HS d'un collègue à remplacer.
J'en ai connu un qui n'a fait qu'un remplacement de 15jours sur toute une année... .
ça doit être rarissime quand même..
Surtout maintenant!! Le chef de son RAD lui avait dit de rester chez lui.
- CatLeaBon génie
Lebrudu84, c'est clair que c'est ce que je me dis si jamais je devais perdre mon poste et me retrouver TZR : profitons en pour préparer à fond l'agreg car effectivement, étant moins impliquée dans la vie d'un établissement sous ce statut, ça peut laisser plus de temps pour soi et cette préparation.
- kiwiGuide spirituel
darkcoffee a écrit:Lebrudu84, c'est clair que c'est ce que je me dis si jamais je devais perdre mon poste et me retrouver TZR : profitons en pour préparer à fond l'agreg car effectivement, étant moins impliquée dans la vie d'un établissement sous ce statut, ça peut laisser plus de temps pour soi et cette préparation.
M'ouais... Quand tu es sur un BMP de 18h, ok. En revanche, sur deux ou trois établissements, quand tu as 2h de route par jour, je doute que tu aies le temps de te plonger dans l'agreg. Perso, j'ai jamais eu le courage (et je ne l'ai toujours pas d'ailleurs!! )
- lebrudu84Niveau 9
ah c'est sûr, ça vaut surtout pour une AFA à 18h, avec au pire 15 minutes entre deux bahuts (c'était mon cas); deux plombes pour rentrer du taf, effectivement ça doit très moyennement donner envie de se taper au retour une bonne grosse tranche de poésie médiévale
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Bravo, tu as saisi la différence entre l'auxiliaire "être" et l'auxiliaire "avoir"!
- lalilalaEmpereur
Camille87 a écrit:lalilala a écrit:Camille87 a écrit:Certes, mais on peut aussi en tant que titulaire sur poste fixe refuser les heures supplémentaires (certes au-delà de la 1ère seulement) et ne pas être prof principal.
Le désavantage financier pour les TZR sans affectation n'en est un que pour ceux qui prendraient des heures supplémentaires et accepteraient la charge de PP s'ils étaient en poste fixe. C'est un désavantage relatif et non absolu.
Lis bien la circulaire de ton académie. Dans certaines (comme celle d'orléans-tours), le texte est clair : au delà de la première heure sup. qui reste exigible, le TZR peut refuser. Et c'est ce que j'ai fait sur un remplacement (à cheval sur un collège à une heure de chez moi et un LP où je devais avoir tous les niveaux d'un coup alors que je ne connaissais même pas leur programme), j'ai refusé de prendre deux classes (qui correspondaient à 4h sup). Ca n'a pas été apprécié, mais flûte à la fin. Nous sommes titulaires nous aussi, nous devons avoir les mêmes droits que les collègues en poste fixe. Si ta circulaire dit que tu ne peux pas refuser, il me semble qu'il y a un autre texte plus général qui dit que tous les titulaires peuvent refuser les heures sup. Je ne sais plus de quel texte il s'agit par contre....
Tu as mal interprété mon message Je répondais à un intervenant qui disait que les TZR sans affectation avaient le salaire minimum; j'objectais alors que c'était aussi le cas des titulaires sur poste fixe qui refusaient les heures supplémentaires (eux aussi ont le salaire de base). Mais merci de tes précisions au sujet du refus des heures sup' par les TZR.
ah ok, j'ai lu un peu vite
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- Fleur de papierNiveau 1
Parfois, les AFA sont inférieures à 18 heures et si l'on n'est pas dans son RAD, les heures ne sont pas complétées. A la rentrée je suis nommée dans un lycée pour 11h (je suis en temps partiel 14h40), le reste sur la ZR. Donc je ferai 11 h toute l'année payées 14h40 avec des ISSR (au total plus que si je travaillais 18 h)!
- lalilalaEmpereur
J'ai une copine qui était à temps plein et qui a fait 12h toute l'année...
