Christian Chevalier, secrétaire général du SE-UNSA, espère que le ministre de l'Education va "rassembler un pôle syndical suffisamment fort pour faire opposition au Snes" !

neomath a écrit:

Sherpa a écrit:L'UNSA c'est aussi le syndicat majoritaire chez les personnels de Direction. Il vient de remettre un document au nouveau gouvernement
http://info.unsa-education.com/lettre/pdf/fichier_242_Cequidoitchanger.pdf

Une perle dans ce texte particulièrement gratiné :

C’est pourquoi l’UNSA Éducation porte notamment les propositions suivantes :
• faire de l’acquisition du socle commun un droit opposable ;

Concrètement : la possibilité pour Kevin de trainer devant le tribunal les professeurs qui ont eu l'outrecuidance ne pas lui valider son socle. YOUPI !!!

Spoiler:

Presse-purée a écrit:Non, c'est plus vicieux. Les données informatisées seront transmises à Pôle Emploi (les démarches pour s'opposer, comme je compte le faire pour mes gosses, à ce que le LPC se transforme en pass'Emploi ne sont pas encore connues, voir ce que dit la LdH, cet organisme réactionnaire, sur le sujet) qui imposera direct à l'ancien élève un taff' "en accord avec ses compétences"... Jolie liberté qui nous est préparée là.

Presse-purée a écrit:Non, c'est plus vicieux. Les données informatisées seront transmises à Pôle Emploi (les démarches pour s'opposer, comme je compte le faire pour mes gosses, à ce que le LPC se transforme en pass'Emploi ne sont pas encore connues, voir ce que dit la LdH, cet organisme réactionnaire, sur le sujet) qui imposera direct à l'ancien élève un taff' "en accord avec ses compétences"... Jolie liberté qui nous est préparée là.

Reine Margot a écrit:

Presse-purée a écrit:Non, c'est plus vicieux. Les données informatisées seront transmises à Pôle Emploi (les démarches pour s'opposer, comme je compte le faire pour mes gosses, à ce que le LPC se transforme en pass'Emploi ne sont pas encore connues, voir ce que dit la LdH, cet organisme réactionnaire, sur le sujet) qui imposera direct à l'ancien élève un taff' "en accord avec ses compétences"... Jolie liberté qui nous est préparée là.

tu as eu ces infos où? :shock: si c'est vrai, comment certains peuvent encore être pour le socle?

les savoirs ne sont utiles qu’en tant que moyen pour réaliser des tâches, inversant en cela les buts des pédagogues qui partent de l’activité pour construire des savoirs.

Eckmühl a écrit:Au-delà des questions d'appareil, il y a de vrais clivages idéologiques entre le snes et l'unsa.

L'Unsa soutient une évolution du système vers une école du socle : fusion primaire-collège, socle commun de compétences au centre de l'enseignement, bi-valence des enseignants, accompagnement personnalisé. L'UNSA a également approuvé la réforme du Lycée.

Le SNES veut la suppression du socle commun, reste attaché à la spécialisation disciplinaire d'enseignants amenés à enseigner dans tout le secondaire.
Or le SENS est la principale force syndicale parmi les enseignants. Il est assez logique que l'UNSA rêve qu'elle soit mise en difficulté : pour eux, le SNES est une organisation conservatrice qui freine les évolutions vers ce qui leur paraît souhaitable. Ca risque d'être compliqué : si l'UNSA est très bien implantée dans les réseaux du PS, le gouvernement va être bien obligé de prendre en considération l'importance des différents syndicats s'il veut pratiquer ce qu'il a promis : le dialogue social. Beaucoup de collègues se syndiquent au SNES pour éviter les évolutions portées par l'UNSA, et toute tentative de passage en force du gouvernement le renforcera.

GuillaumeCaron a écrit:

John a écrit:De plus en plus, aux infos, à la radio, ou dans la presse, les syndicats d'enseignants interrogés sont le Sgen et l'Unsa :/

Ah bon ?? La FSU a un temps de parole bien plus large.

Ce qui serait intéressant c'est de savoir pourquoi le SNES a autant de voix... est-ce vraiment des choix de conviction ? Je pose la question ..

Aurevilly a écrit:"Pourquoi le snes a autant de voix?" Une hypothèse pour essayer de répondre. D'abord :"tout va mal!"(le slogan va droit au coeur du revendicateur né qui sommeille dans chaque prof et soigne notre bonne conscience). Ensuite: "ne changeons rien!" (deuxième slogan pour rassurer l'angoissé qui a déjà vu des changements bien pires que tous les maux réunis). En bref, "rien ne va mais si en plus on change, c'est la fin de tout!" :lol:

Jean-Pierre Obin, Igen hono­raire devenu membre de l'équipe d'Arnaud Montebourg durant la pri­maire PS, a estimé que le Snes était "le prin­ci­pal obs­tacle à l'évolution des conte­nus du concours", lors d'un débat sur le métier ensei­gnant orga­nisé par l'Ajé (asso­cia­tion des jour­na­listes éduca­tion) vendredi.

Le Snes, syn­di­cat des ensei­gnants du second degré, fait "de la qua­li­fi­ca­tion uni­ver­si­taire l'alpha et l'oméga de [son] identité", a estimé Jean-Pierre Obin. Il "a été le com­plice de la droite sur la mas­te­ri­sa­tion" car il y "a vu deux ans de qua­li­fi­ca­tion sup­plé­men­taire et une reva­lo­ri­sa­tion de la car­rière". Or, selon lui, "l'université est capable de for­mer des méde­cins, des scien­ti­fiques, des juristes mais pas des enseignants".

goldi a écrit:Ce qui est marrant dans ce genre d'articles c'est que JAMAIS on ne parlera de FO alors que c'est la 3eme force syndicale, qu'elle a bien progressé aux dernières élections et qu'elle est devant la CFDT qu'on manque quand même pas de citer

"L'UNSA s'est remplumée, la cfdt a besoin d'une alliance, le SNES etc...." mais FO silence radio et c'est très régulièrement le cas dans les articles non spécialisés qui traitent du syndicalisme enseignant ... autant c'est absolumenr normal de parler du SNES très largement majoritaire, autant évoquer la CFDT dans l'article, je n'en vois pas du tout l'intérêt.