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- GrypheMédiateur
Je n'ai jamais été intéressée par une thèse, mais il m'est arrivé de faire des trucs bien dans ma vie aussi.
Je dirais que quand on en rêve jour et nuit, c'est que c'est le bon moment.
S'il y a un truc qui m'intéresserait, ce serait ça :
http://www.esen.education.fr/fr/les-formations/formation-diplomante/master-a-distance-mdos/ (Master sur le management des organisations scolaires).
La disponibilité requise est de 15h par semaine. Je les ai. Si je lâche internet. Mais je ne suis pas prête à le faire, CDFD, dommage...
Je dirais que quand on en rêve jour et nuit, c'est que c'est le bon moment.
S'il y a un truc qui m'intéresserait, ce serait ça :
http://www.esen.education.fr/fr/les-formations/formation-diplomante/master-a-distance-mdos/ (Master sur le management des organisations scolaires).
La disponibilité requise est de 15h par semaine. Je les ai. Si je lâche internet. Mais je ne suis pas prête à le faire, CDFD, dommage...
- CondorcetOracle
L'Ecole doctorale est au doctorant ce que le petit bassin est au chercheur : une initiation à un nouveau monde (en théorie). En pratique, cela peut aussi virer au panier de crabes...
- ClarinetteGrand Maître
J'ai une copine CDE qui a fait ce master cette année. Elle a trouvé ça très prenant, mais intéressant.Gryphe a écrit:Je n'ai jamais été intéressée par une thèse, mais il m'est arrivé de faire des trucs bien dans ma vie aussi.
Je dirais que quand on en rêve jour et nuit, c'est que c'est le bon moment.
S'il y a un truc qui m'intéresserait, ce serait ça :
http://www.esen.education.fr/fr/les-formations/formation-diplomante/master-a-distance-mdos/ (Master sur le management des organisations scolaires).
La disponibilité requise est de 15h par semaine. Je les ai. Si je lâche internet. Mais je ne suis pas prête à le faire, CDFD, dommage...
- LisaZenideExpert spécialisé
Tu n'imagines pas comme tu m'aides...condorcet a écrit:L'Ecole doctorale est au doctorant ce que le petit bassin est au chercheur : une initiation à un nouveau monde (en théorie). En pratique, cela peut aussi virer au panier de crabes...
le "petit bassin" ??????????? kesako ? Pour moi c'est la piscine miniature dans laquelle on envoie les enfants bardés de leurs brassards parce qu'ils ne sont pas encore assez confiants pour nager sans ou parce qu'ils n'ont pas encore appris à nager...
En revanche, panier de crabes, je connais et j'ai déjà pratiqué...
Je sens qu'il va me falloir un petit dico de la recherche... quelqu'un a ça sous la main ?
- CondorcetOracle
Eh bien là, c'est la journée d'études où les doctorant(e)s de l'école présentent leurs travaux, la revue électronique (et plus rarement papier) qu'ils/elles publient, les événements scientifiques auxquels ils/elles participent en tant que spectateurs attentifs ou que contributeurs. Ils y sont formés durant les premières années (séminaire du directeur de thèse et/ou d'autres directeurs de thèse) puis viennent y exposer leurs premières découvertes. Bien organisée et puissante, l'école doctorale permet à l'étudiant de devenir chercheur puis à ses anciens membres de trouver une belle place au sein des institutions académiques...
- LisaZenideExpert spécialisé
Et question stupide, comment sait-on si l'école doctorale est "bien organisée et puissante" ou pas ? Est-ce que le directeur de recherche et sa position au sein de l'Ecole doctorante joue ou pas ?
- CondorcetOracle
Regarde si elle propose une revue, organise une journée des doctorants, s'il existe des presses universitaires dans l'université susceptibles de publier ta thèse et puis essaie de voir combien (et dans quelle proportion) de jeunes docteurs issus d'icelle sont devenus maître de conférences, chargé de recherches au CNRS, ont obtenu des "postes d'attente" (ATER, post-doc...), sont connus...
