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- Dame TartineNeoprof expérimenté
henriette a écrit:Donc si on résume, ne serait-ce pas la porte ouverte mine de rien à une espèce de 2e statut de profs dans l'EN, tant pour le mode de recrutement, que pour le type de contrat et la rémunération ensuite ? Et tout ça parce que, ma pôv'dam, y'a plus assez de candidats et c'est la seule solution solution on vous dit (enfin, la seule qui soit sans augmenter les salaires, ni revaloriser les statuts, ni rétablir la crédibilité et l'autorité, bref, sans rien de ce qui permettrait de rendre le métier à nouveau attractif ?)
Mais non, je dois être parano, n'est-ce pas ?
Tu résumes très bien d'autant plus que ce statut parallèle (enfin ce non statut devrais-je dire) existe déjà.
- coindeparadisGuide spirituel
Donc des jeunes peu formés, sans qualification (c'est logique dans un système qui considère qu'enseigner n'est pas transmettre des savoirs) issus de milieux défavorisés (et s'ils sont issus de "minorités visibles" c'est mieux !). Ces jeunes seront bien évidemment affectés dans des quartiers de relégation redynamisation sociale et pédagogique, selon la bonne vieille conception qui veut qu'entre pauvres/arabes/noirs/exclus... on se comprend mieux.
Et augmenter le nombre de postes au concours interne pour permettre à des enseignants expérimentés et aimant leur métier d'être titularisés c'est une idée qui n'est venue à personne ?
Et augmenter le nombre de postes au concours interne pour permettre à des enseignants expérimentés et aimant leur métier d'être titularisés c'est une idée qui n'est venue à personne ?
- FinrodExpert
Ces jeunes seront bien évidemment affectés dans des quartiers
Ces quartiers perdraient la dernière marque d'égalité nationale :le droit à avoir les même enseignants que dans les meilleurs lycées, recrutés sur la base des mêmes concours. Mais on sait que ce n'est déjà pas le cas, sauf exception, ils ont les jeunes, ceux qui n'ont pu encore partir.
- JPhMMDemi-dieu
Michel Sapin a dit sur BFM TV et RMC voir comme une arme forte le fait d'intervenir directement pour sortir du chômage les 400.000 jeunes sans aucune formation ni perspective qu'il dénombre sur le marché, et qui seraient embauchés en CDI, à temps plein et au salaire minimum dans des collectivités ou des associations.
[...]
L'Etat espère ainsi créer 100.000 emplois "d'avenir" dès 2013 pour un coût que Michel Sapin estime à 500 millions d'euros pour cette première année.
Gné ?
500 000 000 euros annuels / 100 000 emplois à plein temps = 5 000 euros annuels/emploi à plein temps.
Gné gné gné ???
Promesse phare de campagne de François Hollande, les emplois "d'avenir", contrats de travail subventionnés à 75% pour les jeunes chômeurs de longue durée...
Considérons donc qu'ils seront subventionnés à 75%... donc... 5 000 x 4/3 = 6666,67 euros annuels environ.
6666,67 / 12 = 555,56 euros bruts mensuels environ.
L'a drôlement baissé le SMIC...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Dame TartineNeoprof expérimenté
Voilà, voilà, on y est : c'est bien d'un sous-statut de prof pour des étudiants dont il est question et c'est odieux :
"'L'Education nationale aura 18.000 des 150.000 emplois d'avenir
Sur les 150.000 emplois d'avenir que le gouvernement veut créer pour lutter contre le chômage des jeunes, 18.000 seront réservés aux futurs enseignants, a indiqué jeudi Matignon, confirmant une information du Monde.
Entre 2013 et 2015, 6.000 emplois d'avenir professeur seront créés chaque année, a-t-on précisé.
Seul le chiffre de 6.000 emplois d'avenir pour l'Education nationale en 2013 avait été confirmé jusqu'à présent.
Le gouvernement envisage au total 150.000 emplois d'avenir, dont 100.000 dès 2013.
