Les attributions de George Pau-Langevin, ministre déléguée à la réussite éducative

John a écrit:

C'est pas faux a écrit:C'est bien la dame qui a déclaré que ce qui coince dans la réforme des rythmes scolaires, c'est qu'il faudrait que les profs renouent avec l'effort ?

Merci de sourcer cette info si elle est fiable, ou bien de la supprimer si elle ne l'est pas.

Cripure a écrit:Pis il faut le supporter...

Cripure a écrit:Pis il faut le supporter...

kensington a écrit:

Cripure a écrit:Pis il faut le supporter...

Apparemment elle arrive à supporter Peillon alors...

Les ministres, Marianne et « l’inutilité »



C’est fou ce que les hommes politiques peuvent avoir l’âme sensible. Et les femmes politiques aussi. Et au gouvernement de Jean-Marc Ayrault particulièrement. La « Une de Marianne » qui annonçait un article sur les « ministres qui ne servent à rien (ou si peu) » aurait provoqué un tollé dans le périmètre limité des couloirs des ministères concernés. Certains des ministres ont contacté les auteurs pour dire leur fait aux malotrus qui se permettaient de juger leur action de façon si cavalière. D’autres, que nous ne nommerons pas, apparemment trop grands seigneurs pour parler avec les obscures journalistes ont préféré joindre directement le patron du journal… Nos confrères du Figaro assurent que François Lamy, nous a téléphoné. Hélas, nous ne trouvons pas trace d’un entretien avec le ministre délégué à la Ville. Nous avions d'ores et déjà rendez-vous avec lui, ce qui sera l'occasion de « s’expliquer ». …



A Matignon, on trouve certes « injuste » notre enquête, mais on ne veut pas en faire un cas. Les communicants démentent notamment l’intention prêtée par Libération au Premier ministre d’organiser un dîner réservé au « inutiles de Marianne », baptisé, encore par Libé, de « Ayrault Blues club ». Mais, hasard du calendrier, un « repas thématique » rassemblant une bonne partie des nominés de Marianne était fixé de longue date dans la semaine du 14 janvier.

Les lecteurs trouveront ci-dessous l’article en question. A eux de juger, puisqu’ils sont nos seuls censeurs. Qu’il nous soit permis de préciser une ou deux choses :

- Lorsque nous parlons de ministres inutiles, il s’agit évidemment des postes de ministres, et non des personnes elles-mêmes. Il se trouve que la constitution du gouvernement a multiplié les strapontins et les maroquins, rendant souvent illisible l’action gouvernementale. Les ministères délégués sont donc souvent réduits à de la figuration.

- Ceci malgré les efforts des ministres qui ne ménagent pas leur peine, et sont souvent des personnalités fortes et inventives. Justement nous avons voulu montrer que ce gouvernement obèse gâche les talents. C’est le cas par exemple d’un Pascal Canfin, qui fut, ce qui est peu connu en France, un député européen actif, influent et créatif. D’un Guillaume Garrot qui était plein d’idées en arrivant à son poste, de George Pau-Langevin engagée de longue date dans les combats de la gauche, de Michèle Delaunay dont nous avons souligné l’inventivité dans un secteur qui en a singulièrement besoin.

- Nombre d’entre eux nous assurent que leurs dossiers sont à venir, et qu’alors leur rôle apparaîtra en pleine lumière. Ils ont l’air d’y croire. Nous verrons donc dans les mois prochains si nous devons réviser notre jugement.

Gérald Andrieu et Hervé Nathan

Dans la citadelle de l’Education nationale, George Pau-Langevin, en charge de la Réussite éducative, a bien du mal à sortir de l’ombre de l’omniprésent Vincent Peillon. La seule activité qu’elle semble avoir eue sans être dans la suite de son ministre de tutelle est l’inauguration récente du Salon européen de l’éducation. Avec un peu de chance, Mme la Ministre – pourtant peu novice en politique – pourra-t-elle peut-être présenter les résultats du brevet des collèges en juillet prochain…

L'hypothèse d'un remaniement ministériel qui conduirait à une équipe resserrée se précise. Si, dans la perspective de cette nouvelle architecture gouvernementale, le sort de George Pau-Langevin paraît scellé, le cas Taubira semble plus délicat au regard de sa performance sur le mariage pour tous. La ministre de la justice pourrait être exfiltrée vers un poste ministériel moins exposé. Décryptage.

La chose est entendue et ce n'est plus qu'une question de temps. C''est désormais un secret de polichinelle que François Hollande réfléchit à un remaniement ministériel et qu'il attend le moment opportun pour l'annoncer. Même s'il feint de ne pas en tenir compte et attend des jours meilleurs, le président est néanmoins préoccupé par sa descente vertigineuse dans les sondages d'opinion et surtout par le climat délétère qui règne au sein de la société française. L'hypothèse d'un remaniement du gouvernement réclamée par l'opinion pour relancer son action et ressouder sa majorité se précise. Reste à en fixer la date. "Ce nouveau dispositif politique" pourrait intervenir à l'anniversaire de sa prise de fonction, le 16 mai. Une date à la fois symbolique et qui a l'avantage d'être une des réponses apportées à la gauche de la gauche qui sera dans la rue le 5 mai emmenée par le trublion Jean-Luc Mélenchon et qui peut en même temps couper l'herbe sous les pieds de la droite s'apprêtant à défiler le 26 mai aux côtés des opposants au mariage pour tous dans un dernier baroud d'honneur.

Le sort de George Pau-Langevin scellé

Mais ce calendrier se heurte à la volonté de François Hollande qui ne veut pas donner l'impression d'agir sous la pression des évènements. C'est pourquoi nombreux sont les observateurs politiques qui penchent pour une annonce qui interviendrait avant l'été ou plus tard à la rentrée en septembre. Une chose est cependant acquise, c'est que ce remaniement conduira à une équipe resserrée autour de l'actuel Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Dans cette perspective, le sort de George Pau-Langevin semble scellé et il parait peu probable que la ministre déléguée à la Réussite éducative fasse partie de la nouvelle l'équipe. Celle-ci n'a jamais en effet trouvé sa place au sein de ce gouvernement au point où elle figurait en bonne place parmi la liste des ministres qui "ne servent à rien" raillés par un grand hebdomadaire.

Gryphe a écrit:Maizalors, que va devenir le Conseil national de l'innovation pour la réussite éducative ?

John a écrit:On pourrait créer un observatoire de la réussite éducative.

Olympias a écrit:

Gryphe a écrit:Maizalors, que va devenir le Conseil national de l'innovation pour la réussite éducative ?

To be or not to be...that is the question...
Création d'une commission pour faire un bilan du CNIRE ???