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- fugueNiveau 8
Oui aussi, merci Zaubette.
Aucune expérience de double niveau personnellement, je vous admire énormément.
Cependant j'ai parfois un élève (cette année par exemple) qui n'a absolument pas le niveau et pour qui je fais pour certaines choses un travail entièrement différent. Et bien je rame pour la gestion, que c'est difficile!
Aucune expérience de double niveau personnellement, je vous admire énormément.
Cependant j'ai parfois un élève (cette année par exemple) qui n'a absolument pas le niveau et pour qui je fais pour certaines choses un travail entièrement différent. Et bien je rame pour la gestion, que c'est difficile!
- SapotilleEmpereur
Sowandi a écrit:
Les achesses et les topeaux !
Cela fait partie de toutes les langues que tu connais, ces 2 mots bizarres !
- perletteNiveau 5
J'ai une classe multi-niveaux depuis 6 ans, MS-GS-CP-CE1 les premières années et GS-Cp-CE1 cette année (merci la commission de sécurité qui a fixé à 26 le nombre de personnes pouvant être présentes dans la classe). Tous les ans, je me dis que je vais demander un autre poste et tous les ans je me dis que finalement je suis bien sur ce poste L'école est vraiment vétuste, je trouve compliquer d'avoir certains parents pendant des années. En fait, je trouve que c'est des classes où on est fortement impliqués du fait de la présence des enfants sur du long terme et ça use Mais en même temps, c'est ce qui fait tout l'intérêt de ces classes.
Pour la gestion du temps, il y a des jours avec et des jours sans! Je suis impatiente de voir ton topo zaubette!
_________________
2013/2014 : 4 GS 7 CP, 8 CE1
- ZaubetteExpert
J'ai planté tout ce que je voulais dans mon potager ce matin, et me revoilà....et je vois tous vos messages! Rôôô là là !! Vous me mettez la pression, là!
C'est assez long à lire...j'espère que ce ne sera pas lassant!
Bon...il n'y a rien de révolutionnaire du tout. Du bon sens surtout.
Voilà:
Le maitre mot dans une classe à multicours, c’est le TEMPS.
Le temps de préparation, le temps de la maitresse pour chaque cours et le temps de l’élève. Il faut penser à ces 3 aspects.
1. Le temps de préparation :
- Il faut aller à l’essentiel, sans se perdre, sans s’éparpiller. Donc, je pense qu’il faut soigneusement choisir ses outils, ses manuels, ses références.
Cela peut se faire pendant les vacances, par exemple, pour savoir où piocher quoi. Si on commence à prendre la géométrie par ci, la numération par là, les albums par ici, l’étude du code par là-bas…..on peut facilement y passer des heures ….et n’avoir rien fait au bout du compte !
- une fois ses outils choisis, il faut préparer sa classe. En ce qui me concerne, je pense toujours à moyen terme. C'est-à-dire que je pense à plusieurs séances d’un coup pour chaque matière.
Et aussi, il ne faut pas être trop ambitieux. Un seul objectif par séance. Il faut se dire qu’on ne sera pas plus de 30 min consécutives avec les élèves du même cours, autant y aller molo.
Concrètement : en maternelle, en graphisme, je me dis : « on va découvrir un nouveau geste, on va le faire à la peinture la première séance, le lendemain, on va le faire en encre, le jour d’après au feutre en A3, le jour d’après au feutre en A4, et ensuite, il faudra que je prépare des fiches d’entrainement ». Hop, j’ai déjà une semaine devant moi !
Si c’est en maths GS, on manipule, puis on s’exerce en atelier dirigé, puis je leur prépare des fiches d’entrainement sur le même thème, que je photocopie d’avance. J’ai ainsi 4 ou 5 fiches de maths déjà prêtes, dans une pochette-trieuse.
Si c’est en CE1, en grammaire, je me dis « la première séance, c’est la découverte, je vais leur faire manipuler des étiquettes et on découvrira la règle collectivement, le jour suivant on rappellera la règle et je leur donnerai un exercice à trou à manipuler individuellement, et les jours suivants, ce sera de l’entrainement. »
Si c’est en CP lecture, je sais que le premier jour, on découvre le son, on l’écoute, on le lit, on l’écrit. Le deuxième jour, on le lit dans des phrases, on s’exerce à en écrire. Je prépare des exercices (je ne fabrique pas tout, loin de là !!! Je pioche sur quelques bons sites et je photocopie dans quelques bons outils) en avance, une fois encore. J’ai une barquette avec tous les exercices du son étudié photocopié d’avance (et même le son d’après).
Et puis tout ce que je prépare l’année 1, je le range dans un classeur classé par période (période = temps de classe entre 2 vacances), hyper pratique l’année d’après. Je sais, période après période, où j’en étais l’année d’avant.
2. Le temps de l’enseignant
Alors, pour commencer, il faut se faire un emploi du temps clair et précis. Il faut partager son temps entre les différents niveaux. Il est conseillé de répartir sa présence avec chaque cours en « escalier ». Exemple en GS/CP/CE1, commencer par les GS, puis aller avec les CP et terminer avec les CE1, puis recommencer avec les GS etc.
