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laurita
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UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 Empty Re: UTOPIA : comment revaloriser la série L ?

par laurita Ven 25 Mai 2012 - 14:00
l'ENgénu a écrit:Cela risque d'être difficile...Pour rien au monde je n'aurais été en L! J'aurai eu peur de me fermer des portes et de ne pas être dans une bonne classe. La S était déjà il y a 10 ans ce qu'il fallait faire quand on était bon élève.

Ce qui est drôle, c'est qu'ensuite direction prépa. lettres.

c'est bien pour ça qu'il est absolument nécessaire de repenser cette série aussi en pensant aux débouchés
même si les séries générales n'ont pas vocation à être professionnalisantes normalement, je crois que la réalité de la société aujourd'hui et la crise de l'emploi doivent nous obliger à prendre en compte ces paramètres, et il est vrai que la S et ES sont malgré tout un peu plus "professionnalisantes" que la L, ce qui en fait son insuccès et sa mauvaise presse

mini digression mais ceux qui ont tout compris et qui ont le plus de chance de trouver un job vite aujourd'hui sont les séries techno, parce que hop direct BTS + stages dans des domaines où il a de la demande

former des citoyens, des adultes responsables et cultivés, OK mais former des chômeurs, non!!!!
donc je suis pour orienter les séries générales et surtout la L vers des vrais débouchés.

c'est la raison pour laquelle, quand je propose 3 LV obligatoires, c'est parce qu'aujourd'hui, il faut se démarquer, on va de plus en plus vers des échanges internationaux et 2 langues, cela me semble très peu par rapport à nos voisins européens

combien sont les demandeurs d'emploi avec anglais / esp sur leur CV ?
je crois que anglais/ esp / all / ou chinois / russe, en plus ferait une sacrée différence !


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par lalilala Ven 25 Mai 2012 - 16:14
l'ENgénu a écrit:Cela risque d'être difficile...Pour rien au monde je n'aurais été en L! J'aurai eu peur de me fermer des portes et de ne pas être dans une bonne classe. La S était déjà il y a 10 ans ce qu'il fallait faire quand on était bon élève.

Ce qui est drôle, c'est qu'ensuite direction prépa. lettres.

Pourtant dans ma classe de term L il y avait pas mal de têtes...et deux élèves ont eu les félicitations du jury au bac (+ de 18 de moyenne). Il n'y en a pas eu d'autres dans le lycée toutes filières confondues. Je précise que j'ai passé le bac en 2000 et je faisais aussi partie des bons élèves qui pouvaient aller dans n'importe quelle filière. J'ai choisi en fonction de mes goûts : j'avais de bons résultats en physique et SVT mais ça ne m'intéressait pas des masses et puis les sciences eco, ça ne me parlait pas du tout du tout... J'ai gardé maths en option obligatoire par contre parce que j'aimais bien (bon le programme de term m'a bien gonflée et malgré les révisions avec mon père prof de maths, je n'ai pas brillé le jour du bac...mais c'est une autre histoire Smile ).

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UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 Empty Re: UTOPIA : comment revaloriser la série L ?

par Tristana Ven 25 Mai 2012 - 17:07
Je faisais également partie des bons élèves qu'on a voulu orienter en S... j'avais effectivement un vrai goût pour les maths mais la physique-chimie était ma bête noire et la biologie me dépassait déjà un peu.
J'ai tenu tête, et je suis allée en L. Et je ne regrette pas un instant mon choix.
Comment voulez-vous que les mômes aient envie d'aller dans cette filière par choix et par motivation quand certains profs eux-mêmes considèrent que L, c'est la poubelle du lycée ?
Je me dis que j'ai quand même eu une chance folle d'être dans un lycée où on refusait que la section littéraire soit la section des nuls ; les élèves moyens étaient davantage orientés en ES (puisqu'il faut pour le bac un niveau moyen partout). Je n'avais en cours avec moi que des élèves intéressés soit par les langues, soit par les lettres ; il y avait peut-être un cas ou deux de "je n'aime pas les maths donc je fais L", mais c'était tout.

