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- scoeursNiveau 9
Dans la série non pas des absences, mais avec le même SRV, les motifs de retard...
Le plus beau en BTS, dans une classe où les retards du lundi matin 8h étaient légion : "Professeur trop intransigeant". Vous comprenez 5 minutes c'est franchement pas la mer à boire.
Celui-là j'ai vu ROUGE !
Sinon dans le coin on a eu le motif "Carnaval / Trois Joyeuses" de façon récurrente. Quand ils sont là, ils te préviennent: "on s'ra là Madame, mais que le corps" et puis "si vous pouviez ne pas parler trop fort ça serait parfait", le tout sur le mode humour, mais quand même...
Le plus beau en BTS, dans une classe où les retards du lundi matin 8h étaient légion : "Professeur trop intransigeant". Vous comprenez 5 minutes c'est franchement pas la mer à boire.
Celui-là j'ai vu ROUGE !
Sinon dans le coin on a eu le motif "Carnaval / Trois Joyeuses" de façon récurrente. Quand ils sont là, ils te préviennent: "on s'ra là Madame, mais que le corps" et puis "si vous pouviez ne pas parler trop fort ça serait parfait", le tout sur le mode humour, mais quand même...
- SandyrinaHabitué du forum
C'est moi ou j'ai l'impression (en lisant les motifs d'absence de vos élèves) que ça part "en sucette" comme il faut et qu'il n'y a, comme qui dirait....pas de pilote dans l'avion ???
En résumé...la vie scolaire signe (et donc valide) ce genre de motifs bidons et le gamin peut se repointer en cours en toute impunité? ...tant qu'on ne prendra pas le taureau par les cornes, qu'on ne mettra pas un gros coup de pied dans la fourmilière...l'Ecole ne sera pas respectée à sa juste valeur....Désolée, mais j'ai toujours eu du mal à prendre du recul face à ce genre de trucs... Ce mépris de la"présence" à l'école (pourtant obligatoire) affiché avec tant d'audace... Je ne pense pas être la seule à penser que si nous avons un rôle éducatif (malheureusement nous en avons un et nous souhaiterions pouvoir nous "contenter" d'enseigner, ce qui n'est déjà pas si mal), donc, je disais, si ns avons un rôle éducatif il passe aussi par là: montrer qu'on ne doit/peut pas se permettre de venir au collège (ou à l'école) selon sa convenance personnelle...Mais le souci (que je rencontrais souvent quand j'enseignais au collège) c'est que nous, professeurs n'avons pas vraiment de poids dans cette histoire...pourtant, j'en ai "pété des câbles" face à la passivité et la mollesse de l'administration...réaction la plupart du temps: je vous laisse deviner...
Quand je vois les motifs que certains parents se permettent de noter dans les carnets...suis-je la seule à m'interroger sur la dégradation du niveau intellectuel de certains individus ?
En résumé...la vie scolaire signe (et donc valide) ce genre de motifs bidons et le gamin peut se repointer en cours en toute impunité? ...tant qu'on ne prendra pas le taureau par les cornes, qu'on ne mettra pas un gros coup de pied dans la fourmilière...l'Ecole ne sera pas respectée à sa juste valeur....Désolée, mais j'ai toujours eu du mal à prendre du recul face à ce genre de trucs... Ce mépris de la"présence" à l'école (pourtant obligatoire) affiché avec tant d'audace... Je ne pense pas être la seule à penser que si nous avons un rôle éducatif (malheureusement nous en avons un et nous souhaiterions pouvoir nous "contenter" d'enseigner, ce qui n'est déjà pas si mal), donc, je disais, si ns avons un rôle éducatif il passe aussi par là: montrer qu'on ne doit/peut pas se permettre de venir au collège (ou à l'école) selon sa convenance personnelle...Mais le souci (que je rencontrais souvent quand j'enseignais au collège) c'est que nous, professeurs n'avons pas vraiment de poids dans cette histoire...pourtant, j'en ai "pété des câbles" face à la passivité et la mollesse de l'administration...réaction la plupart du temps: je vous laisse deviner...
Quand je vois les motifs que certains parents se permettent de noter dans les carnets...suis-je la seule à m'interroger sur la dégradation du niveau intellectuel de certains individus ?
- JacqGuide spirituel
Chez nous le problème de la Vie scolaire validant ou non a été résolu : ils ne tamponnent plus rien ce qui fait que lorsque l'élève arrive on ne sait pas si son excuse bidon a été validée ou non. Cela évite que d'abominables profs pénibles appellent immédiatement pour protester lorsqu'une absence a été validée.