Tu peux aussi lire les rapports AERES qui, quoiqu'on en dise, se révèlent instructifs...
Tu peux aussi lire les rapports AERES qui, quoiqu'on en dise, se révèlent instructifs...
- LisaZenideExpert spécialisé
Bon, j'ai repris le sujet...
Quelques petites questions aux uns et aux autres...
Tu as fait une thèse dans quel domaine ?
Pourquoi t'a-t-il semblé si difficile de conclure ? (pistes non explorées ? résultats décevants à tes yeux ? perfectionnisme ? etc... ... ...)
A partir de combien cela peut-il sembler trop ?
Comment organises-tu travail au quotidien et recherches pour la thèse ?
Si tu avais eu une bourse de thèse, tu te serais mise en dispo ? à mi-temps ? autre ?
Encore merci pour les réponses données et celles que vous pourrez encore fournir.
Pour l'instant, je suis toujours en pleine réflexion et j'espère que le rendez-vous de la semaine prochaine avec le professeur pourra m'aider à y voir plus clair... en même temps, je sais que si on discute de mon projet, il va me poser tout plein de questions auxquelles il faut que je me prépare aussi... donc...
Quelques petites questions aux uns et aux autres...
J'ai un peu de mal à comprendre... ta thèse était sur deux sujets ? tu as fait deux soutenances ? est-ce que tu pourrais préciser un peu stp ?Finrod a écrit:- aviez-vous un sujet déjà établi ? vous a-t-il été "fourni" par votre directeur ?
Plusieurs propositions du directeur. Avec le petit commentaire : "on verra bien si ça nous mène qq part !" j'ai mené deux projets dans la thèse, le premier a aboutit finalement début 2009, fin de troisième année, le second un peu après.
Tu as fait une thèse dans quel domaine ?
Donc tu as fait ta thèse en enseignant dans le secondaire ? à plein temps ? combien de temps pour terminer ?Collier de Barbe a écrit:- qu'est-ce que ça vous a apporté (bien et mauvais) ?
Nécessité de travailler 2 fois plus (les cours à préparer, la thèse à rédiger) sentiment gênant de ne rien faire bien à certains moments
Plaisir formidable d'être arrivé au bout d'une longue quête
Si je ne confonds pas, c'est toi qui m'a averti que le plus dur était de terminer la thèse... En tout tu as passé combien sur la tienne ?condorcet a écrit:J'ai passé deux ans à lire tout ce que je trouvais sur les sciences humaines, deux autres à dépouiller les archives audiovisuelles et imprimées, un an et demi à rédiger, peaufiner, supputer. J'ai griffonné fiévreusement des notes sur des quais de gare, passé quelques nuits complètes sur la thèse (pour la conclusion), découvert quelques détails inattendus dans une statue (qui aurait ravi Pseudo)...
Pourquoi t'a-t-il semblé si difficile de conclure ? (pistes non explorées ? résultats décevants à tes yeux ? perfectionnisme ? etc... ... ...)
Le nombre de thésards suivis risque de jouer sur la présence / disponibilité du directeur, c'est dans ce sens qu'il faut que je m'interroge ?condorcet a écrit:Essaie de savoir combien de thésards ton directeur de thèse potentiel suit
A partir de combien cela peut-il sembler trop ?
Si tu avais eu ton DEA avant le stage, tu aurais envisagé de commencer à ce moment là ? pourquoi ?Marie Laetitia a écrit:- quand avez-vous commencé votre doctorat ? juste après avoir validé mon année de stage
- pourquoi à ce moment-là et pas avant ? après ? pas avant parce que j'ai validé mon DEA pendant mon année de stage. Me demande pas comment même si on était au tiers temps. Pas après parce que j'ai décroché une alloc de recherche et que j'avais déjà dépassé 25 ans, l'âge maxi, donc dérog. Et en plus il y avait une condition, on ne pouvait avoir l'alloc de recherche que dans la foulée du DEA.
