- JohnMédiateur
http://orientation.blog.lemonde.fr/2012/06/25/quand-lecole-polytechnique-se-fait-epingler-par-la-cour-des-comptes/
L’École Polytechnique épinglée par la Cour des Comptes pour sa gestion « laxiste »
« La gestion de l'Ecole Polytechnique n'est pas satisfaisante », « la gestion des personnels enseignants est trop laxiste », la « diversité excessivement limitée ». Voici quelques-unes des remarques assassines que fait la Cour des Comptes dans son rapport publié le 22 juin et consacré à la gestion de l’École Polytechnique. Illustration par la critique d’une gestion laXiste avec un grand X.
Absence de gestion ?
En l’absence de comptabilité analytique digne de ce nom, la Cour des Comptes remarque que « le coût complet de la scolarité reste difficile à évaluer ». De même, la Cour demande que la politique immobilière soit professionnalisée en constatant que, lord de deux opérations de construction réalisés avec des sociétés privées, « le premier contrat n’a pas été négocié au mieux des intérêts de l’État ».
Plus grave pour une école, la « la gestion des personnels enseignants est trop laxiste » et « les dispositions régissant la gestion des enseignants n’ont pas été appliquées ». Résultat, « l’École demande à ses enseignants des services nettement inférieurs à ceux des universitaires ». De plus, les « règles relatives aux autorisations de cumul d’emploi n’ont pas été respectées ». La Cour des Comptes pointe également que la majoration de la rémunération des enseignants a temps incomplet a coûté 1,3 million d’euros en 2009 en dépit d’un « décret de 1986 qui l’interdit expressément ».
Encore plus grave, les chaires d’entreprise, dont le budget global est de 5,5 millions d’euros, étaient tellement mal gérées que l’École Polytechnique, avant 2010, a permis « des contournements des règles élémentaires de gestion, qui ne peuvent être tolérées ». Heureusement, une « importante reprise en main a été engagée en 2010 » souligne la Cour.
Des élèves favorisés, très favorisés
Ce temple de l’excellence qu’est l’École polytechnique n’est pas ouvert à tous, on le savait. La Cour des Comptes pointe une « diversité excessivement limitée » avec seulement 11% de boursiers et de 11% à 18% de femmes. Et les magistrats de la rue Cambon de pointer que « les statistiques font apparaître, plus nettement encore que dans d’autres écoles comparables, un recrutement excessivement masculin et concentré sur les catégories socioprofessionnelles "cadres supérieurs – professions libérales et professions intermédiaires" ». Quant au coût de recrutement des étudiants étrangers, la Cour estime qu’elle revient à… 75 000 euros par élèves – 7, 5 millions par an - puisque l’École « exonère largement les élèves étrangers des frais de scolarité prévus.
Mais le summum est à venir. On le sait, les élèves de l’X, sous statut militaire, bénéficient non seulement d’études gratuites mais aussi rémunérées. Environ 880 par mois, soit 18 millions par an. Auxquels s’ajoutent 280 euros par mois d’aide personnalisée au logement qui semblent contradictoires, selon la Cour, « avec une indemnité représentative de frais ». Mais bon, les X devaient travailler pour l’État ou rembourser leurs frais (la « pantoufle ») s’ils n’intégraient pas la fonction publique d’État. Eh bien « la réforme X 2000 a supprimé de facto le remboursement » de cette pantoufle. Oh l’École va revenir sur cette disposition en 2013 mais comment peut-on admettre aujourd’hui de voir rémunérer des élèves déjà très favorisés sans, en plus, ne rien ne leur demander en échange ?
A cette question, le général Xavier Michel, directeur de l'Ecole Polytechnique, me répondait ainsi dans un entretien que j'avais eu avec lui sur lemonde.fr fin 2011 : "Je trouve normal que d’excellents élèves qui vont entrer au service de l’Etat que ce soit dans l’administration, l’enseignement ou la recherche soient rétribués. C’est d’ailleurs aussi le cas dans les écoles normales supérieures. Mais les élèves qui quittent le service de l’Etat – environ 70% – doivent rembourser les sommes touchées et nous allons maintenant l’exiger de manière systématique. Par ailleurs, nous nous situons à un niveau de recrutement où les élèves toucheraient quoi qu’il arrive des bourses s’ils allaient étudier dans les universités anglo-saxonnes." Un débat qui mériterait en tout cas d'être poursuivi.
