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- alberto79Habitué du forum
xphrog a écrit:alberto79 a écrit: Le point 12 est aussi très intéressant pour ceux qui veulent introduire de la pédagogie façon IUFM dans le supérieur
Pour lever une potentielle ambiguité, je n'ai pas dit que c'était forcément une mauvais chose qu'il n'y avait pas de pédagogie du style IUFM à l'ENS, j'ai simplement fait le constat. Par ailleurs, je faisais partie d'un équipe qui formait les élèves à faire de la bureautique structurée, ce qui allait les aider à devenir plus efficaces dans leurs préparations de cours, même si ce n'était pas le but affiché. :lol:
9. The quality of teaching is positively associated to the elaboration of books or multimedia teaching materials with ISBN.
10. Faculty members at the Education Dept. obtain better teaching results than the rest of the sample.
11. Female professors obtain better teaching results than their male counterparts.
12. Courses of pedagogic enhancement of the Teaching Support Unit have no effect on teaching quality.
Les formulations en gras sont mignonnes
Le 10 et le 12 sont en revanche un peu contradictoires non?
Non, parce que le point 10 ne concerne que les étudiants de la Faculté de Sciences de l´Education alors que le 12 concerne tous les étudiants. On ne sait pas si les étudiants de Sciences de l´Éducation ont une prédisposition particulière pour évaluer positivement les enseignants.
- alberto79Habitué du forum
xphrog a écrit:alberto79 a écrit: Le point 12 est aussi très intéressant pour ceux qui veulent introduire de la pédagogie façon IUFM dans le supérieur
Pour lever une potentielle ambiguité, je n'ai pas dit que c'était forcément une mauvais chose qu'il n'y avait pas de pédagogie du style IUFM à l'ENS, j'ai simplement fait le constat. Par ailleurs, je faisais partie d'un équipe qui formait les élèves à faire de la bureautique structurée, ce qui allait les aider à devenir plus efficaces dans leurs préparations de cours, même si ce n'était pas le but affiché. :lol:
9. The quality of teaching is positively associated to the elaboration of books or multimedia teaching materials with ISBN.
10. Faculty members at the Education Dept. obtain better teaching results than the rest of the sample.
11. Female professors obtain better teaching results than their male counterparts.
12. Courses of pedagogic enhancement of the Teaching Support Unit have no effect on teaching quality.
Les formulations en gras sont mignonnes
Le 10 et le 12 sont en revanche un peu contradictoires non?
Non, parce que le point 10 ne concerne que les étudiants de la Faculté de Sciences de l´Education alors que le 12 concerne tous les étudiants. On ne sait pas si les étudiants de Sciences de l´Éducation ont une prédisposition particulière pour évaluer positivement les enseignants.
- alberto79Habitué du forum
philann a écrit:
En fait, dit de façon caricaturale...l'article montre qu'il y a des bons et des mauvais EC et qu'en général ils sont bons ou mauvais indépendamment de l'activité.
Euhh, en réalité ils disent qu´en général ceux qui font des travaux de recherche sont meilleurs ou au minimum moins mauvais, que ceux qui n´en font pas.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Enfin, tant que la qualité de l'enseignement et l'attention accordés aux étudiants ne seront pas pris en cause dans le déroulement de carrière des EC, je vois pas comment un certain nombre de très mauvaises habitudes typiquement françaises disparaîtront:
-aucun contact avec les étudiants
-EC qui arrivent en retard, très en retard aux cours
-cours qui ressemblent mot pour mot aux manuels publiés,
etc, etc.
Evidemment, d'autres EC sont très dévoués et traitent décemment leurs étudiants, mais le système ne le récompense pas beaucoup.
Au-delà, tout le monde connaît de grands chercheurs qui sont des profs épouvantables, et d'autres, chercheurs modestes (mais qui publient mais des choses qui ne resteront pas dans les mémoires) des profs exceptionnels.
-aucun contact avec les étudiants
-EC qui arrivent en retard, très en retard aux cours
-cours qui ressemblent mot pour mot aux manuels publiés,
etc, etc.
Evidemment, d'autres EC sont très dévoués et traitent décemment leurs étudiants, mais le système ne le récompense pas beaucoup.
