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- CeladonDemi-dieu
http://fr.news.yahoo.com/liste-pr%C3%A9noms-avoir-mention-tr%C3%A8s-bien-au-bac-094823891.html
Pas d'Anne-Sophie dans les TB ? Peu de Kevin chez les Passable. Il n'y a plus de Kevin dans aucune série ?
Pas d'Anne-Sophie dans les TB ? Peu de Kevin chez les Passable. Il n'y a plus de Kevin dans aucune série ?
- User5899Demi-dieu
L'article illustre ce que les rares qui loupent le Bac peuvent quand même faire, je suppose ?
- ZébulonixNiveau 5
Peu de Brenda, Shannon, Jessica ou Marlon dans mon entourage ou dans ma famille, même élargie.
Le prénom peut révéler une appartenance à une catégorie socio-professionnelle, ça c'est sûr. Pour le reste, bof. Rien de bien nouveau.
Le prénom peut révéler une appartenance à une catégorie socio-professionnelle, ça c'est sûr. Pour le reste, bof. Rien de bien nouveau.
- User5899Demi-dieu
Et aucun parmi mes très nombreux élèves depuis 24 ans. Ah si, une Jessica, plus une Jessie, mais c'était la chienne de ma tante :lol:Zébulonix a écrit:Peu de Brenda, Shannon, Jessica ou Marlon dans mon entourage ou dans ma famille, même élargie.
- ErgoDevin
Moi, je boude toujours ce type d'études. :lol:
(Non, je ne m'appelle pas Brenda.)
(Non, je ne m'appelle pas Brenda.)
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- OudemiaBon génie
J'ai un couple d'aieuls prénommé Oscar et Palmyre, les Kevin et Samantha de l'an 1829...
- DhaiphiGrand sage
Tu dis "Le prénom peut révéler une appartenance à une catégorie socio-professionnelle", au collège l'écrémage n'est pas encore totalement réalisé bien qu'une proportion non négligeable des bons CM2 est déjà partie grossir les rangs du privé. VoilouZébulonix a écrit:En revanche, dans mon collège...
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- User5899Demi-dieu
Donc, un indice : ils ne passent pas au lycée :shock: :shock:Zébulonix a écrit:En revanche, dans mon collège...
- coindeparadisGuide spirituel
Il y a aussi le choix de la filière... Sixtine et Eude seront orientés vers un bac S, où la mention TB est plus fréquente qu'en ES...
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- User5899Demi-dieu
Pas Eude. Jean-Eude. On en a un depuis trois ans. C'est le neveu d'une célèbre naufragée atlantique d'origine vosgienne21déjà a écrit:Il y a aussi le choix de la filière... Sixtine et Eude seront orientés vers un bac S, où la mention TB est plus fréquente qu'en ES...
Mais il n'a pas eu la mention TB... Trop fainéant
- HannibalHabitué du forum
Bref, à la surprise générale, dans les milieux socio-culturels les moins favorisés, il y a moins de mentions TB que dans la bourgeoisie cultivée.
- doublecasquetteEnchanteur
Hannibal a écrit:Bref, à la surprise générale, dans les milieux socio-culturels les moins favorisés, il y a moins de mentions TB que dans la bourgeoisie cultivée.
Et vous auriez une explication à ce surprenant constat ???
DC véto
- HannibalHabitué du forum
doublecasquette a écrit:Hannibal a écrit:Bref, à la surprise générale, dans les milieux socio-culturels les moins favorisés, il y a moins de mentions TB que dans la bourgeoisie cultivée.
Et vous auriez une explication à ce surprenant constat ???
Rien que de très convenu. Conversations, loisirs, rapport à l'école et à la culture, confort matériel, entre autres, connaissent, à prendre les choses en gros, des différences assez significatives d'un milieu à l'autre, de sorte qu'obtenir une mention au bac, c'est avoir nagé (avec une ardeur qui reste méritoire) dans le sens d'un courant qui se trouve être plus souvent orienté vers l'excellence scolaire chez les uns que les autres.
- ErgoDevin
Je vais faire hurler mais j'ai le vague souvenir d'un cours rempli de stats, dispensé par une MCF de psycho lors de ma préparation au capes: elle avait expliqué que les enseignants étaient, de façon plus ou moins consciente, plus exigeants envers les enfants issus de milieux socio-professionnels favorisés qu'envers les enfants issus de milieux socio-professionnels défavorisés.