On dit parfois qu’il faut commencer par les plus petits, ou les moins autonomes.....Oui, mais...je pense qu’il faut bien réfléchir. Si on a une ATSEM, par exemple, eh bien, on peut commencer la journée par lui confier les GS. Du coup, on peut commencer par les CP, et laisser les CE1 autonomes.
Quand on bâtit son emploi du temps, il faut penser au temps de présence avec les élèves, mais il faut aussi penser au temps où justement on n’est pas présent avec eux. Et parfois, il vaut mieux ne pas commencer par les moins autonomes, mais choisir de les voir en deuxième (dans une classe à 3 niveaux) pour morceler leur temps où ils seront tout seul. On peut aussi compter sur les récréations pour faire des coupures.
Une fois que l’emploi du temps est établi, il faut absolument s’y tenir. Si, en pratique, on s’aperçoit qu’on a fait ¼ de ce qu’on avait prévu et que c’est l’heure de changer de groupe….eh bien, mon conseil, c’est de respecter l’emploi du temps, et de finir la séance le lendemain. Sans quoi, tout se décale et il arrive le moment affreux où tous les élèves de tous les groupes ont fini leur travail en même temps, et là, ça dérape….
Il faut limiter le temps de présence avec chaque groupe à 30 min, ou même 20 min. Donc, il faut aller à l’essentiel pendant la leçon. On ne peut pas appliquer les bons ( ?) conseils iufmiens de déroulement de leçon. On ne peut pas les laisser découvrir pendant 20min, puis synthétiser pendant 15 min et les mettre en application pendant 20 min…. Eh bien, non, en multicours, on morcelle. On partage tout ça en plusieurs petites séances.
En CE1, par exemple, c’est une séance de découverte et d’énoncé de la règle et une autre séance de rappel et d’entrainement dirigé, avant de les mettre en exercices.
D’un autre côté, il faut se dire qu’en multicours, on a forcément moins d’élèves par niveau qu’en cours simple. Alors, on va plus vite
aussi. On voit plus facilement si nos 6 CE1 ont compris la leçon, que si on en avait 24 devant nous…. On cible beaucoup plus nos apprentissages selon nos élèves.
3. Le temps de l’élève
Je parle du temps où il est autonome. Parce que c’est ça, la clé de la réussite en multicours : avoir le calme dans la classe pendant qu’on
s’occupe d’une partie de la classe seulement.
Il faut accepter de perdre du temps en septembre, pour en gagner tout le reste de l’année ensuite. Il faut passer beaucoup de temps à
expliquer le fonctionnement, à répéter et redire les choses.
Concrètement : on fait notre petite leçon, et hop, voilà le moment de changer de groupe sur notre emploi du temps (que l’on respecte
comme un texte sacré). Là, il faut mettre les élèves en activité, autonomes s’il vous plait. D’abord, on explique la consigne de l’exercice.
Ensuite, on s’assure que tous les élèves ont compris. On ne demande pas : « Vous avez compris ? », on ne dit pas « D’accord ? », non, non, non, on dit : « Pierre, redis-nous ce qu’il faut faire », et on choisit évidemment l’élève dont on n’est pas certain qu’il ait compris.
Quand on est certain, cette fois-ci, que tout le monde a bien compris, on leur dit ce qu’ils devront faire une fois qu’ils auront fini. Et ça, c’est primordial pour ne pas avoir 18 fois « Maitresssssssssssssseeeee, j’ai finiiiiiiiiiiii, je fais quoiiiiiiiiiii ???? ».
Il faut dès le jour de la rentrée, leur donner des habitudes. (Donc, il faut y avoir réfléchi). Les élèves doivent savoir où ils posent leur
fiche ou leur cahier quand ils ont terminé. Et cet endroit doit toujours être le même.
Il faut absolument leur proposer des activités à faire une fois qu’ils auront terminé leur travail.
Cela peut être : des coloriages magiques, qu’ils rangent dans une pochette dans leur case, et qu’ils ressortent quand ils ont le temps. Ça
peut être un rallye lecture, ou ça peut être aller dans les différents coins de la classe : un coin lecture, un coin, ordinateur, un coin écrivain, un coin pâte à modeler, un coin puzzle…. Ça dépend des niveaux des élèves.
En septembre, il ne faut pas hésiter à perdre 5min à chaque changement de groupe, pour leur redire où ils posent leur feuille, ce qu’ils
font après, ce qu’ils ne doivent pas faire etc etc…
Mais bien sûr, il faut rester un peu perméable quand même….
Quand on est en leçon de lecture en CP, il faut toujours garder un œil sur le groupe des CE1 à côté. Parfois, juste les regarder peut suffire.
On peut toujours aller dépanner Untel qui ne comprend pas bien un exercice, pendant les quelques secondes pendant lesquelles les CP
sortent leur ardoise, par exemple.
Gérer une classe multicours, c’est comme un numéro de jonglerie. Ça épate, mais quand on sait jongler, c’est facile!
C'est assez long à lire...j'espère que ce ne sera pas lassant!
Bon...il n'y a rien de révolutionnaire du tout. Du bon sens surtout.
