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- LonieNeoprof expérimenté
Je corrige ma dernière dictée en 4ème et je collectionne les "zéro"... cela en devient déprimant !
Donc, j'en appelle pour vos idées. Comment faire progresser les élèves en orthographe et en dictée (notamment quand je voie ce que sera la dictée au brevet, je crains pour mes élèves...) ?
Je n'aime pas donner par avance le texte : pour moi, c'est de l'apprentissage par coeur du texte et non une réflexion sur la langue.
Je donne par contre une liste de mots difficile de la dictée + des points de langue (conj, orth) sur lesquels on travaille en exercice.
Mais, le résultat n'est guère satisfaisant : même les mots donnés ne sont pas écrits correctement , idem pour le point de langue...
Alors, comment faites-vous ?
_________________
"Si j'avais su, j'aurais pas venu"
- littlemaryDoyen
Ne plus en faire ...
Plus sérieusement, je n'ai guère le temps d'en faire beaucoup durant l'année. Quand j'en fait, je note sur 10 le point de langue travaillé et sur 10 le reste : ce qui généralement évite les zéros. Sinon, avec les petites classes, j'autorise dictionnaire et tableau de conjugaison pour la correction, ce qui permet de rajouter des points si celle-ci est bien faite !
Et puis de toute façon, l'IPR, lors d'un stage, nous a dit que l'orthographe était une question de maturité et de déclic alors ...
Plus sérieusement, je n'ai guère le temps d'en faire beaucoup durant l'année. Quand j'en fait, je note sur 10 le point de langue travaillé et sur 10 le reste : ce qui généralement évite les zéros. Sinon, avec les petites classes, j'autorise dictionnaire et tableau de conjugaison pour la correction, ce qui permet de rajouter des points si celle-ci est bien faite !
Et puis de toute façon, l'IPR, lors d'un stage, nous a dit que l'orthographe était une question de maturité et de déclic alors ...
- HermionyGuide spirituel
Lonie a écrit:
Je corrige ma dernière dictée en 4ème et je collectionne les "zéro"... cela en devient déprimant !
Donc, j'en appelle pour vos idées. Comment faire progresser les élèves en orthographe et en dictée (notamment quand je voie ce que sera la dictée au brevet, je crains pour mes élèves...) ?
Je n'aime pas donner par avance le texte : pour moi, c'est de l'apprentissage par coeur du texte et non une réflexion sur la langue.
Je donne par contre une liste de mots difficile de la dictée + des points de langue (conj, orth) sur lesquels on travaille en exercice.
Mais, le résultat n'est guère satisfaisant : même les mots donnés ne sont pas écrits correctement , idem pour le point de langue...
Alors, comment faites-vous ?
Pour ce point (comme pour l'autre d'ailleurs), il me semble difficile pour toi de faire plus : ils n'ont pas appris, il n'y a pas d'autre explication, tant pis pour eux. Tu pourrais d'ailleurs en conclure que leur donner le texte avant ne résoudrait rien puisqu'ils ne l'apprendraient pas non plus!
Pour le reste, je guide la relecture de mes élèves.
Ils soulignent les verbes et doivent chercher les sujets. (je ne leur dis que ça).
Je leur fais souligner les homophones, ils doivent pour chaque se réciter la règle...etc.
Ceux qui sont attentifs corrigent des erreurs, parce qu'ils connaissant la règle mais n'ont pas forcément pensé à l'appliquer.
Pour les irréductibles...je reconnais que cela ne change rien. S'ils n'ont pas les bases
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- ClarinetteGrand Maître
As-tu le temps de démarrer chaque cours par la dictée d'une phrase ? Cela prend 10 mn (alors, bien sûr, c'est énorme sur 50 ou 55 mn) mais porte rapidement ses fruits puisque tu finis par traiter une à une toutes les difficultés. Et cela permet de mettre les élèves en activité dès leur arrivée en classe, ce qui n'est pas un mince avantage.
Au CM2, les bénéfices sont évidents, beaucoup plus que la dictée hebdomadaire ou bi-mensuelle.