Dans la réalité (parce que je vais vérifier tout de même, en bon emmer.... que je suis) la Vie Sco ne valide pas, mais le problème c'est que nous ne le savons pas !
En fait l'élève arrive en cours à l'heure suivante (le portail est fermé donc de toute façon ils ne peuvent pas rentrer avant l'heure suivante de façon à éviter les défilés de retard dans les cours). La validation ou non du motif est réalisée ensuite, et nous on ne la voit pas. Cela c'est dommage.
Avec notre portail fermé, nous avons donc de bons motifs d'excuses :
" portail loupé" ou "manqué le portail"... j'ai beau leur expliquer que le portail ne change pas de place et que donc ils ne peuvent ni le louper ni le manquer, ils ne comprennent pas.
Jacq
Dans la réalité (parce que je vais vérifier tout de même, en bon emmer.... que je suis) la Vie Sco ne valide pas, mais le problème c'est que nous ne le savons pas !
En fait l'élève arrive en cours à l'heure suivante (le portail est fermé donc de toute façon ils ne peuvent pas rentrer avant l'heure suivante de façon à éviter les défilés de retard dans les cours). La validation ou non du motif est réalisée ensuite, et nous on ne la voit pas. Cela c'est dommage.
Avec notre portail fermé, nous avons donc de bons motifs d'excuses :
" portail loupé" ou "manqué le portail"... j'ai beau leur expliquer que le portail ne change pas de place et que donc ils ne peuvent ni le louper ni le manquer, ils ne comprennent pas.
Jacq
- JacqGuide spirituel
Sandyrina a écrit:
Quand je vois les motifs que certains parents se permettent de noter dans les carnets...suis-je la seule à m'interroger sur la dégradation du niveau intellectuel de certains individus ?
J'ai un ami qui travaille chez anciennement RVI à Lyon. Le pire c'est que les motifs des absences de ses ouvriers sont les mêmes, et qu'adultes ils ont encore ces excuses bidons.
Lors de je ne sais plus quelle coupe du monde de foot il avait des employés qui venaient sérieusement lui expliquer qu'ils étaient absents pour cause de "match de foot à la TV" !
Le laxisme à l'école se retrouve malheureusement ensuite chez les adultes, qui sont aussi les parents de nos élèves.
Y a pire !
Lorsque je vois la colonne des mourants et agonisants qui gémissent sans fin dans le couloir de l'infirmerie, prêts à rendre leur dernier râle, j'imagine ce que cela va donner lorsque ces enfants seront des adultes au travail !
Le trou de la sécu ? Il se prépare dès le couloir de l'infirmerie à l'école.
Jacq
- SandyrinaHabitué du forum
ça fait en effet quelques années que je m'inquiète par rapport à la "fragilité" des élèves....ils sont de plus en plus nombreux à venir en béquilles, à avoir des entorses...bref, une santé fragile...J'ai parlé il y a peu avec un professeur d'EPS qui m'a confirmé que ça se dégradait (oui, quand on était petits on s'aérait....on ne s'enfermait pas avec nos consoles de jeux....) Réducteur peut-être, je généralise sûrement...mais il y a un souci à ce niveau.
- TakaraNiveau 10
Hier matin, un de mes élèves de 5ème arrive en retard avec un billet "Erreur d'emploi du temps"!
Je lui demande s'il est vraiment sérieux, se tromper dans l'emploi du temps un 25/05! Il me répond: "Non, mais il fallait bien trouver un motif."
Je lui demande s'il est vraiment sérieux, se tromper dans l'emploi du temps un 25/05! Il me répond: "Non, mais il fallait bien trouver un motif."
- JacqGuide spirituel
Moi ce qui m'inquiète c'est leur fringale de médicaments.
Mal à la tête ? Médicament.
Mal au pied gauche ? Médicament.
Pas envie de travailler : médicament !
Et on peut supposer que chez eux c'est aussi le gavage des oies.
Et si on refuse de les envoyer à l'infirmerie : "mais monsieur vous voulez ma mort".... A quoi je réponds : "oui mais silencieuse".
Le trou de la sécu se prépare à l'école.
Jacq
Mal à la tête ? Médicament.
Mal au pied gauche ? Médicament.
Pas envie de travailler : médicament !
Et on peut supposer que chez eux c'est aussi le gavage des oies.