Bref, c'est une filière à revaloriser, et pour cela, à mon sens il faut commencer par laisser un enseignement scientifique de qualité. Certes, on se spécialise un peu, mais comment se fait-il qu'en S ou en ES on continue à faire du français, de l'HG, des langues à un haut niveau, quand en L on se retrouve avec des épreuves de sciences quasiment bidon ? (j'ai eu 20 en maths au bac, la matière obligatoire hein, pas l'option, alors qu'il fallait faire des tracés et que je m'étais pointée sans règle ni équerre...)
Cela peut s'arrêter à la 1ère pour qu'en Tale on s'intéresse davantage aux lettres mais je pense qu'il faudrait au moins que ce qu'on demande en maths, en bio et en physique s'apparente à ce qu'on demande aux élèves de seconde... J'ai vraiment eu l'impression de régresser entre la seconde et la 1ère et je ne trouve pas cela normal. Avoir un bac littéraire ne dispense pas d'avoir des connaissances de niveau seconde voire 1ère S dans les matières scientifiques.
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par Duplay Ven 25 Mai 2012 - 17:18
lalilala a écrit:
Pourtant dans ma classe de term L il y avait pas mal de têtes...et deux élèves ont eu les félicitations du jury au bac (+ de 18 de moyenne). Il n'y en a pas eu d'autres dans le lycée toutes filières confondues. Je précise que j'ai passé le bac en 2000 et je faisais aussi partie des bons élèves qui pouvaient aller dans n'importe quelle filière. J'ai choisi en fonction de mes goûts : j'avais de bons résultats en physique et SVT mais ça ne m'intéressait pas des masses et puis les sciences eco, ça ne me parlait pas du tout du tout... J'ai gardé maths en option obligatoire par contre parce que j'aimais bien (bon le programme de term m'a bien gonflée et malgré les révisions avec mon père prof de maths, je n'ai pas brillé le jour du bac...mais c'est une autre histoire Smile ).

Même type d'expérience de mon côté, quelques années plus tôt. Very Happy

Nous avons d'ailleurs tous pu intégrer sans aucune difficulté les établissements que nous visions, qu'il s'agisse des grandes prépas parisiennes, de Sciences Po ou de certaines facs qui sélectionnaient sur mention B ou TB. Et ceux qui présentaient certains examens d'entrée ou concours de niveau bac étaient clairement avantagés par leur niveau en histoire-géo, langues vivantes et culture générale.

Je me souviens en revanche de la déception, qui faisait vraiment peine à voir, de certains de nos camarades qui s'étaient laissé orienter dans la fameuse "voie royale" alors qu'ils n'avaient pas pour projet de faire ensuite des études scientifiques et qui, faute de bonne mention, n'ont pas eu accès à certains de ces établissements. Ils étaient vraiment désabusés, avec le sentiment très désagréable d'avoir été les dindons d'une fort mauvaise farce.

Il faut dire qu'il fallait vraiment s'accrocher, en 3e, quand on avait le malheur d'être bon élève et que l'on voulait aller en A (l'ancêtre de la L). Parce que tout était fait auprès de nous et de nos parents pour nous en dissuader et nous faire choisir la fameuse "voie royale". Pour résister à ces amicales pressions, il valait mieux avoir une personnalité déjà bien affirmée ainsi que des parents avisés et bien informés ! Twisted Evil

Autant il est vrai que des élèves moyens de C (la S de l'époque) avaient le plus souvent un meilleur niveau et une meilleure puissance de travail que des élèves moyens de A, autant ce n'était pas le cas pour les bons et très bons élèves.

Il est bien évidemment logique que des élèves qui se destinent à des études scientifiques (ou économiques, compte tenu de l'importance des maths dans ces filières) choisissent d'aller en S. Il peut également s'avérer utile pour des élèves qui n'ont pas encore une idée précise de leur orientation future de choisir cette section (encore que la ES dans ce cas puisse également être très intéressante). En revanche, vouloir imposer la S à des élèves pour les projets desquels la L constitue une meilleure formation me semble particulièrement stupide.

Les journées n'ayant que 24 heures, le temps que les élèves de S doivent consacrer aux maths et autres disciplines scientifiques, qui ont des coefficients importants au Bac, est autant de temps qu'ils ne peuvent consacrer, contrairement à leurs camarades de L ou ES, à un travail réellement approfondi en français, en histoire-géo, en langues vivantes, dans la connaissance de l'actualité et dans l'approfondissement de la culture générale.