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- AponieNiveau 6
Y a-t-il une différence dans l'emploi du temps d'un TZR et d'un poste fixe ? Mettons que je veuille passer un concours, et mettons que je sois TZR, le projet est-il moins réalisable que si j'étais en poste fixe ?
- eleonore69Érudit
Lorsqu'on est jeune, sans enfants cela peut-être intéressant...
Avantage : tu n'es pas coincé sur un poste pourri (poste fixe que l'on obtient en généralen début de carrière)pendant des années. si cela passe mal à la fin de l'année tu t'en vas... Cela permet de connaître les bahuts et de savoir ce qui t'intéresse(collège;, lycée..). Tu peux avoir des postes dans de bons établissements, tu peux connaître beaucoup de monde...
Avantage : tu n'es pas coincé sur un poste pourri (poste fixe que l'on obtient en généralen début de carrière)pendant des années. si cela passe mal à la fin de l'année tu t'en vas... Cela permet de connaître les bahuts et de savoir ce qui t'intéresse(collège;, lycée..). Tu peux avoir des postes dans de bons établissements, tu peux connaître beaucoup de monde...
- eleonore69Érudit
Aponie a écrit:Y a-t-il une différence dans l'emploi du temps d'un TZR et d'un poste fixe ? Mettons que je veuille passer un concours, et mettons que je sois TZR, le projet est-il moins réalisable que si j'étais en poste fixe ?
Pour les postes à l'année, il y a souvent des différences: en gros tu obtiens les classes que personne ne souhaite, aux hoarires que personne ne veut...
Du genre , j'ai eu les TPe L cette année parce personne n'avait envie d'avoir cours de 16 à 18h.. Mais cela dépend vraiment des CDE.. Il m'est arrivé aussi d'avoir été traitée équitablement...
- gauvain31Empereur
Aponie a écrit:Y a-t-il une différence dans l'emploi du temps d'un TZR et d'un poste fixe ? Mettons que je veuille passer un concours, et mettons que je sois TZR, le projet est-il moins réalisable que si j'étais en poste fixe ?
Pour une affectation à l'année dans un seul établissement, il n'y a aucune différence. C'est quand tu es à cheval sur deux établissements (voire plus) que tu vois la différence avec l'EDT de certains collègues. Et encore, certains sont en poste fixe, mais avec un complément de service dans un autre établissement
Après concernant la préparation à un concours (je suppose l'agrégation); tout dépend comment est agencé l'EDT. J'ai eu la chance de reprendre les études pour passer l'agreg, l'année où j'étais à cheval sur deux établissements, qui permet souvent d'avoir un très bon emploi du temps. J'ai eu cette année le mercredi de libre, me permettant suivre entièrement la préparation à l'agreg interne, et même cumuler deux admissibilités (interne et externe).
Un collègue dans une autre matière a même eu l'agreg en externe l'année où il était en sous-service (il avait eu le temps de bosser)
De plus, le fait d'être TZR est un gros avantage lorsqu'on prépare l'interne (si c'est ce concours que tu prépares) où il faut être à l'aise, pédagogiquement parlant, en collège qu'en lycée.
Pense sinon au congé-formation (12 mois rémunérés au cours d'une carrière)
- AponieNiveau 6
Vous m'avez convaincu. Et puis, étant donné que dans l'académie où j'entre, il est quasi impossible d'obtenir, en tant que néotitulaire, un poste fixe, je vais demander des ZR dans l'arrière-pays. Merci.
- NitaEmpereur
Aponie a écrit:Y a-t-il une différence dans l'emploi du temps d'un TZR et d'un poste fixe ? Mettons que je veuille passer un concours, et mettons que je sois TZR, le projet est-il moins réalisable que si j'étais en poste fixe ?
Le projet n'est pas forcément simple si tu es en service partagé entre deux établissements, avec un temps de trajet important entre les deux et ton domicile. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, il n'y a souvent aucune concertation entre les deux Chefs d'Etablissement, qui placent des réunions aux mêmes heures, les mêmes jours, et qui te font grief de ne pas avoir été présent au deux, ou qui te donnent des niveaux sympa ( 3 classes de 4e...), et, si, en plus, ils sont brouillés avec le CdE de ton RAD, tu peux galérer.