Au CM2, les bénéfices sont évidents, beaucoup plus que la dictée hebdomadaire ou bi-mensuelle.
- SteredDoyen
Clarinette a écrit:As-tu le temps de démarrer chaque cours par la dictée d'une phrase ? Cela prend 10 mn (alors, bien sûr, c'est énorme sur 50 ou 55 mn) mais porte rapidement ses fruits puisque tu finis par traiter une à une toutes les difficultés. Et cela permet de mettre les élèves en activité dès leur arrivée en classe, ce qui n'est pas un mince avantage.
Au CM2, les bénéfices sont évidents, beaucoup plus que la dictée hebdomadaire ou bi-mensuelle.
Je pratique la phrase du jour (en 5 minutes je dirais, avec analyse) et autant je vois leurs progrès en analyse grammaticale, autant en orthographe, je ne suis pas convaincue. Le pire, lors de la correction, c'est qu'ils les connaissent, ces règles ! Mais ils ne les appliquent pas...
Parfois je note la correction des dictées (faite en classe, avec dico et droit de poser des questions au professeur qui leur donne la règle à appliquer, pas la réponse), puis je fais la moyenne des deux, mais pas à chaque fois non plus, c'est long, la double correction...
- ClarinetteGrand Maître
Ah, c'est sûr, chez les grands, tout est plus compliqué, notamment en ce qui concerne la motivation...
- AeliaNiveau 7
Je crois aussi que l'orthographe grammaticale nécessite de la maturité et un déclic. Encore faut-il que le déclic arrive et pour certains, je crains qu'il n'ait jamais lieu...
Comme la plupart d'entre vous, il m'arrive de leur donner une préparation de dictée avec des mots difficiles à apprendre, un point de conjugaison à revoir, et un travail sur les homophones. Seuls les plus sérieux s'en sortent.
Parfois, je ne leur dis pas qu'il y a dictée. Alors, en début d'heure, je leur demande de lire attentivement un texte ou deux de la séquence en cours. En général, ils comprennent qu'il y a dictée et lisent attentivement les textes, tentant de mémoriser les mots difficiles.
Puis, de temps à autre, en effectif limité, je tente la dictée dialoguée : après avoir relu leur texte, crayon en main pour vérifier les accords S/V et ceux dans le GN, nous relisons ensemble le texte et nous essayons d'identifier pour chaque phrase les difficultés. Ce sont les élèves qui apportent une réponse : non pas la bonne orthographe grammaticale ou lexicale, mais la règle à appliquer. Dans l'ensemble, cela leur est profitable, à la seule exception des élèves qui y mettent de la mauvaise volonté.
Je pense sincèrement que les dictées peuvent être profitables si elles sont faites régulièrement, au moins tous les quinze jours. C'est ce que, malheureusement, je ne parviens pas à faire cette année et je réfléchis à une organisation de mes séances plus rigoureuse pour l'an prochain.
Comme la plupart d'entre vous, il m'arrive de leur donner une préparation de dictée avec des mots difficiles à apprendre, un point de conjugaison à revoir, et un travail sur les homophones. Seuls les plus sérieux s'en sortent.
Parfois, je ne leur dis pas qu'il y a dictée. Alors, en début d'heure, je leur demande de lire attentivement un texte ou deux de la séquence en cours. En général, ils comprennent qu'il y a dictée et lisent attentivement les textes, tentant de mémoriser les mots difficiles.
Puis, de temps à autre, en effectif limité, je tente la dictée dialoguée : après avoir relu leur texte, crayon en main pour vérifier les accords S/V et ceux dans le GN, nous relisons ensemble le texte et nous essayons d'identifier pour chaque phrase les difficultés. Ce sont les élèves qui apportent une réponse : non pas la bonne orthographe grammaticale ou lexicale, mais la règle à appliquer. Dans l'ensemble, cela leur est profitable, à la seule exception des élèves qui y mettent de la mauvaise volonté.