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par palomita Ven 25 Mai 2012 - 17:25
Moi aussi, j'ai choisi la filière littéraire par goût .
Tout en ayant le niveau pour passer en 1ère S . Avec 12 de moyenne en maths, 15 en biologie et 13 en physique-chimie , je ne vous dis pas la tête de mes professeurs de sciences quand j'ai annoncé que je voulais m'orienter en A2 ( bac littéraire de l'époque à dominante langues).En vérité, si j'appréciais la bio et la chimie, je peinais en maths et en physique ( ce qui ne m'empêchait pas de bosser quand même ).Je me voyais mal en 1ère S ... alors que j'avais une vraie passion pour le français, les langues vivantes et l'histoire .
Mais déjà à l'époque ,la filière L était considérée comme celle des classes poubelles .J'ai eu, pour ma part, la chance d'être dans une bonne classe de A2 , un" bon cru " d'après nos professeurs . Mon, seul regret, c'était de ne plus faire de français en terminale ( une option facultative existait néanmoins, on y retrouvait les élèves qui avaient eu une mauvaise note de français au bac en première et qui avaient la possibilité de repasser cette matière en terminale pour rattraper leur note ).

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par JPhMM Ven 25 Mai 2012 - 17:26
lene75 a écrit:
Actuellement, en philo, j'ai des élèves de S qui parviennent à avoir en fin d'année un meilleur niveau que mes meilleurs élèves de L alors que les S ont 3h par semaine et d'autres chats à fouetter et les L 8h et quasi rien d'autre à faire Rolling Eyes Certains de ces élèves ne sont pas des littéraires (problèmes de syntaxe, rédaction pas fluide, pas d'affinités avec les matières littéraires), juste des élèves rigoureux et sérieux, mais d'autres le sont, et j'aimerais bien que nous récupérions ces derniers en L.
Je peux me tromper, mais j'ai vraiment l'impression qu'en S (et jadis en C), parmi les élèves excellents en mathématiques, il y en a toujours eu un nombre non négligeable aussi excellent en philo. Et comme bien d'autres avant moi, j'en suis venu à l'idée qu'il existait une certaine forme d'excellence (pour ne pas dire intelligence ou faculté...) qui pouvait trouver à être nourrie également par ces deux disciplines.


Dernière édition par JPhMM le Ven 25 Mai 2012 - 17:29, édité 2 fois

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par Hermiony Ven 25 Mai 2012 - 17:27
iphigénie a écrit:C'est un cercle vicieux: c'est vrai que dans les conditions actuelles, un très bon élève n'a pas forcément intérêt à aller en L: il va se retrouver au milieu de gens complètement largués et il perdra beaucoup de temps.

Mais le vent tourne chez nous les S aussi commencent à être complètement largués avec une politique d'établissement qui n'a pas cessé d'envoyer le maximum d'élèves en S. On en discutait encore tout à l'heure dans la salle des profs: on voit évoluer notre lycée pourtant jadis assez réputé vitesse grand V avec des masses d'élèves toutes disciplines confondues qui n'en font pas une ramée. Je ne sais pas si c'est un effet local ou général mais c'est assez effrayant: Nos S sont nuls en grande partie, nos ES sont exécrables et nos L sont au ras des pâquerettes affraid

C'était valable il y a 10 ans déjà, quand j'étais au lycée.
Les classes de L étaient des classes poubelles (enfin la mienne surtout, pas l'autre) où avaient été orientés tous ceux qui n'étaient pas bons en maths / qui ne voulaient pas aller en ES. Résultat, les quelques bons que nous étions en souffraient ...
Dans ma classe, nous n'avons été que deux à avoir une mention "Bien" au bac.
Quand je suis arrivée en prépa littéraire, j'ai halluciné en voyant le nombre de S qui s'étaient inscrits. Et je souffre quand j'entends des gens dire "Ah non, il ne fera pas L, pas d'avenir avec ce bac, il fera S".
D'ailleurs une collège de ma mère lui avait dit, parlant de mes frères soeurs "Ton aînée a fait S, la deuxième a fait ES, la troisième L, si on suit cette logique, le petit dernier fera STT..." UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 513736

On ne pourra revaloriser la filière tant que les lettres seront vues comme une matière inutile et sans débouché, et malheureusement, cette vision des choses débute dès le collège....
Et je suis d'accord pour l'option maths : ce que j'ai eu au bac c'était de la rigolade (calculer des pourcentages de réduction entre autres, j'ai eu 18 alors que je n'avais pas le niveau de seconde)
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UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 Empty Re: UTOPIA : comment revaloriser la série L ?