Et si on refuse de les envoyer à l'infirmerie : "mais monsieur vous voulez ma mort".... A quoi je réponds : "oui mais silencieuse".
Le trou de la sécu se prépare à l'école.
Jacq
- SandyrinaHabitué du forum
Jacq a écrit:Moi ce qui m'inquiète c'est leur fringale de médicaments.
Mal à la tête ? Médicament.
Mal au pied gauche ? Médicament.
Pas envie de travailler : médicament !
Et on peut supposer que chez eux c'est aussi le gavage des oies.
Et si on refuse de les envoyer à l'infirmerie : "mais monsieur vous voulez ma mort".... A quoi je réponds : "oui mais silencieuse".
Le trou de la sécu se prépare à l'école.
Jacq
Effectivement mais parfois je me demande si ce n'est pas aussi dû au comportement de "certains" (je ne veux pas non plus généraliser) parents qui aiment (ou sont rassurés) de coller des étiquettes sur leur enfant dès qu'il fait un pet de travers...On cherche des causes à nos effets...ça rassure. Société d'angoissés quoi....
- Invité23Fidèle du forum
scoeurs a écrit:Dans la série non pas des absences, mais avec le même SRV, les motifs de retard...
Le plus beau en BTS, dans une classe où les retards du lundi matin 8h étaient légion : "Professeur trop intransigeant". Vous comprenez 5 minutes c'est franchement pas la mer à boire.
Celui-là j'ai vu ROUGE !
Sinon dans le coin on a eu le motif "Carnaval / Trois Joyeuses" de façon récurrente. Quand ils sont là, ils te préviennent: "on s'ra là Madame, mais que le corps" et puis "si vous pouviez ne pas parler trop fort ça serait parfait", le tout sur le mode humour, mais quand même...
Pour tes lycéens ou des post-bac, je trouve déjà ça limite, mais bon, ça fait partie du folklore local et, d'après Chéri, c'était déjà le cas à l'E*ID il y a 20 ans ; en revanche, au collège, je ne m'y attendais pas !!! C'est pourtant ce que j'ai vu cette année, après avoir enseigné longtemps plus loin sur la côte, où le Carnaval n'est pas du tout implanté de la même manière.
- LoraNeoprof expérimenté
Oui, mais en même temps, on y est poussé par les instits (ceux du forum, pas taper !) : ma fille ne prononçait pas bien les R en moyenne section, il fallait qu'elle voie un orthophoniste ; mon fils s'ennuyait en CP, il fallait qu'il voie un psy... Et même nous, au collège : dès qu'un élève est en difficulté, c'est batterie de tests pour mettre un nom sur sa " maladie ". Oui, parce que " con " n'est pas une maladie reconnue par la sécu.Sandyrina a écrit:
Effectivement mais parfois je me demande si ce n'est pas aussi dû au comportement de "certains" (je ne veux pas non plus généraliser) parents qui aiment (ou sont rassurés) de coller des étiquettes sur leur enfant dès qu'il fait un pet de travers...On cherche des causes à nos effets...ça rassure. Société d'angoissés quoi....
- scoeursNiveau 9
L'école est malade de ses malades, les malades sont malades de l'école. Ca ne veut rien dire ce que j'écris, mais ça rejoint l'idée qu'on n'a pas de solutions tant le bateau prend l'eau lui-même, se prend des vagues de côté sur tous les côtés. Et nous, et bien on lutte en Don Quichotte qui y croit mordicus alors que beaucoup nous voient comme les fauteurs publics de troubles divers et variés.
- MoonchildSage
Ca me fait penser que, du temps où la vie scolaire prenait encore en charge les retards, j'avais eu plus ou moins la même chose avec une élève arrivée 5 minutes après la sonnerie, que j'avais renvoyée chercher un mot et qui était revenue avec la justification "pas acceptée en cours".scoeurs a écrit:Dans la série non pas des absences, mais avec le même SRV, les motifs de retard...
Le plus beau en BTS, dans une classe où les retards du lundi matin 8h étaient légion : "Professeur trop intransigeant". Vous comprenez 5 minutes c'est franchement pas la mer à boire.
Ben il y a déjà un énorme déficit sans ça...Lora a écrit:Oui, parce que " con " n'est pas une maladie reconnue par la sécu.
- CathEnchanteur
Perso, si le motif est visiblement bidon ou s'il y a juste un mot de la vs "autorisant à rentrer en cours" (cad pas de motif), je refuse l'élève.
M'en fous.
M'en fous.