Ca, j'ai connu... et autant communiquer par mail ne me dérange pas du tout, autant attendre des semaines (ou plus) une réponse que l'on ne peut avoir QUE par ce moyen (parce que Monsieur n'est pas dispo autrement) m'énerve passablement. C'est pour ça que je ne veux pas reprendre mon directeur de Master alors que je sais qu'il a des tonnes de sujets dans le domaine qui m'éclate.Marie Laetitia a écrit:- quels rapports / suivis avec votre directeur ? euh... il fait ce qu'il peut. J'ai cessé de dépendre de lui pour tout au fil du temps. Mais je suis très autonome. Tjrs par mail ou téléphone alors que l'on est à Paris tous les deux
J'ai aussi un projet bébé à court ou moyen terme donc ça m'intéresse. Quand tu dis que tu es la seule dans ton entourage de doctorante à avoir fait le choix, c'est à dire ? elles ont fait des bébés pendant la thèse ? Gérable ou abandon de thèse dans ce cas là ?Marie Laetitia a écrit:- qu'est-ce que ça vous a apporté (bien et mauvais) ? Bien : la chance d'enseigner dans le sup pendant quelques années. L'expérience des colloques. Le bonheur de passer des mois sur les archives, de lire lire lire, de découvrir des choses dingues. Mauvais : quelques querelles avec le mari (voui, un ménage à trois ce n'est jamais facile ) et reporter encore et toujours l'arrivée d'un bébé et ça c'est ce qui me pèse le plus. Mais je suis la seule dans mon entourage de doctorantes à avoir fait le choix. Faut dire que j'ai un petit souci de santé qui n'aide pas à envisager thèse et enfant en même temps.
Après coup et avec le recul de cette année de T1 / Thèse... penses-tu que tu as bien fait d'attendre ? Pourquoi ?Ergo a écrit:- pourquoi à ce moment-là et pas avant ? après ?
Après mon M2, j'ai fait un report de stage pour l'agrégation, je ne voulais pas faire les choses en même temps (déjà que j'ai fait capes / M2 en même temps). Puis j'ai fait mon stage l'année dernière, donc j'ai préféré ne pas commencer la thèse, ne sachant pas si j'aurais le temps de mener stage à plein temps et thèse. Du coup, c'est l'année de T1 qui paie. (J'ai eu mon M2 en 2009.)
Comment organises-tu travail au quotidien et recherches pour la thèse ?
A part le cursus classique, quel est ton parcours ?Aegide a écrit:- pourquoi à ce moment-là et pas avant ? après ?
Je n'ai fait que suivre mes études (Licence en 3 ans, Master Recherche puis doctorat).
Sympa en effet, même si les SMS ou mails quotidiens me mettraient un peu trop la pression. Je veux pouvoir me dire que je travaille à mon rythme... pouvoir faire une semaine de break total et passer 20h d'affilée à chercher... je suis un peu yoyo comme fille... mais sinon, le style de ton directeur est top sur le papier.Aegide a écrit:- quels rapports / suivis avec votre directeur ?
On ne peut pas rêver meilleur directeur de thèse. Sympathique. Des messages (SMS, mails etc) tous les jours pour avoir l'avancement. Si dans ses recherches, il trouvait quelque chose pour moi, il m'appelait directement.
Être maître de conf était le but de la thèse au départ ?Aegide a écrit:- qu'est-ce que ça vous a apporté (bien et mauvais) ?
+ : La recherche apporte la sérénité (apprendre à se calmer quand on ne trouve pas, quand on en peut plus), la persévérance, la connaissance et un futur travail. (si tout se passe bien vu que j'ai passé les candidatures pour Maitre de conférences)
Puisque tu fais la thèse par plaisir, as-tu eu des remarques de ton directeur ou d'autres personnes pour te pousser à réfléchir plus sérieusement à des débouchées dans le supérieur ou non ?Pryneia a écrit:- pourquoi s'engager dans cette voie ?