par Tristana Ven 25 Mai 2012 - 17:35
JPhMM a écrit:
lene75 a écrit:
Actuellement, en philo, j'ai des élèves de S qui parviennent à avoir en fin d'année un meilleur niveau que mes meilleurs élèves de L alors que les S ont 3h par semaine et d'autres chats à fouetter et les L 8h et quasi rien d'autre à faire Rolling Eyes Certains de ces élèves ne sont pas des littéraires (problèmes de syntaxe, rédaction pas fluide, pas d'affinités avec les matières littéraires), juste des élèves rigoureux et sérieux, mais d'autres le sont, et j'aimerais bien que nous récupérions ces derniers en L.
Je peux me tromper, mais j'ai vraiment l'impression qu'en S (et jadis en C), parmi les élèves excellents en mathématiques, il y en a toujours eu un nombre non négligeable aussi excellent en philo. Et comme bien d'autres avant moi, j'en suis venu à l'idée qu'il existait une certaine forme d'excellence (pour ne pas dire intelligence ou faculté...) qui pouvait trouver à être nourrie également par ces deux disciplines.
J'ai toujours pensé qu'au fond, la philosophie s'approchait davantage des mathématiques que du français : il s'agit d'être logique et de développer un raisonnement. Savoir rédiger est évidemment un plus, mais je crois que les deux matières ne sont pas antinomiques, loin de là ; et en ce sens je pense qu'il faudrait davantage équilibrer en ce qui concerne les S et les L : peut-être un coefficient moins fort en L et un peu plus fort en S.

Je rejoins en revanche Mowgli : un bac S médiocre, sans mention, ne mènera pas bien loin ; en revanche un bac L avec une bonne mention peut ouvrir beaucoup de portes. C'est ce qu'on m'avait dit à l'époque et j'ai bien fait de suivre ce que certains profs me disaient, quand la majorité voulait me contraindre à la "voie royale".
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par Duplay Ven 25 Mai 2012 - 17:44
palomita a écrit:
Mais déjà à l'époque ,la filière L était considérée comme celle des classes poubelles .J'ai eu, pour ma part, la chance d'être dans une bonne classe de A2 , un" bon cru " d'après nos professeurs .

Je ne sais pas comment ça se passe maintenant en L, mais à l'époque ( UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 2289946511 :lol: ), le choix des options était déterminant en A.

Les vrais littéraires (et notamment les rescapés qui étaient parvenus à échapper à la déportation en C malgré leur bon niveau scolaire Twisted Evil ) se retrouvaient logiquement dans les sections clairement littéraires :
A1 (1 LVE + latin + grec)
A2 (2 LVE + latin ou grec)
A5 (3 LVE)

Les sections "poubelle", c'étaient la A3 (latin + maths) et la A4 (1 LVE + maths). Rolling Eyes
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UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 Empty Re: UTOPIA : comment revaloriser la série L ?

par Hermiony Ven 25 Mai 2012 - 17:48
Mowgli a écrit:
palomita a écrit:
Mais déjà à l'époque ,la filière L était considérée comme celle des classes poubelles .J'ai eu, pour ma part, la chance d'être dans une bonne classe de A2 , un" bon cru " d'après nos professeurs .

Je ne sais pas comment ça se passe maintenant en L, mais à l'époque ( UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 2289946511 :lol: ), le choix des options était déterminant en A.

Les vrais littéraires (et notamment les rescapés qui étaient parvenus à échapper à la déportation en C malgré leur bon niveau scolaire Twisted Evil ) se retrouvaient logiquement dans les sections clairement littéraires :
A1 (1 LVE + latin + grec)
A2 (2 LVE + latin ou grec)
A5 (3 LVE)

Les sections "poubelle", c'étaient la A3 (latin + maths) et la A4 (1 LVE + maths). Rolling Eyes

C'est ce qu'a fait ma mère! Quand elle me ressortait ses bouquins / restants de cours ...je me faisait toute petite en constatant la différence de niveau avec ma L...
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UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 Empty Re: UTOPIA : comment revaloriser la série L ?

par palomita Ven 25 Mai 2012 - 19:13
Mowgli a écrit:

Je ne sais pas comment ça se passe maintenant en L, mais à l'époque ( UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 2289946511 :lol: ), le choix des options était déterminant en A.

Les vrais littéraires (et notamment les rescapés qui étaient parvenus à échapper à la déportation en C malgré leur bon niveau scolaire Twisted Evil ) se retrouvaient logiquement dans les sections clairement littéraires :
A1 (1 LVE + latin + grec)
A2 (2 LVE + latin ou grec)
A5 (3 LVE)

Les sections "poubelle", c'étaient la A3 (latin + maths) et la A4 (1 LVE + maths). Rolling Eyes

Exact, il y avait une gradation chez les littéraires.
De mon temps UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 2289946511 ( j'ai passé le bac en 1991) , il y avait déjà eu du changement :
- A1 : les meilleurs : français + maths + 2 LV
- A2 : Les " linguistes" : français + 3 LV ou français + 2 LV + latin ou grec
-A3 : les "artistes" (les plus faibles ) : français + 2LV + arts plastiques ( ou musique ou théâtre selon les établissements).
Nos profs redoutaient surtout d'avoir les " arts plastiques" .
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UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 Empty Re: UTOPIA : comment revaloriser la série L ?

par lalilala Ven 25 Mai 2012 - 19:39
Ah oui...les arts plastiques!! loool J'étais dans la classe d'artistes en seconde et en première...

