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- Thalia de GMédiateur
Au contraire, ce serait intéressant d'avoir ton point de vue.littlemary a écrit:En tant que "bavarde" depuis ma plus tendre enfance (mes bulletins en témoignent de la MS à la terminale), je ne participerai pas à ce topic...
- HermionyGuide spirituel
Thalia de G a écrit:Au contraire, ce serait intéressant d'avoir ton point de vue.littlemary a écrit:En tant que "bavarde" depuis ma plus tendre enfance (mes bulletins en témoignent de la MS à la terminale), je ne participerai pas à ce topic...
+10
- ZeldaHabitué du forum
J'étais bavarde également, quand j'étais assise à côté de mes amies, au collège. Parfois par ennui, parfois parce qu'on sentait qu'on pouvait le faire (un cours plus détendu, un professeur qui ne punissait pas) et parfois parce que des événements incroyables s'étaient produits pendant la pause et qu'il fallait bien les analyser et les commenter...
- LapommeNiveau 5
Zelda a écrit:J'étais bavarde également, quand j'étais assise à côté de mes amies, au collège. Parfois par ennui, parfois parce qu'on sentait qu'on pouvait le faire (un cours plus détendu, un professeur qui ne punissait pas) et parfois parce que des événements incroyables s'étaient produits pendant la pause et qu'il fallait bien les analyser et les commenter...
Je suis assez d'accord. Plutôt que de "bavarder" (qui implique une certaine trivialité), il s'agissait plutôt de discuter des choses terriblement importantes qui arrivaient à l'école ou en dehors. Et le fait que les cours magistraux nous semblaient terriblement ennuyeux n'aidait pas du tout!
- Invité19Esprit sacré
sujet passionnant.
Quelles solutions sont envisagées dans ce livre ?
Quelles solutions sont envisagées dans ce livre ?
- MalacaEsprit éclairé
Lapomme a écrit:Zelda a écrit:J'étais bavarde également, quand j'étais assise à côté de mes amies, au collège. Parfois par ennui, parfois parce qu'on sentait qu'on pouvait le faire (un cours plus détendu, un professeur qui ne punissait pas) et parfois parce que des événements incroyables s'étaient produits pendant la pause et qu'il fallait bien les analyser et les commenter...
Je suis assez d'accord. Plutôt que de "bavarder" (qui implique une certaine trivialité), il s'agissait plutôt de discuter des choses terriblement importantes qui arrivaient à l'école ou en dehors. Et le fait que les cours magistraux nous semblaient terriblement ennuyeux n'aidait pas du tout!
C'est donc nous en tant que profs qui favorisons le bavardage ??
- ClarinetteGrand Maître
Je ne sais pas si cela va faire avancer le débat, mais j'étais très bavarde, enfin, assez bavarde, en particulier en 6e et 5e. Mon prof de français, que j'adorais, et qui me le rendait bien, ne m'en distribuait pas moins fréquemment des verbes en 16 temps. A côté de cela, j'étais la meilleure élève de la classe en français, donc mon bavardage n'a pas dû trop me nuire, je suppose, ni dans les autres matières, d'ailleurs.
Du coup, je me dis que je demande plus à mes CM2 que ce que je m'imposais en tant qu'écolière, et surtout collégienne.
Du coup, je me dis que je demande plus à mes CM2 que ce que je m'imposais en tant qu'écolière, et surtout collégienne.
- *Lady of Shalott*Fidèle du forum
Malaca a écrit:Lapomme a écrit:
Je suis assez d'accord. Plutôt que de "bavarder" (qui implique une certaine trivialité), il s'agissait plutôt de discuter des choses terriblement importantes qui arrivaient à l'école ou en dehors. Et le fait que les cours magistraux nous semblaient terriblement ennuyeux n'aidait pas du tout!
C'est donc nous en tant que profs qui favorisons le bavardage ??
Groumpf. Même réaction que Malaca !
