Les stagiaires à la rentrée 2012

Dans le même genre: quand j'étais stagiaire en lettres (en collège), on allait manger à la cantine du lycée et je me suis fait enguirlander par une surveillante car je n'avais pas déposé mon plateau au bon endroit!!!

Bon maintenant avec presque 20 ans de plus, plus de risque que je sois confondue avec un élève!!!! soupir....où sont mes 20 ans???

menerve a écrit:

condorcet a écrit:Menerve, ton CDE devrait plutôt chercher à te garder car tu connais bien le fonds documentaire de l'établissement, maintenant !
Vraiment, il n'est pas futé, ce CDE ! :shock:

Il vient d'arriver!!! Bon il a lu attentivement mon rapport de fin d'activités, l'a annoté et m'a quand même dit qu'il était super détaillé et que je portais la plupart des projets menés dans l'établissement et qu'il ne doutait pas de la qualité de mon travail mais j'ai bien vu qu'il n'approuvait pas mon boycott des formations stagiaires de cette semaine! Quant au fameux décret qui dit que je ne suis pas stagiaire, il n'a pas voulu en entendre parler: "pour moi vous êtes stagiaire car le rectorat vous nomme stagiaire" et "dans tous les cas vous devez suivre la formation même si celle-ci est à 4h de route et que vous avez 20 ans d'ancienneté.

Ton CDE doit se soumettre aux textes comme tout fonctionnaire. Je suppose que tu en as déjà parlé à Karine B.
Si tu n'es pas syndiquée, n'hésite pas à trouver le syndicat qui te défendra. Si mes souvenirs de l'EN sont exacts, tu es "stagiaire en situation", non ?

J'appréhende un peu qu'on me confonde encore avec une élève...On a eu des remarques qui sont contradictoires pour mon cas : "mettez des habits dans lesquels vous êtes à l'aise" et "l'habit fait le moine dans l'EN, faites attention".
Bon, ben je me sens bien dans des jeans moulants, des T-shirts, des tuniques, et dans les trucs qui font un peu "madâââme", j'ai l'impression de faire carnaval...
Le souci c'est qu'il a autant de gamines de quinze ans qui s'habillent comme ça (les deux styles) que de femmes de trente ans.

Je ne dors pas parce que je me demande comment simuler une première séance pour demain Je n'avais plus en tête les références d'une scène du Malade imaginaire, pas le livre avec moi. Et je me désespère légèrement à l'idée d'être crevée demain. Réveil 6h45.

condorcet a écrit:Si mes souvenirs de l'EN sont exacts, tu es "stagiaire en situation", non ?

Ben justement, non, et le rectorat découvre le texte :

II.7 Changement de discipline
II.7.1 Professeurs changeant de discipline au sein de leur corps après réussite au concours
Un professeur peut, pour changer de discipline ou d'option, se présenter à un concours alors qu'il est déjà titulaire dans le corps auquel ce concours donne normalement accès. En cas d'admission, il ne pourra pas être nommé en qualité de professeur stagiaire ni a fortiori être à nouveau titularisé mais fera l'objet d'un arrêté pris par le bureau de gestion des carrières des personnels du second degré (DGRH/B2-3) portant uniquement changement de discipline au sein du corps considéré. Cette mesure prend effet au 1er septembre de l'année qui suit la proclamation des résultats d'admission au concours, son succès au concours le qualifiant pour enseigner dans sa nouvelle discipline.
Sauf mutation dans le cadre du mouvement intra-académique des professeurs titulaires, le professeur changeant de discipline après réussite à un concours est affecté par le recteur, au titre de sa nouvelle discipline ou option, sur un poste correspondant à cette nouvelle discipline ou option. Le lauréat du Capes de documentation, quel que soit le corps auquel il appartient, est soumis aux obligations de service des professeurs chargés des fonctions de documentation fixées par le décret n° 80-28 du 10 janvier 1980 modifié.
Nota - Les professeurs ayant changé de discipline après réussite à un concours dans les conditions évoquées supra peuvent toujours se prévaloir de leur admission au concours et de leur qualification disciplinaire initiale, notamment s'ils souhaitent enseigner à nouveau dans cette première discipline. Dans ce cas, ils devront solliciter un changement de discipline auprès du bureau de gestion concerné (DGRH/B2-3).