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UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 Empty Re: UTOPIA : comment revaloriser la série L ?

par Lefteris Ven 25 Mai 2012 - 20:16
Mowgli a écrit:
palomita a écrit:
Mais déjà à l'époque ,la filière L était considérée comme celle des classes poubelles .J'ai eu, pour ma part, la chance d'être dans une bonne classe de A2 , un" bon cru " d'après nos professeurs .

Je ne sais pas comment ça se passe maintenant en L, mais à l'époque ( UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 2289946511 :lol: ), le choix des options était déterminant en A.

Les vrais littéraires (et notamment les rescapés qui étaient parvenus à échapper à la déportation en C malgré leur bon niveau scolaire Twisted Evil ) se retrouvaient logiquement dans les sections clairement littéraires :
A1 (1 LVE + latin + grec)
A2 (2 LVE + latin ou grec)
A5 (3 LVE)

Les sections "poubelle", c'étaient la A3 (latin + maths) et la A4 (1 LVE + maths). Rolling Eyes

J'ai aussi connu , "de mon temps"UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 VieuxsmileyUTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 0a009 (Palomita est une jeunette), j'ose même pas dire quand, le système des A, avec spécialisation dès la seconde. J'ai fait moi-même A parce que j'étais nul en maths ET que c'était plus facile pour moi (j'étais à l'aise sans trop bosser) et que ça ne me déplaisait pas trop. Déjà S était recherché mais la situation était différente et il y avait quand même e très bons élèves en A, qui représentaient quand même plus de monde qu'aujourd'hui , je dirais environ 40 % des lycéens.
En fait , il y avait une scission nette entre ceux qui avaient choisi A (souvent latinistes) et ceux que A avait choisis (souvent A 4 en effet...). Par la suite, les A ont autant réussi à ma connaissance que les C ou les D, qui parfois faute d'être vraiment à l'aise en sciences, ont ramé. Ils avaient plus de choix théorique à la base, mais moins de choix réel à l'arrivée. j'ai été militaire, puis fonctionnaire ailleurs, et les littéraires raflaient les concours où il y a de la dissertation, des oraux, des langues.
Ce dont je me souviens, c'est quand même que le niveau, même des plus faibles , était élevé par rapport à aujourd'hui : on dissertait dès le 1er trimestre de seconde, on rendait une version latine tous les 15 jours, on lisait beaucoup, et personne ne faisait de fautes énormes de français.La plupart écrivaient même sans fautes. Et les notes n'étaient pas bradées, puisque les meilleures (des filles tout le temps , mais elles étaient majoritaires) obtenaient parfois des 14, voire 15 à la stupéfaction générale. Il n'y avait strictement aucun bruit dans les classes. Et j'étais dans un modeste lycée de province, pas une boîte d'excellence.


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UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 Empty Re: UTOPIA : comment revaloriser la série L ?

par palomita Ven 25 Mai 2012 - 20:17
D'ailleurs, je n'ai jamais compris pourquoi les " artistes" étaient dans la filière littéraire alors que bien souvent, ils n'aiment pas lire, ont des difficultés d'écriture , ce qui les pénalise beaucoup en dissertation.
Je trouve qu'ils ont un profil atypique et que les filières dites " classiques" ne leur correspondent pas .

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par Jim Thompson Ven 25 Mai 2012 - 20:23
en remettant des maths obligatoires en 1 et T!

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par palomita Ven 25 Mai 2012 - 20:27
Lefteris a écrit:


Ce dont je me souviens, c'est quand même que le niveau, même des plus faibles , était élevé par rapport à aujourd'hui : on dissertait dès le 1er trimestre de seconde, on rendait une version latine tous les 15 jours, on lisait beaucoup, et personne ne faisait de fautes énormes de français.La plupart écrivaient même sans fautes. Et les notes n'étaient pas bradées, puisque les meilleures (des filles tout le temps , mais elles étaient majoritaires) obtenaient parfois des 14, voire 15 à la stupéfaction générale. Il n'y avait strictement aucun bruit dans les classes. Et j'étais dans un modeste lycée de province, pas une boîte d'excellence.

