- JohnMédiateur
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Les nouveautés du TGV low cost :
Les nouveautés du TGV low cost :
• Des trains remplis au maximum. Pour amortir les coûts de circulation, les trains devront transporter un maximum de voyageurs à chaque trajet. Quatre rames duplex vont ainsi être transformées en supprimant la première classe, afin de pouvoir caser 20 % de sièges supplémentaires. Il n'y aura pas non plus de restauration à bord.
• Un circuit de vente spécifique. Les billets seront non remboursables et vendus exclusivement sur Internet. Ils resteront moins chers lorsqu'ils seront achetés à l'avance. Par ailleurs, les voyageurs qui souhaiteront transporter plus d'un bagage pourraient être amenés à payer un supplément. Le contrôle des billets se ferait avant l'accès à bord.
• Des trajets qui privilégient les gares périphériques. Les trains depuis Marseille et Montpellier à destination de Paris arriveront à Marne-la-Vallée plutôt qu'à la gare de Lyon, ce qui coûte nettement plus cher à la SNCF. Mais la gestion des retards, s'ils se traduisent par une arrivée après le passage du dernier RER, pourrait virer au casse-tête logistique.
• Des contrôleurs qui rentrent chez eux le soir. Aujourd'hui, la plupart des contrôleurs, une fois le trajet effectué, dorment dans la ville de la gare d'arrivée. Ces repos hors résidence (RHR) donnent droit à une indemnité qui peut aller jusqu'à plusieurs centaines d'euros par mois pour certains contrôleurs. La SNCF veut planifier ces trajets afin d'éviter ces « découchés », qui coûtent cher. Le manque à gagner pourrait décourager les vocations chez les salariés expérimentés que la SNCF veut attirer sur sa ligne test. Pour respecter la réglementation interne sur les temps de repos, la voiture-bar pourrait être transformée en salle de repos. Les cheminots pourraient également être sollicités pour nettoyer les rames, ce qui ne s'annonce pas facile à faire accepter aux syndicats.
• Des rames qui circulent jusqu'à deux fois plus dans l'année. Aujourd'hui, une rame de TGV parcourt en moyenne 45.000 kilomètres par an. Selon le projet de la SNCF, les futures rames low cost en parcoureront près du double (88.000 kilomètres). Cela suppose de réduire considérablement les plages où le matériel sera immobilisé pour l'entretien et nécessite donc que celui-ci soit effectué de nuit.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- ClarinetteGrand Maître
Rentabilisons à tout crin... et voyons quand le point de rupture sera atteint...
- pitchounetteExpert
déjà qu'ils commencent par être à l'heure!!
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Le bonheur est dans le pré après 7 ans de région parisienne
- CeladonDemi-dieu
S'ils ne sont pas à l'heure alors qu'on casque un max, comment le seraient-ils en low cost ???
- User5899Demi-dieu
Il y a énormément de paramètres quand il s'agit de la circulation d'un train. La plupart ne dépendent en rien de la SNCF. En particulier, dans la vallée du Rhône, les TGV sont régulés par un système qui peut les gérer avec un intervalle de 125 secondes. Avec un délai aussi bref, le moindre retard à l'embarquement dans la gare décale en série une bonne dizaine de trains, qui ne peuvent pas rattraper le retard, vu qu'un train roule toujours sur une portion de voie à la vitesse maximale admise.Celadon a écrit:S'ils ne sont pas à l'heure alors qu'on casque un max, comment le seraient-ils en low cost ???
Plein pot ou low coast, la circulation ne changera pas et les conditions des retards existeront toujours...
- CondorcetOracle
Cripure, l'entretien (de plus en plus coûteux, plus délicat) du réseau ferroviaire - disparate - explique aussi une partie des retards malgré tout...
- FrisouilleEnchanteur
John a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
• Des trajets qui privilégient les gares périphériques. Les trains depuis Marseille et Montpellier à destination de Paris arriveront à Marne-la-Vallée plutôt qu'à la gare de Lyon, ce qui coûte nettement plus cher à la SNCF. Mais la gestion des retards, s'ils se traduisent par une arrivée après le passage du dernier RER, pourrait virer au casse-tête logistique.
Nooooooooooooooooooon !!!!!!!!!!!!!!!!!