Sur les 50.000 qui devraient être créés au-delà de 2013, 12.000 seront donc attribués à des jeunes étudiants qui se destinent à l'enseignement. L'"emploi d'avenir professeur", prévu dans le projet de loi sur les emplois d'avenir, sera ouvert aux étudiants boursiers en deuxième année de licence venant prioritairement des zones urbaines sensibles, le dispositif servant dans ce cas au "pré-recrutement" d'enseignants.
Selon le projet du gouvernement, qui sera au menu du prochain Conseil des ministres avant d'être examiné au Parlement fin septembre, les emplois d'avenir seront réservés aux jeunes de 16 à 25 ans, peu ou non qualifiés, des quartiers en difficulté ou des zones rurales enclavées.
L'Etat subventionnera pendant un à trois ans leur embauche, en CDI ou CDD (d'un an minimum), à hauteur de 75% dans la majorité des cas.
Le temps plein sera la règle, avec quelques exceptions, notamment pour un emploi d'avenir professeur."
http://fr.news.yahoo.com/leducation-nationale-aura-18-000-150-000-emplois-170540980.html
"'L'Education nationale aura 18.000 des 150.000 emplois d'avenir
Sur les 150.000 emplois d'avenir que le gouvernement veut créer pour lutter contre le chômage des jeunes, 18.000 seront réservés aux futurs enseignants, a indiqué jeudi Matignon, confirmant une information du Monde.
Entre 2013 et 2015, 6.000 emplois d'avenir professeur seront créés chaque année, a-t-on précisé.
Seul le chiffre de 6.000 emplois d'avenir pour l'Education nationale en 2013 avait été confirmé jusqu'à présent.
Le gouvernement envisage au total 150.000 emplois d'avenir, dont 100.000 dès 2013.
Sur les 50.000 qui devraient être créés au-delà de 2013, 12.000 seront donc attribués à des jeunes étudiants qui se destinent à l'enseignement. L'"emploi d'avenir professeur", prévu dans le projet de loi sur les emplois d'avenir, sera ouvert aux étudiants boursiers en deuxième année de licence venant prioritairement des zones urbaines sensibles, le dispositif servant dans ce cas au "pré-recrutement" d'enseignants.
Selon le projet du gouvernement, qui sera au menu du prochain Conseil des ministres avant d'être examiné au Parlement fin septembre, les emplois d'avenir seront réservés aux jeunes de 16 à 25 ans, peu ou non qualifiés, des quartiers en difficulté ou des zones rurales enclavées.
L'Etat subventionnera pendant un à trois ans leur embauche, en CDI ou CDD (d'un an minimum), à hauteur de 75% dans la majorité des cas.
Le temps plein sera la règle, avec quelques exceptions, notamment pour un emploi d'avenir professeur."
http://fr.news.yahoo.com/leducation-nationale-aura-18-000-150-000-emplois-170540980.html
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J'peux pas, j'ai piscine !
- JPhMMDemi-dieu
ouvert aux étudiants boursiers en deuxième année de licence
seront réservés aux jeunes de 16 à 25 ans, peu ou non qualifiés
C'est donc officiel, le gouvernement ne considère plus qu'une deuxième année de licence soit une qualification.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- RoninMonarque
En gros une proposition que même Sarko et Chatel n'auraient pas osez faire, mais tout va bien on lutte contre les inégalités...JPB avait vu juste, la boucle est bouclée les ignares vont instruire et à bas l'égalité de tous et l'équité du concours. Merci la gauche. Je vais me pendre moi tiens.
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- Dame TartineNeoprof expérimenté
Je suis en train de me pincer, de lire et de relire cette dépêche histoire de voir si je ne cauchemarde pas
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J'peux pas, j'ai piscine !
- CathEnchanteur
Je pense que je ne dois pas comprendre.
- kiwiGuide spirituel
JPhMM a écrit:ouvert aux étudiants boursiers en deuxième année de licence
seront réservés aux jeunes de 16 à 25 ans, peu ou non qualifiés
C'est donc officiel, le gouvernement ne considère plus qu'une deuxième année de licence soit une qualification.