Le niveau avait déjà bien baissé à mon époque , même dans mon lycée du centre- ville bien classé .Les professeurs de lettre s'arrachaient les cheveux par rapport à l'orthographe de certains , trouvaient que pour des littéraires, on ne lisait pas assez et il y avait toujours un bruit de fond désagréable dû au bavardage d'une partie de la classe .

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par palomita Ven 25 Mai 2012 - 20:32
Jim Thompson a écrit:en remettant des maths obligatoires en 1 et T!

Elles étaient obligatoires mais avec un programme tellement au ras des pâquerettes qu'on perdait des acquis de la seconde .Un programme plus ambitieux permettrait davantage de débouchés et permettrait de garder des élèves qui autrement, partiraient en S ou en ES.
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par Lefteris Ven 25 Mai 2012 - 20:38
palomita a écrit:
Lefteris a écrit:


Ce dont je me souviens, c'est quand même que le niveau, même des plus faibles , était élevé par rapport à aujourd'hui : on dissertait dès le 1er trimestre de seconde, on rendait une version latine tous les 15 jours, on lisait beaucoup, et personne ne faisait de fautes énormes de français.La plupart écrivaient même sans fautes. Et les notes n'étaient pas bradées, puisque les meilleures (des filles tout le temps , mais elles étaient majoritaires) obtenaient parfois des 14, voire 15 à la stupéfaction générale. Il n'y avait strictement aucun bruit dans les classes. Et j'étais dans un modeste lycée de province, pas une boîte d'excellence.

Le niveau avait déjà bien baissé à mon époque , même dans mon lycée du centre- ville bien classé .Les professeurs de lettre s'arrachaient les cheveux par rapport à l'orthographe de certains , trouvaient que pour des littéraires, on ne lisait pas assez et il y avait toujours un bruit de fond désagréable dû au bavardage d'une partie de la classe .
Nous aussi, on trouvait à redire sur notre niveau. Idem pour la lecture . Je lisais le minimum syndical, j'étais paresseux, mais ça devait faire deux livres par mois, un imposé, l'autre en plus. Je me souviens en latin , on nous accusait de ne pas savoir assez bien la grammaire, et pourtant quand on a exhumé mes cahiers et classeurs de seconde, au cours d'un déménagement, je tiens les "preuves à conviction", comme disait Coluche. pour le bruit, aucun professeur n'aurait accepté de parler dans le bruit de fond. D'ailleurs, j'en suis incapable moi-même, et le bavardage est la chose qui m'a le plus scandalisée quand j'ai redécouvert l'EN, je nepeux même pas le concevoir.
La différence entre mon époque et la tienne, éloignée mais pas tant que ça, je crois savoir à quoi elle tient : je fais partie de la dernière fournée avant le collège unique , donc il y avait un tri , qu'on le veuille ou non , que ce soit dans les bases, l'attitude...

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UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 Empty Re: UTOPIA : comment revaloriser la série L ?

par palomita Ven 25 Mai 2012 - 21:09
Lefteris a écrit:
La différence entre mon époque et la tienne, éloignée mais pas tant que ça, je crois savoir à quoi elle tient : je fais partie de la dernière fournée avant le collège unique , donc il y avait un tri , qu'on le veuille ou non , que ce soit dans les bases, l'attitude...
Je dirais, pour ma part : collège unique + nouveaux programmes scolaires + début de la génération zapping .
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UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 Empty Re: UTOPIA : comment revaloriser la série L ?

par Duplay Ven 25 Mai 2012 - 21:11
Tristana a écrit:J'ai toujours pensé qu'au fond, la philosophie s'approchait davantage des mathématiques que du français : il s'agit d'être logique et de développer un raisonnement.
.
Ah, ça me fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule à penser cela ! yesyes

Ce n'est pas tout à fait pour la même raison que toi, car "être logique et développer un raisonnement" sont, à mon avis, tout aussi nécessaires dans les disciplines littéraires, en particulier dans cet exercice particulièrement exigeant intellectuellement qu'est la dissertation. A moins qu'on ne tolère à présent sous cette appellation un infâme gloubi-boulga bien fumeux... heu

La rigueur intellectuelle, la logique, la capacité à développer un raisonnement me semblent également tout aussi indispensables en histoire-géo, latin, en langues...

Mais nonobstant cette nuance, je trouve comme toi que la philosophie et les mathématiques sont très proches. Par leur caractère très abstrait d'abord, mais aussi par le fait que ce sont des disciplines qui fonctionnent par "systèmes" si l'on peut dire.

