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- kensingtonEsprit éclairé
Quelle est votre avis sur les récents nouveaux programmes de collège? Et l'approche actionnelle?
Sans être complètement contre, je reste sceptique sur ce qu'on semble attendre de nous.
L'approche communicative, le notionnel-fonctionnel, ça me semblait raisonnable. Là j'ai l'impression qu'on fait pencher un peu plus la balance vers la communication mais qu'avec des horaires qui ne bougent pas, ça se fait au détriment des compétences linguistiques qui sont déjà loin d'être un tant soit peu maîtrisées par la plupart des élèves en fin de collège.
Comment voyez-vous les choses?
Appliquez-vous l'approche actionnelle? Travaillez-vous à partir de scénarios actionnels ?
Alignez-vous vos séquences sur le CECR?
Sans être complètement contre, je reste sceptique sur ce qu'on semble attendre de nous.
L'approche communicative, le notionnel-fonctionnel, ça me semblait raisonnable. Là j'ai l'impression qu'on fait pencher un peu plus la balance vers la communication mais qu'avec des horaires qui ne bougent pas, ça se fait au détriment des compétences linguistiques qui sont déjà loin d'être un tant soit peu maîtrisées par la plupart des élèves en fin de collège.
Comment voyez-vous les choses?
Appliquez-vous l'approche actionnelle? Travaillez-vous à partir de scénarios actionnels ?
Alignez-vous vos séquences sur le CECR?
- DaphnéDemi-dieu
J'ai fait un stage sur ce sujet cet hiver et c'était intéressant, mais bon en stage tout est souvent parfait, démonstration devant un public attentif et demandeur, rien à voir ensuite avec la mise en application dans une classe dite "normale" ou a fortiori difficile !
Si tu le peux, je te conseille de t'inscrire l'an prochain à au moins un stage sur le sujet puisque de toute façon il va falloir s'y mettre, ça donne un aperçu et après tu t'adaptes dans tes classes.
Si tu le peux, je te conseille de t'inscrire l'an prochain à au moins un stage sur le sujet puisque de toute façon il va falloir s'y mettre, ça donne un aperçu et après tu t'adaptes dans tes classes.
- kensingtonEsprit éclairé
Bonne idée bien sûr. J'attends de voir ce qui sera proposé au PAF pour l'an prochain. Cette année il n'y avait rien de précis là-dessus dans l'académie de Versailles, en tout pas ce que j'attendais.
Comme tu le dis il va falloir s'y mettre!
Comme tu le dis il va falloir s'y mettre!
- smithroNiveau 1
Bonjour, je me heurte également à des difficultés concernant cette fameuse approche actionnelle. Je travaille en ZEP et, après avoir surmonté mes réticences, j'ai décidé de m'y mettre. Résultat: Cela fonctionne bien pour un groupe sur six! Mais pas parce que cette méthode est géniale, non, ce sont de bons élèves et n'importe quelle méthode fonctionnerait tout aussi bien. En revanche dans les groupes faibles (très fortement majoritaire), les élèves sont perdus. J'ai même un groupe de sixième où je me suis réorienté en cours d'année vers une méthode plus classique, car j'avais constaté que d'un cours sur l'autre, les élèves ne se rappelaient même plus du scénario! En conclusion, je dirais que cette approche actionnelle peut fonctionner avec des classes de niveau correct, mais avec des élèves faibles et indisciplinés, cela peut déboucher sur une catastrophe.
- RuthvenGuide spirituel
Amis linguistes, est-ce que vous pourriez nous donner des liens pour que les béotiens que nous sommes puissions cerner ce qu'est cette "approche actionnelle"?
- smithroNiveau 1
Pour les liens, je ne saurai vous dire sur le moment, mais je peux vous expliquer brièvement en quoi cette méthode consiste. Il s'agit d'élaborer un scénario qui imite une situation de la vie courante. A partir de là, les activités d'expression et de compréhension écrite ou orale s'enchaînent. L'objectif étant de "résoudre" le problème. Exemple de scénario: tu veux déménager! à partir de là se dégagent différentes activités: lire (lecture d'une annonce); parler en interaction avec quelqu'un(téléphoner au propriétaire), écrire (écrire une lettre à son a&ncien propriétaire pour résilier le bail de location) et ainsi de suite. Voilà, j'espère avoir modestement contribué à éclairer votre lanterne.