Voilà:
Le maitre mot dans une classe à multicours, c’est le TEMPS.
Le temps de préparation, le temps de la maitresse pour chaque cours et le temps de l’élève. Il faut penser à ces 3 aspects.
1. Le temps de préparation :
- Il faut aller à l’essentiel, sans se perdre, sans s’éparpiller. Donc, je pense qu’il faut soigneusement choisir ses outils, ses manuels, ses références.
Cela peut se faire pendant les vacances, par exemple, pour savoir où piocher quoi. Si on commence à prendre la géométrie par ci, la numération par là, les albums par ici, l’étude du code par là-bas…..on peut facilement y passer des heures ….et n’avoir rien fait au bout du compte !
- une fois ses outils choisis, il faut préparer sa classe. En ce qui me concerne, je pense toujours à moyen terme. C'est-à-dire que je pense à plusieurs séances d’un coup pour chaque matière.
Et aussi, il ne faut pas être trop ambitieux. Un seul objectif par séance. Il faut se dire qu’on ne sera pas plus de 30 min consécutives avec les élèves du même cours, autant y aller molo.
Concrètement : en maternelle, en graphisme, je me dis : « on va découvrir un nouveau geste, on va le faire à la peinture la première séance, le lendemain, on va le faire en encre, le jour d’après au feutre en A3, le jour d’après au feutre en A4, et ensuite, il faudra que je prépare des fiches d’entrainement ». Hop, j’ai déjà une semaine devant moi !
Si c’est en maths GS, on manipule, puis on s’exerce en atelier dirigé, puis je leur prépare des fiches d’entrainement sur le même thème, que je photocopie d’avance. J’ai ainsi 4 ou 5 fiches de maths déjà prêtes, dans une pochette-trieuse.
Si c’est en CE1, en grammaire, je me dis « la première séance, c’est la découverte, je vais leur faire manipuler des étiquettes et on découvrira la règle collectivement, le jour suivant on rappellera la règle et je leur donnerai un exercice à trou à manipuler individuellement, et les jours suivants, ce sera de l’entrainement. »
Si c’est en CP lecture, je sais que le premier jour, on découvre le son, on l’écoute, on le lit, on l’écrit. Le deuxième jour, on le lit dans des phrases, on s’exerce à en écrire. Je prépare des exercices (je ne fabrique pas tout, loin de là !!! Je pioche sur quelques bons sites et je photocopie dans quelques bons outils) en avance, une fois encore. J’ai une barquette avec tous les exercices du son étudié photocopié d’avance (et même le son d’après).
Et puis tout ce que je prépare l’année 1, je le range dans un classeur classé par période (période = temps de classe entre 2 vacances), hyper pratique l’année d’après. Je sais, période après période, où j’en étais l’année d’avant.
2. Le temps de l’enseignant
Alors, pour commencer, il faut se faire un emploi du temps clair et précis. Il faut partager son temps entre les différents niveaux. Il est conseillé de répartir sa présence avec chaque cours en « escalier ». Exemple en GS/CP/CE1, commencer par les GS, puis aller avec les CP et terminer avec les CE1, puis recommencer avec les GS etc.
On dit parfois qu’il faut commencer par les plus petits, ou les moins autonomes.....Oui, mais...je pense qu’il faut bien réfléchir. Si on a une ATSEM, par exemple, eh bien, on peut commencer la journée par lui confier les GS. Du coup, on peut commencer par les CP, et laisser les CE1 autonomes.
Quand on bâtit son emploi du temps, il faut penser au temps de présence avec les élèves, mais il faut aussi penser au temps où justement on n’est pas présent avec eux. Et parfois, il vaut mieux ne pas commencer par les moins autonomes, mais choisir de les voir en deuxième (dans une classe à 3 niveaux) pour morceler leur temps où ils seront tout seul. On peut aussi compter sur les récréations pour faire des coupures.
Une fois que l’emploi du temps est établi, il faut absolument s’y tenir. Si, en pratique, on s’aperçoit qu’on a fait ¼ de ce qu’on avait prévu et que c’est l’heure de changer de groupe….eh bien, mon conseil, c’est de respecter l’emploi du temps, et de finir la séance le lendemain. Sans quoi, tout se décale et il arrive le moment affreux où tous les élèves de tous les groupes ont fini leur travail en même temps, et là, ça dérape….
Il faut limiter le temps de présence avec chaque groupe à 30 min, ou même 20 min. Donc, il faut aller à l’essentiel pendant la leçon. On ne peut pas appliquer les bons ( ?) conseils iufmiens de déroulement de leçon. On ne peut pas les laisser découvrir pendant 20min, puis synthétiser pendant 15 min et les mettre en application pendant 20 min…. Eh bien, non, en multicours, on morcelle. On partage tout ça en plusieurs petites séances.
En CE1, par exemple, c’est une séance de découverte et d’énoncé de la règle et une autre séance de rappel et d’entrainement dirigé, avant de les mettre en exercices.