Ce qui me gênait dans ces deux disciplines telles qu'elles étaient enseignées à l'époque dans le secondaire, c'est qu'elles ne laissaient paradoxalement guère de place à la réflexion. L'acquisition des rudiments de base s'apparentait plus à du gavage et du bachotage qu'à une formation plus "humaniste". J'ai un ami, agrégé de maths, qui dit d'ailleurs qu'il a commencé à réellement comprendre les mathématiques en licence.

Quant à la philo, je n'ai jamais compris comment une discipline qui était quand même dotée d'un coefficient 8 au bac n'était pas enseignée au moins dès la 1ère en section littéraire. Comment acquérir une méthode, une culture philosophique en une année, même si soudain, en terminale, on se retrouve avec 8 heures hebdomadaires ?

Sans compter que ça conduisait y compris les élèves les plus brillants à avoir le sentiment de jouer leur mention à la roulette russe. Autant en français, latin, langues vivantes et histoire-géo, un travail régulier et sérieux assurait de bonnes voire très bonnes notes et préservait d'éventuelles contre-performances à l'examen, autant en philo ce bachotage sur une année laissait une forte marge d'incertitude. Conséquence : si les élèves les meilleurs étaient assurés de décrocher la mention B, en revanche, ils savaient que la mention TB pouvait bêtement leur passer sous le nez, ce qui était tout de même assez râlant !

Bref, de deux choses l'une, soit l'on considère que la philosophie est une discipline importante dans un cursus littéraire, auquel cas on se donne les moyens de faire autre chose que du bachotage* et d'amorcer son enseignement dès la 1ère (voire la 2de en option), soit on se contente de faire une modeste initiation, auquel cas on revoit ses horaires et son coefficient à la baisse et on augmente ceux du français.

* Il va de soi que ce ne sont pas les professeurs de philo que je mets en cause, mais l'organisation du cursus et du bac. Wink

palomita
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UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 Empty Re: UTOPIA : comment revaloriser la série L ?

par palomita Ven 25 Mai 2012 - 21:45
Mowgli a écrit:
Quant à la philo, je n'ai jamais compris comment une discipline qui était quand même dotée d'un coefficient 8 au bac n'était pas enseignée au moins dès la 1ère en section littéraire. Comment acquérir une méthode, une culture philosophique en une année, même si soudain, en terminale, on se retrouve avec 8 heures hebdomadaires ?

Sans compter que ça conduisait y compris les élèves les plus brillants à avoir le sentiment de jouer leur mention à la roulette russe. Autant en français, latin, langues vivantes et histoire-géo, un travail régulier et sérieux assurait de bonnes voire très bonnes notes et préservait d'éventuelles contre-performances à l'examen, autant en philo ce bachotage sur une année laissait une forte marge d'incertitude. Conséquence : si les élèves les meilleurs étaient assurés de décrocher la mention B, en revanche, ils savaient que la mention TB pouvait bêtement leur passer sous le nez, ce qui était tout de même assez râlant !

Bref, de deux choses l'une, soit l'on considère que la philosophie est une discipline importante dans un cursus littéraire, auquel cas on se donne les moyens de faire autre chose que du bachotage* et d'amorcer son enseignement dès la 1ère (voire la 2de en option), soit on se contente de faire une modeste initiation, auquel cas on revoit ses horaires et son coefficient à la baisse et on augmente ceux du français.




Entièrement d'accord .
Les seuls à obtenir mention très bien dans la filière littéraire étaient d'ailleurs ceux qui faisaient A1 ( français- maths) car ils pouvaient avoir une excellente note en maths (un 20 ).Même dans ma classe, où il y avait de très bons élèves, le maximum était la mention bien car dans les matières purement littéraires ou linguistiques, 16-17 était la note maximale.Un 18 en philo , par exemple ( note obtenue par un de mes camarades, qui est d'ailleurs devenu prof de philo) était exceptionnel .
laurita
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par laurita Ven 25 Mai 2012 - 21:59
hihihi
j'ai fait A3 moi!!!
art dramatique, je peux vous dire que je n'ai jamais autant bossé que dans cette matière très prenante
et il fallait pas être nul ! coeff 6 au bac + de nouveau en option, j'en faisais 5h par semaine!!!!

par contre je trouve que ça m'a apporté beaucoup de culture G, parce qu'on avait aussi pas mal d'heures de théorie et d'histoire du théâtre
c'est pour ça que je me dis une matière artitique obligatoire au choix, ça ne pourrait que faire du bien dans cette série
Leclochard
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par Leclochard Ven 25 Mai 2012 - 22:40
lene75 a écrit:
Enfin je m'interroge pour toutes les filières sur l'opportunité d'introduire un enseignement obligatoire d'économie, le problème étant de trouver où prendre les heures...

