L'article semestriel du Monde sur la baisse du niveau d'orthographe

J'ai compris, comme llaima, que la gifle était psychologique et non réellement physique. Néanmoins, cela ne me choquerait pas tant que ça; lorsque j'étais en maternelle, mon instit nous donnait des petits coups de pied aux fesses lorsque nous faisions des bêtises. J'en ai reçu une seule fois mais je m'en souviens encore.

Maintenant, effectivement, quand on voit les tarifs pratiqués par cette dame, on entend différemment son discours.

Et se met à associer à chaque mot une image mentale. "Vieille" prend deux "i" parce qu'une vieille dame a besoin de deux cannes pour marcher ; "accusé" prend deux "c" parce que l'accusé a deux menottes...

Elle est super, cette méthode !
Du coup, "courrir" prend deux "r" parce qu'on a besoin de deux jambes, "atraper" prend un "t" et un "p" parce qu'on peut n'avoir besoin que d'une main MAIS attention, si on "attrappe" à deux mains, il faut ajouter un "t" et un "p" (ben oui, pourquoi choisir ?) donc on peut en plus faire de l'analyse de texte parce que ça dépend du contexte ! J'a-do-re !

Et un vieux ? Il n'a besoin que d'une canne pour marcher ? Y a pas, les hommes sont supérieurs aux femmes.


Pardon, j'ai pas pu résister. Toutes ces techniques novatrices, ça me fait quelque chose.

Ergo a écrit:
Elle est super, cette méthode !
Du coup, "courrir" prend deux "r" parce qu'on a besoin de deux jambes, "atraper" prend un "t" et un "p" parce qu'on peut n'avoir besoin que d'une main MAIS attention, si on "attrappe" à deux mains, il faut ajouter un "t" et un "p" (ben oui, pourquoi choisir ?) donc on peut en plus faire de l'analyse de texte parce que ça dépend du contexte ! J'a-do-re !
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Il attrappe, donc... mais et pour les culs-de-jatte, on fait comment?

Il y a une suite d'Aurélie Collas, qui décidément sévit en ces jours de rentrée : "Les racines de notre intolérance aux fautes de français". On comprend mieux sa complaisance à l'égard de Anne-Marie Gaignard.

Pour ceux qui auraient la mémoire courte, c'est la même journaliste du "Monde" qui en décembre 2011 s'était émerveillée d'une expérience allant dans le sens de la réforme de l'évaluation voulue par Luc Chatel, réforme aujourd'hui défunte : "Ne le dites surtout pas, mais à Aix, on évalue déjà les profs".

Oh, pitié sur la signification du mot "faute"...

PurpleBanner a écrit:
Il attrappe, donc... mais et pour les culs-de-jatte, on fait comment?

L'orthographe ne saurait être politiquement correcte.