Ce n'est pas ce que j'ai compris : les recrutements d'emplois-avenir profs se feraient auprès des étudiants de 2ème année de licence ( ce qui en soit n'est pas énorme...), boursiers, se destinant à l'enseignement. Ils seraient rémunérés 900 euros pour faire de l'aide au devoir, de l'assistanat pédagogique, non pour enseigner devant une classe.
- CelebornEsprit sacré
Je parle ici uniquement du projet sur les emplois d'avenir professeurs (que j'ai sous le nez parce que je vais aller m'exprimer dessus demain matin avec tous mes z'amis !).
Il s'agit d'un pré-recrutement. Ce n'est pas un statut définitif : c'est un moyen pour des étudiants boursiers de gagner de l'argent en + leur permettant de poursuivre leur étude et de passer un concours de l'enseignement (engagement qu'ils doivent prendre pour bénéficier du dispositif). Il ne s'agit pas de prendre des postes à temps plein (a priori moins d'un mi-temps à travailler) ni de commencer devant une classe d'ailleurs, mais de faire des choses telles que du soutien, de l'aide, et vers la fin seulement des activités pédagogiques en classe sous le contrôle d'un tuteur.
On va très clairement se faire préciser les modalités de la chose et signaler les points d'achoppement (concernant le "pool" de recrutement, les tâches que ces personnes pourront accomplir et dans quelles conditions, la valeur de l'engagement pris…).
Mais ces gens-là ne deviendront pas profs sans avoir passé le concours. Que cela soit clair : c'est d'ailleurs très clair dans le texte.
edit : voilà, Kiwi, nous sommes d'accord.
Il s'agit d'un pré-recrutement. Ce n'est pas un statut définitif : c'est un moyen pour des étudiants boursiers de gagner de l'argent en + leur permettant de poursuivre leur étude et de passer un concours de l'enseignement (engagement qu'ils doivent prendre pour bénéficier du dispositif). Il ne s'agit pas de prendre des postes à temps plein (a priori moins d'un mi-temps à travailler) ni de commencer devant une classe d'ailleurs, mais de faire des choses telles que du soutien, de l'aide, et vers la fin seulement des activités pédagogiques en classe sous le contrôle d'un tuteur.
On va très clairement se faire préciser les modalités de la chose et signaler les points d'achoppement (concernant le "pool" de recrutement, les tâches que ces personnes pourront accomplir et dans quelles conditions, la valeur de l'engagement pris…).
Mais ces gens-là ne deviendront pas profs sans avoir passé le concours. Que cela soit clair : c'est d'ailleurs très clair dans le texte.
edit : voilà, Kiwi, nous sommes d'accord.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- PandorafaFidèle du forum
kiwi a écrit:JPhMM a écrit:ouvert aux étudiants boursiers en deuxième année de licence
seront réservés aux jeunes de 16 à 25 ans, peu ou non qualifiés
C'est donc officiel, le gouvernement ne considère plus qu'une deuxième année de licence soit une qualification.
Ce n'est pas ce que j'ai compris : les recrutements d'emplois-avenir profs se feraient auprès des étudiants de 2ème année de licence ( ce qui en soit n'est pas énorme...), boursiers, se destinant à l'enseignement. Ils seraient rémunérés 900 euros pour faire de l'aide au devoir, de l'assistanat pédagogique, non pour enseigner devant une classe.
J'espère que c'est bien ça. Sinon ils vont nous créer des profs low-cost, pour enseigner dans les quartiers ? Ça paraît tellement gros, ça ne peut pas être vrai...
- Dame TartineNeoprof expérimenté
Effectivement ! Je viens de tomber sur cet article qui est plus explicite sur les missions de ces futurs emplois d'avenir :
http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2012/08/23/le-grand-ecart-des-emplois-d-avenir-reserves-aux-jeunes-sans-diplome-comme-aux-futurs-professeurs_1749065_1473688.html
Ceci dit, si le nombre de postes aux concours n'est pas sensiblement augmenté afin de leur assurer l'accès à la titularisation ces gens viendront grossir les rangs des précaires de l'EN ce qui arrange les gouvernements de droite comme de gauche.