À part se dire qu'on n'est là que pour un an, je ne vois, à titre personnel, aucun avantage à ce statut. Et je ne suis pas sûre que ce soit si "formateur".
Edit : je viens de lire le message de Gauvain : j'ai eu les emplois du temps les plus pourris de ma carrière quand j'étais en service partagé, et c'est encore le cas des deux collègues TZR de mon collège : zéro demi journée de libre (en dehors du mercredi, traditionnel en collège).
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- BlackMailExpert
gauvain31 a écrit: l'année où j'étais à cheval sur deux établissements, qui permet souvent d'avoir un très bon emploi du temps. J'ai eu cette année le mercredi de libre, me permettant suivre entièrement la préparation à l'agreg interne, et même cumuler deux admissibilités (interne et externe).
Ah... pour ma part, je suis sur deux établissements et j'ai l'emploi du temps le plus pourri parmi les profs des deux collèges où je travaille .
Je n'ai aucune demi-journée de libre, je commence tous les jours à la première heure et finis tous les jours à la dernière. Ma journée la plus chargée est le vendredi, où je finis joyeusement avec deux heures d'une classe à examen épuisée par sa semaine et ses deux heures de sport avant moi .
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- Spoiler:
I'm watching you.
- NadejdaGrand sage
TZR sur deux établissements, j'ai la chance d'avoir mon mardi. J'ai compris son utilité : mon jour off me permet de récupérer de mes journées où je ne vois que des 4e (quatre classes de 4e en français c'est dur). La répartition des heures est assez calamiteuse, très souvent par blocs de 2h. Je vois par exemple une classe uniquement le jeudi (2h de suite en fin de journée) et le vendredi (2h aussi), ce qui n'est pas terrible, au collège, pour répartir le travail et rendre toutes ces heures de cours efficaces.
- Madame_ProfEsprit sacré
Je dirais que ça dépend pas mal des académies et de la ZR obtenue.
Moi je suis TZR dans l'académie de Créteil (beaucoup d'établissements, transports, et que des AFA dans ma matière) et cela m'a permis d'enseigner dans des établissements sympas inaccessibles en poste fixe, près de chez moi, et toujours à cheval sur deux établissements j'ai eu chaque année de bons EDT. L'an dernier j'ai demandé des postes fixes, non obtenus, cette année je reste TZR puisque j'ai décidé de cumuler des points et que j'ai pas envie de commencer sur un poste fixe au moment de la mise en place de la réforme.
Dans mon cas, oui je pense que ça a été très formateur. J'ai connu 7 établissements en 4 ans et j'en retire beaucoup.
Cela peut être très compliqué selon les affectations obtenues et les chefs rencontrés, faut pas se leurrer. Mais, comme en poste fixe. Là au moins on peut repartir facilement si ça va pas.
Moi je suis TZR dans l'académie de Créteil (beaucoup d'établissements, transports, et que des AFA dans ma matière) et cela m'a permis d'enseigner dans des établissements sympas inaccessibles en poste fixe, près de chez moi, et toujours à cheval sur deux établissements j'ai eu chaque année de bons EDT. L'an dernier j'ai demandé des postes fixes, non obtenus, cette année je reste TZR puisque j'ai décidé de cumuler des points et que j'ai pas envie de commencer sur un poste fixe au moment de la mise en place de la réforme.
Dans mon cas, oui je pense que ça a été très formateur. J'ai connu 7 établissements en 4 ans et j'en retire beaucoup.
Cela peut être très compliqué selon les affectations obtenues et les chefs rencontrés, faut pas se leurrer. Mais, comme en poste fixe. Là au moins on peut repartir facilement si ça va pas.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- fabienne7564Niveau 9
Quand j'ai été TZR sur 2 établissements, je me suis retrouvée à travailler du lundi au samedi : (j'étais désignée volontaire d'office pour travailler le samedi matin : j'étais jeune, je n'ai pas su me défendre). Les 4èmes ne venaient que pour moi... Bonheur... J'étais à cheval sur un lycée (sympa) et un collège (pourri) : 4ème, 2de, 1ère...