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20120622.OBS9362/ya-t-il-un-scandale-sciences-po.html
Le bruit court avec insistance que la Cour des comptes, qui enquête actuellement sur Sciences Po, va remettre un rapport qui contiendrait des accusations graves sur la gestion de l’école, "accusations pouvant même faire l’objet de dépôts de plaintes", ajoutent certains, la mine mystérieuse.
"Tout ceci est à mettre sur le compte du climat exagérément passionnel qui entoure le choix du successeur de Richard Descoings", nous décode un membre de la direction de Sciences Po, qui ajoute : "Il y aura surement des critiques, comme il y en a toujours dans les rapports de la Cour, mais il y aura aussi des félicitations. On peut imaginer la dénonciation de logements de fonction pour des professeurs, qui auraient été des avantages en nature entrant dans leur rémunération, quelques billets d’avions de première classe sur des longs trajets, mais pas d’abus quant au mode de vie de Richard Descoings lui-même".
Cette estimation est-elle fiable ? Une réunion s’est tenue il y a environ dix jours à Sciences Po pour examiner les premières conclusions de la Cour, à laquelle participaient notamment Jean Claude Casanova, président de la Fondation nationale des Sciences politiques (FNSP) qui chapeaute l’école, et Hervé Crès, administrateur par intérim de l’école. On sait donc à quoi s’en tenir à Sciences Po quand à la vigueur des critiques potentielles, en attendant de recevoir le pré-rapport vers le 17 juillet, pour une publication officielle en septembre.
Hervé Crès sur la sellette
D’ici là, il est clair que beaucoup d’indiscrétions continueront à filtrer. Leur but est manifestement de stigmatiser la gestion de l’équipe Descoings, au premier rang de laquelle figure Hervé Crès, son ancien bras droit, qui s’est qualifié de "candidat naturel" à la succession. Le dossier de la grosse prime que se sont partagés les dix membres du comité exécutif de l’IEP, d’un montant total de 295.000 Euros, est au centre des critiques.
Un très bon connaisseur de l’institution pense que Jean-Claude Casanova, ainsi que le très influent Michel Pébereau, président de Sciences Po et ancien président de la BNP, poussent à fond la candidature d’Hervé Crès "éblouis par son aura de Normalien scientifique" mais aussi "afin que le linge sale soit lavé en famille".
Un autre grand familier des arcanes de Sciences Po estime que la nomination de Crès "serait une catastrophe car c’est un prof qui ne connait rien à la gestion, très compliquée, des relations avec l’état d’une institution comme l’IEP". Cette même source assure qu’Hervé Crès serait mal accepté en interne, et que Richard Descoings avait décidé de s’en séparer cette fin d’année, qu’il l’en avait informé, ainsi que le précédent ministre, Laurent Wauquiez.
Le fait que ces informations circulent montre que s’est forgée une solide opposition à un éventuel "diktat" du duo Casanova Pébereau. En fait, d'après nos informations, il serait plus exact de dire que Richard Descoings avait fait savoir à des proches, en mars, qu'il allait revoir la gouvernance de l'école suite aux critiques sorties pendant l'hiver. Au sujet de ces critiques, Hervé Crès a pour habitude de répondre qu'il a "l'esprit tranquille", et a déclaré à l'agence AEF avoir "la conviction de pouvoir poursuivre le projet pour lequel [il] a travaillé avec Richard Descoings".