Il y a un temps pour tout. Un cours est fait pour être suivi, ennuyeux ou pas ennuyeux. Les discussions sur les "choses terriblement importantes" ont tout loisir de s'épanouir en dehors des cours.
En tant que prof, je veux bien faire un effort pour animer mes cours et amuser la galerie. MAIS je sais pertinemment que certains de mes cours sont ardus, pas folichons du tout, et plus difficiles à suivre que d'autres : dois-je pour autant autoriser le bavardage ? C'est peut-être bien le moment d'imposer une discipline et d'exiger de la concentration, au contraire (quitte à lâcher après, laisser les élèves se défouler 5 minutes ensuite, arrêter le cours un peu plus tôt... ça suppose évidemment de travailler avec une classe avec laquelle on ne s'entend pas trop mal !)
- Blan6ineÉrudit
Oiseau phenix a écrit:
Quelles solutions sont envisagées dans ce livre ?
Voilà, je me pose la même question.
Le livre constate-t-il l'importance du bavardage ou propose-t-il également des solutions, des astuces... pour le limiter?
- gilthonielNiveau 5
J'étais aussi bavard, et ce qui est paradoxal c'est que le bavard est tout à fait capable de suivre le cours: "le gilthoniel peux-tu me répéter ce que je viens de dire" ne fonctionne pas dans la majorité des cas. J'étais tout à fait capable de répéter et de résumer ce qui venait d'être dit. Par contre ce n'était pas le cas de ceux qui m'écoutaient. En bavardant, on ne se gène (puni) pas soi même, c'est les autres qu'on gène.Clarinette a écrit:Je ne sais pas si cela va faire avancer le débat, mais j'étais très bavarde, enfin, assez bavarde, en particulier en 6e et 5e. Mon prof de français, que j'adorais, et qui me le rendait bien, ne m'en distribuait pas moins fréquemment des verbes en 16 temps. A côté de cela, j'étais la meilleure élève de la classe en français, donc mon bavardage n'a pas dû trop me nuire, je suppose, ni dans les autres matières, d'ailleurs.
Du coup, je me dis que je demande plus à mes CM2 que ce que je m'imposais en tant qu'écolière, et surtout collégienne.
- leyadeEsprit sacré
à toi, non, parce que tu arrivais à suivre quand même, et tant mieux pour toi, mais aux autres? ceux qui du coup n'écoutaient plus, ne suivaient pas, t'imitaient un peu , se disaient que si elle elle le faisait ils pouvaient aussi faire pareil, ceux qui profitaient de ce que la prof parlait aux autres pour s'envoyer des trucs et des machins, ceux qui ricanaient bête en disant que la chouchou le faisait, ceux qui s'asseyaient du coup sur les règles de politesse....Clarinette a écrit:Je ne sais pas si cela va faire avancer le débat, mais j'étais très bavarde, enfin, assez bavarde, en particulier en 6e et 5e. Mon prof de français, que j'adorais, et qui me le rendait bien, ne m'en distribuait pas moins fréquemment des verbes en 16 temps. A côté de cela, j'étais la meilleure élève de la classe en français, donc mon bavardage n'a pas dû trop me nuire, je suppose, ni dans les autres matières, d'ailleurs.
Du coup, je me dis que je demande plus à mes CM2 que ce que je m'imposais en tant qu'écolière, et surtout collégienne.
Et ces chuchotis mignons qui deviennent des bavardages, qui lorsque l'on refuse de les arrêter alors qu'on nous le demande deviennent de l'insolence, et ce joyeux bordel qui devient juste du bordel, et les cours qui n'avancent pas beaucoup, et le prof qui casse ses petites tablettes de xanax dans sa poche en attendant la quille et....