- WonderWomanBon génie
j'avais lu une étude que ça venait du fait que les enfants passent plus de temps à l'intérieur que à l'extérieur et qu'ils développent moins le sens de l'équilibre et autre.Sandyrina a écrit:Jacq a écrit:Moi ce qui m'inquiète c'est leur fringale de médicaments.
Mal à la tête ? Médicament.
Mal au pied gauche ? Médicament.
Pas envie de travailler : médicament !
Et on peut supposer que chez eux c'est aussi le gavage des oies.
Et si on refuse de les envoyer à l'infirmerie : "mais monsieur vous voulez ma mort".... A quoi je réponds : "oui mais silencieuse".
Le trou de la sécu se prépare à l'école.
Jacq
Effectivement mais parfois je me demande si ce n'est pas aussi dû au comportement de "certains" (je ne veux pas non plus généraliser) parents qui aiment (ou sont rassurés) de coller des étiquettes sur leur enfant dès qu'il fait un pet de travers...On cherche des causes à nos effets...ça rassure. Société d'angoissés quoi....
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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- SandyrinaHabitué du forum
Lora a écrit:Oui, mais en même temps, on y est poussé par les instits (ceux du forum, pas taper !) : ma fille ne prononçait pas bien les R en moyenne section, il fallait qu'elle voie un orthophoniste ; mon fils s'ennuyait en CP, il fallait qu'il voie un psy... Et même nous, au collège : dès qu'un élève est en difficulté, c'est batterie de tests pour mettre un nom sur sa " maladie ". Oui, parce que " con " n'est pas une maladie reconnue par la sécu.Sandyrina a écrit:
Effectivement mais parfois je me demande si ce n'est pas aussi dû au comportement de "certains" (je ne veux pas non plus généraliser) parents qui aiment (ou sont rassurés) de coller des étiquettes sur leur enfant dès qu'il fait un pet de travers...On cherche des causes à nos effets...ça rassure. Société d'angoissés quoi....
+1 ... Je ne condamne personne (enfin, je préfère préciser :lol: ...j'aimerais pas que mes propos soient mal interprétés...)
Hélas oui...il y a un constat. Il faut , il FAUT mettre un nom sur les choses...je ne sais pas vraiment comment expliquer ce que je ressens vis à vis de cela . C'est flou mais j'ai comme l'intuition que c'est vraiment un trait de nos sociétés...un peu comme ce refus d'avoir mal....on vit dans une société ou la douleur (même morale) n'est plus acceptée...ça devient intolérable...j'avais même lu un article sur ...ne rigolez pas...ne vous moquez pas: la sueur . L'article expliquait qu'on vivait dans un société qui refusait l'odeur de soi-même ou de l'autre. Moi j'extrapole avec "la douleur" et encore plus avec la "défaillance" . Il y a comme un refus d'être imparfaits...et comme un refus de ne pas savoir POURQUOI on est imparfaits. Si vous ne me suivez pas, c'est normal...je ne me suis pas relue !!!! :lol:
- SandyrinaHabitué du forum
cath5660 a écrit:Perso, si le motif est visiblement bidon ou s'il y a juste un mot de la vs "autorisant à rentrer en cours" (cad pas de motif), je refuse l'élève.
M'en fous.
Je faisais pareil quand j'étais ds mon ancien collège...m'attirant les foudres de la direction...et passant évidemment pour ...
- mitochondrieNiveau 10
Sandyrina a écrit:C'est moi ou j'ai l'impression (en lisant les motifs d'absence de vos élèves) que ça part "en sucette" comme il faut et qu'il n'y a, comme qui dirait....pas de pilote dans l'avion ???
En résumé...la vie scolaire signe (et donc valide) ce genre de motifs bidons et le gamin peut se repointer en cours en toute impunité? ...tant qu'on ne prendra pas le taureau par les cornes, qu'on ne mettra pas un gros coup de pied dans la fourmilière...l'Ecole ne sera pas respectée à sa juste valeur....Désolée, mais j'ai toujours eu du mal à prendre du recul face à ce genre de trucs... Ce mépris de la"présence" à l'école (pourtant obligatoire) affiché avec tant d'audace... Je ne pense pas être la seule à penser que si nous avons un rôle éducatif (malheureusement nous en avons un et nous souhaiterions pouvoir nous "contenter" d'enseigner, ce qui n'est déjà pas si mal), donc, je disais, si ns avons un rôle éducatif il passe aussi par là: montrer qu'on ne doit/peut pas se permettre de venir au collège (ou à l'école) selon sa convenance personnelle...Mais le souci (que je rencontrais souvent quand j'enseignais au collège) c'est que nous, professeurs n'avons pas vraiment de poids dans cette histoire...pourtant, j'en ai "pété des câbles" face à la passivité et la mollesse de l'administration...réaction la plupart du temps: je vous laisse deviner...