Je pense sincèrement que les dictées peuvent être profitables si elles sont faites régulièrement, au moins tous les quinze jours. C'est ce que, malheureusement, je ne parviens pas à faire cette année et je réfléchis à une organisation de mes séances plus rigoureuse pour l'an prochain.
- sandGuide spirituel
Je note la dictée sur 10 et je rajoute de la conjugaison ou une réécriture selon le point que j'évalue. Dur dur la dictée...
- DhaiphiGrand sage
C'est sur ce point précis que l'IPR peut avoir raison avec son histoire de maturité (à force de dire tout et souvent n'importe quoi parfois ils tombent juste).Stered a écrit:[ Le pire, lors de la correction, c'est qu'ils les connaissent, ces règles ! Mais ils ne les appliquent pas...
Maintenant, il ne faut pas assimiler maturité à paresse congénitale.
_________________
De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- AnacycliqueÉrudit
Une réécriture ou des exercices ciblant les points d'orthographe et/ou les conjugaisons travaillés dans ta séquence.
Dès la sixième, je les forme à la réécriture. L'évaluation d’orthographe dure toujours une heure : moitié dictée, moitié exercice de réécriture.
Avant je faisais la moyenne des deux notes sur 20, maintenant, je rentre les deux notes sur 20, coef 0,5.
Dès la sixième, je les forme à la réécriture. L'évaluation d’orthographe dure toujours une heure : moitié dictée, moitié exercice de réécriture.
Avant je faisais la moyenne des deux notes sur 20, maintenant, je rentre les deux notes sur 20, coef 0,5.
- MamousseHabitué du forum
Comme Hermiony, je pratique la dictée dialoguée : j'invite les élèves à se relire en posant des questions pour les inciter à corriger leurs éventuelles fautes (repérage des sujets pour l'accord des verbes, repérage des noms auxquels les adjectifs se rapportent, questions à se poser pour les homophones grammaticaux...
Il m'arrive aussi de pratiquer la dictée préparée. Les élèves ont des mots de vocabulaire à mémoriser à l'avance (je les fais copier dix fois chacun), des accords à expliquer en faisant un rappel clair à la règle, des temps à identifier, des verbes à conjuguer...
Mais les élèves n'ont pas le texte qui sera dicté.
J'évalue la préparation et la dictée.
Mais j'aime bien aussi l'idée que Clarinette donne. Un collègue m'en a récemment parlé et en constate les bienfaits. J'ai l'intention d'expérimenter la phrase du jour et l'analyse l'an prochain.
Il m'arrive aussi de pratiquer la dictée préparée. Les élèves ont des mots de vocabulaire à mémoriser à l'avance (je les fais copier dix fois chacun), des accords à expliquer en faisant un rappel clair à la règle, des temps à identifier, des verbes à conjuguer...
Mais les élèves n'ont pas le texte qui sera dicté.
J'évalue la préparation et la dictée.
Mais j'aime bien aussi l'idée que Clarinette donne. Un collègue m'en a récemment parlé et en constate les bienfaits. J'ai l'intention d'expérimenter la phrase du jour et l'analyse l'an prochain.
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"Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis." (Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle)
"C'est véritablement utile, puisque c'est joli." (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)
- DhaiphiGrand sage
Je pratique et je confirme.Mamousse a écrit: J'ai l'intention d'expérimenter la phrase du jour et l'analyse l'an prochain.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- SteredDoyen
Dhaiphi a écrit:Je pratique et je confirme.Mamousse a écrit: J'ai l'intention d'expérimenter la phrase du jour et l'analyse l'an prochain.
Oui, ça marche super bien ! Notamment pour l'analyse des propositions qui est, chez moi, LA leçon sur laquelle ils ont du mal. La répétition et la pratique systématique permettent vraiment l'assimilation (ou comment redécouvrir l'eau chaude :lol: ).
Pour l'histoire de la maturité liée à l'orthographe grammaticale, je suis parfaitement d'accord : moi-même, j'ai été assez mauvaise jusqu'au lycée où soudain, deus ex machina, les règles ont fait sens.