http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=59660

Merci menerve pour les idées!!

chacha, je ris en imaginant les élèves essayer de déchiffrer ton nom :Lool:

En collège, ça devrait être plus facile de ne pas passer pour une élève (j'espère!) mais bon on sait jamais! Moyenne d'âge des profs du collège : la quarantaine. Mais en SVT : 23, 26 et 33 ans. Passacaille, je te conseille effectivement d'être à l'aise dans tes fringues, de ne pas changer tes habitudes, ne pas t'habiller autrement et jouer un rôle, ça se sentira.

Dernières formalités aujourd'hui : je me syndique, et je m'inscris au sport (important pour se détendre cette année!)

babouchka4 a écrit:

lo*vi a écrit:

Bref : je suis intimement convaincue que les climats de guéguerre ne profitent à personne et encore moins aux élèves

Mais 100 000 fois !!!

J'attaque demain dans un bahut nouveau, en tant que stagiaire !!

J'ai les 4 niveaux, 720 élèves d'ici Mardi, avec 4 ULIS, et plus de 50 profs !

Bien sur que j'ai besoin d'avoir une bonne équipe d'AED mais aussi des profs impliqués !!! Et moi le 1er j'ai intérêt à me bouger le cul pour montrer qu'ils peuvent compter sur moi.

Semaine prochaine, je passe 5 min dans chaque classe pour me présenter aux élèves, qu'ils puissent visualiser qui je suis... ce n'est pas innocent !!

Maintenant quand j'ai des profs qui me " jettent " des rapports comme en stage sur mon bureau sans aucune explication, le bout de papier rejoint leur casier dans l'heure avec un petit post it :
" Je suis à ta disposition dans mon bureau pour que l'on puisse parler de Tel Eleve "

Tu vas être un super CPE j'en suis sûre, moi l'année dernière les CPE me faisaient comprendre que je leur faisais perdre leur temps et me demandaient de mettre les rapports dans leur casier (histoire qu'ils les jettent direct j'imagine...).

Bref, moi je me rends compte que mon année de stage m'a pas mal démolie, quand je vois les autres stagiaires impatients... Moi je stresse juste, je me sens incapable d'assumer, je ne pense qu'aux problèmes... Et je commence à redouter le "mais tu aimes enseigner ?" je ne sais plus, je n'arrive plus à répondre, quand on me pose cette question je repense aux insultes sous-entendues de mes STG ou au non-respect de mes secondes, à la solitude, au désemparement... Pourtant il y a aussi eu de bons moments mais je les oublie. Quand je pense que j'étais ressortie de mon premier stage super heureuse, à chaque fois que je donnais cours, j'étais euphorique ensuite.

Fleur, nouveau départ dans un nouvel établissement, nouveau tuteur, nouveaux élèves, nouvelle équipe, cela peut tout changer. J'espère que tu retrouveras les sensations de satisfaction de tes débuts. Cette année, même si tu en doutes, tu auras plus de recul sur ton travail, tu auras plus d'avance que nous sur la gestion de classe, etc.

:flower:

Fleur16 a écrit:

babouchka4 a écrit:

lo*vi a écrit:

Bref : je suis intimement convaincue que les climats de guéguerre ne profitent à personne et encore moins aux élèves

Mais 100 000 fois !!!

J'attaque demain dans un bahut nouveau, en tant que stagiaire !!

J'ai les 4 niveaux, 720 élèves d'ici Mardi, avec 4 ULIS, et plus de 50 profs !

Bien sur que j'ai besoin d'avoir une bonne équipe d'AED mais aussi des profs impliqués !!! Et moi le 1er j'ai intérêt à me bouger le cul pour montrer qu'ils peuvent compter sur moi.

Semaine prochaine, je passe 5 min dans chaque classe pour me présenter aux élèves, qu'ils puissent visualiser qui je suis... ce n'est pas innocent !!