- User5899Demi-dieu
D'abord, cela ne concerne pas la SNCF, qui subit un réseau confié à RFF, ensuite, pour les TGV, l'infrastructure va très bien.condorcet a écrit:Cripure, l'entretien (de plus en plus coûteux, plus délicat) du réseau ferroviaire - disparate - explique aussi une partie des retards malgré tout...
L'entretien n'est enfin pas de plus en plus coûteux : il a simplement pris énormément de retard, avec des dégradations très importantes sur les petites lignes.
- CondorcetOracle
Cripure a écrit:D'abord, cela ne concerne pas la SNCF, qui subit un réseau confié à RFF, ensuite, pour les TGV, l'infrastructure va très bien.condorcet a écrit:Cripure, l'entretien (de plus en plus coûteux, plus délicat) du réseau ferroviaire - disparate - explique aussi une partie des retards malgré tout...
L'entretien n'est enfin pas de plus en plus coûteux : il a simplement pris énormément de retard, avec des dégradations très importantes sur les petites lignes.
Comme la SNCF paie de très lourds péages à RFF qui argue à cet effet de l'importance des sommes engagées pour l'entretien, il y a quand même un rapport (financier).
Le voyageur paie dans un billet l'acheminement, le péage (entretien compris) : et une ligne de TGV coûte plus cher à entretenir qu'une ligne classique et il y en a de plus en plus :
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Ce rapport vous donne raison quant aux lignes TGV (mais il date de 2005...) : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Pour le reste du réseau, en revanche, le constat est moins élogieux...
De toute manière, si la ligne est dégradée, des travaux d'entretien sont nécessaires et le voyageur subit alors des retards répétés (comme la ligne classique Paris-Tours l'an dernier) même si RFF se charge des travaux...
- JohnMédiateur
Gné ???
Selon L'Huma, il faudra arriver au train 45 minutes avant son départ !!!
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Selon L'Huma, il faudra arriver au train 45 minutes avant son départ !!!
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Nom de code : Aspartam. Sur le modèle des compagnies aériennes, la SNCF se lance dans un projet de TGV à bas coût, dangereux pour les usagers comme pour les cheminots.
Début 2013, les voyageurs pourraient rallier Paris, Lyon, Marseille et Montpellier en TGV pour seulement 25 euros : l’information affole les médias depuis lundi, et la fuite a tout d’un habile teaser à la Free mobile pour aiguiser les appétits des consommateurs en mal de pouvoir d’achat. La directrice générale de la SNCF voyages, Barbara Dalibard, avait déjà annoncé en avril aux Échos qu’une offre low cost était à l’étude, mais c’est RTL qui a apporté lundi des détails sur les contours que prendrait cette formule de TGV au rabais, calquée sur le modèle du low cost aérien.
En bref, la SNCF transformerait quatre de ses TGV duplex en lignes à bas coût, en augmentant la capacité des rames de 20 % de passagers supplémentaires. Ces trains desserviraient quatre gares (Marne-la-Vallée, Lyon Saint-Exupéry, Marseille et Montpellier) profitant de redevances moindres pour ces deux premières destinations se situant en périphérie. Ces billets à 25 euros seraient non remboursables et réservables uniquement sur Internet. D’après le site du magazine Challenges, mentionnant un document de travail interne de la SNCF, l’investissement initial se chiffrerait en dessous des dix millions d’euros, laissant espérer des bénéfices d’ici 2017.
Si la SNCF se refuse encore à confirmer les informations parues dans les médias ces dernières quarante-huit heures, les syndicats affirment que le projet leur a bien été présenté lors du dernier comité central d’entreprise du 22 mai. La CGT, SUD et Unsa ont voté contre. La CFDT s’est abstenue : « On s’attendait à plus de dumping social », juge Patrick Sapet, responsable CFDT.
Casser un savoir-faire
D’après Challenges.fr, les cheminots low cost seraient pourtant sommés de s’acquitter de tâches « ponctuelles » de nettoyage en plus de leur travail, et ceux-ci verraient leur rémunération fixée entre celle des cheminots des TER et celle des conducteurs de TGV. « Comme les rames devront circuler durant 11 à 13 heures par jour, il faudra effectuer l’entretien de nuit », observe Thierry Nier, secrétaire fédéral de la CGT cheminots, déplorant cette banalisation du travail de nuit, et craignant que ces dispositifs ne deviennent un « laboratoire pour casser le statut et le savoir-faire » de l’ensemble des cheminots.