Mes 6e de cette année connaissent la plupart des règles par cœur. Sauf qu'ils ont oublié ce qu'elles voulaient dire "Avec avoir, le participe passé ne s'accorde pas sauf si le COD est placé avant.
- Et qu'est-ce que ça veut dire ?
- Euh... Je sais plus..."
- JaenelleHabitué du forum
Je profite de ce fil pour demander si certains et certaines d'entre vous n'auraient pas une liste de "phrase du jour", que j'aimerais aussi pratiqué.
Sinon, pour la dictée, comme beaucoup, point de langue sur lequel porte le texte sur 10 à 15, reste sur 5 à 10, et quelque fois une ou deux questions.
Sinon, pour la dictée, comme beaucoup, point de langue sur lequel porte le texte sur 10 à 15, reste sur 5 à 10, et quelque fois une ou deux questions.
- SteredDoyen
Je fais des dictées "suivies" pour ma part, en piochant dans un Librio consacré aux dictées. Elles sont classées par difficulté. Souvent je raccourcis un peu les phrases pour que ça ne prenne pas plus de cinq minutes, analyse comprise
- MamousseHabitué du forum
Stered a écrit:Je fais des dictées "suivies" pour ma part, en piochant dans un Librio consacré aux dictées. Elles sont classées par difficulté. Souvent je raccourcis un peu les phrases pour que ça ne prenne pas plus de cinq minutes, analyse comprise
Euh, Stered, chaispassékoi des dictées 'suivies" ...
Tu veux dire que ce sont toutes des phrases extraites d'un même texte ?
- MalicouNiveau 8
Jaenelle a écrit:Je profite de ce fil pour demander si certains et certaines d'entre vous n'auraient pas une liste de "phrase du jour", que j'aimerais aussi pratiqué.
Sinon, pour la dictée, comme beaucoup, point de langue sur lequel porte le texte sur 10 à 15, reste sur 5 à 10, et quelque fois une ou deux questions.
Pour le niveau 6ème, j'ai des dictées avec des phrases du jour qui travaillent un point de langue et qui présentent des mots difficiles. J'attends ton mail en MP si ça t'intéresse.
Je suis preneuse pour les niveaux 4ème et 3ème avec des analyses grammaticales.
Pour la dictée, peut-être devrions-nous mettre des points pour les règles respectées et non utiliser un barème dégressif. Qui fait ça? Est-ce que les élèves sont plus motivés?
Par ailleurs, j'ai lu sur un autre fil, que de demander aux élèves de recopier les règles d'orthographe non appliquées, leur faisant perdre du temps, les incitait à réfléchir au moment d'écrire. Je vais essayer cette technique l'année prochaine.
- SergeMédiateur
Je note très rarement les dictées, surtout des dictées formatives, sauf si elles sont ciblées sur des points précis étudiés précédemment (son é/er/ait, ce/ceux/se, etc.)
Mais je leur fais recopier 10 fois les mots faux et surtout expliquer les règles qui leur aurait permis d'éviter telle ou telle faute. Idem dans leurs productions d'écrits.
Si la dictée est notée, je rajoute des points si la correction et les explications fournies sont faites sérieusement. Cela les motive à écrire des explications claires par rapport à la phrase du texte.
Mais je leur fais recopier 10 fois les mots faux et surtout expliquer les règles qui leur aurait permis d'éviter telle ou telle faute. Idem dans leurs productions d'écrits.
Si la dictée est notée, je rajoute des points si la correction et les explications fournies sont faites sérieusement. Cela les motive à écrire des explications claires par rapport à la phrase du texte.
- MaieuHabitué du forum
Lonie a écrit:
Alors, comment faites-vous ?
Ma réponse ne concerne pas la dictée de l’examen mais les dictées censées permettre l’apprentissage de l’orthographe.
Les dictées de textes non préparés ne sont utiles que pour ceux qui sont « bons » en orthographe. Les autres, les « mauvais », elles les confortent par des zéros répétés dans ce qu’ils appellent leur nullité.