Par plaisir. Je ne me suis pas préoccupée des débouchés professionnels au début. J'y pense parfois à présent, mais ce n'est pas la priorité.
Joli portrait de ton directeur en tout cas.Pryneia a écrit:- quels rapports / suivis avec votre directeur ?
J'admire beaucoup mon directeur de thèse, qui est une personne infiniment compétente, mais qui reste humble. On a des contacts réguliers par mail. Quand je lui écris, il me répond dans la journée, en faisant toujours preuve d'une grande bienveillance. Il n'en est pas moins exigeant et n'hésite pas à me dire ce que je peux améliorer. En allemand, le directeur de thèse se dit Doktorvater, Vater signifiant "père". J'aime bien ce mot, qui renvoie de façon plus explicite que le français, au lien particulier que partagent le doctorant et le directeur de thèse.
- qu'est-ce que ça vous a apporté (bien et mauvais) ?
Il m'a redonné confiance en moi et m'a fait croire en mes compétences. C'est lui qui a dirigé mon Master 2.
Prétendre à un financement ??? comment ça ?Pryneia a écrit:- à quoi dois-je faire attention ?
Si tu n'as pas de financement, sache que mener de front thèse et travail à temps plein est difficile. C'est ce que je vis actuellement. Ce n'est pas impossible, mais il faut être très organisé et savoir tenir les délais qu'on s'impose. Pour ma part, je regrette beaucoup de ne pas avoir pu prétendre à un financement, mais je n'ai pas réussi à achever mon M2 en juin (je travaillais déjà à plein temps).
Si tu avais eu une bourse de thèse, tu te serais mise en dispo ? à mi-temps ? autre ?
Encore merci pour les réponses données et celles que vous pourrez encore fournir.
Pour l'instant, je suis toujours en pleine réflexion et j'espère que le rendez-vous de la semaine prochaine avec le professeur pourra m'aider à y voir plus clair... en même temps, je sais que si on discute de mon projet, il va me poser tout plein de questions auxquelles il faut que je me prépare aussi... donc...
- CondorcetOracle
Exactement, un directeur de thèse à la tête d'une écurie sera un professeur très courtisé mais peu disponible : en SHS, un ratio de 20 doctorants par directeur est bien trop élevé élevé (10 pour 1 est plus raisonnable). Si ce ratio dépasse 15 : 1, il vaut mieux passer son chemin (à mon sens). A l'inverse, un ratio très faible indique qu'il s'agit d'un jeune directeur de thèse ou sans beaucoup de relations... Bref, il s'agit de trouver le bon équilibre entre disponibilité et influence.
- CondorcetOracle
Ma thèse a duré un peu plus de six ans : la conclure s'avère difficile dans la mesure où le plus dur se trouve à la fin, synthétiser ses recherches, rédiger avec art et concision (notamment l'introduction et la conclusion qui arrivent en dernier), être rigoureux sur la forme (les problèmes en la matière apparaissent souvent sur la fin : a-t-on pensé à la table des matières, à l'indexation...? relire et éliminer les coquilles et les scories...), satisfaire les mille-et-unes formalités administratives précédant la soutenance, trouver un imprimeur satisfaisant (et prévoir le budget conséquent), concevoir une présentation concise et synthétique (encore une fois) de la thèse pour la soutenance, envoyer les exemplaires de thèse aux membres du jury, enfin préparer la soutenance (rite d'institution, rite initiatique....) et se ménager pour la suite (éviter le syndrome du blues de l'après-thèse).
- LisaZenideExpert spécialisé
Alors, je sais qu'il a au moins deux doctorants (une amie et un agrégé que j'ai remplacé)... après, je ne connais pas le total en effet... je lui demanderai si on s'achemine vers un "je suis ok pour vous prendre en doctorat" de sa part... après, je sais qu'il a des contacts, des publications, ...