D’un autre côté, il faut se dire qu’en multicours, on a forcément moins d’élèves par niveau qu’en cours simple. Alors, on va plus vite
aussi. On voit plus facilement si nos 6 CE1 ont compris la leçon, que si on en avait 24 devant nous…. On cible beaucoup plus nos apprentissages selon nos élèves.
3. Le temps de l’élève
Je parle du temps où il est autonome. Parce que c’est ça, la clé de la réussite en multicours : avoir le calme dans la classe pendant qu’on
s’occupe d’une partie de la classe seulement.
Il faut accepter de perdre du temps en septembre, pour en gagner tout le reste de l’année ensuite. Il faut passer beaucoup de temps à
expliquer le fonctionnement, à répéter et redire les choses.
Concrètement : on fait notre petite leçon, et hop, voilà le moment de changer de groupe sur notre emploi du temps (que l’on respecte
comme un texte sacré). Là, il faut mettre les élèves en activité, autonomes s’il vous plait. D’abord, on explique la consigne de l’exercice.
Ensuite, on s’assure que tous les élèves ont compris. On ne demande pas : « Vous avez compris ? », on ne dit pas « D’accord ? », non, non, non, on dit : « Pierre, redis-nous ce qu’il faut faire », et on choisit évidemment l’élève dont on n’est pas certain qu’il ait compris.
Quand on est certain, cette fois-ci, que tout le monde a bien compris, on leur dit ce qu’ils devront faire une fois qu’ils auront fini. Et ça, c’est primordial pour ne pas avoir 18 fois « Maitresssssssssssssseeeee, j’ai finiiiiiiiiiiii, je fais quoiiiiiiiiiii ???? ».
Il faut dès le jour de la rentrée, leur donner des habitudes. (Donc, il faut y avoir réfléchi). Les élèves doivent savoir où ils posent leur
fiche ou leur cahier quand ils ont terminé. Et cet endroit doit toujours être le même.
Il faut absolument leur proposer des activités à faire une fois qu’ils auront terminé leur travail.
Cela peut être : des coloriages magiques, qu’ils rangent dans une pochette dans leur case, et qu’ils ressortent quand ils ont le temps. Ça
peut être un rallye lecture, ou ça peut être aller dans les différents coins de la classe : un coin lecture, un coin, ordinateur, un coin écrivain, un coin pâte à modeler, un coin puzzle…. Ça dépend des niveaux des élèves.
En septembre, il ne faut pas hésiter à perdre 5min à chaque changement de groupe, pour leur redire où ils posent leur feuille, ce qu’ils
font après, ce qu’ils ne doivent pas faire etc etc…
Mais bien sûr, il faut rester un peu perméable quand même….
Quand on est en leçon de lecture en CP, il faut toujours garder un œil sur le groupe des CE1 à côté. Parfois, juste les regarder peut suffire.
On peut toujours aller dépanner Untel qui ne comprend pas bien un exercice, pendant les quelques secondes pendant lesquelles les CP
sortent leur ardoise, par exemple.
Gérer une classe multicours, c’est comme un numéro de jonglerie. Ça épate, mais quand on sait jongler, c’est facile!
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Mon blog: Zaubette, une maitresse qui ouvre son cartable
- coquelicotNiveau 9
Je n'ai pas de cours multi-niveaux mais je trouve ton topo très instructif, Zaubette. Merci de partager ton expérience.
- SapotilleEmpereur
Zaubette a écrit:
Gérer une classe multicours, c’est comme un numéro de jonglerie. Ça épate, mais quand on sait jongler, c’est facile!
Personnellement, je me sentais un peu chef d'orchestre, parce que justement, en m'occupant d'un groupe, je rappelais à un rêveur d'un autre groupe qu'il était temps de descendre de son nuage, ou à un gamin en panne dans un autre groupe encore qu'il avait droit à un petit coup de pouce rapide !
J'aime beaucoup tes conseils, Zaubette, j'aurais aimé avoir pu les lire autrefois.
Je souffrais juste d'un manque d'anticipation et ne préparais pas le planning si longtemps à l'avance parce que je voulais d'abord être sûre que l'étape précédente était solide pour passer à l'étape suivante, donc, certaines leçons nécessitaient beaucoup plus d'exercices que d'autres et prenaient plus de temps avant de passer à la suite...
J'avais de temps en temps des journées durant lesquelles tous ces rouages coinçaient grave après lesquelles je rentrais consciente de mes incapacités !!!
Cela évite l'orgueil !!!
- ZaubetteExpert
C'est sûr qu'il y a souvent des grains de sable dans l'engrenage de la classe! Parfois ça grince un peu, mais dans l'ensemble, ça roule pas si mal!
Moi aussi, j'aurais aimé lire des conseils quand j'ai débuté! Mais personne n'a voulu m'aider....les CPC étaient sans doute trop occupés pour aider la petite T2 que j'étais à l'époque, ils ne sont jamais venus me voir. Pas une seule fois.
Ils m'ont envoyé une journée près d'une collègue ancienne qui avait les même niveaux que moi. Je me réjouissais, rêvant de la voir à l'oeuvre et de l'observer en classe....mais même pas! Elle ne voulait pas qu'on la regarde....dès mon arrivée, elle a appelé la secrétaire pour avoir un remplaçant. Et nous avons discuté toute la journée dans une petite salle. Bon...ce n'était pas inintéressant, mais ce n'était pas ce que j'escomptais!