Encore faut-il s’entendre sur « mauvais ». Au cours de mon travail dans les hôpitaux (dont j’ai déjà parlé), j’ai souvent rencontré des élèves (en individuel) qui me disaient, avec un certain sourire « je suis nul en orthographe ». Rarement le sourire du pendu, le plus souvent celui de la provocation. J’improvisais alors un texte de quelques lignes avec les difficultés classiques. Le résultat était effectivement « nul ». Seulement, quand, après avoir souligné les mots mal orthographiés, je leur demandais s’ils étaient capables de repérer et de corriger les fautes, la plupart y réussissaient très bien. Je leur faisais donc remarquer qu’ils écrivaient faux ce qu’ils savaient écrire juste. Je précisais que les adultes aussi, et même les profs de lettres, commettent parfois d’énaurmes fôtes d’hortaugrafe.
Pour avoir parlé avec les parents dans ces circonstances particulières où leur enfant était hospitalisé pour une maladie plus ou moins grave – ils attendaient dans le couloir la fin du cours – j’ai constaté que l’orthographe peut être, aussi bien pour les enfants que pour les parents, le moyen de « régler des comptes » pour des raisons qu’il est facile de deviner : l’importance accordée au comme il faut, au convenable, au « moi, à ton âge je ne faisais pas de fautes » etc.
Quant aux fautes d’ignorance (morphologie, accords…) je ne vois pas en quoi une dictée de texte non préparé peut-être pertinente.
Il me paraît plus judicieux de préparer un texte, d’en montrer les difficultés, de les expliquer et de le dicter après, plusieurs fois, à des intervalles variables.
D’une manière générale, j’ai sur cette question opté pour le discours de l’esthétique : tu n’es pas d’accord pour mettre n’importe quel tee-shirt, basket etc. et tu aimes choisir les formes et les couleurs de tes vêtements, parce que, ce que tu portes, c’est un peu toi. L’écriture, c’est la même chose. Choisis.
- SergeMédiateur
- V.MarchaisEmpereur
Serge, tu pourrais remettre ici en lien le sujet sur ton forum, car franchement, pour m'y être essayée, je trouve que c'est un excellent moyen pour forcer l'attention des élèves et les obliger à mettre en oeuvre ce qu'ils savent (ce qu'ils ne savent pas, d'accord, c'est plus compliqué, mais pour beaucoup, c'est d'abord un problème de concentration).
J'ai d'ailleurs une question à te poser. Pour ma part, ce système est assez satisfaisant. Pour des élèves capables mais inattentifs, ça fait presque des miracles. Mais pour d'autres élèves de ma petite ZEP, j'achoppe encore beaucoup sur l'accès au numérique malgré un collège bien équipé (la politique de l'établissement, c'est : pas d'heures de trou ; les élèves rentrent chez eux à la fin des cours et n'ont plus accès à un ordi). Enfin, j'ai tout de même de nombreux cas pour qui le problème n'est pas seulement un problème d'automatisation des règles mais de conscience de la langue (parfois même conscience de l'unité et du découpage des mots, de la correspondance graphème-phonème...). L'un dans l'autre, le bilan est mitigé. Mitigé mais encourageant. Disons que pour beaucoup, ça vaut vraiment le coup. Pour d'autres, la seule chose que j'ai réellement pu améliorer grâce au forum, c'est l'emploi de la ponctuation et des majuscules (tu me diras : c'est déjà ça).
Ton bilan semble plus enthousiaste. Quel public as-tu ? Tous tes élèves disposent-ils d'un accès internet à la maison ? Merci par avance de tes réponses.
J'ai d'ailleurs une question à te poser. Pour ma part, ce système est assez satisfaisant. Pour des élèves capables mais inattentifs, ça fait presque des miracles. Mais pour d'autres élèves de ma petite ZEP, j'achoppe encore beaucoup sur l'accès au numérique malgré un collège bien équipé (la politique de l'établissement, c'est : pas d'heures de trou ; les élèves rentrent chez eux à la fin des cours et n'ont plus accès à un ordi). Enfin, j'ai tout de même de nombreux cas pour qui le problème n'est pas seulement un problème d'automatisation des règles mais de conscience de la langue (parfois même conscience de l'unité et du découpage des mots, de la correspondance graphème-phonème...). L'un dans l'autre, le bilan est mitigé. Mitigé mais encourageant. Disons que pour beaucoup, ça vaut vraiment le coup. Pour d'autres, la seule chose que j'ai réellement pu améliorer grâce au forum, c'est l'emploi de la ponctuation et des majuscules (tu me diras : c'est déjà ça).