Jean-Michel Blanquer souvent cité
Sciences Po, qui est très endetté suite à des investissements immobiliers massifs, va devoir manoeuvrer finement avec le nouveau pouvoir. D’après un universitaire haut placé, Richard Descoings, qui plaisait beaucoup à Nicolas Sarkozy, négociait directement sa subvention annuelle avec Claude Guéant. Le même ajoute : "Il faudra un gabarit hors normes à la tête de cette école dans les années à venir, car cela ne pourra plus se passer comme ça". Jean-Michel Blanquer, ancien recteur à poigne de Créteil, actuel Directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de l’Education nationale, qui s’entendait très bien avec Richard Descoings car ils avaient le même goût pour les innovations audacieuses, est souvent décrit comme le meilleur profil pour le poste dans ce contexte.
Le scandale... d'une procédure obscure
Mais au final, si scandale il y a, c’est que, pour l’heure, la procédure de nomination du directeur continue d’être fort obscure. Nul ne sait si les candidats qui ont déposé des projets écrits pourront défendre ceux-ci devant les comités de sélection. On ne sait même pas combien il y a de candidats - même si d'après plusieurs sources, ils seraient une vingtaine.
L’hypothèse d’une nomination entérinée in fine en petit comité par le seul tandem Casanova-Pébereau court avec insistance. Il y a deux comités de sélection, un pour la Fondation et un pour l’école, le directeur de Sciences Po étant traditionnellement le patron des deux. Mais quelle coordination y aura-t-il entre ces comités ? La Fondation est un organisme de droit privé, l’école est de droit public.
La Cour des comptes va sûrement préconiser une séparation de ces deux structures dont la superposition est une sorte d’ovni administratif. "Richard Descoings avait tiré grand profit de cette bizarrerie administrative pour innover ou investir à la hussarde", fait remarquer un universitaire. Dans ce contexte, on peut imaginer que deux directeurs soient nommés, un pour chaque structure. L’autre scandale, c’est que dans ces comités, il ne siège pas un seul représentant du personnel des ces deux organismes.
La tonalité générale, c’est que Sciences Po était l’enfant gâté du précédent régime, et que cela va changer parce que les écarts de traitements, à tous les sens du terme, avec les universités mais aussi avec les autres IEP étaient trop grand. La rigueur a également rendez-vous rue Saint Guillaume.
L’École Polytechnique épinglée par la Cour des Comptes pour sa gestion « laxiste »
« La gestion de l'Ecole Polytechnique n'est pas satisfaisante », « la gestion des personnels enseignants est trop laxiste », la « diversité excessivement limitée ». Voici quelques-unes des remarques assassines que fait la Cour des Comptes dans son rapport publié le 22 juin et consacré à la gestion de l’École Polytechnique. Illustration par la critique d’une gestion laXiste avec un grand X.
Absence de gestion ?
En l’absence de comptabilité analytique digne de ce nom, la Cour des Comptes remarque que « le coût complet de la scolarité reste difficile à évaluer ». De même, la Cour demande que la politique immobilière soit professionnalisée en constatant que, lord de deux opérations de construction réalisés avec des sociétés privées, « le premier contrat n’a pas été négocié au mieux des intérêts de l’État ».
Plus grave pour une école, la « la gestion des personnels enseignants est trop laxiste » et « les dispositions régissant la gestion des enseignants n’ont pas été appliquées ». Résultat, « l’École demande à ses enseignants des services nettement inférieurs à ceux des universitaires ». De plus, les « règles relatives aux autorisations de cumul d’emploi n’ont pas été respectées ». La Cour des Comptes pointe également que la majoration de la rémunération des enseignants a temps incomplet a coûté 1,3 million d’euros en 2009 en dépit d’un « décret de 1986 qui l’interdit expressément ».
Encore plus grave, les chaires d’entreprise, dont le budget global est de 5,5 millions d’euros, étaient tellement mal gérées que l’École Polytechnique, avant 2010, a permis « des contournements des règles élémentaires de gestion, qui ne peuvent être tolérées ». Heureusement, une « importante reprise en main a été engagée en 2010 » souligne la Cour.