«La tarification de 25 euros peut paraître alléchante dans un contexte où le pouvoir d’achat est aussi bas. Mais ce sera pour un service qui vaudra 25 euros», insiste-t-il, dénonçant, au-delà de la dégradation des conditions de travail des cheminots, une « attaque frontale au service public ». « Les contrôleurs pourront moins garantir la sécurité de la circulation ferroviaire et devront se contenter de faire de l’accueil pour se transformer en stewards », met en garde le responsable syndical. Les trains devant tous fonctionner au maximum, aucune rame de rechange n’est prévue en cas de problème, souligne aussi Thierry Nier. « Le service public SNCF appartient à la nation, avec comme vocation de répondre à des besoins sociaux », rappelle le syndicaliste, qui juge que cette option low cost remet en cause la politique de tarification sociale de la SNCF, en plus de porter atteinte à la qualité du service et à la sécurité des voyageurs.
SNCF : le recul, c’est maintenant. Dans ces TGV low cost, «les voyageurs seront installés sur des sièges de TER», relève la fédération des cheminots CGT, « c’est un TGV des pauvres, c’est inadmissible ». Il faudra se présenter 45 minutes avant le départ du train, avec un bagage unique (les autres étant soumis à supplément). Pas de restauration à bord. « Du siège en bois au design signé Christian Lacroix, la SNCF a suivi l’odyssée de la mode et écrit l’histoire du confort pour tous », peut-on lire sur le site Internet de l’entreprise publique ferroviaire. En développant son projet de TGV à bas prix, la SNCF semble réhabiliter la 3e classe. La 3e classe, moins chère, mais offrant moins de services et de confort aux voyageurs avait été supprimée en France en 1956.
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- User5899Demi-dieu
Beaucoup d'ignorance sur la question là-dedans... Ca fait lurette que les TGV réputés moins rentables n'ont plus de restauration, qui dépend de prestataires privés et non de la SNCF. Faites donc un Marseille-Dijon à 6h du mat en pensant boire un café au bar, vous ne serez pas déçu
Des TGV en sièges TER ? Le matériel TER a été intégralement renouvelé entre 1997 et 2011, près de 500 trains neufs ont été livrés et leur confort, ma foi, est loin d'être spartiate. Parler de 3e classe est une idiotie. Il est exclu que la SNCF fasse rééquiper ses quatre duplex avec d'autres sièges, simplement pour marquer une différence avec le reste de la flotte. En revanche, il faudra vérifier quand leurs numéros seront connus que ce ne sont pas les "moutons noirs" de la série qui ont été choisis (sur une série d'engins, il y en a toujours un certain nombre qui tombent plus souvent en panne que d'autres, même si on n'en connaît pas la raison).
En revanche, aucun agent de circulation à bord, c'est prendre le risque qu'un problème humain grave ne puisse trouver de solution rapide adaptée.
Tout ce ramdam occulte le principal problème : la césure entre SNCF et RFF pour obéir au diktat européen de la concurrence "libre et non faussée" (pourquoi je me marre toujours en écrivant ça ?).
Des TGV en sièges TER ? Le matériel TER a été intégralement renouvelé entre 1997 et 2011, près de 500 trains neufs ont été livrés et leur confort, ma foi, est loin d'être spartiate. Parler de 3e classe est une idiotie. Il est exclu que la SNCF fasse rééquiper ses quatre duplex avec d'autres sièges, simplement pour marquer une différence avec le reste de la flotte. En revanche, il faudra vérifier quand leurs numéros seront connus que ce ne sont pas les "moutons noirs" de la série qui ont été choisis (sur une série d'engins, il y en a toujours un certain nombre qui tombent plus souvent en panne que d'autres, même si on n'en connaît pas la raison).
En revanche, aucun agent de circulation à bord, c'est prendre le risque qu'un problème humain grave ne puisse trouver de solution rapide adaptée.
Tout ce ramdam occulte le principal problème : la césure entre SNCF et RFF pour obéir au diktat européen de la concurrence "libre et non faussée" (pourquoi je me marre toujours en écrivant ça ?).
- Prof célibataire (mais pas seulement?)... vous ruminez chez vous quand vous avez une classe pénible?
- Est-ce qu'il vous arrive de contester quand vous avez trop de surveillance d'examens ?
- Vous êtes en RRS ? (réseau réussite scolaire) Comment ça se passe chez vous ?
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