Mais l'année suivante, je n'ai travaillé que dans le lycée où j'avais déjà exercé l'année précédente : meilleur emploi du temps. J'avais gagné en légitimité (le complexe de l'imposteur doit être assez présent chez les TZR...)
L'avantage du TZRiat, c'est aussi que les CDE, au bout d'un moment, nous connaissent, et le rectorat également : progressivement notre "profil" est repéré et on nous file des établissements où on a déjà exercé car c'est pédagogiquement plus cohérent pour les CDE. On sait aussi parfois quels postes seront dispos d'une année sur l'autre. Du coup, une année j'ai demandé en septembre à retourner dans un collège (pourri) où j'avais beaucoup apprécié travailler et où je savais que des heures n'étaient pas pourvues : le rectorat, trop heureux d'avoir une volontaire pour aller au casse-pipe, m'y a envoyée.
Après, on a déjà essayé de me refiler tous les NF d'un établissement, de m'envoyer hors-zone. Parfois, on connaît son affectation par le CDE qui t'appelle directement et te fais du chantage et te traite comme un sous-prof (ben oui, tu es TZR...) si tu refuses de bosser le mercredi après-midi avec les sport-études... Parfois, on antidate notre arrêté de remplacement pour nous sucrer les ISSR.
Etre TZR permet de vite connaître ses droits et fait comprendre l'intérêt d'être syndiqué... On acquiert rapidement une souplesse et une capacité d'adaptation très appréciables. On a des cours dans la poche pour tous les niveaux qu'on adapte au cas par cas ; on gère mieux la discipline. Bref, c'est avec le temps qu'être TZR est plus facile (si on a des AFA, bien sûr, ou en tout cas, au moins 6 mois dans un établissement)
Tout juste rentrée dans mon académie d'origine après 10 ans d'exil dont 5 ans en poste fixe, je retrouve les joies du TZariat : et ce n'est pas si mal, pas d'ISSR, certes, mais je travaille dans LE lycée prestigieux du département où sinon je n'aurais jamais mis les pieds.
Je pense que le RAD est important aussi : comme on est censé être affecté pas loin du RAD, on peut travailler dans une zone plus ou moins sympathique, mais cela reste très indicatif, bien sûr.
Mais l'année suivante, je n'ai travaillé que dans le lycée où j'avais déjà exercé l'année précédente : meilleur emploi du temps. J'avais gagné en légitimité (le complexe de l'imposteur doit être assez présent chez les TZR...)
L'avantage du TZRiat, c'est aussi que les CDE, au bout d'un moment, nous connaissent, et le rectorat également : progressivement notre "profil" est repéré et on nous file des établissements où on a déjà exercé car c'est pédagogiquement plus cohérent pour les CDE. On sait aussi parfois quels postes seront dispos d'une année sur l'autre. Du coup, une année j'ai demandé en septembre à retourner dans un collège (pourri) où j'avais beaucoup apprécié travailler et où je savais que des heures n'étaient pas pourvues : le rectorat, trop heureux d'avoir une volontaire pour aller au casse-pipe, m'y a envoyée.
Après, on a déjà essayé de me refiler tous les NF d'un établissement, de m'envoyer hors-zone. Parfois, on connaît son affectation par le CDE qui t'appelle directement et te fais du chantage et te traite comme un sous-prof (ben oui, tu es TZR...) si tu refuses de bosser le mercredi après-midi avec les sport-études... Parfois, on antidate notre arrêté de remplacement pour nous sucrer les ISSR.