Maintenant quand j'ai des profs qui me " jettent " des rapports comme en stage sur mon bureau sans aucune explication, le bout de papier rejoint leur casier dans l'heure avec un petit post it :
" Je suis à ta disposition dans mon bureau pour que l'on puisse parler de Tel Eleve "

Tu vas être un super CPE j'en suis sûre, moi l'année dernière les CPE me faisaient comprendre que je leur faisais perdre leur temps et me demandaient de mettre les rapports dans leur casier (histoire qu'ils les jettent direct j'imagine...).

Bref, moi je me rends compte que mon année de stage m'a pas mal démolie, quand je vois les autres stagiaires impatients... Moi je stresse juste, je me sens incapable d'assumer, je ne pense qu'aux problèmes... Et je commence à redouter le "mais tu aimes enseigner ?" je ne sais plus, je n'arrive plus à répondre, quand on me pose cette question je repense aux insultes sous-entendues de mes STG ou au non-respect de mes secondes, à la solitude, au désemparement... Pourtant il y a aussi eu de bons moments mais je les oublie. Quand je pense que j'étais ressortie de mon premier stage super heureuse, à chaque fois que je donnais cours, j'étais euphorique ensuite.

+1 pour ce que j'ai mis en gras. Et moi je peux dire que je n'ai eu aucun bon moment, plus ça va et plus je me rends compte que je déteste profondément ce métier, ça fait des mois que je cherche une issue de secours.

Concorcet: Karine t'a répondu!!! Mais pour le rectorat et donc pour mon chef, je suis stagiaire (pour l'heure rien n'a été modifié sur i-prof).

Pour les vêtements, moi je m'habille toujours en jupe courte. L'autre jour une prof me dit: "Tu n'as pas peur avec les élèves???" Ben justement quand j'étais à D......e je mettais pantalon et jupe....à chaque fois que je mettais une jupe, c'était des manifestations intempestives des élèves...un jour je me suis dit que j'allais les habituer dès la rentrée. Depuis je ne mets que des jupes....et finalement je me sens nettement plus à l'aise en jupe qu'en pantalon donc....

Maintenant c'est sûr que je ne mettrais pas une jupe au ras des fesses....j'ai donc adopté une longueur entre dessus du genou et mi-cuisse (en hiver avec collant opaque).

Pour les rapports disciplinaires, je les dépose aussi sur le bureau (puisque chacun n'a pas forcément le temps d'en discuter tout de suite) et ensuite je revois le CPE pour discuter de la sanction prise et en général on arrive à s'entendre!

Pourtant au début les rapports avec la vie scolaire ont été assez tendu....il faut dire qu'il n'y avait pas eu de documentaliste depuis au moins 10 ans et donc que le CDI était considéré comme une permanence bis et donc les surveillants choisissaient les élèves qu'ils voulaient y envoyer....

Depuis l'an dernier cela a changé: je descends dans la cour prendre les élèves qui veulent aller au CDI, s'il y en a trop je les choisis (ceux qui ont une recherche documentaire en priorité, ou ceux qui ne sont pas encore venu dans la journée, je me réserve le droit de ne pas choisir qqn qui m'a cassé les pieds la fois d'avant et quant aux perturbateurs, j'essaye un juste équilibre: j'en prends un, j'en laisse un en permanence. De même parfois les élèves me disent: "on est que 3 donc on va tous au CDI", je ne suis pas d'accord!!!! Je me réserve le droit de ne pas accepter qqn qui n'a rien à y faire.....par contre c'est différent si le surveillant vient me dire: "On a un tas de trucs à faire, est-ce que vous pouvez tous les prendre".... tout est dans la façon de présenter les choses!

De même avant les surveillants amenaient les élèves au CDI quand je n'étais pas là....là aussi les choses ont changé: un seul assistant d'éducation (toujours le même) ouvre le CDI en mon absence. Ainsi en cas de soucis, je sais avec qui régler le problème. Et je l'ai formé aux fonctions simples du logiciel BCDI, au classement des livres etc.... Ce qui veut dire aussi que si je suis malade par exemple, le CDI peut fonctionner un minimum (pas de séquences pédagogiques par contre).

Si un autre surveillant doit intervenir au CDI, je souhaite en être prévenue.