Des élèves favorisés, très favorisés
Ce temple de l’excellence qu’est l’École polytechnique n’est pas ouvert à tous, on le savait. La Cour des Comptes pointe une « diversité excessivement limitée » avec seulement 11% de boursiers et de 11% à 18% de femmes. Et les magistrats de la rue Cambon de pointer que « les statistiques font apparaître, plus nettement encore que dans d’autres écoles comparables, un recrutement excessivement masculin et concentré sur les catégories socioprofessionnelles "cadres supérieurs – professions libérales et professions intermédiaires" ». Quant au coût de recrutement des étudiants étrangers, la Cour estime qu’elle revient à… 75 000 euros par élèves – 7, 5 millions par an - puisque l’École « exonère largement les élèves étrangers des frais de scolarité prévus.
Mais le summum est à venir. On le sait, les élèves de l’X, sous statut militaire, bénéficient non seulement d’études gratuites mais aussi rémunérées. Environ 880 par mois, soit 18 millions par an. Auxquels s’ajoutent 280 euros par mois d’aide personnalisée au logement qui semblent contradictoires, selon la Cour, « avec une indemnité représentative de frais ». Mais bon, les X devaient travailler pour l’État ou rembourser leurs frais (la « pantoufle ») s’ils n’intégraient pas la fonction publique d’État. Eh bien « la réforme X 2000 a supprimé de facto le remboursement » de cette pantoufle. Oh l’École va revenir sur cette disposition en 2013 mais comment peut-on admettre aujourd’hui de voir rémunérer des élèves déjà très favorisés sans, en plus, ne rien ne leur demander en échange ?
A cette question, le général Xavier Michel, directeur de l'Ecole Polytechnique, me répondait ainsi dans un entretien que j'avais eu avec lui sur lemonde.fr fin 2011 : "Je trouve normal que d’excellents élèves qui vont entrer au service de l’Etat que ce soit dans l’administration, l’enseignement ou la recherche soient rétribués. C’est d’ailleurs aussi le cas dans les écoles normales supérieures. Mais les élèves qui quittent le service de l’Etat – environ 70% – doivent rembourser les sommes touchées et nous allons maintenant l’exiger de manière systématique. Par ailleurs, nous nous situons à un niveau de recrutement où les élèves toucheraient quoi qu’il arrive des bourses s’ils allaient étudier dans les universités anglo-saxonnes." Un débat qui mériterait en tout cas d'être poursuivi.
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20120622.OBS9362/ya-t-il-un-scandale-sciences-po.html
Le bruit court avec insistance que la Cour des comptes, qui enquête actuellement sur Sciences Po, va remettre un rapport qui contiendrait des accusations graves sur la gestion de l’école, "accusations pouvant même faire l’objet de dépôts de plaintes", ajoutent certains, la mine mystérieuse.
"Tout ceci est à mettre sur le compte du climat exagérément passionnel qui entoure le choix du successeur de Richard Descoings", nous décode un membre de la direction de Sciences Po, qui ajoute : "Il y aura surement des critiques, comme il y en a toujours dans les rapports de la Cour, mais il y aura aussi des félicitations. On peut imaginer la dénonciation de logements de fonction pour des professeurs, qui auraient été des avantages en nature entrant dans leur rémunération, quelques billets d’avions de première classe sur des longs trajets, mais pas d’abus quant au mode de vie de Richard Descoings lui-même".
Cette estimation est-elle fiable ? Une réunion s’est tenue il y a environ dix jours à Sciences Po pour examiner les premières conclusions de la Cour, à laquelle participaient notamment Jean Claude Casanova, président de la Fondation nationale des Sciences politiques (FNSP) qui chapeaute l’école, et Hervé Crès, administrateur par intérim de l’école. On sait donc à quoi s’en tenir à Sciences Po quand à la vigueur des critiques potentielles, en attendant de recevoir le pré-rapport vers le 17 juillet, pour une publication officielle en septembre.