Enfin, je vous parle de tout ça...c'était il y a 11 ans!
Tout ça pour vous dire que, comme la petite poule rousse que nous lisons en CP en ce moment, j'ai tout appris toute seule!
Ah...si j'avais eu néo pour crier au secours! Mais à l'époque, je ne connaissais pas (existait-il?) et nous avions un forfait internet de 3h par mois!!
Moi aussi, j'aurais aimé lire des conseils quand j'ai débuté! Mais personne n'a voulu m'aider....les CPC étaient sans doute trop occupés pour aider la petite T2 que j'étais à l'époque, ils ne sont jamais venus me voir. Pas une seule fois.
Ils m'ont envoyé une journée près d'une collègue ancienne qui avait les même niveaux que moi. Je me réjouissais, rêvant de la voir à l'oeuvre et de l'observer en classe....mais même pas! Elle ne voulait pas qu'on la regarde....dès mon arrivée, elle a appelé la secrétaire pour avoir un remplaçant. Et nous avons discuté toute la journée dans une petite salle. Bon...ce n'était pas inintéressant, mais ce n'était pas ce que j'escomptais!
Enfin, je vous parle de tout ça...c'était il y a 11 ans!
Tout ça pour vous dire que, comme la petite poule rousse que nous lisons en CP en ce moment, j'ai tout appris toute seule!
Ah...si j'avais eu néo pour crier au secours! Mais à l'époque, je ne connaissais pas (existait-il?) et nous avions un forfait internet de 3h par mois!!
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Mon blog: Zaubette, une maitresse qui ouvre son cartable
- SapotilleEmpereur
Zaubette a écrit:
Ah...si j'avais eu néo pour crier au secours! Mais à l'époque, je ne connaissais pas (existait-il?) et nous avions un forfait internet de 3h par mois!!
Eh bien, c'est drôlement gentil de partager !!!
J'ai commencé tout juste après le Bac, et pouf, suppléante éventuelle ...
Mais j'ai fait des suppléances dans l'école où j'avais suivi mon enseignement primaire et ce sont mes anciennes maîtresses qui m'ont aidée.
Elles étaient vraiment gentilles et cela semblait leur faire plaisir de partager leur expérience!
Mais c'était dans de grandes écoles de la banlieue parisienne dans lesquelles il n'y avait aucun multi-niveaux!
L'atterrissage à la campagne avec ses multi-niveaux a été un peu rude, mais j'étais jeune et inconsciente !
Cela aide !
- doublecasquetteEnchanteur
Sapotille a écrit:Zaubette a écrit:
Ah...si j'avais eu néo pour crier au secours! Mais à l'époque, je ne connaissais pas (existait-il?) et nous avions un forfait internet de 3h par mois!!
Eh bien, c'est drôlement gentil de partager !!!
J'ai commencé tout juste après le Bac, et pouf, suppléante éventuelle ...
Mais j'ai fait des suppléances dans l'école où j'avais suivi mon enseignement primaire et ce sont mes anciennes maîtresses qui m'ont aidée.
Elles étaient vraiment gentilles et cela semblait leur faire plaisir de partager leur expérience!
Mais c'était dans de grandes écoles de la banlieue parisienne dans lesquelles il n'y avait aucun multi-niveaux!
L'atterrissage à la campagne avec ses multi-niveaux a été un peu rude, mais j'étais jeune et inconsciente !Cela aide !
Eh bah voilà, moi, c'était pareil. J'arrivais bardée de L'Ecole Moderne Française, que je connaissais à peu près par cœur, et puis c'est tout.
J'ai suivi ce que disait Freinet de l'organisation de sa classe, ça a marché, les petits ont accroché, les grands étaient tout ravis de sortir de la routine de leur ancien instit ; ça roulait pareil que chez Zaubette de demi-heure en demi-heure et à la fin de l'année, tout le monde avait largement fini le programme !
Super, Zaubette, ton topo ! Garde-le sous le coude, tu pourras le ressortir en septembre lorsque les petits PES arriveront sur le marché !
- DhaiphiGrand sage
Changement d'herbage réjouit les veauxdoublecasquette a écrit:les grands étaient tout ravis de sortir de la routine de leur ancien instit
[Proverbe Berrichon]
_________________
De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- doublecasquetteEnchanteur
Je ne le nie pas, cher collègue, je ne le nie pas... Mais j'en ai profité !Dhaiphi a écrit:Changement d'herbage réjouit les veauxdoublecasquette a écrit:les grands étaient tout ravis de sortir de la routine de leur ancien instit
[Proverbe Berrichon]
- Lusten67Niveau 5
doublecasquette a écrit:
Maintenant, qu'est-ce qu'on ne dirait pas sur le ration P/E ! Mobiliser un instit pour seulement trois variables d'ajustement, un véritable scandale ! Ce n'est pas avec ça que la France va réussir à garder son triple AAA !