De même je n'accepterais pas qu'on me mette les "collés" au CDI, en revanche si je n'ai pas beaucoup d'élève au CDI et qu'il y a un collé à cette heure là, je veux bien l'encadrer afin de libérer un assistant d'éducation pour autre chose....mais tout est dans la façon de présenter la chose. Entre "Vous voulez bien prendre machin en retenue" et " Il est tout seul, donc on l'a mis au CDI", il y a une grosse différence!

Trois élèves sont venues me dire à la fin de l'année qu'elles avaient apprécié mes cours et me souhaitaient une bonne continuation. J'avoue que c'est ce qui me fait tenir.

Moi je ne dirais pas que je déteste le métier mais j'ai du mal à m'y sentir à ma place...

babouchka4 a écrit:En fait je comprends pas pour quelle raison la vie sco ne serait pas solide avant même de connaitre la CPE stagiaire ou pas.... et de l'avoir vu travailler....

C'est parfois une spécialité de prof ( je ne cible pas tes propos ) que de faire le procès des vie scolaires sans même savoir ce qui s'y passe, quand bien même comment elles fonctionnent, leurs contraintes, etc.....

Edit: Un message aurait été supprimé....hummm....

C'est une réalité pour une raison simple : un CPE qui débarque (stagiaire ou pas d'ailleurs) ne connaît pas : les élèves, les parents, l'environnement du collège. Et ça fait une sacrée différence. Puisqu'on est bien d'accord, le boulot du CPE, c'est pas seulement de noter les absences et les retards dans pronotes.
Quand j'étais TZR, j'ai été affectée dans un établissement où la CPE était partie en congé mat. C'était donc une TZR qui a fait les 3/4 de l'année. Jamais j'aurais cru un tel bazar possible. Bon, elle n'était pas la seule responsable et a fait sincèrement ce qu'elle a pu (avec une hiérarchie défaillante, difficile de faire mieux). Mais force est de constater qu'elle ne connaissait pas vraiment les élèves (leurs problèmes,quel parent appeler en cas de pépin avec l'élève etc). Force est de constater aussi qu'elle n'était pas vraiment respectée des AE (ben oui, c'est pas la "vraie" CPE) et aussi des élèves. C'est compliqué donc. Mais c'est le cas aussi pour tous les TZR de toutes disciplines.
Alors, je ne dis pas qu'une VS solide dans ces conditions n'est pas possible, mais ça me paraît sacrément difficile.

Fleur16 a écrit:Trois élèves sont venues me dire à la fin de l'année qu'elles avaient apprécié mes cours et me souhaitaient une bonne continuation. J'avoue que c'est ce qui me fait tenir.

Moi je ne dirais pas que je déteste le métier mais j'ai du mal à m'y sentir à ma place...

Ne t'inquiète pas, ça peut prendre un peu de temps.
Mon année de stage a été très très dure et ça n'a fait que s'améliorer depuis Il m'a fallu trois ans pour me sentir vraiment à ma place et je ne regrette vraiment pas d'avoir tenu !
Faut dire que quand on commence à 21 ans avec des BTS de 24, la position de l'adulte est dure à tenir Mais ça ne se passait pas mieux, cette année-là, avec mes collégiens (on avait deux stages à l'époque : celui à l'année et 40h dans l'autre niveau du secondaire. Enfin, à l'époque, c'était il y a sept ans )...

Et bien moi depuis ma reconversion, je revis!!!! Moi aussi une élève est venue me remercier l'an dernier et pendant les vacances j'ai reçu une carte postale "On vous aime madame, bonnes vacances", le tout agrémenté de coeurs dessinés....!!!!

Bref je me sens bien dans ce collège....pourvu que ça dure!

Madame_Prof a écrit:

menerve a écrit:ah ben c'est sympa ça!!! Moi mon CDE ne m'a pas invitée à l'apéro mais m'a rappelé que je devais obéissance à l'état et que c'était lui qui évaluerait mon année de stage!!!! (Je l'ai interprété comme une menace à peine voilée!)

Sympa l'accueil!

Lundi en fin d'aprem, le CDE est à la disposition des nouveaux enseignants... Je pensais aller le voir pour lui demander le projet d'établissement (quoi qu'il sera peut-être dans le dossier de rentrée), que pourrais-je lui demander d'autre? Histoire de.. vu qu'il m'évalue aussi

S'il y en a un... :|

Fleur16 a écrit:

Tu vas être un super CPE j'en suis sûre, moi l'année dernière les CPE me faisaient comprendre que je leur faisais perdre leur temps et me demandaient de mettre les rapports dans leur casier (histoire qu'ils les jettent direct j'imagine...).