Sans opposer les savoirs et les disciplines :est-il moins utile d'avoir étudié et réfléchi sur l'art ou la religion que de savoir à quoi servent nos impôts, ce qu'on appelle un bénéfice, ce qu'est la TVA ou comment on finance notre protection sociale ?
Je comprends que tu prêches pour ta chapelle mais sincèrement, on ne peut pas sérieusement prétendre que l'ignorance dans ce domaine soit secondaire à l'honnête homme du XXIème siècle (même chose pour les sciences d'ailleurs). Il suffit de suivre l'actualité pour s'en rendre compte.

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par lene75 Ven 25 Mai 2012 - 23:01
Tristana a écrit:J'ai toujours pensé qu'au fond, la philosophie s'approchait davantage des mathématiques que du français

C'est aussi ce que je pense. Certains bons en maths sont bloqués par la rédaction et en ce qui me concerne, je suis quand même nettement meilleure en philo qu'en maths, mais il n'en reste pas moins que la démarche, l'abstraction et la rigueur y sont semblables : il s'agit dans les deux cas de démontrer quelque chose par des enchaînements logiques, de poser des prémisses, etc. Mais j'ai appris cette année par mes élèves de TS qu'ils ne faisaient plus de démonstrations en maths... Je crois qu'en fait toute la difficulté de la philo tient au fait qu'il faut être à la fois littéraire et scientifique pour s'y sentir à l'aise, mais c'est aussi ce qui en fait le charme.

Leclochard, je ne comprends pas bien le sens de ton intervention, puisque :
1) J'ai proposé l'introduction obligatoire de culture scientifique et artistique en L et simplement envisagé l'introduction d'économie.
2) Tout le monde entend au moins un peu parler de religion et d'art dans sa scolarité, en cours d'histoire, en cours d'arts plastiques, en cours de musique, en cours de philo, mais on peut faire une scolarité entière sans jamais avoir entendu parler d'économie.
3) Je ne vois pas en quoi je prêche pour ma chapelle en disant qu'il faut introduire de l'économie : je suis prof de philo, pas d'économie, et je regrette précisément de ne pas avoir de connaissances suffisantes en économie car cela me gêne dans la compréhension du monde qui m'entoure, dans la compréhension des enjeux politiques qui concernent tout citoyen, etc.

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Lefteris
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par Lefteris Sam 26 Mai 2012 - 0:05
palomita a écrit:
Lefteris a écrit:
La différence entre mon époque et la tienne, éloignée mais pas tant que ça, je crois savoir à quoi elle tient : je fais partie de la dernière fournée avant le collège unique , donc il y avait un tri , qu'on le veuille ou non , que ce soit dans les bases, l'attitude...
Je dirais, pour ma part : collège unique + nouveaux programmes scolaires + début de la génération zapping .
Oui, mon jeune frère qui a passé le bac je pense la même année que toi a vécu différemment de moi un peu plus d' une dizaine d'années plus tôt : télé tout le temps (nous ne la regardions quasi jamais) , seconde indéterminée je crois, en tous cas programmes différents, nul en latin qu'il a arrêté d'ailleurs (moi, fallait pas que je m'y avise, on m'avait obligé ...), plus de difficultés à le gérer, il a redoublé (il est prof aussi quand même...) Ses copains étaient pareils. Plus dispersés, on passait déjà plus de temps sous l'influence des copains qu'en famille, un autre mode de vie s'était mis en place.

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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.

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UTOPIA : comment revaloriser la série L ? - Page 3 Empty Re: UTOPIA : comment revaloriser la série L ?

par alberto79 Sam 26 Mai 2012 - 0:27
Comme il s´agit d´une utopie, je me permets de proposer :
1º) Hausser le niveau du baccalauréat sans s´inquiéter si les taux de réussite descendent.
2º) Imposer une sélection à l´entrée de toutes les filières universitaires (les CPGE étant rattachées aux universités) basée sur un numerus clausus en fonction de la note au bac et du type de bac.
3º) Donner priorité aux lauréats d´un bac L pour rentrer dans les filières littéraires.
Comme ça, les étudiants qui savent clairement qu´ils veulent étudier des filières littéraires intégreront la filière L dès le début. Et il n´y n’aurait pas des étudiants avec de bacs pro et techno augmentant les taux d´échec des filières Lettres/SHS universitaires.
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