Ton bilan semble plus enthousiaste. Quel public as-tu ? Tous tes élèves disposent-ils d'un accès internet à la maison ? Merci par avance de tes réponses.
- SergeMédiateur
Non, tous mes élèves n'ont pas internet à la maison, mais plus de 95% d'entre eux, oui. Nous avons un CDI ouvert et les rares qui n'ont pas internet chez eux sont toujours prioritaires pour avoir accès aux ordinateurs. En étude, certains peuvent se voir distribuer un ordinateur portable s'ils ont un travail spécifique à faire sur le forum. Et, une fois par semaine, il y a une permanence de la salle info afin de leur permettre de faire des validations B2i ou de participer au forum d'écriture interétablissements. Donc cela ne pose concrètement aucun souci.
Pour l'amélioration du niveau en orthographe, le bilan est très satisfaisant car les stratégies développées sont nombreuses.
- La Cafet possède un lien Bonpatron qui est intégré dans la fenêtre d'écriture : c'est un correcteur qui leur signale les règles en cause en cas d'erreur, et ils doivent rectifier manuellement.
- Ensuite, les professeurs qui utilisent le forum peuvent souligner les fautes restantes (puisqu'un correcteur ne voit pas tout, mais le plus gros est fait) Les élèves qui, à la fin du mois, ont fait l'effort de rectifier les fautes signalées se voient valorisés d'une façon ou d'une autre.
- Les élèves se signalent entre eux par mp des fautes qu'ils remarquent. Ils font ainsi travailler l'entraide mais ils sont aussi et surtout attentifs à l'orthographe de manière générale.
- Les élèves venant d'un peu partout, les élèves sont sensibles à l'image qu'ils donnent d'eux-mêmes et prennent davantage conscience de la dimension sociale de l'orthographe (alors qu'au sein d'une même classe, leur image est déjà faire, et cet impact est moindre) Il s'y développe une vraie émulation, même parmi les élèves venant participer sans consignes particulières de leurs professeurs.
- Certains élèves réinvestissent d'eux-mêmes et de manière consciente le vocabulaire mais aussi les dernières notions d'orthographe et de conjugaison étudiées. Par exemple, suite à une leçon sur les ponctuations, les miens se consacrent en ce moment à l'utilisation de la virgule (pour les compléments déplacés, les tournures emphatiques, pour apostropher, etc.) et l'utilisation de l'impératif à la 2ème personne du singulier (en veillant à bien regarder si le verbe doit prendre un s ou pas)
- Sans compter les nombreux quiz personnalisés qu'ils font souvent en complément quand je leur signale un besoin spécifique. Ils postent les captures d'écran, et je valorise leur progrès et leur bonne volonté.
http://cafet.1fr1.net/t1406-utilisation-du-forum-pour-progresser-en-orthographe
Pour l'amélioration du niveau en orthographe, le bilan est très satisfaisant car les stratégies développées sont nombreuses.
- La Cafet possède un lien Bonpatron qui est intégré dans la fenêtre d'écriture : c'est un correcteur qui leur signale les règles en cause en cas d'erreur, et ils doivent rectifier manuellement.
- Ensuite, les professeurs qui utilisent le forum peuvent souligner les fautes restantes (puisqu'un correcteur ne voit pas tout, mais le plus gros est fait) Les élèves qui, à la fin du mois, ont fait l'effort de rectifier les fautes signalées se voient valorisés d'une façon ou d'une autre.
- Les élèves se signalent entre eux par mp des fautes qu'ils remarquent. Ils font ainsi travailler l'entraide mais ils sont aussi et surtout attentifs à l'orthographe de manière générale.