?
Bien d'accord...
Hier, j'ai récupéré l'ensemble des élèves de la classe où j'avais fait cours à la moitié des effectifs la semaine précédente (vendredi du "pont" de l'Ascension, qu'on ne fait pas). Une élève m'a sorti, complètement décomplexée, qu'elle n'avait pas régularisé son absence parce que de toute manière, elle n'allait pas mettre comme motif, "week-end à la plage".
Ceci dit, il y a dix ans, en tant qu'élève, j'avais loupé la rentrée de je ne sais plus quelles vacances parce que notre avion atterrissait le lundi. C'était prévu depuis le début mais mes parents avaient noté sur mon carnet "vol retardé" ou qqch comme ça (parce que "de toute manière, tout le monde fait ça"). Mais moi j'avais honte...
Tiens, il m'est arrivé la même chose.Moonchild a écrit:Ca me fait penser que, du temps où la vie scolaire prenait encore en charge les retards, j'avais eu plus ou moins la même chose avec une élève arrivée 5 minutes après la sonnerie, que j'avais renvoyée chercher un mot et qui était revenue avec la justification "pas acceptée en cours".scoeurs a écrit:Dans la série non pas des absences, mais avec le même SRV, les motifs de retard...
Le plus beau en BTS, dans une classe où les retards du lundi matin 8h étaient légion : "Professeur trop intransigeant". Vous comprenez 5 minutes c'est franchement pas la mer à boire.
Résolution pour l'année prochaine : me renseigner vraiment bien sur la manière dont fonctionne la gestion des retards (et absences) dans l'établissement où je serai, et être beaucoup plus intransigeante. Parce que j'en ai ma claque des élèves qui arrivent 5 minutes après la sonnerie sans s'excuser, sans passer par la vie sco (et qui s'offusquent que j'ose l'exiger parce que "c'est bon, on n'est pas si en retard")
Je sens que je vais m'y mettre aussi. Jusqu'à maintenant, je ne regardais pas forcément le motif, du moment qu'ils arrivaient avec un mot, mais depuis que j'ai vu "pas acceptée en cours" (!) après avoir envoyé un retardataire à la vie sco, je fais plus attention.cath5660 a écrit:Perso, si le motif est visiblement bidon ou s'il y a juste un mot de la vs "autorisant à rentrer en cours" (cad pas de motif), je refuse l'élève.
M'en fous.
- JaneBNeoprof expérimenté
En discutant avec mes neveux et nièces de ce sujet, je me suis aperçue qu'ils prenaient vraiment leurs profs pour des ringards intransigeants...sauf que le jour où le copain de ma nièce s'est pointé en retard le 1er jour de sa période d'essai dans un garage, je crois qu'il a compris que ce genre de choses ne pardonnait pas dans le milieu du travail : il n'a juste pas été gardé!
Ils ne comprennent pas maintenant ...ils auront des déconvenues plus tard!!
Ils ne comprennent pas maintenant ...ils auront des déconvenues plus tard!!
- SandyrinaHabitué du forum
JaneB a écrit:En discutant avec mes neveux et nièces de ce sujet, je me suis aperçue qu'ils prenaient vraiment leurs profs pour des ringards intransigeants...sauf que le jour où le copain de ma nièce s'est pointé en retard le 1er jour de sa période d'essai dans un garage, je crois qu'il a compris que ce genre de choses ne pardonnait pas dans le milieu du travail : il n'a juste pas été gardé!
Ils ne comprennent pas maintenant ...ils auront des déconvenues plus tard!!
Rien de tel que du concret dans le monde du travail...ça me fait penser que je trouve vraiment regrettable que nous soyons à ce point peu soutenus par nos administrations (je trouve que trop souvent c'est vraiment trop facile de baisser les bras-de la part de la direction)....bien sûr que l'absentéisme, le excuses bidons sont très répandues...mais je pense que les élèves -et donc certains parents- savent qu'ils peuvent se le permettre...Je n'ai pas de solution miracle si ce n'est ne pas accepter ces élèves en cours...rien que ça! Quand je pense à certains parmi vous qui témoignent de ces situations où vous n'avez pas accepté l'élève et qu'il revient avec son ptit billet...le prof est décrédibilisé, et sur le plan éducatif, bravo ! C'et trop simple....pourrions-nous faire de même, en tant qu'adultes? Ton exemple JaneB va dans ce sens !