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- EdgarNeoprof expérimenté
Ce qui serait plus intéressant serait de dresser une carte précise de la sociologie des prénoms : Cela pourrait peut-être donner, par exemple, les prénoms classiques ou liés au christianisme dans les familles cutivées, ou de la bourgeoisie catholique ou chez les ex-aristocrates, les nouveaux prénoms courts et terminés en "O" ou en "A" (Leo, Léa, Mathéo, Théo, Enzo, Timéo et consorts) chez les nouvelles classes moyennes aisées, d'origine modeste, commerçantes ou chefs de petite entreprises, les prénoms d'origine anglo-saxonne type "Jennifer", "Alison", "Christopher", "Brandon" (et souvent mal orthographiés) dans les CSP populaires d'origine européenne (les prénoms d'origine arabe ou africaine demeurant la norme dans les classes populaires issues de parents immigrés d'Afrique), les "nouveaux anciens" prénoms type "Jules", "André" chez les bobos, les prénoms composés (un peu pompeux, pas les "Jean-Claude") comme "Charles-Edouard", "Pierre-Henri" au sein de la grande bourgeoisie de naissance, etc.
(Les catégories listées ci-dessus ne sont aucunement le fruit d'une quelconque étude mais un exemple pris très grossièrement à partir d'observations dans ma vie quotidienne pour expliquer mon propos, rien de plus)
Et là, le lien entre les résultats scolaires (et le type d'études choisies) serait probablement plus évident à montrer et à expliquer.
(Les catégories listées ci-dessus ne sont aucunement le fruit d'une quelconque étude mais un exemple pris très grossièrement à partir d'observations dans ma vie quotidienne pour expliquer mon propos, rien de plus)
Et là, le lien entre les résultats scolaires (et le type d'études choisies) serait probablement plus évident à montrer et à expliquer.
- coindeparadisGuide spirituel
Je suis persuadée que l'on verrait - malheureusement - un lien visible entre ces catégories et la réussite aux examens (à pondérer en fonction des filières, STG peu fréquentés par Sixtine et Jean-Eude)...Edgar a écrit:Ce qui serait plus intéressant serait de dresser une carte précise de la sociologie des prénoms : Cela pourrait peut-être donner, par exemple, les prénoms classiques ou liés au christianisme dans les familles cutivées, ou de la bourgeoisie catholique ou chez les ex-aristocrates, les nouveaux prénoms courts et terminés en "O" ou en "A" (Leo, Léa, Mathéo, Théo, Enzo, Timéo et consorts) chez les nouvelles classes moyennes aisées, d'origine modeste, commerçantes ou chefs de petite entreprises, les prénoms d'origine anglo-saxonne type "Jennifer", "Alison", "Christopher", "Brandon" (et souvent mal orthographiés) dans les CSP populaires d'origine européenne (les prénoms d'origine arabe ou africaine demeurant la norme dans les classes populaires issues de parents immigrés d'Afrique), les "nouveaux anciens" prénoms type "Jules", "André" chez les bobos, les prénoms composés (un peu pompeux, pas les "Jean-Claude") comme "Charles-Edouard", "Pierre-Henri" au sein de la grande bourgeoisie de naissance, etc.
(Les catégories listées ci-dessus ne sont aucunement le fruit d'une quelconque étude mais un exemple pris très grossièrement à partir d'observations dans ma vie quotidienne pour expliquer mon propos, rien de plus)
Et là, le lien entre les résultats scolaires (et le type d'études choisies) serait probablement plus évident à montrer et à expliquer.
N'oublions pas la catégorie "professions intermédiaires type profs, COP, cadres du secteur social..." et leurs rejetons aux prénoms d'origine "celtique" : Maïwen, Awena, Ewan, Maïna...
- doublecasquetteEnchanteur
Hannibal a écrit:doublecasquette a écrit:Hannibal a écrit:Bref, à la surprise générale, dans les milieux socio-culturels les moins favorisés, il y a moins de mentions TB que dans la bourgeoisie cultivée.
Et vous auriez une explication à ce surprenant constat ???
Rien que de très convenu. Conversations, loisirs, rapports à l'école et à la culture, confort matériel, entre autres, connaissent, à prendre les choses en gros, des différences assez significatives d'un milieu à l'autre, de sorte qu'obtenir une mention au bac, c'est avoir nagé (avec une ardeur qui reste méritoire) dans le sens d'un courant qui se trouve être plus souvent orienté vers l'excellence scolaire chez les uns que les autres.
Et il me répond, en plus !!!!!!
DC véto
- HannibalHabitué du forum
doublecasquette a écrit:
Et il me répond, en plus !!!!!!
:Oups: J'ai parfois l'esprit polémique, et comme cela peut irriter, je préfère clarifier, fût-ce avec candeur.