- Les élèves venant d'un peu partout, les élèves sont sensibles à l'image qu'ils donnent d'eux-mêmes et prennent davantage conscience de la dimension sociale de l'orthographe (alors qu'au sein d'une même classe, leur image est déjà faire, et cet impact est moindre) Il s'y développe une vraie émulation, même parmi les élèves venant participer sans consignes particulières de leurs professeurs.
- Certains élèves réinvestissent d'eux-mêmes et de manière consciente le vocabulaire mais aussi les dernières notions d'orthographe et de conjugaison étudiées. Par exemple, suite à une leçon sur les ponctuations, les miens se consacrent en ce moment à l'utilisation de la virgule (pour les compléments déplacés, les tournures emphatiques, pour apostropher, etc.) et l'utilisation de l'impératif à la 2ème personne du singulier (en veillant à bien regarder si le verbe doit prendre un s ou pas)
- Sans compter les nombreux quiz personnalisés qu'ils font souvent en complément quand je leur signale un besoin spécifique. Ils postent les captures d'écran, et je valorise leur progrès et leur bonne volonté.
http://cafet.1fr1.net/t1406-utilisation-du-forum-pour-progresser-en-orthographe
- V.MarchaisEmpereur
Ben tout ce que tu listes, je le fais. Et je confirme que c'est très efficace pour ceux qui peuvent le faire. Mais il y a vraiment chez nous un problème de fracture numérique. Je pense qu'il me faudrait aussi une permanence, un moment d’accueil pour guider les élèves qui ont toujours du mal à se connecter. Je vais discuter de ça avec ma direction.
- SergeMédiateur
Oui, c'est une des clés. Faciliter l'accès (et la motivation). Dans mon établissement, mais aussi dans plusieurs autres, le CDE s'est rapidement aperçu du potentiel de l'outil (qui dépasse aussi largement celui de l'amélioration de l'orthographe et du vocabulaire, en favorisant le simple goût d'écrire, celui du développement d'une culture par le biais de prolongements, une meilleure communication entre enseignants, élèves, administration et parents, une meilleure ambiance et connaissance réciproque aussi, etc.)
Une permanence une fois par semaine peut être une solution, ne serait-ce que de manière ponctuelle. Pour bien conduire une voiture, il faut apprendre à savoir comment bien s'en servir, histoire d'acquérir au moins quelques automatismes. Ensuite, tout roule tout seul. Comme tu le signales, cela en aide beaucoup. Pour d'autres, proche de l'illettrisme ou "sans conscience de la langue", il n'y a malheureusement pas de solution miracle. Ce n'est évidemment pas le remède magique à tout amis c'est une aide satisfaisante dans une grande majorité des cas, et rien que pour ça, ça vaut le coup. Et puis, même sans faire de miracle dans le cas d'élèves très en difficulté, ça les aide certes de façon modeste, mais même eux en tirent profit (en serait-ce qu'en vocabulaire, ouverture d'esprit, etc.)
Une permanence une fois par semaine peut être une solution, ne serait-ce que de manière ponctuelle. Pour bien conduire une voiture, il faut apprendre à savoir comment bien s'en servir, histoire d'acquérir au moins quelques automatismes. Ensuite, tout roule tout seul. Comme tu le signales, cela en aide beaucoup. Pour d'autres, proche de l'illettrisme ou "sans conscience de la langue", il n'y a malheureusement pas de solution miracle. Ce n'est évidemment pas le remède magique à tout amis c'est une aide satisfaisante dans une grande majorité des cas, et rien que pour ça, ça vaut le coup. Et puis, même sans faire de miracle dans le cas d'élèves très en difficulté, ça les aide certes de façon modeste, mais même eux en tirent profit (en serait-ce qu'en vocabulaire, ouverture d'esprit, etc.)
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- Eviter être, il y a, dire et faire
- Prof fonctionnaire : faire barrage à Fillon = votez Juppé dimanche pour éviter le pire.
- Il est parti pour affaires / pour éviter un scandale.
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- Que faire d'une dictée, une fois celle-ci corrigée ?
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