- smithroNiveau 1
P.S: La principale différence avec ce qui se faisait précédemment réside dans le fait que l'entrée ne se fait plus par la grammaire, mais par le scénario. Après chaque activité, le prof fait un bilan sur le lexique et la grammaire nécessaires pour traiter chaque point. C'est-à-dire que la grammaire est au service de la communication, on ne traite que ce qui est nécessaire à l'élève pour chaque activité de communication...
- kensingtonEsprit éclairé
smithro a écrit:En revanche dans les groupes faibles (très fortement majoritaire), les élèves sont perdus. J'ai même un groupe de sixième où je me suis réorienté en cours d'année vers une méthode plus classique, car j'avais constaté que d'un cours sur l'autre, les élèves ne se rappelaient même plus du scénario! En conclusion, je dirais que cette approche actionnelle peut fonctionner avec des classes de niveau correct, mais avec des élèves faibles et indisciplinés, cela peut déboucher sur une catastrophe.
Merci de ce témoignage qui confirme malheureusement mes craintes. Que les bons élèves s'en sortent avec une telle démarche, ça n'est pas étonnant car eux comprennent ce qui se cache derrière en terme d'acquisitions et de savoirs.
Une conférence en ligne ici . C'est un peu long mais on peut sélectionner les passages que l'on veut voir.
A noter que tout cela est lié à l'introduction du CECR qui "considère l'apprenant comme un acteur social évoluant dans un environnement donné où le dire est relié au faire". Je cite la brochure d'accompagnement des programmes du palier 1 pour le collège. Dans la "vraie vie", on utilise la langue pour réaliser des tâches et il s'agit de reproduire en classe cette utilisation qui se veut authentique et qui serait plus motivante pour les élèves car elle aurait un SENS.
- smithroNiveau 1
Oui, à mon avis on part d'un postulat de départ erroné, à savoir qu'un élève qui serait intéressé par le scénario abordé serait automatiquement motivé. Que nenni! En réalité, au niveau du collège, les élèves sont demandeurs de grammaire et de lexique et ne veulent pas s'exprimer à l'oral, surtout les bons élèves qui sont souvent timides. Je me rappelle de mes cours d'allemand au collège avec un professeur de la vieille école, basés sur un apprentissage rigoureux de la grammaire et du vocabulaire avec très peu d'oral, hormis la lecture et le résumé du texte étudié. Pourtant, je vous assure que tous les élèves ont acquis des bases solides dans le maniement de la langue!
- kensingtonEsprit éclairé
Je pense que l'on peut faire de l'oral (expression et compréhension) de qualité et utile sans passer par l'appareillage du scénario et que c'est très important d'y consacrer du temps aussi.
Mais je suis complètement d'accord sur leur besoin de grammaire et de lexique au collège. Je m'en rends de plus en plus compte. Je trouve que le programme grammatical du palier 1 (donc niveau A2 exigible pour le brevet) constitue une bonne base pour TOUS les élèves.
Et s'ils arrivaient au lycée avec ces bases grammaticales et lexicales suffisamment solides, alors là un travail oral plus intensif serait possible.
Mais je suis complètement d'accord sur leur besoin de grammaire et de lexique au collège. Je m'en rends de plus en plus compte. Je trouve que le programme grammatical du palier 1 (donc niveau A2 exigible pour le brevet) constitue une bonne base pour TOUS les élèves.
Et s'ils arrivaient au lycée avec ces bases grammaticales et lexicales suffisamment solides, alors là un travail oral plus intensif serait possible.
- smithroNiveau 1
Oui, tout à fait, je ne suis nullement un adversaire de la pratique de l'oral. Il faut dire aussi que dans les collèges classés en ZEP, les élèves ne sont guère disciplinés et ne s'écoutent anbsolument pas entre eux. Par conséquent, l'expression orale débouche souvent sur le n'importe quoi.
- kensingtonEsprit éclairé
J'imagine oui. Et même dans certaines classes d'établissements non classés!