Hervé Crès sur la sellette
D’ici là, il est clair que beaucoup d’indiscrétions continueront à filtrer. Leur but est manifestement de stigmatiser la gestion de l’équipe Descoings, au premier rang de laquelle figure Hervé Crès, son ancien bras droit, qui s’est qualifié de "candidat naturel" à la succession. Le dossier de la grosse prime que se sont partagés les dix membres du comité exécutif de l’IEP, d’un montant total de 295.000 Euros, est au centre des critiques.
Un très bon connaisseur de l’institution pense que Jean-Claude Casanova, ainsi que le très influent Michel Pébereau, président de Sciences Po et ancien président de la BNP, poussent à fond la candidature d’Hervé Crès "éblouis par son aura de Normalien scientifique" mais aussi "afin que le linge sale soit lavé en famille".
Un autre grand familier des arcanes de Sciences Po estime que la nomination de Crès "serait une catastrophe car c’est un prof qui ne connait rien à la gestion, très compliquée, des relations avec l’état d’une institution comme l’IEP". Cette même source assure qu’Hervé Crès serait mal accepté en interne, et que Richard Descoings avait décidé de s’en séparer cette fin d’année, qu’il l’en avait informé, ainsi que le précédent ministre, Laurent Wauquiez.
Le fait que ces informations circulent montre que s’est forgée une solide opposition à un éventuel "diktat" du duo Casanova Pébereau. En fait, d'après nos informations, il serait plus exact de dire que Richard Descoings avait fait savoir à des proches, en mars, qu'il allait revoir la gouvernance de l'école suite aux critiques sorties pendant l'hiver. Au sujet de ces critiques, Hervé Crès a pour habitude de répondre qu'il a "l'esprit tranquille", et a déclaré à l'agence AEF avoir "la conviction de pouvoir poursuivre le projet pour lequel [il] a travaillé avec Richard Descoings".
Jean-Michel Blanquer souvent cité
Sciences Po, qui est très endetté suite à des investissements immobiliers massifs, va devoir manoeuvrer finement avec le nouveau pouvoir. D’après un universitaire haut placé, Richard Descoings, qui plaisait beaucoup à Nicolas Sarkozy, négociait directement sa subvention annuelle avec Claude Guéant. Le même ajoute : "Il faudra un gabarit hors normes à la tête de cette école dans les années à venir, car cela ne pourra plus se passer comme ça". Jean-Michel Blanquer, ancien recteur à poigne de Créteil, actuel Directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de l’Education nationale, qui s’entendait très bien avec Richard Descoings car ils avaient le même goût pour les innovations audacieuses, est souvent décrit comme le meilleur profil pour le poste dans ce contexte.
Le scandale... d'une procédure obscure
Mais au final, si scandale il y a, c’est que, pour l’heure, la procédure de nomination du directeur continue d’être fort obscure. Nul ne sait si les candidats qui ont déposé des projets écrits pourront défendre ceux-ci devant les comités de sélection. On ne sait même pas combien il y a de candidats - même si d'après plusieurs sources, ils seraient une vingtaine.
L’hypothèse d’une nomination entérinée in fine en petit comité par le seul tandem Casanova-Pébereau court avec insistance. Il y a deux comités de sélection, un pour la Fondation et un pour l’école, le directeur de Sciences Po étant traditionnellement le patron des deux. Mais quelle coordination y aura-t-il entre ces comités ? La Fondation est un organisme de droit privé, l’école est de droit public.
La Cour des comptes va sûrement préconiser une séparation de ces deux structures dont la superposition est une sorte d’ovni administratif. "Richard Descoings avait tiré grand profit de cette bizarrerie administrative pour innover ou investir à la hussarde", fait remarquer un universitaire. Dans ce contexte, on peut imaginer que deux directeurs soient nommés, un pour chaque structure. L’autre scandale, c’est que dans ces comités, il ne siège pas un seul représentant du personnel des ces deux organismes.
La tonalité générale, c’est que Sciences Po était l’enfant gâté du précédent régime, et que cela va changer parce que les écarts de traitements, à tous les sens du terme, avec les universités mais aussi avec les autres IEP étaient trop grand. La rigueur a également rendez-vous rue Saint Guillaume.
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