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- leyadeEsprit sacré
Voilà.gilthoniel a écrit:J'étais aussi bavard, et ce qui est paradoxal c'est que le bavard est tout à fait capable de suivre le cours: "le gilthoniel peux-tu me répéter ce que je viens de dire" ne fonctionne pas dans la majorité des cas. J'étais tout à fait capable de répéter et de résumer ce qui venait d'être dit. Par contre ce n'était pas le cas de ceux qui m'écoutaient. En bavardant, on ne se gène (puni) pas soi même, c'est les autres qu'on gène.Clarinette a écrit:Je ne sais pas si cela va faire avancer le débat, mais j'étais très bavarde, enfin, assez bavarde, en particulier en 6e et 5e. Mon prof de français, que j'adorais, et qui me le rendait bien, ne m'en distribuait pas moins fréquemment des verbes en 16 temps. A côté de cela, j'étais la meilleure élève de la classe en français, donc mon bavardage n'a pas dû trop me nuire, je suppose, ni dans les autres matières, d'ailleurs.
Du coup, je me dis que je demande plus à mes CM2 que ce que je m'imposais en tant qu'écolière, et surtout collégienne.
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- PatissotDoyen
Oui enfin il y a une différence entre "être en mesure de répéter ce que le prof vient de dire" et "comprendre l'objet du cours".
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« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- pailleauquebecFidèle du forum
J'étais aussi très bavard, surtout dans mes années collège et lycée.
J'ai copié beaucoup de verbes aussi.
J'ai même fait pire, quand je ne bavardais pas je regardais par la fenêtre.
Je suis par exemple incollable sur la technique de construction d'un immeuble dans les années 80 (ma classe de troisième). Ou encore sur le comportement des moineaux dans un platane.
Cela m'a aussi souvent été reproché, il semble que cela vexait horriblement mes professeurs.
Ce qui est je crois terrible, c'est qu'un cours collectif va toujours à la mauvaise vitesse, trop vite pour certains et pas assez pour d'autres.
De plus, j'ai cette manie de travailler très vite, intensément, je ne sais pas bien travailler lentement, posément, encore aujourd'hui j'aimerais mais je n'y arrive pas. En même temps on ne reproche pas à Usain Bolt de ne pas courir le marathon.
J'ai en ce moment une élève qui travaille très vite et qui sort un roman pour passer le temps quand elle a fini. Elle a fait cela de sa propre initiative et je trouve que c'est bien.
J'ai copié beaucoup de verbes aussi.
J'ai même fait pire, quand je ne bavardais pas je regardais par la fenêtre.
Je suis par exemple incollable sur la technique de construction d'un immeuble dans les années 80 (ma classe de troisième). Ou encore sur le comportement des moineaux dans un platane.
Cela m'a aussi souvent été reproché, il semble que cela vexait horriblement mes professeurs.
Ce qui est je crois terrible, c'est qu'un cours collectif va toujours à la mauvaise vitesse, trop vite pour certains et pas assez pour d'autres.
De plus, j'ai cette manie de travailler très vite, intensément, je ne sais pas bien travailler lentement, posément, encore aujourd'hui j'aimerais mais je n'y arrive pas. En même temps on ne reproche pas à Usain Bolt de ne pas courir le marathon.
J'ai en ce moment une élève qui travaille très vite et qui sort un roman pour passer le temps quand elle a fini. Elle a fait cela de sa propre initiative et je trouve que c'est bien.
- Mike92Niveau 10
j'ai du mal à en croire mes yeux. A vous lire, le bavardage est quasiment inévitable ou pour l'instant inévité, il faut vivre avec. Pour x raisons, les élèves bavardent aujourd'hui, c'est dans l'air du temps ou entré dans les moeurs. Eh bien je vous dis : vous tous qui en souffrez, NON, ne l'acceptez pas, ne le prenez pas comme une habitude inévitable, renversez la vapeur et faites en sorte que les élèves vous considèrent comme sévères (mais justes), tout le monde y gagnera. Je n'ai eu à subir le bavardage tout au long de l'année, qu'une seule fois, quand j'ai eu ma première classe en responsabilité (année du stage d'agreg), une 4è avec 33 élèves. J'étais sympa avec eux, et eux bavardaient en sourdine quasiment en continu, je pensais que mon attitude aurait dû produire l'effet inverse. A la fin de l'année, je me suis plaint auprès d'un élève en lui demandant le pourquoi de leur bavardage. réponse : "ben oui, vous étiez sympa, mais vous étiez le seul avec qui on pouvait le faire" !!!
