l'Etat condamné : reconnaissance d'un "préjudice d'anxiété" pour les collègues de Vitry qui avaient exercé leur "droit de retrait"

une éminence est une personne qui sort au point de se laisser voir, raison pour laquelle, je suppose, ce mot est aussi une marque de slip

Justement un des sens de minari est "saillir, être proéminent" : " Hinc atque hinc uastae rupes geminique minantur/in caelum scopuli" (Énéide, I, 162-163)

D'accord bien sûr pour la morphologie mais d'un point de vue lexical on peut considérer imminere ou eminere comme des dérivés de la même racine que minari, non ? Par contre, pas de lien lexical avec manere pour moi.

Bref, tout ça pour dire qu'au sens premier un danger peut être imminent sans devoir nécessairement se produire dans l'heure à venir. C'est un danger suspendu au-dessus de nos têtes, susceptible de pouvoir se produire à tout moment. Ce qui me semble bien devoir s'appliquer ici.

Je suis le seul à défendre le droit de retrait, ou quoi ?

Je défends également le droit de retrait avec détermination, même si le droit que je préfère est le droit de grève.

Je pense que quelques autres collègues, sur ce forum, défendent le droit de retrait.

Par contre au niveau syndical, et notamment au SNES, beaucoup reste à faire !

Collier de Barbe a écrit:Dans le Parisien du jour, l'avis des collègues concernés est beaucoup plus nuancé... Je vous le mets dès que j'ai une minute.

L'avis des collègues est de plus en plus nuancé, de nos jours ! De plus en plus volatile, de plus en plus insignifiant, même. Combien de collègues sont-ils décidés à se battre réellement pour leur droits, en commençant par lire les textes qui les concernent ?

C'est avec grand plaisir que je vous transmettrai les attendus du tribunal administratif de Melun. Je fais partie des 18 profs de Chérioux qui ont obtenu cette victoire (il faut savoir utiliser les mots justes). La somme qui nous a été attribuée (5OO euros au titre du préjudice moral+500 euros au titre des frais de justice) peut paraître dérisoire. De même, le fait que nous ayons été déboutés sur le droit de retrait. Mais, il n'en est rien... Pour la première fois, des profs obtiennent la condamnation de l'Etat dans une affaire qui pose de vrais problèmes d'égalité républicaine: depuis des années, nous alertions les autorités académiques. Bilan: on nous prenait pour des cons!!! Alors, celles-ci (et surtout le ministre Chatel...) ont eu droit à leur condamnation "au nom du peuple français" (c'est jubilatoire). De plus, je pense que nous avons été à un cheveu de la reconnaissance du droit de retrait par le TA. Pb: nous n'avons pas respecté la procédure administrative en février 2010. Les attendus du TA sont très équitables de ce fait et nous pouvons être fiers d'avoir entamé cette procédure judiciaire accompagnée de notre avocat, maître Tourniquet du barreau des Hauts de Seine (ça ne s'invente pas...) malgré la réticence voire l'hostilité des syndicats (dont le SNES qui "préfère le dialogue aux procédures judiciaires!!!).
Bien cordialement,
une archéotitulaire
Sabine du 94...

Merci Sabine, et Félicitations pour votre victoire collective !

Merci Sabine, bravo à vous!

Oui les attendus du jugement m'intéressent vivement...

Moi aussi.

Et encore bravo !

Idem. Et bravo !

Moi aussi ! Et félicitations pour cette victoire !

Où puis-je vous les adresser? Notre avocat m'a scanné l'attendu d'un collègue en PJ, je peux donc vous les communiquer par mail. Voici le mien:
sabine.contrepois@club-internet.fr
Je ne manipule pas très bien ces listes de discussion. Je suis née à une époque où il fallait attendre trois ans pour avoir une ligne téléphonique...

Merci pour ces infos Sabine et bravo !

La suite ici : https://www.neoprofs.org/t50550-reconnaissance-d-un-prejudice-d-anxiete-pour-les-collegues-qui-avaient-exerce-leur-droit-de-retrait-les-attendus-du-tribunal-administratif