- mitochondrieNiveau 10
Sandyrina a écrit:Lora a écrit:Oui, mais en même temps, on y est poussé par les instits (ceux du forum, pas taper !) : ma fille ne prononçait pas bien les R en moyenne section, il fallait qu'elle voie un orthophoniste ; mon fils s'ennuyait en CP, il fallait qu'il voie un psy... Et même nous, au collège : dès qu'un élève est en difficulté, c'est batterie de tests pour mettre un nom sur sa " maladie ". Oui, parce que " con " n'est pas une maladie reconnue par la sécu.Sandyrina a écrit:
Effectivement mais parfois je me demande si ce n'est pas aussi dû au comportement de "certains" (je ne veux pas non plus généraliser) parents qui aiment (ou sont rassurés) de coller des étiquettes sur leur enfant dès qu'il fait un pet de travers...On cherche des causes à nos effets...ça rassure. Société d'angoissés quoi....
+1 ... Je ne condamne personne (enfin, je préfère préciser :lol: ...j'aimerais pas que mes propos soient mal interprétés...)
Hélas oui...il y a un constat. Il faut , il FAUT mettre un nom sur les choses...je ne sais pas vraiment comment expliquer ce que je ressens vis à vis de cela . C'est flou mais j'ai comme l'intuition que c'est vraiment un trait de nos sociétés...un peu comme ce refus d'avoir mal....on vit dans une société ou la douleur (même morale) n'est plus acceptée...ça devient intolérable...j'avais même lu un article sur ...ne rigolez pas...ne vous moquez pas: la sueur . L'article expliquait qu'on vivait dans un société qui refusait l'odeur de soi-même ou de l'autre. Moi j'extrapole avec "la douleur" et encore plus avec la "défaillance" . Il y a comme un refus d'être imparfaits...et comme un refus de ne pas savoir POURQUOI on est imparfaits. Si vous ne me suivez pas, c'est normal...je ne me suis pas relue !!!! :lol:
Ça me fait penser à cette émission de France Inter dont j'ai entendu un bout jeudi :
http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-la-depression-est-elle-devenue-une-epidemie
Il était question d'industrie pharmaceutique, bien sûr, mais aussi du fait que le mot "dépression" est venu remplacer le mot "tristesse".
- SandyrinaHabitué du forum
J'adore cette émission ! merci pour le lien !
- lovelydayNiveau 6
la vie sco appelle la maman d'un élève pour une absence injustifiée, celle ci répond à la surveillante "il avait la chiasse, je ne vous l'ai pas envoyé, il allait vous en mettre partout"...
- EllenaNiveau 8
Pour moi la réponse est: "C'est gentil de montrer autant de soutien à la défense de l'EN. Prends une feuille pour faire le contrôle (l'exercice...)"Calpurnia a écrit:Il y aussi le fameux "grève"... ce à quoi je réponds "tu faisais la grève de quoi, toi, hier ?"
- Hermione0908Modérateur
Un de mes meilleurs de cette année : "Grippe".
Moui. Une grippe fulgurante qui dure une seule journée, vous connaissez ? (en tout cas c'est courant par chez moi).
Sauf que, et c'est là que ça devient savoureux, le jour de ladite grippe, une collègue et moi étions posées en terrasse, et nous avons vu gambader vers nous, guillerette et primesautière, l'élève censée être clouée au lit par la grippe. Qui a marqué un temps d'arrêt et a manifestement eu un moment l'idée de changer de trottoir en voyant deux de ses profs chez qui elle ne s'était pas présentée le jour-même.
Moui. Une grippe fulgurante qui dure une seule journée, vous connaissez ? (en tout cas c'est courant par chez moi).
Sauf que, et c'est là que ça devient savoureux, le jour de ladite grippe, une collègue et moi étions posées en terrasse, et nous avons vu gambader vers nous, guillerette et primesautière, l'élève censée être clouée au lit par la grippe. Qui a marqué un temps d'arrêt et a manifestement eu un moment l'idée de changer de trottoir en voyant deux de ses profs chez qui elle ne s'était pas présentée le jour-même.
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Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- NasopiBon génie
"Il y avait trop de vent et je n'ai pas pu sortir de chez moi".
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
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