Voilà qui m'a servi une bonne fois de leçon. A mon premier poste, l'an d'après, j'ai fait comprendre d'emblée que c'était pour moi non négociable et la seule chose capable de me mettre en fureur. Les punitions et exclusions pleuvaient, j'ai eu droit au silence dans les cours (en dehors bien sûr de la participation des élèves au cours, évidente pour un cours de LV!) durant les... 39 années qui suivirent.
Il faut savoir ce que vous voulez, ce que vous êtes prêts à soutenir comme épreuve au début, ce que vous êtes prêts à engager comme énergie. Etre prof, c'est aussi pouvoir d'imposer. Si on doit passer notre vie professionnelle à souffrir et se plaindre, il vaut mieux changer de métier. le bavardage généralisé des élèves, ce n'est pas une fatalité !!
Voilà qui m'a servi une bonne fois de leçon. A mon premier poste, l'an d'après, j'ai fait comprendre d'emblée que c'était pour moi non négociable et la seule chose capable de me mettre en fureur. Les punitions et exclusions pleuvaient, j'ai eu droit au silence dans les cours (en dehors bien sûr de la participation des élèves au cours, évidente pour un cours de LV!) durant les... 39 années qui suivirent.
Il faut savoir ce que vous voulez, ce que vous êtes prêts à soutenir comme épreuve au début, ce que vous êtes prêts à engager comme énergie. Etre prof, c'est aussi pouvoir d'imposer. Si on doit passer notre vie professionnelle à souffrir et se plaindre, il vaut mieux changer de métier. le bavardage généralisé des élèves, ce n'est pas une fatalité !!
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Fais bon accueil aux étrangers, car toi aussi, tu seras un étranger. (Roger Ikor)
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- LefterisEsprit sacré
100% d'accord, et idem pour la "fureur" . Si par une volonté de chaque instant de tous, enseignants, direction qui accepte de punir comme une faute TRES grave, parents qui ne prennent pas ça à la légère, on pourrait éradiquer le bavardage, qui n'est nullement une fatalité. On ne bavardait pas quand j'étais au lycée, et il y a encore des endroits où l'on ne bavarde pas, preuve que ce n'est pas génétique et aque la peur du gendarme peut amener à maîtriser cette pulsion.Mike92 a écrit:j'ai du mal à en croire mes yeux. A vous lire, le bavardage est quasiment inévitable ou pour l'instant inévité, il faut vivre avec. Pour x raisons, les élèves bavardent aujourd'hui, c'est dans l'air du temps ou entré dans les moeurs. Eh bien je vous dis : vous tous qui en souffrez, NON, ne l'acceptez pas, ne le prenez pas comme une habitude inévitable, renversez la vapeur et faites en sorte que les élèves vous considèrent comme sévères (mais justes), tout le monde y gagnera. Je n'ai eu à subir le bavardage tout au long de l'année, qu'une seule fois, quand j'ai eu ma première classe en responsabilité (année du stage d'agreg), une 4è avec 33 élèves. J'étais sympa avec eux, et eux bavardaient en sourdine quasiment en continu, je pensais que mon attitude aurait dû produire l'effet inverse. A la fin de l'année, je me suis plaint auprès d'un élève en lui demandant le pourquoi de leur bavardage. réponse : "ben oui, vous étiez sympa, mais vous étiez le seul avec qui on pouvait le faire" !!!
Voilà qui m'a servi une bonne fois de leçon. A mon premier poste, l'an d'après, j'ai fait comprendre d'emblée que c'était pour moi non négociable et la seule chose capable de me mettre en fureur. Les punitions et exclusions pleuvaient, j'ai eu droit au silence dans les cours (en dehors bien sûr de la participation des élèves au cours, évidente pour un cours de LV!) durant les... 39 années qui suivirent.