Bref, moi je me rends compte que mon année de stage m'a pas mal démolie, quand je vois les autres stagiaires impatients... Moi je stresse juste, je me sens incapable d'assumer, je ne pense qu'aux problèmes... Et je commence à redouter le "mais tu aimes enseigner ?" je ne sais plus, je n'arrive plus à répondre, quand on me pose cette question je repense aux insultes sous-entendues de mes STG ou au non-respect de mes secondes, à la solitude, au désemparement... Pourtant il y a aussi eu de bons moments mais je les oublie. Quand je pense que j'étais ressortie de mon premier stage super heureuse, à chaque fois que je donnais cours, j'étais euphorique ensuite.

J'ai vécu ça pendant mon année de néotit. Je dois dire que ça m'a bien refroidie depuis et que j'en portes encore quelques stigmates et que j'appréhende toujours un peu les rentrées (pourtant, je suis désormais en poste fixe dans un super établissement, tout se passe bien). Il faut que tu te blindes. Ce boulot finalement n'est qu'un boulot. Il faut bien manger. Même si les élèves s'en prennent à toi en tant qu'individu (on m'avait dit mais non, c'est le prof qu'ils visent, non non, c'était moi MOI), ils ne savent pas ce qu'ils disent (une élève m'avait traitée de francophone, sous-entendu, de non-francophone, c'est dire comme ils considéraient mes cours...). Bref, il faut que tu reprennes confiance en toi, que tu t'imposes dans cette classe comme une prof qui a sa place dans la classe.

Ah ben moi mes élèves précédents me traitaient de "grosse p...., sa...pe, Pou.....sse!!!"
Et bien je me suis blindée mais je vous assure que je ne m'écraserais plus jamais et qu'au moindre faux pas de ce genre, ça sera dépot de plainte systématique!!!!

Bon, évidemment, la DPE n'a pas entendu parler de ma demande de révision d'affectation... En gros, ça va traîner jusqu'à lundi, et là on me dira que c'est trop tard puisque la rentrée est faite.

Sinon, j'ai une question : les stagiaires ex-titulaires doivent-ils repasser la visite médicale d'aptitude ?

Les insultes directes ne m'ont pas tellement touchés, ce sont les remises en cause de ma qualité de profs, les "vos cours ne servent à rien" etc. qui étaient vrais, dans le sens où j'étais complètement dépassée à certains cours qui m'ont démoli. D'autant qu'eux disaient ouvertement ce que beaucoup (tuteur, CDE, IPR...) pensaient...

Bref, oui il faut avoir confiance en soi, tout ça, je le sais mais c'est difficile.

C'est vrai que c'est un métier comme un autre mais on nous bassine tellement avec la vocation, l'envie qu'il faut avoir etc.

Avec l'année que j'ai passée l'an dernier - insultes, menaces, projectiles, solitude extrême - j'ai moi aussi très peur de cette rentrée. J'avais réussi, durant mon année de stage en LP, à reprendre un peu confiance en moi, mais l'année de T1 m'a bien plombée.
Je me console en me disant que ça peut difficilement être pire...

menerve a écrit:Ah ben moi mes élèves précédents me traitaient de "grosse p...., sa...pe, Pou.....sse!!!"
Et bien je me suis blindée mais je vous assure que je ne m'écraserais plus jamais et qu'au moindre faux pas de ce genre, ça sera dépot de plainte systématique!!!!

A condition qu'elle soit acceptée... Perso, on me l'a refusée la plainte pour avoir été traitée de p***, juste dépôt d'une main courante. Mais bon, la débile qui me servait de hiérarchie m'a rassurée en disant que "Mais non, Mme X, vous n'êtes pas une p***, rassurez-vous!!!" Ah ben ça me soulage alors...