- kensingtonEsprit éclairé
Le lien vers une autre conférence en ligne sur le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues. Complet et clair.
(nécessite le lecteur Real Player)
(nécessite le lecteur Real Player)
- Libé-RationGuide spirituel
J'utilise l'approche actionnelle en FLS et ça fonctionne assez bien... mais en petits groupes (maximum 15 élèves), avec des élèves généralement motivés parce qu'apprendre la langue est le seul moyen d'intégration possible pour eux, et avec un volume horaire très important (entre 12 et 18 heures de français).
Evidemment, si de telles conditions étaient réunis pour les cours de langues des élèves français, cela fonctionnerait mieux.
Je précise cependant que je ne fais qu'une à deux séquences par an sur ce principe.
Evidemment, si de telles conditions étaient réunis pour les cours de langues des élèves français, cela fonctionnerait mieux.
Je précise cependant que je ne fais qu'une à deux séquences par an sur ce principe.
- kensingtonEsprit éclairé
lunelaure a écrit:J'utilise l'approche actionnelle en FLS et ça fonctionne assez bien... mais en petits groupes (maximum 15 élèves), avec des élèves généralement motivés parce qu'apprendre la langue est le seul moyen d'intégration possible pour eux, et avec un volume horaire très important (entre 12 et 18 heures de français).
Eh oui, ce sont des paramètres très importants. Que l'on rencontre rarement en cours d'anglais ou autre langue.
Là, on peut vraiment parler d' "élève-acteur social". Ils sont amenés à réinvestir dans leur vie quotidienne les tâches pratiquées en classe.
- kensingtonEsprit éclairé
Suite à un échange à propos du manuel New Enjoy 6e dans lequel on a fait allusion à l'actionnel, je fais remonter le topic...
Il y a plein de collègues de LV qui ont rejoint le forum depuis 2009, de quoi poursuivre le débat...
- caperucitaGuide spirituel
Mais il y a eu un autre topic sur le CECRL, initié par Pili il me semble, qui avait fait une dizaine de pages au moins, non ?
_________________
Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- kensingtonEsprit éclairé
Ah, c'est bien possible maintenant que tu le dis.
J'ai fait une recherche très rapide avec le mot-clé "actionnel", c'est pour ça. Mais je me souviens en effet d'un long topic sur le CECR.
edit:
Il est ici d'ailleurs. Plus axé sur le Cadre peut-être que l'actionnel, même si les deux sont liés.
J'ai fait une recherche très rapide avec le mot-clé "actionnel", c'est pour ça. Mais je me souviens en effet d'un long topic sur le CECR.
edit:
Il est ici d'ailleurs. Plus axé sur le Cadre peut-être que l'actionnel, même si les deux sont liés.
- caperucitaGuide spirituel
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Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- kensingtonEsprit éclairé
J'ai modifié le titre de ce topic pour recentrer sur l'actionnel (qui peut se pratiquer finalement sans référence au Cadre).
- LapommeNiveau 5
Perso, je ne me vois pas faire autre chose que de l'actionnel et cette méthode me convient parfaitement. Elle est, de surcroît, particulièrement adaptée aux filière professionnelles. Mais chez nous (= Gelbique), les inspecteurs et conseillers pédagogiques n'interdisent pas totalement la grammaire pure. les séquences sont généralement structurées comme suit:
1 séquence - 1 ou 2 champ thématiques - 1 ou 2 points de grammaire - plusieurs compétences transverses
- Intro avec audition ou lecture (ou éventuellement discussion-débat si le niveau le permet)
- Plusieurs activités autour des 4 compétences langagières
- Activité "grammaire" avec les élèves (que remarquent-il etc...) qui débouche sur un point théorie ET des exercices classiques pour renforcer
- Tâche finale
1 séquence - 1 ou 2 champ thématiques - 1 ou 2 points de grammaire - plusieurs compétences transverses
- Intro avec audition ou lecture (ou éventuellement discussion-débat si le niveau le permet)
- Plusieurs activités autour des 4 compétences langagières
- Activité "grammaire" avec les élèves (que remarquent-il etc...) qui débouche sur un point théorie ET des exercices classiques pour renforcer
- Tâche finale
- DulcineaNiveau 9
Moi je ne travaille pas systématiquement avec la méthode actionnelle et je n'imagine jamais de scénario à résoudre. C'est incompatible avec ce que je suis et les élèves que j'ai en face de moi. Ils me prendraient pour un GO!