Edit : mon message fait suite à ceux de Kiwi et de Celeborn que j'ai oublié de citer.
http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2012/08/23/le-grand-ecart-des-emplois-d-avenir-reserves-aux-jeunes-sans-diplome-comme-aux-futurs-professeurs_1749065_1473688.html
Ceci dit, si le nombre de postes aux concours n'est pas sensiblement augmenté afin de leur assurer l'accès à la titularisation ces gens viendront grossir les rangs des précaires de l'EN ce qui arrange les gouvernements de droite comme de gauche.
Edit : mon message fait suite à ceux de Kiwi et de Celeborn que j'ai oublié de citer.
- PandorafaFidèle du forum
Celeborn a écrit:Je parle ici uniquement du projet sur les emplois d'avenir professeurs (que j'ai sous le nez parce que je vais aller m'exprimer dessus demain matin avec tous mes z'amis !).
Il s'agit d'un pré-recrutement. Ce n'est pas un statut définitif : c'est un moyen pour des étudiants boursiers de gagner de l'argent en + leur permettant de poursuivre leur étude et de passer un concours de l'enseignement (engagement qu'ils doivent prendre pour bénéficier du dispositif). Il ne s'agit pas de prendre des postes à temps plein (a priori moins d'un mi-temps à travailler) ni de commencer devant une classe d'ailleurs, mais de faire des choses telles que du soutien, de l'aide, et vers la fin seulement des activités pédagogiques en classe sous le contrôle d'un tuteur.
On va très clairement se faire préciser les modalités de la chose et signaler les points d'achoppement (concernant le "pool" de recrutement, les tâches que ces personnes pourront accomplir et dans quelles conditions, la valeur de l'engagement pris…).
Mais ces gens-là ne deviendront pas profs sans avoir passé le concours. Que cela soit clair : c'est d'ailleurs très clair dans le texte.
edit : voilà, Kiwi, nous sommes d'accord.
Dans ce cas, ça me paraît être une formation intéressante, plus que celle que j'avais reçu à l'IUFM, dans le sens où la prise de contact avec les élèves serait progressive. Seulement, je me demande combien d'étudiants pourraient bénéficier de ce dispositif... Si leur nombre n'est pas anecdotique, ça risque de coûter bonbon à l'Etat !
- ModuloHabitué du forum
Celeborn a écrit:Je parle ici uniquement du projet sur les emplois d'avenir professeurs (que j'ai sous le nez parce que je vais aller m'exprimer dessus demain matin avec tous mes z'amis !).
Il s'agit d'un pré-recrutement. Ce n'est pas un statut définitif : c'est un moyen pour des étudiants boursiers de gagner de l'argent en + leur permettant de poursuivre leur étude et de passer un concours de l'enseignement (engagement qu'ils doivent prendre pour bénéficier du dispositif). Il ne s'agit pas de prendre des postes à temps plein (a priori moins d'un mi-temps à travailler) ni de commencer devant une classe d'ailleurs, mais de faire des choses telles que du soutien, de l'aide, et vers la fin seulement des activités pédagogiques en classe sous le contrôle d'un tuteur.
On va très clairement se faire préciser les modalités de la chose et signaler les points d'achoppement (concernant le "pool" de recrutement, les tâches que ces personnes pourront accomplir et dans quelles conditions, la valeur de l'engagement pris…).
Mais ces gens-là ne deviendront pas profs sans avoir passé le concours. Que cela soit clair : c'est d'ailleurs très clair dans le texte.
edit : voilà, Kiwi, nous sommes d'accord.
Si cela revient à créer un équivalent des Assistants Pédagogiques, alors oui, j'applaudis des deux mains. Personnellement, mes deux années d'AP m'ont bien plus servi que mon année de stage.
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Essayons d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
- kiwiGuide spirituel
Celeborn a écrit:
edit : voilà, Kiwi, nous sommes d'accord.
Mais ce n'est pas parce que nous n'avons pas été d'accord sur l'enseignement de Napoléon l'année dernière que l'on ne peut jamais être d'accord!!
