- cathemisNiveau 10
Je recherche un poème que les élèves pourraient apprendre et réciter à la fin d'une séquence sur le Petit Prince.
L'année dernière, j'avais choisi des chansons de la comédie musicale, il y a aussi la chanson de Bécaud "Le Petit Prince est revenu" (que l'on trouve maintenant sur Internet), mais j'aimerais autre chose. Si vous avez des idées, merci d'avance !
Pour ceux qui étudient le Petit Prince, quelques idées de prolongement : comédie musicale, Bécaud, dessin animé, BD de Sfar...
L'année dernière, j'avais choisi des chansons de la comédie musicale, il y a aussi la chanson de Bécaud "Le Petit Prince est revenu" (que l'on trouve maintenant sur Internet), mais j'aimerais autre chose. Si vous avez des idées, merci d'avance !
Pour ceux qui étudient le Petit Prince, quelques idées de prolongement : comédie musicale, Bécaud, dessin animé, BD de Sfar...
- cannelle21Grand Maître
Je leur fais apprendre des extraits du Petit prince, c'est tellement poétique, notamment le passage avec le renard.
- littlemaryDoyen
+1cannelle21 a écrit:Je leur fais apprendre des extraits du Petit prince, c'est tellement poétique, notamment le passage avec le renard.
- cathemisNiveau 10
Mais de quelle ligne à quelle ligne exactement ? J'ai du mal à faire un choix ! Tout me semble beau et important !
C'est pourquoi je cherchais aussi autre chose !
C'est pourquoi je cherchais aussi autre chose !
- PluiedetoilesExpert
"Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde... "
[...]
"Si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé... "
[...] Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
[...]
"Si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé... "
[...] Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
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Mon blog :https://lalegeretedeslettres.wixsite.com/website
- cannelle21Grand Maître
Pluiedetoiles a écrit:"Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde... "
[...]
"Si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé... "
[...] Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
Oui, je donne aussi ces deux extraits. J'ai eu le plaisir de voir plusieurs élèves réinvestir ces textes dans leurs rédactions.
- IlianaGrand sage
Je donne soit "Un enfant" de Jacques Brel:
Un enfant
Ça vous décroche un rêve
Ça le porte à ses lèvres
Et ça part en chantant
Un enfant
Avec un peu de chance
Ça entend le silence
Et ça pleure des diamants
Et ça rit à n'en savoir que faire
Et ça pleure en nous voyant pleurer
Ça s'endort de l'or sous les paupières
Et ça dort pour mieux nous faire rêver
Un enfant
Ça écoute le merle
Qui dépose ses perles
Sur la portée du vent
Un enfant
C'est le dernier poète
D'un monde qui s'entête
A vouloir devenir grand
Et ça demande si les nuages ont des ailes
Et ça s'inquiète d'une neige tombée
Et ça croit que nous sommes fidèles
Et ça se doute qu'il n'y a plus de fées
Mais un enfant
Et nous fuyons l'enfance
Un enfant
Et nous voilà passants
Un enfant
Et nous voilà patience
Un enfant
Soit cet extrait du Petit Prince:
chap. XXI, p.74, de « Le petit prince s'en fut revoir les roses » à « L'essentiel est invisible pour les yeux. ». Ils le récitent par deux.
Le petit prince s'en fut revoir les roses:
« Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n'avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres. Mais j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde. »
Et les roses étaient bien gênées.
« Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose. »
Et il revint vers le renard:
« Adieu, dit-il...
Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
Un enfant
Ça vous décroche un rêve
Ça le porte à ses lèvres
Et ça part en chantant
Un enfant
Avec un peu de chance
Ça entend le silence
Et ça pleure des diamants
Et ça rit à n'en savoir que faire
Et ça pleure en nous voyant pleurer
Ça s'endort de l'or sous les paupières
Et ça dort pour mieux nous faire rêver
Un enfant
Ça écoute le merle
Qui dépose ses perles
Sur la portée du vent
Un enfant
C'est le dernier poète
D'un monde qui s'entête
A vouloir devenir grand
Et ça demande si les nuages ont des ailes
Et ça s'inquiète d'une neige tombée
Et ça croit que nous sommes fidèles
Et ça se doute qu'il n'y a plus de fées
Mais un enfant
Et nous fuyons l'enfance
Un enfant
Et nous voilà passants
Un enfant
Et nous voilà patience
Un enfant
Soit cet extrait du Petit Prince:
chap. XXI, p.74, de « Le petit prince s'en fut revoir les roses » à « L'essentiel est invisible pour les yeux. ». Ils le récitent par deux.
Le petit prince s'en fut revoir les roses:
« Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n'avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres. Mais j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde. »
Et les roses étaient bien gênées.
« Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose. »
Et il revint vers le renard:
« Adieu, dit-il...
Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
_________________
Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- SergeMédiateur
Ce texte de Jacques Brel est magnifique !
https://www.youtube.com/watch?v=58wZbLwvxgU
Il existe d'autres reprises mais qui ne rendent pas du tout le côté doux du texte je trouve (cf version de Garou) et d'autres aussi kitsch qu'une chanson de Noël, mais qui peuvent mieux passer pour cette même raison :
https://www.youtube.com/watch?v=mJ3BpmlFBU4(par Céline Dion qui aime l'univers et ses tomates, les dauphins roses à paillettes et les petits nenfants)
https://www.youtube.com/watch?v=8_a3BYm-wUU
https://www.youtube.com/watch?v=58wZbLwvxgU
Il existe d'autres reprises mais qui ne rendent pas du tout le côté doux du texte je trouve (cf version de Garou) et d'autres aussi kitsch qu'une chanson de Noël, mais qui peuvent mieux passer pour cette même raison :
https://www.youtube.com/watch?v=mJ3BpmlFBU4(par Céline Dion qui aime l'univers et ses tomates, les dauphins roses à paillettes et les petits nenfants)
https://www.youtube.com/watch?v=8_a3BYm-wUU
- IlianaGrand sage
Oups, la dernière phrase est incomplète:
Un enfant, et nous voilà passés.
Oui, c'est un texte magnifique. Je l'avais fait écouter aux élèves dans la version de Brel et ils avaient chantonné un bon moment!
Un enfant, et nous voilà passés.
Oui, c'est un texte magnifique. Je l'avais fait écouter aux élèves dans la version de Brel et ils avaient chantonné un bon moment!
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Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- CaroNiveau 10
De mon côté, ils se mettent par deux et récitent un passage du dialogue entre le petit prince et le renard. Ça fonctionne bien !
- miss sophieExpert spécialisé
Je l'ai fait l'an dernier, cela plaît beaucoup aux élèves.
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