Je plussoie Maîtresse DC j'ai enseigné pendant 6 années en classe unique (15 élèves ) de le GS au CM2, et "ma" classe a été fermée officiellement parce que "vous comprenez, la classe unique n'est plus DU TOUT adaptée aux exigences de l'école d'aujourd'hui, du socle, des évaluations nationales, du B2I, de l'APER, de l'AFPS, qui est tellement plus mieux !!! Il faut mutualiser les moyens, c'est dans l'intérêt des élèves ! Et d'ailleurs, il n'y aura pas le choix, pas de concertation avec la municipalité : votre poste est supprimé à la rentrée prochaine, c'est l'IA qui l'a dit, épicétou!"
Bon, ce discours de mon IEN tout juste sortie de l'ESEN, c'était avant la "fuite" du ministère Châtel sur les "variables d'ajustement" et les "gisements d'efficience"... Elle a quand même fini par admettre du bout des lèvres que la raison de la fermeture était avant tout économique !
Fin de la parenthèse perso, fin du HS et retour au sujet principal ^^ mais Zaubette a presque tout dit !
J'ajouterais juste que pendant le 1er trimestre, les élèves de cycle 3 savaient qu'ils ne devaient SOUS AUCUN PRETEXTE m'appeler pendant la leçon de lecture des GS/CP/CE1. En général, je leur donnais leur chapitre de mathématiques à faire pendant ce temps, avec pour consigne : 1) de faire la partie recherche en petits groupes 2) de commencer les exercices en individuel dans leurs cahiers du jour 3) en cas d'incompréhension, de lire la partie "coup de pouce" du manuel 4) si ça ne suffisait pas, d'aller lire la leçon en fin de manuel et 5) s'ils bloquaient toujours, d'au moins copier l'énoncé, sauter 3 lignes et attaquer l'exercice suivant en attendant que je sois disponible.
Au 2e et 3e trimestre, une fois que les CP avaient compris le principe et savaient à peu près déchiffrer, j'étais un peu plus souple ^^
Ce qui marchait très bien aussi, c'était le principe du "parrainage" : chaque élève de cycle 3 était le "parrain" d'un élève de cycle 1. A charge pour lui d'aider le petitou à faire ses lacets, l'accompagner aux toilettes en cas de besoin urgent ( les WC étaient situés dehors, dans la cour, en bas d'un escalier très raide ), lui tailler ses crayons de couleur... et lui lire des histoires au coin lecture quand les 2 avaient fini leur travail.
En occupations possibles après le travail, en cas de "temps morts" : comme Zaubette je rajouterais aussi le coloriage d'après modèle ( chaque semaine, une grande image Rossignol affichée au tableau pour la DDM, et les enfants recevaient la photocopie.) Et, une fois qu'il n'y a plus de travaux à finir, la récompense suprême : aller tranquillement observer, toucher et caresser le couple de gerbilles qui font leur petite vie au fond de la classe, ou bien écrire une histoire au cahier de brouillon, et aller sur un des PC la taper .
- doublecasquetteEnchanteur
L'avantage, dans ces classes à multi-niveaux, c'est l'autonomie des plus grands. À condition bien sûr qu'ils aient démarré leur scolarité dans ce type de structure ou qu'il y en ait suffisamment qui soient dans ce cas pour entraîner dans leur sillage le petit nouveau qui débarque.
Une autre "facilité", c'est que, généralement, on fait en sorte que l'élève finisse le CP en sachant lire parce que mener de front une GS composée de non-lecteurs, un CP composé de non-lecteurs et des élèves de CE1, CE2, CM1 et CM2 qui seraient eux ausssi non-lecteurs, autant se tirer tout de suite une balle dans la tête !
Une autre "facilité", c'est que, généralement, on fait en sorte que l'élève finisse le CP en sachant lire parce que mener de front une GS composée de non-lecteurs, un CP composé de non-lecteurs et des élèves de CE1, CE2, CM1 et CM2 qui seraient eux ausssi non-lecteurs, autant se tirer tout de suite une balle dans la tête !
- ZaubetteExpert
J'ajoute que, depuis cette année, je travaille en "plan de travail" avec les CE1. Grâce à ce fonctionnement, ils n'ont quasiment pas de temps mort, car ils ont toujours un exercice à faire.
Il s'agit d'une feuille A4 recto-verso sur laquelle figurent plein d'exercices de français et de maths, de difficultés différentes. Il y a 3 niveaux de difficultés (piéton, cycliste ou automobiliste). Les élèves doivent faire tous les exercices de toutes les matières de niveau vélo avant de commencer les exercices du niveau supérieur.
Il s'agit d'exercices de réinvestissement de leçons vues la quinzaine précédente, donc les élèves sont capables de les faire seuls. Je leur laisse environ 1h15 - 1h30 par jour pour travailler dans le plan de travail (ils recopient tous les exercices dans leur cahier du jour).
Ce système me convient tout à fait car:
- les élèves ont toujours quelque chose à faire.
- les élèves rapides peuvent approfondir, ils sont "nourris" à leur faim.
- je peux enfin me dégager un peu de temps pour les plus faibles, puisque les autres sont occupés à avancer dans leur plan de travail.