- DinaaaExpert spécialisé
Bon, ça paraît pas mal, d'avoir un premier contact avec les établissements scolaires, quand on a envie de devenir professeur, pour un revenu correct (900€ pour un mi-temps, ai-je cru comprendre).
Et pour nous, ce serait aussi bénéfique, d'avoir des AP motivés auprès des élèves.
Oui mais... d'une part, cela ne va-t-il pas dégoûter les quelques étudiants encore motivés par le métier... ? Ils s'engagent à passer le concours, pas à le réussir... Et d'ailleurs, que se passera-t-il, pour ceux qui échoueront ? Seront-ils aidés pour retenter leur chance, ou seront-ils contraints de devenir vacataires pour continuer à avoir un salaire ?
Et pour nous, ce serait aussi bénéfique, d'avoir des AP motivés auprès des élèves.
Oui mais... d'une part, cela ne va-t-il pas dégoûter les quelques étudiants encore motivés par le métier... ? Ils s'engagent à passer le concours, pas à le réussir... Et d'ailleurs, que se passera-t-il, pour ceux qui échoueront ? Seront-ils aidés pour retenter leur chance, ou seront-ils contraints de devenir vacataires pour continuer à avoir un salaire ?
- ModuloHabitué du forum
Dinaaa a écrit:Cela ne va-t-il pas dégoûter les quelques étudiants encore motivés par le métier... ?
Je n'arrive pas à comprendre en quoi. Acceptez-vous d'expliciter votre question ?
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Essayons d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
- MirobolandeHabitué du forum
Je ne savais pas que Napoléon avait été enseignant. Vous savez pourquoi il a changé de carrière? Les mauvaises conditions de travail, déjà?kiwi a écrit:
Mais ce n'est pas parce que nous n'avons pas été d'accord sur l'enseignement de Napoléon l'année dernière que l'on ne peut jamais être d'accord!!
- DinaaaExpert spécialisé
Modulo a écrit:Dinaaa a écrit:Cela ne va-t-il pas dégoûter les quelques étudiants encore motivés par le métier... ?
Je n'arrive pas à comprendre en quoi. Acceptez-vous d'expliciter votre question ?
Vous pouvez me tutoyer
Eh bien, à moins que ça soit de l'humour de votre part, ce dont je ne suis pas sûre en l'absence d'émoticône, je vais préciser : je crains sérieusement que le décalage entre le métier fantasmé et la brutale réalité ne décourage certains étudiants.
Les élèves de collège ne sont pas respectueux, ne veulent pas apprendre, sont en permanence dans le conflit et la provocation, les parents sont très protecteurs, dans le déni plus ou moins complet des conneries de leur rejeton et la direction fait ce qu'elle peut pour ne surtout pas faire de vagues. Je ne crois pas que tout le monde soit apte à supporter cela au quotidien.
Quand on a préparé, passé et réussi un concours difficile qui offre un statut rassurant, on hésite à 2 fois avant de démissionner. Mais quand on a subi les élèves pendant 3 ans, qu'on a enfin décroché son master de math ou de sciences physiques, qu'on est jeune et qu'on est encore dans une dynamique étudiante, il est possible qu'on hésite un peu entre persister dans le métier ou se réorienter vite fait.
- JPhMMDemi-dieu
J'ai simplement rappelé que si les emplois avenir sont réservés aux jeunes peu ou non qualifiés, et si les emplois avenir professeur, formant un sous-ensemble des emplois avenir, sont ouverts aux étudiants de deuxième année de licence, cela signifie alors que, même légalement, les étudiants de deuxième année de licence sont considérés comme peu ou non qualifiés. Je les pensais niveau III, je m'étonne donc.kiwi a écrit:JPhMM a écrit:ouvert aux étudiants boursiers en deuxième année de licence
seront réservés aux jeunes de 16 à 25 ans, peu ou non qualifiés
C'est donc officiel, le gouvernement ne considère plus qu'une deuxième année de licence soit une qualification.