- kensingtonEsprit éclairé
AFP 10.07.2012
Les prénoms qui réussissent au bac
Prénommer votre enfant Madeleine, Côme ou Irène ne suffira pas à lui garantir une mention "Très bien" au bac dans 18 ans. Mais s'il travaille assidûment, il pourrait retrouver de nombreux homonymes à ses côtés dans le tableau d'honneur, selon un sociologue des prénoms.
Selon les observations de Baptiste Coulmont, chercheur au CNRS et spécialiste de la sociologie des prénoms, plus de 25% des Madeleine, Irène, Côme et Ariane qui ont passé le baccalauréat 2012 ont reçu une mention "très bien". Plus d'une Marie-Anne, d'une Anne-Claire et d'un Gaspard sur cinq également.
En outre, à ces prénoms sont associés relativement peu d'échecs au bac, seules 3% des Madeleine devant par exemple passer l'oral de rattrapage, note M. Coulmont sur son blog (http://coulmont.com/blog/).
"Il n'y a bien entendu aucune relation directe entre un prénom et la réussite au bac", avertit le chercheur de l'Université Paris 8 (Vincennes-Saint-Denis).
Pas de déterminisme non plus entre prénom et capacités intellectuelles: "si les enfants de professeurs, d'instituteurs et de médecins s'appelaient Potiron et Potironne, alors Potiron et Potironne recevraient beaucoup de mentions", souligne-t-il.
Si relation il y a, elle est indirecte et intimement liée au milieu social des parents. En l'occurrence, Madeleine, Côme et Irène reflèteraient donc majoritairement des prénoms en vogue chez les classes supérieures et les cadres voici environ 18 ans.
De leur côté, les ouvriers et employés ont depuis une trentaine d'années tendance à préférer des prénoms aux consonnances "anglo-saxonnes" ou reflétant leurs éventuelles origines étrangères. On constate en effet dans le recensement, non exhaustif, effectué par le sociologue qu'aucun des 125 Youssef ou 105 Nabil n'a obtenu de mention "TB" et que plus de 30% d'entre eux sont dans la situation de passer l'oral de rattrapage.
De la même manière en 2012, "seules une ou deux Sandy, Alison ou Sofiane décrochent la mention TB. 4 Christopher (sur 300) et 5 Mohamed (sur 400). 8 Cassandra et 8 Sabrina sur 470", relève Baptiste Coulmont.
Et attention, si vous appelez aujourd'hui votre fille "Madeleine", elle n'obtiendra pas, dans 18 ou 19 ans, une mention "très bien" avec des chances égales aux Madeleine qui avaient 18 ans en 2012, insiste-t-il.
Car selon le chercheur, "le monde des prénoms évolue chaque année" et la Madeleine d'aujourd'hui n'est pas celle d'avant-hier.
Ah, le monde merveilleux de la sociologie des prénoms!
Il sait s'occuper ce monsieur! (et moi aussi, comme vous voyez )
source: vousnousils.fr
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Je ne comprends pas ton approche sarcastique.
Le choix d'un prénom n'est-il pas révélateur de goûts, cultures... eux-mêmes en rapport avec une éducation, un milieu, une classe sociale?
L'article présente les travaux de Coulmont à l'envers mais ses recherches ne méritent pas un tel mépris.
Le choix d'un prénom n'est-il pas révélateur de goûts, cultures... eux-mêmes en rapport avec une éducation, un milieu, une classe sociale?
L'article présente les travaux de Coulmont à l'envers mais ses recherches ne méritent pas un tel mépris.
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CdB
@AbbeCordillere
- kensingtonEsprit éclairé
Non, non, pas de mépris de ma part. J'ai juste l'impression que l'article enfonce des portes ouvertes mais ce n'est en effet pas la faute de Coulmont et ça n'enlève rien à l'intérêt que peut avoir ses travaux.
La conclusion est intéressante par exemple et j'aurai trouvé plus intéressant un article expliquant dans quelle mesure, à travers les époques, le choix du prénom reflète ou pas la classe sociale. Le groupe des Madeleine nées en 1930, par exemple, est-il plus sociologiquement varié que celui des Madeleine qui ont passé leur bac cette année?
Allez un article inutile et un post inutile de ma part! Mais est-ce que ça a un rapport avec mon prénom?
La conclusion est intéressante par exemple et j'aurai trouvé plus intéressant un article expliquant dans quelle mesure, à travers les époques, le choix du prénom reflète ou pas la classe sociale. Le groupe des Madeleine nées en 1930, par exemple, est-il plus sociologiquement varié que celui des Madeleine qui ont passé leur bac cette année?
Allez un article inutile et un post inutile de ma part! Mais est-ce que ça a un rapport avec mon prénom?
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