Il faut savoir ce que vous voulez, ce que vous êtes prêts à soutenir comme épreuve au début, ce que vous êtes prêts à engager comme énergie. Etre prof, c'est aussi pouvoir d'imposer. Si on doit passer notre vie professionnelle à souffrir et se plaindre, il vaut mieux changer de métier. le bavardage généralisé des élèves, ce n'est pas une fatalité !!
Je lutte de toute mes forces contre ça, d'ailleurs je suis incapable de parler quand quelqu'un d'autre parle, sauf à hurler pour couvrir la voix qui parvient à mon cerveau et me fait faire des lapsus, perdre le fil de ce que je dis.
Ce n'est pas une petite faute anodine, c'est un pur scandale, ça bloque les cours, ça épuise tout le monde, c'st la aussi la preuve d'une impolitesse et d'un égocentrisme inouï (phénomène de société certes, mais ce n'st pas excusable pour autant) , une incontinence honteuse pur reprendre ce qu'en dit Plutarque (d'ailleurs, je me prends à détester à à mépriser les bavards, our ce que leur défaut représente à mes yeux ).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Mike92Niveau 10
Voilà, on est bien d'accord. Toujours différencier l'élève individuel et la classe, qui par son nombre, son poids, demande que lui soient appliquées d'autres règles que celles habituelles envers une seule personne que l'on côtoie chaque jour. L'énervement manifeste s'adresse à la classe, un des rares procédés qui contrebalancent la force de sa masse, la remarque d'un ton neutre (même pour dire des vacheries) va à l'élève isolé — car l'énervement, la montée en furibonderie, l'exaspération montrent tout de même implicitement qu'on est face à un adversaire coriace, ce que ne peut être un simple élève face au prof, à moins qu'on confonde l'enseignement et le pouponnage. A contrario, le compliment adressé à l'élève nominal a bien plus de poids que si toute la classe se sent concernée — il ne faut donc pas inverser les deux démarches ! De même, ne jamais se lancer dans une dispute avec un seul élève au milieu du cours, la présence des copains l'encourage à faire de la surenchère, ça finit par tourner à l'affrontement. Et, bien entendu, ne jamais toucher ni les affaires d'un élève, ni celui-ci, ne serait-ce que pour le prendre par le bras !!Ce n'est pas une petite faute anodine, c'est un pur scandale, ça bloque les cours, ça épuise tout le monde, c'st la aussi la preuve d'une impolitesse et d'un égocentrisme inouï (phénomène de société certes, mais ce n'est pas excusable pour autant)
Désolé si tout cela paraît évident ou banal à nombre d'entre vous, j'ai eu trop souvent l'impression que vous étiez débordé(e)s faute de savoir ces règles simples et éprouvées...
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- InvitéInvité
Oui enfin, aujourd'hui ce n'est pas si simple, Mike. Les classes et les établissements difficiles, ça existe, et ces conseils de bon sens sont loin de toujours suffire.
Et ça ne m'empêche pas de faire la guerre au bavardage, ce constat simple: il est devenu quasi impossible, avec certaines classes, d'avoir le silence complet tout le temps.
Et ça ne m'empêche pas de faire la guerre au bavardage, ce constat simple: il est devenu quasi impossible, avec certaines classes, d'avoir le silence complet tout le temps.
- philannDoyen
holderfar a écrit:Oui enfin, aujourd'hui ce n'est pas si simple, Mike. Les classes et les établissements difficiles, ça existe, et ces conseils de bon sens sont loin de toujours suffire.
Et ça ne m'empêche pas de faire la guerre au bavardage, ce constat simple: il est devenu quasi impossible, avec certaines classes, d'avoir le silence complet tout le temps.