Au-delà, tout le monde connaît de grands chercheurs qui sont des profs épouvantables, et d'autres, chercheurs modestes (mais qui publient mais des choses qui ne resteront pas dans les mémoires) des profs exceptionnels.
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- alberto79Habitué du forum
Collier de Barbe a écrit:Enfin, tant que la qualité de l'enseignement et l'attention accordés aux étudiants ne seront pas pris en cause dans le déroulement de carrière des EC, je vois pas comment un certain nombre de très mauvaises habitudes typiquement françaises disparaîtront:
-aucun contact avec les étudiants
-EC qui arrivent en retard, très en retard aux cours
-cours qui ressemblent mot pour mot aux manuels publiés,
Mais Collier, ce n´est même pas une question d´être bon ou mauvais enseignant, ce sont des cas qui relèvent plutôt de manquements professionnels et je ne crois pas que ce soit une question de manque d´ incitations économiques (déroulement de carrière) pour les EC. D´abord, je crois qu´il y a beaucoup plus d´EC qui ne font pas la recherche qu´ils sont censés faire que ceux coupables d´une grave manque d´investissement dans leurs cours. Et ensuite, j´ai l´impression que celui qui est si paresseux et si peu respectueux de ses obligations pour ne pas faire des bons enseignements ne fait pas de recherche non plus, car les incitations pour la faire sont presque aussi petites que pour faire un bon enseignement. Certes, il faut qu´il aie un bon niveau de recherche pour passer l´HDR, être qualifié PR et éventuellement le devenir, mais il peut devenir MCF HC sans faire de recherche et la grille des MCF HC est la même que celle des PR 2 Cl. Or, très peu de Professeurs deviennent 1ere Cl ou Cl EX, donc les incitations économiques, je vous répète sont très limitées.
- PhilomèleNiveau 9
Merci Alberto pour la présentation de ces résultats. C'est intéressant.
Je m'interroge tout de même sur les corrélations qui sont établies, comme si il allait de soi qu'il y a une interaction entre les différents domaines.
Est-ce qu'il ne s'agit pas aussi d'une disposition générale de la personne qu'est l'enseignant chercheur ? Je m'explique.
On peut penser que quelqu'un qui a décroché complètement ou bien qui assure le minimum s'investit aussi peu dans l'enseignement que dans la recherche. En gros, une personne qui traverse une dépression ou qui doit assumer charge de famille et pressions administratives (responsabilité de diplômes, etc.) s'investira aussi peu ou aussi mal dans ses cours et ses travaux.
Inversement, quelqu'un "qui a du jus" va être productif dans l'enseignement et dans la recherche à la fois. Il va faire des cours attrayants du point de vue des étudiants et en parallèle vivre une période de recherche faste.
Je me demande aussi si l'on peut mener une étude des "enseignants chercheurs" globalement, sans tenir compte de l'ancienneté dans le métier. On n'enseigne pas du tout de la même façon au bout de cinq ans et au bout de vingt ans : il y a cumul de cours et d'expérience. De même, il paraît évident que la productivité (en quantité, mètres cube de papier) n'est pas la même en début et en fin de carrière.
Je m'interroge tout de même sur les corrélations qui sont établies, comme si il allait de soi qu'il y a une interaction entre les différents domaines.
Est-ce qu'il ne s'agit pas aussi d'une disposition générale de la personne qu'est l'enseignant chercheur ? Je m'explique.
On peut penser que quelqu'un qui a décroché complètement ou bien qui assure le minimum s'investit aussi peu dans l'enseignement que dans la recherche. En gros, une personne qui traverse une dépression ou qui doit assumer charge de famille et pressions administratives (responsabilité de diplômes, etc.) s'investira aussi peu ou aussi mal dans ses cours et ses travaux.
Inversement, quelqu'un "qui a du jus" va être productif dans l'enseignement et dans la recherche à la fois. Il va faire des cours attrayants du point de vue des étudiants et en parallèle vivre une période de recherche faste.
Je me demande aussi si l'on peut mener une étude des "enseignants chercheurs" globalement, sans tenir compte de l'ancienneté dans le métier. On n'enseigne pas du tout de la même façon au bout de cinq ans et au bout de vingt ans : il y a cumul de cours et d'expérience. De même, il paraît évident que la productivité (en quantité, mètres cube de papier) n'est pas la même en début et en fin de carrière.
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