Fleur16 a écrit:Les insultes directes ne m'ont pas tellement touchés, ce sont les remises en cause de ma qualité de profs, les "vos cours ne servent à rien" etc. qui étaient vrais, dans le sens où j'étais complètement dépassée à certains cours qui m'ont démoli. D'autant qu'eux disaient ouvertement ce que beaucoup (tuteur, CDE, IPR...) pensaient...

Bref, oui il faut avoir confiance en soi, tout ça, je le sais mais c'est difficile.

C'est vrai que c'est un métier comme un autre mais on nous bassine tellement avec la vocation, l'envie qu'il faut avoir etc.

Laisse courir. Perso, ça n'a jamais été une vocation, et ça ne le sera jamais. Regarde un peu : ils l'ont tellement eu la vocation qu'ils se planquent à l'IUFM maintenant. Elle est belle la vocation non?

Je rentre de l'établissement.
Collège très lumineux, agréable. Accueil chaleureux de toutes les personnes croisées. Mini-visite repérage. J'aime vraiment beaucoup le cadre. Ca va me changer !
... et je rentre avec les coordonnées du tuteur...
Fin prête pour la rentrée... (enfin, presque quoi).

kiwi a écrit:

menerve a écrit:Ah ben moi mes élèves précédents me traitaient de "grosse p...., sa...pe, Pou.....sse!!!"
Et bien je me suis blindée mais je vous assure que je ne m'écraserais plus jamais et qu'au moindre faux pas de ce genre, ça sera dépot de plainte systématique!!!!

A condition qu'elle soit acceptée... Perso, on me l'a refusée la plainte pour avoir été traitée de p***, juste dépôt d'une main courante. Mais bon, la débile qui me servait de hiérarchie m'a rassurée en disant que "Mais non, Mme X, vous n'êtes pas une p***, rassurez-vous!!!" Ah ben ça me soulage alors...

Ah mais on peut déposer plainte directement auprès du procureur quand la police refuse de l'enregistrer....et quand on écrit directement au procureur et qu'on explique que l'on a pas voulu enregistrer la plainte, cela produit son petit effet! seulement il ne faut pas céder devant les pressions!

Dorénavant, je ne me laisse plus faire!

Karine B. a écrit:

condorcet a écrit:Si mes souvenirs de l'EN sont exacts, tu es "stagiaire en situation", non ?

Ben justement, non, et le rectorat découvre le texte :

II.7 Changement de discipline
II.7.1 Professeurs changeant de discipline au sein de leur corps après réussite au concours
Un professeur peut, pour changer de discipline ou d'option, se présenter à un concours alors qu'il est déjà titulaire dans le corps auquel ce concours donne normalement accès. En cas d'admission, il ne pourra pas être nommé en qualité de professeur stagiaire ni a fortiori être à nouveau titularisé mais fera l'objet d'un arrêté pris par le bureau de gestion des carrières des personnels du second degré (DGRH/B2-3) portant uniquement changement de discipline au sein du corps considéré. Cette mesure prend effet au 1er septembre de l'année qui suit la proclamation des résultats d'admission au concours, son succès au concours le qualifiant pour enseigner dans sa nouvelle discipline.
Sauf mutation dans le cadre du mouvement intra-académique des professeurs titulaires, le professeur changeant de discipline après réussite à un concours est affecté par le recteur, au titre de sa nouvelle discipline ou option, sur un poste correspondant à cette nouvelle discipline ou option. Le lauréat du Capes de documentation, quel que soit le corps auquel il appartient, est soumis aux obligations de service des professeurs chargés des fonctions de documentation fixées par le décret n° 80-28 du 10 janvier 1980 modifié.
Nota - Les professeurs ayant changé de discipline après réussite à un concours dans les conditions évoquées supra peuvent toujours se prévaloir de leur admission au concours et de leur qualification disciplinaire initiale, notamment s'ils souhaitent enseigner à nouveau dans cette première discipline. Dans ce cas, ils devront solliciter un changement de discipline auprès du bureau de gestion concerné (DGRH/B2-3).

http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=59660

Autant pour moi.

menerve a écrit:Concorcet: Karine t'a répondu!!! Mais pour le rectorat et donc pour mon chef, je suis stagiaire (pour l'heure rien n'a été modifié sur i-prof).

:vvv: :vvv: :vvv: :vvv:

A toutes et tous