Je ne vois pas en quoi une tâche à réaliser en fin de séquence motiverait mes élèves, sachant que dans la vie de tous les jours, les tâches que nous avons à réaliser sont rarement excitantes. Exemple pour moi ce soir: faire la vaisselle, faire mes courses, aller réserver un billet de train, un hôtel, vérifier l'état (piteux?) de mon compte bancaire, faire travailler ma puce etc.
Cantonner l'enseignement d'une langue à cela est la meilleure manière de dégoûter définitivement nos élèves. Nombreux sont ceux qui me disent:"Mme, on fait toujours la même chose!" ou "on l'a déjà fait au collège". C'est comme cela que je vois des lycéens blasés désapprendre ce qui avait été fait au collège.
Cette approche actionnelle repose aussi l'éternel problème des savoirs vs compétences. N'est-on pas en train de proposer à nos classes une "copie" de la vie courante et rien d'autre? Ce que je crains aussi, c'est une uniformisation des contenus à faire passer pour faire exécuter ces tâches qui seront forcément les mêmes dans toutes les langues...
Je croyais qu'en langue, on devait aussi montrer ce qui était "étranger" à nos classes (culture, traditions, coutumes...). Cela me paraît difficile avec le notion de tâche, du moins quand elle est systématique et quand elle constitue le seul but de la séquence.
J'aurai encore beaucoup de choses à dire mais... mes nombreuses tâches m'attendent!
Je ne vois pas en quoi une tâche à réaliser en fin de séquence motiverait mes élèves, sachant que dans la vie de tous les jours, les tâches que nous avons à réaliser sont rarement excitantes. Exemple pour moi ce soir: faire la vaisselle, faire mes courses, aller réserver un billet de train, un hôtel, vérifier l'état (piteux?) de mon compte bancaire, faire travailler ma puce etc.
Cantonner l'enseignement d'une langue à cela est la meilleure manière de dégoûter définitivement nos élèves. Nombreux sont ceux qui me disent:"Mme, on fait toujours la même chose!" ou "on l'a déjà fait au collège". C'est comme cela que je vois des lycéens blasés désapprendre ce qui avait été fait au collège.
Cette approche actionnelle repose aussi l'éternel problème des savoirs vs compétences. N'est-on pas en train de proposer à nos classes une "copie" de la vie courante et rien d'autre? Ce que je crains aussi, c'est une uniformisation des contenus à faire passer pour faire exécuter ces tâches qui seront forcément les mêmes dans toutes les langues...
Je croyais qu'en langue, on devait aussi montrer ce qui était "étranger" à nos classes (culture, traditions, coutumes...). Cela me paraît difficile avec le notion de tâche, du moins quand elle est systématique et quand elle constitue le seul but de la séquence.
J'aurai encore beaucoup de choses à dire mais... mes nombreuses tâches m'attendent!
- MelanieSLBDoyen
L'an dernier (stagiaire), je trouvais ça plutôt bien, mais sans y avoir réfléchi plus que cela. Cette année, avec des élèves qui, d'une part, oublie tout d'un cours à l'autre, n'apprennent jamais rien, et de l'autre, sont pénibles et j'm'enfoutistes, ça ne passe pas DU TOUT. Je n'ai pas forcément de bases théoriques sur laquelle m'appuyer, je fais juste partager mon expérience: les cours les plus tranquilles de cette année ont été des cours magistraux de grammaire avec exercices d'application (après avoir encoyé le ptit rigolo à ma place en lui disant puisque tu sais si bien ce que je vis dire, vas-y; c'est drôle de voir leur tête quand ils se rendent compte qu'il ne suffit pas de lire une feuille -je n'écris jamais les cours de grammaire-) et des cours entièrement constitués de traduction de certains de mes poèmes préférés (forcément fin 18e-début 19e pour moi). Les élèves les moins travailleurs se sont révélés dans ces deux types de cours, alors... J'ai fait mon choix: l'actionnel, non merci.