- Spoiler:
- même réflexion à la lecture!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- Mike92Niveau 10
je n'avais pas l'intention de faire la leçon à quiconque, et encore moins de débiter quelques banalités pour me faire plaisir, c'est un sujet trop lourd et important pour se contenter de fadaises. C'est un fait qu'il est douloureux, même en étant à présent à l'extérieur comme c'est mon cas, de voir se plaindre, à bon droit, autant de collègues, et si longuement, si désespérément.
je ne parlais pas de silence complet tout le temps : il faut bien sûr des pauses de temps à autre, les laisser souffler une minute. Mais de deux choses l'une : ou bien tous les profs d'une classe sont dépassés par les bavardages incessants, auquel cas il est urgent de mener ensemble une sorte de conseil de guerre sur les mesures à prendre, ou l'un ou l'autre des collègues n'en est pas victime, et dans ce cas c'est à chacun de prendre le taureau par les cornes. Je ne sous-estime pas la difficulté des coins difficiles, j'essaie de réfléchir tout haut, de voir ce qu'il est important de faire ou ne pas faire pour vivre une vie professionnelle digne de ce nom. Il arrive un moment où on ne peut pas tout accepter, et je dis cela en pensant à des collègues horriblement chahutées et qui en étaient très malheureuses.
En tout cas, ce n'est pas parce que j'avais des prépas que j'avais le silence dans mes classes, c'est parce que j'avais le silence que j'ai eu des prépas.
je ne parlais pas de silence complet tout le temps : il faut bien sûr des pauses de temps à autre, les laisser souffler une minute. Mais de deux choses l'une : ou bien tous les profs d'une classe sont dépassés par les bavardages incessants, auquel cas il est urgent de mener ensemble une sorte de conseil de guerre sur les mesures à prendre, ou l'un ou l'autre des collègues n'en est pas victime, et dans ce cas c'est à chacun de prendre le taureau par les cornes. Je ne sous-estime pas la difficulté des coins difficiles, j'essaie de réfléchir tout haut, de voir ce qu'il est important de faire ou ne pas faire pour vivre une vie professionnelle digne de ce nom. Il arrive un moment où on ne peut pas tout accepter, et je dis cela en pensant à des collègues horriblement chahutées et qui en étaient très malheureuses.
En tout cas, ce n'est pas parce que j'avais des prépas que j'avais le silence dans mes classes, c'est parce que j'avais le silence que j'ai eu des prépas.
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- InvitéInvité
Pour les bavardages, je crois qu'il faut être à la fois ferme et pédagogue: les élèves ne se rendent pas toujours compte que c'est impoli (j'ai eu une discussion assez riche là dessus avec mes élèves de STMG) mais ils exploitent aussi ce qu'ils considèrent comme des failles chez le prof. Le conseil de guerre pour des bavardages, au delà des classiques plans de classe: j'ai envie de te dire qu'on préfère se concentrer sur plus grave (un élève qui s'est allumé une clope en cours, par exemple, la semaine dernière, chez nous), et que ce n'est pas tout ou rien: il y a beaucoup de facteurs pour expliquer le bavardage, le fait que ça bavarde moins chez X que chez Y. Les groupes de langues avec éléments de différentes classes sont par exemple facteurs de bavardages: les élèves sont teeellement contents de se retrouver... L'heure de la journée joue, l'activité choisie par le prof, bon bref, plein de choses.
Bref, ne pas se crisper et être endurant, ne pas minimiser le problème, mais ne pas en faire trop non plus. C'est ça qui est pénible dans la lutte contre le bavardage, le juste milieu est difficile à trouver.
Bref, ne pas se crisper et être endurant, ne pas minimiser le problème, mais ne pas en faire trop non plus. C'est ça qui est pénible dans la lutte contre le bavardage, le juste milieu est difficile à trouver.
- RagnetrudeExpert spécialisé
En tant qu'élève ou étudiante je n'ai jamais bavardé, je trouve cela d'une impolitesse infinie. Et c'est souvent que j'ai honte pour mes collègues lorsqu'ils bavardent en formation. Faut être cohérent.