- tous les élèves poursuivent le même objectif, la même notion, mais à des degrés différents.
Pour illustrer mon propos, voici le plan en cours:
Il s'agit d'une feuille A4 recto-verso sur laquelle figurent plein d'exercices de français et de maths, de difficultés différentes. Il y a 3 niveaux de difficultés (piéton, cycliste ou automobiliste). Les élèves doivent faire tous les exercices de toutes les matières de niveau vélo avant de commencer les exercices du niveau supérieur.
Il s'agit d'exercices de réinvestissement de leçons vues la quinzaine précédente, donc les élèves sont capables de les faire seuls. Je leur laisse environ 1h15 - 1h30 par jour pour travailler dans le plan de travail (ils recopient tous les exercices dans leur cahier du jour).
Ce système me convient tout à fait car:
- les élèves ont toujours quelque chose à faire.
- les élèves rapides peuvent approfondir, ils sont "nourris" à leur faim.
- je peux enfin me dégager un peu de temps pour les plus faibles, puisque les autres sont occupés à avancer dans leur plan de travail.
- tous les élèves poursuivent le même objectif, la même notion, mais à des degrés différents.
Pour illustrer mon propos, voici le plan en cours:
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- ZaubetteExpert
doublecasquette a écrit:L'avantage, dans ces classes à multi-niveaux, c'est l'autonomie des plus grands. À condition bien sûr qu'ils aient démarré leur scolarité dans ce type de structure ou qu'il y en ait suffisamment qui soient dans ce cas pour entraîner dans leur sillage le petit nouveau qui débarque.
Une autre "facilité", c'est que, généralement, on fait en sorte que l'élève finisse le CP en sachant lire parce que mener de front une GS composée de non-lecteurs, un CP composé de non-lecteurs et des élèves de CE1, CE2, CM1 et CM2 qui seraient eux ausssi non-lecteurs, autant se tirer tout de suite une balle dans la tête !
J'adore!
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Mon blog: Zaubette, une maitresse qui ouvre son cartable
- SowandiNiveau 10
Merci Zaubette !
Tu m'as décoincé un neurone !
Je n'avais jusque là jamais réfléchi à la question "par qui je commence" ! C’était plutôt comme ça venait.
Mais c'est bien sûr ! Il faut que je m'organise mieux sur ce point (maintenant que je n'ai plus de sueur froide qui me coule dans le dos en pensant à ce que je vais bien pouvoir leur faire faire le lendemain... )
Tu m'as décoincé un neurone !
Je n'avais jusque là jamais réfléchi à la question "par qui je commence" ! C’était plutôt comme ça venait.
Mais c'est bien sûr ! Il faut que je m'organise mieux sur ce point (maintenant que je n'ai plus de sueur froide qui me coule dans le dos en pensant à ce que je vais bien pouvoir leur faire faire le lendemain... )
- perletteNiveau 5
Merci Zaubette pour ton topo et ton idée de plan de travail, il faut que je m'y mette pour la prochaine rentrée !
Ce qui m'a bien aidé quand j'ai commencé, c'est mon expérience en tant qu'élève de classe multi-niveaux ( du CP au CM2 en classe unique). J'avais confiance dans ce type de classe, je savais que c'était des classes qui permettaient de réussir (alors que dans mon coin, elles souffrent plutôt d'une image négative )
Je trouve que ce sont des classes où les relations entre élèves sont plus paisible, certainement en raison du nombre restreint d'élève.
Ce qui m'a bien aidé quand j'ai commencé, c'est mon expérience en tant qu'élève de classe multi-niveaux ( du CP au CM2 en classe unique). J'avais confiance dans ce type de classe, je savais que c'était des classes qui permettaient de réussir (alors que dans mon coin, elles souffrent plutôt d'une image négative )
Je trouve que ce sont des classes où les relations entre élèves sont plus paisible, certainement en raison du nombre restreint d'élève.
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2013/2014 : 4 GS 7 CP, 8 CE1
- ZaubetteExpert
perlette a écrit:Merci Zaubette pour ton topo et ton idée de plan de travail, il faut que je m'y mette pour la prochaine rentrée !
Ce qui m'a bien aidé quand j'ai commencé, c'est mon expérience en tant qu'élève de classe multi-niveaux ( du CP au CM2 en classe unique). J'avais confiance dans ce type de classe, je savais que c'était des classes qui permettaient de réussir (alors que dans mon coin, elles souffrent plutôt d'une image négative )
Je trouve que ce sont des classes où les relations entre élèves sont plus paisible, certainement en raison du nombre restreint d'élève.
"en raison du nombre restreint d'élève"....par niveau, ai-je envie de rajouter! Parce qu'en tout, on a généralement le même nombre d'élèves que les cours simples. Par exemple, cette année, j'en ai 23, et l'an prochain, autour de 24 ou 25.
Mais, tu as raison, c'est une des choses qui font que j'aime ce type de classe: on fait la leçon a un tout petit groupe d'élève. On parle à mi-voix. C'est intime. On a une relation personnelle avec chacun des élèves. C'est facile à gérer 6 élèves (si le reste tourne bien!).
