Festival d'Avignon: impressions et compte-rendus

Clarinette a écrit:Casquette Junior, c'est la néo-bachelière fille de DC véto. A moins que ce ne soit la fille de DC instit...

doublecasquette a écrit:

Clarinette a écrit:Casquette Junior, c'est la néo-bachelière fille de DC véto. A moins que ce ne soit la fille de DC instit...

Casquette Junior, c'est le fils de DC véto, celui qui est en master "Arts du Spectacle".

doublecasquette a écrit:

Clarinette a écrit:Casquette Junior, c'est la néo-bachelière fille de DC véto. A moins que ce ne soit la fille de DC instit...

Casquette Junior, c'est le fils de DC véto, celui qui est en master "Arts du Spectacle".

doublecasquette a écrit:Bonjour, c'est casquette junior et je viens vous conseiller quelques spectacles à voir à Avignon dans le festival OFF
:
-Il y a deux trés bonnes mises en scènes de textes de Fabrice Melquiot: Les Lisbeths et L'inattendu. à voir surtout si vous ne connaissez pas l'auteur
-Entrez,entrez et vous verrez de la Cie Houlala, spectacle mélangeant théâtre et cirque dans le style de Freaks de toddbrowning avec l'excellente clown Rime Al-Baghli.
-Les 4 spectacles proposés par la maison de production Drôles De Dâmes et en particulier Family Dream
-Wasteland, spectacle de funambulisme belge
-pour les mélomanes, je recommande les spectacles de Zorozora,Dizzylez et Titiboulibi.
-[/i]Le cabaret de l'impossible, une réflexion pleine d'humour autour de la francophonie menée par un créole, un québecois et un breton.
-En danseuse et sans les mains de Pépito Matéo, conteur dans la lignée d'un Yannick Jaulin

Voila, voila c'est à peu prés tout

Le IN, le OFF, et le OUF
Par Chraz








CHRAZnique


Message aux vacanciers qui ont la chance d’avoir des vacances,
Quel dommage que cette belle foire aux spectacles soit injustement baptisée « Festival d’Avignon » -et quelle honte de réduire un hypermarché à de l’artisanat !- Ici le In bat son plein de bobos de gauche à droite qui regardent de haut les ploucs du Off, quand ils daignent les regarder, et qui ont mouillé leur culotte devant le branlage de tête de samedi soir sur la place du palais des papes pour célébrer Jean Vilar, qui a dû se réveiller dans sa tombe, juste le temps de se retourner.

Mais il n’y a pas que le In et le Off, il y a aussi le Ouf, la partie récupération par les stars éphémères et médiatiques, de Patrice Laffont -sans doute sympathique mais dont on n’a rien à foutre qu’il déteste les jeunes- à tous ces bouffeurs de place dans les journaux au détriment des petites compagnies qui se saignent pour survivre en déployant des trésors d’inventivité-. Avignon, comme plein d’autres endroits ayant vendu leur âme au fric, c’est devenu le business d’un tas de simili-célébrités venant se remplir les poches, dont le troupeau des sous-produits estampillés Ruquier, ce pauvre garçon que j’ai connu un tout petit peu rebelle, et qui aujourd’hui semble si fier de faire croire au peuple de blaireaux, qui arrive en bus voir les bêtes de foire d’ « On ne demande qu’à en vivre !», que l’humour, c’est ça : une bande de d’jeuns prêts à tout pour passer à la télé, même à se faire juger par des rois du gag foireux comme Benguigui et la reine de la soupe Catherine Barma, qui ont autant de légitimité pour donner leur avis qu’Eric Besson pour demander l’abolition de la prostitution. La phrase de Daniel Mermet commentant l’attitude de Jacques Martin s’étalant dans le sirop pour garder les vieux débris captifs devant « L’école des fans » -lui qui avait pourtant su être si drôle et irrévérencieux-, pourrait malheureusement s’appliquer à des tas de vedettes de la lucarne à blaireaux (merci Eric Toulis) : « Quand on voit ce que les gens sont capables de faire pour bouffer ! ».

Qu’est-ce qui peut pousser des types pétés de fric et qui pourraient être encore pleins d’avenir à faire n’importe quoi pour rester dans le poste ? Si un jour je deviens comme ça (heureusement, je crois qu’il est trop tard), j’aimerais n’être entouré que d’amis prêts à me mettre un coup de pied au cul pour me rappeler la simplicité et l’éthique, et pas seulement de courtisans faux-culs qui me flatteront dans l’espoir de devenir aussi riches et nuisibles que moi !

Bon festival … euh : Bon salon à tous ! Petite prière amicale et non exhaustive : S’il vous plaît, allez-voir Laurent Violet, Albert Meslay, Bonbon, Jehan, Sarclo, les Frères Brothers, Manuel Pratt, Le Barber shop Quartet, Entre deux caisses, les spectacles de la Maison IV de Chiffre etc. etc., ainsi que tous les vrais comédiens qui s’expriment, et laissez crever les commerçants des grosses machines à décerveler, qui ne sont là que pour vous sucer du fric en vous prenant pour des cons. Bises ploucs.

« Finissons-en avec les pauvres », à la Maison IV de Chiffre à 11 H, les jours impairs, en alternance avec « J’veux du bonheur ! », conte à partir de 5 ans, interprété par Janet, les jours pairs.

par Chraz

Abraxas a écrit:C'est assez inquiétant, ce message… Ça préfigure… Ça donne idée… Demain les chiens… Apocalypse now… Tous aux abris… Les femmes et les enfants d'abord… Le fascisme ne passera pas… Gardarem lou Larzac… El pueblo unido jamás será vencido…