Les gens imaginent que le plus dur quand on est prof c'est de faire face à des élèves violent ou agressifs. En réalité le plus usant et le plus généralisé c'est ce bavardage qui fait que le prof peut se sentir carrément ignoré et transparent... Je pense qu'effectivement il faut concentrer tous nos efforts de gestion de classe sur ce refus du bavardage car c'est de là que partent la plupart des incivilités (personnellement une exclusion de cours pour bavardage a fini en menaces physiques à mon encontre et objets explosés contre le mur par un élève hors de lui).
Les gens imaginent que le plus dur quand on est prof c'est de faire face à des élèves violent ou agressifs. En réalité le plus usant et le plus généralisé c'est ce bavardage qui fait que le prof peut se sentir carrément ignoré et transparent... Je pense qu'effectivement il faut concentrer tous nos efforts de gestion de classe sur ce refus du bavardage car c'est de là que partent la plupart des incivilités (personnellement une exclusion de cours pour bavardage a fini en menaces physiques à mon encontre et objets explosés contre le mur par un élève hors de lui).
- Mike92Niveau 10
Je parlais de "conseil de guerre" au figuré, pas au sens de conseil de discipline;
Tu sembles t'en sortir mieux que la moyenne de celles qui s'expriment ici, tant mieux pour toi. Il n'est pas difficile de décoder de certains messages que c'est carrément l'enfer pour certaines, d'où mes réactions compassionnelles à défaut d'être parfaitement pertinentes selon le milieu auquel on a affaire.Bref, ne pas se crisper et être endurant, ne pas minimiser le problème, mais ne pas en faire trop non plus
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- InvitéInvité
Face au bavardage, je crois qu'il faut vraiment rester humble: on y est tous confrontés. Je ne croirais pas un collègue, sauf si c'est Cripure , qui me dirait "chez moi tout va bien". Je ne m'en sors pas mieux que la moyenne. J'ai une classe qui m'oblige à m'interrompre vingt fois par cours pour faire la police et punir: ça commence à porter ses fruits, il y a un vrai début d'auto-régulation.
Je gère mieux le problème du bavardage qu'au début (à mes débuts, j'étais débordée) parce que je me crispe moins: du coup, mes remarques sont mieux comprises et acceptées. Je ne crois pas que se mettre en colère à chaque fois qu'un élève bavarde soit toujours efficace, en tout cas ça m'a simplement épuisée.
Sinon, j'avais bien compris ton expression "conseil de guerre": mais jamais on ne fera de réunion de toute une équipe pour du bavardage. Il y a plus urgent comme problème, chez nous.
Je gère mieux le problème du bavardage qu'au début (à mes débuts, j'étais débordée) parce que je me crispe moins: du coup, mes remarques sont mieux comprises et acceptées. Je ne crois pas que se mettre en colère à chaque fois qu'un élève bavarde soit toujours efficace, en tout cas ça m'a simplement épuisée.
Sinon, j'avais bien compris ton expression "conseil de guerre": mais jamais on ne fera de réunion de toute une équipe pour du bavardage. Il y a plus urgent comme problème, chez nous.
- pailleauquebecFidèle du forum
Ce soir et hier réunion des parents dans les écoles de mes enfants, et c'est fou le nombre de parents impolis qui bavardent.
Et pendant les AG dans mon collège c'est juste l'enfer d'écouter tellement les profs bavardent.
Ceci dit j'ai plutôt le silence dans mes cours, disons que ça s'est bien amélioré depuis que j'utilise le langage non verbal pour punir (un simple geste et pas de bla bla).
Et pendant les AG dans mon collège c'est juste l'enfer d'écouter tellement les profs bavardent.
Ceci dit j'ai plutôt le silence dans mes cours, disons que ça s'est bien amélioré depuis que j'utilise le langage non verbal pour punir (un simple geste et pas de bla bla).
- OzNiveau 3
Chez moi, même les élèves sérieux trouvent très compliqué de ne pas bavarder en cours. Ils ne me croient d'ailleurs pas quand je leur dis que à leur âge j'y survivais très bien!
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- Gestion du bavardage en classe : comment faites vous ?
- Bavardage : un fléau... qui devient une habitude. Vos élèves aussi ?
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