Etre TZR permet de vite connaître ses droits et fait comprendre l'intérêt d'être syndiqué... On acquiert rapidement une souplesse et une capacité d'adaptation très appréciables. On a des cours dans la poche pour tous les niveaux qu'on adapte au cas par cas ; on gère mieux la discipline. Bref, c'est avec le temps qu'être TZR est plus facile (si on a des AFA, bien sûr, ou en tout cas, au moins 6 mois dans un établissement)
Tout juste rentrée dans mon académie d'origine après 10 ans d'exil dont 5 ans en poste fixe, je retrouve les joies du TZariat : et ce n'est pas si mal, pas d'ISSR, certes, mais je travaille dans LE lycée prestigieux du département où sinon je n'aurais jamais mis les pieds.
Je pense que le RAD est important aussi : comme on est censé être affecté pas loin du RAD, on peut travailler dans une zone plus ou moins sympathique, mais cela reste très indicatif, bien sûr.
- GuiguesNiveau 8
Mon témoignage. TZR depuis 4 ans, pour l'instant j'ai été plus que chanceux. Parfois des classes difficiles, mais en raison de l'établissement (lycée techno dans le 93 et collège REP en monde rural), jamais parce que l'équipe me refilait les pires. Et cette année sur mes 5 classes j'ai 2 classes euro !
Aucun souci de notation ou de relation avec l'administration. Une seule fois j'ai été pris de haut par un collègue : une bonne engueulade devant tout le monde en début d'année et c'était réglé.
Quant aux emplois du temps, la seule année où je n'ai pas eu de jour de libre dans la semaine j'étais affecté à l'année sur deux établissements à raison de 6h par établissement (et aucun chef pour me demander de faire la totalité de mes heures) : j'ai pu ainsi finir ma thèse.
A part la distance qui commence parfois à peser (mais je suis depuis 3 ans dans le 2e plus grand département de France donc pas évident d'avoir une affectation proche), quasi que du positif.
Aucun souci de notation ou de relation avec l'administration. Une seule fois j'ai été pris de haut par un collègue : une bonne engueulade devant tout le monde en début d'année et c'était réglé.
Quant aux emplois du temps, la seule année où je n'ai pas eu de jour de libre dans la semaine j'étais affecté à l'année sur deux établissements à raison de 6h par établissement (et aucun chef pour me demander de faire la totalité de mes heures) : j'ai pu ainsi finir ma thèse.
A part la distance qui commence parfois à peser (mais je suis depuis 3 ans dans le 2e plus grand département de France donc pas évident d'avoir une affectation proche), quasi que du positif.
- pitchounetteExpert
Mes 2 seuls avantages en tant que TZR versailles :
- des postes à l'année car il manque de profs dans ma spécialité : depuis 7 ans il n'y a plus de profs pour assurer les courts et moyens remplacements
- me dire que l'établissement de :censure: je le quitte à la fin de l'année
Sinon aucun plaisir à attendre, à angoisser à me dire si l'emploi du temps va être acceptable ou pas....
- des postes à l'année car il manque de profs dans ma spécialité : depuis 7 ans il n'y a plus de profs pour assurer les courts et moyens remplacements
- me dire que l'établissement de :censure: je le quitte à la fin de l'année
Sinon aucun plaisir à attendre, à angoisser à me dire si l'emploi du temps va être acceptable ou pas....
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Le bonheur est dans le pré après 7 ans de région parisienne
- Reine MargotDemi-dieu
Se dire qu'on part quand on est dans un établissement difficile, ne pas être partie prenante des "projets" dès leur conception et donc suivre cela de plus loin (tout en faisant son travail quand même, hein) et avoir moins la pression pour les choses en dehors des cours. Se constituer au fil du temps une banque de données de cours bien utile. Connaître tous les établissements du coin et faire ses voeux plus judicieusement ensuite.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- EU1Fidèle du forum
moi je trouve que c'est surtout un bon moyen de toujours se remettre en cause, s'adapter, découvrir de nouvelles choses, de nouvelles façons de travailler etc...
- AponieNiveau 6
Eh bien, en somme, tous vos arguments me séduisent. Je ne recherche en rien à me fixer dans ma nouvelle académie et ne compte y rester que deux ans au plus (j'entends bien néanmoins qu'on peut s'y plaire et y rester des décennies, là où on croyait n'y demeurer qu'à peine).
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