Et puis, la relation qu'on construit avec les élèves, et leur famille, est sur le long terme. Quand on garde ses élèves pour 3 ou 4 ans, on a tout intérêt à ce qu'il n'y ait pas de conflit avec l'enfant et que la confiance règne avec ses parents. Ça, je l'ai vite appris!
Je termine ce plaidoyer pour la classe à cours multiple par un petit bonheur: j'aime constater le chemin parcouru avec mes petiots tout au long de leur passage dans ma classe. Ils m'arrivent à 4 ans, certains pour leur première scolarisation, ne sachant rien de l'école, et je les remets à ma collègue à la fin du CE1 en sachant bien lire écrire et compter. C'est très gratifiant pour la maitresse!
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- perletteNiveau 5
Je pensais au nombre d'élève dans l'école! Pour ma part, 20 élèves dans la classe, 20 élèves dans l'école. Comparé aux 250 et 300 élèves par école de la ville voisine, je trouve qu'il n'y a pas photo niveau ambiance! Le revers de la médaille, c'est que les élèves n'ont pas trop de possibilités de nouer de nouvelles amitiés
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2013/2014 : 4 GS 7 CP, 8 CE1
- ZaubetteExpert
perlette a écrit:Je pensais au nombre d'élève dans l'école! Pour ma part, 20 élèves dans la classe, 20 élèves dans l'école. Comparé aux 250 et 300 élèves par école de la ville voisine, je trouve qu'il n'y a pas photo niveau ambiance! Le revers de la médaille, c'est que les élèves n'ont pas trop de possibilités de nouer de nouvelles amitiés
OK!
Moi c'est pareil: 23 dans la classe et 23 dans l'école! Il y a 20 élèves de cycle 3, mais ils sont dans le village d'à côté, à 3km. Du coup, les récrés sont assez calmes et les relations entre élèves sereines, c'est vrai.
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- DhaiphiGrand sage
A contrario, je me trouve très bien dans mon école/petit collège (300 élèves).perlette a écrit:Pour ma part, 20 élèves dans la classe, 20 élèves dans l'école. Comparé aux 250 et 300 élèves par école de la ville voisine, je trouve qu'il n'y a pas photo niveau ambiance !
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- perletteNiveau 5
En fait, je parlais ambiance entre élève. Je rêve d'avoir des collègues sympas!
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2013/2014 : 4 GS 7 CP, 8 CE1
- coindeparadisGuide spirituel
Pour gérer le multiniveaux ( GS/CP/CE1/CE2/CM1 en 2009 par exemple...), je fractionne beaucoup les activités (et c'est plutôt bien adapté en cycle 2 plus difficile en cycle 3) pour passer d'un groupe à un autre facilement.
Chaque élève a également une pochette à son nom, dans un classeur, avec des fiches à réaliser en autonomie. Fiches renouvelées chaque semaine en fonction du plan de travail. Ces fiches portent sur des notions, compétences qui nécessitent de l'entraînement : tracés à la règle, frises, pavages, mots croisés phonologiques, opérations sous forme de mots croisés, exercices de recherches dans le dictionnaire... Sinon, dès la fin CP la règle c'est "quand on a fini on lit le roman en cours emprunté à la bibliothèque de classe".
Chaque élève a également une pochette à son nom, dans un classeur, avec des fiches à réaliser en autonomie. Fiches renouvelées chaque semaine en fonction du plan de travail. Ces fiches portent sur des notions, compétences qui nécessitent de l'entraînement : tracés à la règle, frises, pavages, mots croisés phonologiques, opérations sous forme de mots croisés, exercices de recherches dans le dictionnaire... Sinon, dès la fin CP la règle c'est "quand on a fini on lit le roman en cours emprunté à la bibliothèque de classe".
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- VolubilysGrand sage
Joli topo Zaubette.
Moi j'ai une classe TPS-PS-MS-GS-CP, avec des CE1 en plus deux fois par semaine. Actuellement 22 gremlins (28 avec les CE1), une année j'en ai eu 25 (31 avec les CE1), dans une école où je viens de passer 4 mois sans chauffage, des parents psychopathes et une mairie tarée.
Mais 2 Atsem ! \o/
J'ai l'impression d'être Shiva, d'avoir plein de bras pour fournir partout. La classe tourne car je fais la même chose de la même manière dans le même ordre tous les jours, les élèves s'autonomisent car ils savent ce qu'ils doivent faire. Bref la routine est mon ami.
Bref, rien de transcendant.
Moi j'ai une classe TPS-PS-MS-GS-CP, avec des CE1 en plus deux fois par semaine. Actuellement 22 gremlins (28 avec les CE1), une année j'en ai eu 25 (31 avec les CE1), dans une école où je viens de passer 4 mois sans chauffage, des parents psychopathes et une mairie tarée.
Mais 2 Atsem ! \o/
J'ai l'impression d'être Shiva, d'avoir plein de bras pour fournir partout. La classe tourne car je fais la même chose de la même manière dans le même ordre tous les jours, les élèves s'autonomisent car ils savent ce qu'ils doivent faire. Bref la routine est mon ami.
Bref, rien de transcendant.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
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