Ce n'est pas ce que j'ai compris : les recrutements d'emplois-avenir profs se feraient auprès des étudiants de 2ème année de licence ( ce qui en soit n'est pas énorme...), boursiers, se destinant à l'enseignement. Ils seraient rémunérés 900 euros pour faire de l'aide au devoir, de l'assistanat pédagogique, non pour enseigner devant une classe.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CelebornEsprit sacré
JPhMM a écrit:J'ai simplement rappelé que si les emplois avenir sont réservés aux jeunes peu ou non qualifiés, et si les emplois avenir professeur, formant un sous-ensemble des emplois avenir, sont ouverts aux étudiants de deuxième année de licence, cela signifie alors que, même légalement, les étudiants de deuxième année de licence sont considérés comme peu ou non qualifiés. Je les pensais niveau III, je m'étonne donc.kiwi a écrit:JPhMM a écrit:ouvert aux étudiants boursiers en deuxième année de licence
seront réservés aux jeunes de 16 à 25 ans, peu ou non qualifiés
C'est donc officiel, le gouvernement ne considère plus qu'une deuxième année de licence soit une qualification.
Ce n'est pas ce que j'ai compris : les recrutements d'emplois-avenir profs se feraient auprès des étudiants de 2ème année de licence ( ce qui en soit n'est pas énorme...), boursiers, se destinant à l'enseignement. Ils seraient rémunérés 900 euros pour faire de l'aide au devoir, de l'assistanat pédagogique, non pour enseigner devant une classe.
L'exposé des motifs signale qu'à l'intérieur des emplois-avenirs, les emplois-avenirs-professeurs sont un dispositif "très spécifique". Et effectivement, il y a des choses très différentes par rapport à l'emploi avenir générique.
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- JPhMMDemi-dieu
Entendu.
Merci pour cette explication.
Merci pour cette explication.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JohnMédiateur
Au moins, les lauréats sauront exactement à quoi s'attendre, et s'y préparer. Choisir en connaissance de cause, ce n'est pas plus mal.Quand on a préparé, passé et réussi un concours difficile qui offre un statut rassurant, on hésite à 2 fois avant de démissionner. Mais quand on a subi les élèves pendant 3 ans, qu'on a enfin décroché son master de math ou de sciences physiques, qu'on est jeune et qu'on est encore dans une dynamique étudiante, il est possible qu'on hésite un peu entre persister dans le métier ou se réorienter vite fait.
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- ModuloHabitué du forum
Dinaaa a écrit:
Vous pouvez me tutoyer
Merci !
Dinaaa a écrit:
Eh bien, à moins que ça soit de l'humour de votre part, ce dont je ne suis pas sûre en l'absence d'émoticône, je vais préciser : je crains sérieusement que le décalage entre le métier fantasmé et la brutale réalité ne décourage certains étudiants.
Les élèves de collège ne sont pas respectueux, ne veulent pas apprendre, sont en permanence dans le conflit et la provocation, les parents sont très protecteurs, dans le déni plus ou moins complet des conneries de leur rejeton et la direction fait ce qu'elle peut pour ne surtout pas faire de vagues. Je ne crois pas que tout le monde soit apte à supporter cela au quotidien.
Quand on a préparé, passé et réussi un concours difficile qui offre un statut rassurant, on hésite à 2 fois avant de démissionner. Mais quand on a subi les élèves pendant 3 ans, qu'on a enfin décroché son master de math ou de sciences physiques, qu'on est jeune et qu'on est encore dans une dynamique étudiante, il est possible qu'on hésite un peu entre persister dans le métier ou se réorienter vite fait.
Je comprends le point de vue. Mais pour ma part, c'est exactement ça qui m'a motivé à continuer et à passer le concours. AP dans un lycée prévention violence, ce n'était pas rose tous les jours, c'est clair (et encore je ne les avais pas en cours), mais ça reste quand même une sacrée formation et un bon moyen de savoir que je voulais faire ce métier.
Mais je
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- meskiangasherNiveau 9
Le CAPES un concours difficile ? Dans plusieurs disciplines cela s'apparente plus à un examen facile (en gros on écrème les boulets).Dinaaa a écrit: un concours difficile
De toute façon on ne peut pas parler en même temps de concours difficile et de crise de recrutement.
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