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- EdgarNeoprof expérimenté
Moi je panache en fonction des thèmes, du moment de l'année et je maintiens une certaine exigence lexicale et grammaticale obligatoire sans laquelle tout ne paraît rapidement que du bricolage : des élèves qui se jugent assez bons en anglais finissent par se laisser aller sans rien apprendre et ressassent le même baratin approximatif toute l'année en le croyant suffisant. Certaines tâches finales sont aussi parfois un peu tirées par les cheveux et m'ennuient, mais tant que les élèves ont l'air de s'y plaire, cela me semble intéressant. J'ai pris du plaisir sur d'autres tâches finales avec les élèves, il faut être honnête.
J'apprécie surtout dans cette approche le fait que l'on mesure un savoir faire et une utilisation concrète de la langue travaillée et non juste la capacité à apprendre des verbes irréguliers (que je fais apprendre aussi par coeur à l'ancienne) ou à faire des phrases mécaniques à l'écrit et sans jamais parler en classe.
Ce n'est pas une panacée, loin de là, mais un plus à mon sens par rapport à l'évaluation des progrès et la motivation. J'avoue parfois faire du bon vieil exercice pour sauver ma peau quand les élèves ne veulent rien faire à l'oral, ce qui arrive souvent.
J'apprécie surtout dans cette approche le fait que l'on mesure un savoir faire et une utilisation concrète de la langue travaillée et non juste la capacité à apprendre des verbes irréguliers (que je fais apprendre aussi par coeur à l'ancienne) ou à faire des phrases mécaniques à l'écrit et sans jamais parler en classe.
Ce n'est pas une panacée, loin de là, mais un plus à mon sens par rapport à l'évaluation des progrès et la motivation. J'avoue parfois faire du bon vieil exercice pour sauver ma peau quand les élèves ne veulent rien faire à l'oral, ce qui arrive souvent.
- MrBrightsideEmpereur
Rien d'actionnel en CPGE. Ils lisent le texte et répondent au questions. Même chose sur des supports audio ou vidéo. Les deux ans sont une longue séance dont la tache finale est le concours :lol:
De manière générale, et surtout de ce que j'ai entendu lors des formations, je ne vois que peu d'intérêt à l'actionnelle dans l'enseignement général. C'est une conception utilitariste de la langue qui doit maintenant "servir" à quelque chose. Le jour où on passe les maths en actionnel, je veux bien voir la tête des sections scientifiques Les tâches finales evoquées par les collègues stagiaires et par les formatrices me paraissent souvent artificielles et ça les élèves doivent bien le sentir. Comme dit Dulcinea, le prof devient plus un GO qu'un enseignant à travers cette perspective. Je ne sais pas si on a essayé de rendre "amusant" l'apprentissage des langues mais c'est raté.
Et je ne vous parle pas des lacunes que je retrouve en post-bac sur des faits de langue peu compliqués.
De manière générale, et surtout de ce que j'ai entendu lors des formations, je ne vois que peu d'intérêt à l'actionnelle dans l'enseignement général. C'est une conception utilitariste de la langue qui doit maintenant "servir" à quelque chose. Le jour où on passe les maths en actionnel, je veux bien voir la tête des sections scientifiques Les tâches finales evoquées par les collègues stagiaires et par les formatrices me paraissent souvent artificielles et ça les élèves doivent bien le sentir. Comme dit Dulcinea, le prof devient plus un GO qu'un enseignant à travers cette perspective. Je ne sais pas si on a essayé de rendre "amusant" l'apprentissage des langues mais c'est raté.
Et je ne vous parle pas des lacunes que je retrouve en post-bac sur des faits de langue peu compliqués.
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- Questionnaire sur l'approche actionnelle
- [Sondage LV] Pour ou contre la perspective actionnelle ?
- Titularisation après Cafep d'anglais et approche actionnelle
- Colloque " approche à visée actionnelle et grammaire en cours de langues étrangères en collège et lycée : quel terrain d’entente ? "
- Vous pensez que les robots vont vous piquer votre boulot ? Vous avez raison
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