Par contre, je viens de voir sa bio... il a 67 ans Je lui en aurait donné au moins 10 de moins !
A ce moment-là, n'y a-t-il pas un risque qu'il parte en cours de route ?
Sur sa fiche, il indique aussi (apparemment infos de 2011) :
"Encadrement de la recherche: à ce jour, j'ai dirigé ou dirige
- 32 maîtrises (26 soutenues)
- 8 mémoires de master 1 (4 soutenus)
- 14 DEA (7 soutenus)
- 5 mémoires de master 2 (3 soutenus)
- 15 thèses (8 soutenues)
- 14 habilitations (10 soutenues)"
Par contre, je viens de voir sa bio... il a 67 ans Je lui en aurait donné au moins 10 de moins !
A ce moment-là, n'y a-t-il pas un risque qu'il parte en cours de route ?
Sur sa fiche, il indique aussi (apparemment infos de 2011) :
"Encadrement de la recherche: à ce jour, j'ai dirigé ou dirige
- 32 maîtrises (26 soutenues)
- 8 mémoires de master 1 (4 soutenus)
- 14 DEA (7 soutenus)
- 5 mémoires de master 2 (3 soutenus)
- 15 thèses (8 soutenues)
- 14 habilitations (10 soutenues)"
- ErgoDevin
Pfiou, pas évident de répondre...LisaZenide a écrit:Après coup et avec le recul de cette année de T1 / Thèse... penses-tu que tu as bien fait d'attendre ? Pourquoi ?Ergo a écrit:- pourquoi à ce moment-là et pas avant ? après ?
Après mon M2, j'ai fait un report de stage pour l'agrégation, je ne voulais pas faire les choses en même temps (déjà que j'ai fait capes / M2 en même temps). Puis j'ai fait mon stage l'année dernière, donc j'ai préféré ne pas commencer la thèse, ne sachant pas si j'aurais le temps de mener stage à plein temps et thèse. Du coup, c'est l'année de T1 qui paie. (J'ai eu mon M2 en 2009.)
Comment organises-tu travail au quotidien et recherches pour la thèse ?
J'avais peur d'être débordée l'année de stage et je l'ai été. Enfin, j'ai surtout été très fatiguée - avec en plus la journée de formation le jeudi qui faisait que les 18h étaient sur le reste de la semaine (donc semaine très chargée). Ca m'aurait laissé uniquement le week-end et les vacances pour travailler et je ne m'en sentais pas la force (et puis après deux années concours + M2, j'avais besoin de repos - si, si, l'année de stage, c'était du repos ).
Ensuite, il va de soi que l'année de T1 signifie généralement être envoyé ailleurs, donc il faut gérer tout ça (puis toi et moi, on a le même type d'établissement, il me semble, ce qui n'était pas le cas l'année dernière, du tout). Par contre, j'ai eu de la chance puisque mon administration m'a laissé mon vendredi pour que je puisse rentrer chez moi. Ca me fait donc 3 jours de week-end, ce qui permet de mieux organiser le travail (impossible l'année dernière).
J'ai cependant fait le choix de l'implication dans l'établissement, donc j'y passe beaucoup de temps et le soir, j'ai souvent la flemme de bosser. Même lire est difficile.
Par contre, depuis mon inscription en décembre, j'ai fait une conférence et envoyé un article à une revue + plusieurs fiches de lecture demandées par ma directrice et un pré-plan. Au final, ce n'est pas si mal. Je ne regrette pas en tout cas.
Peut-être aurais-je pu avoir un poste d'ATER dès septembre dernier si j'avais commencé l'année dernière (vu qu'il y en avait un) mais cette année m'apporte tellement que c'est une expérience que je ne renie pas. Je suis contente que le hasard ait fait que je tombe dans cet établissement et avec ces gens et ces élèves.
Le plus difficile, finalement, c'est le grand écart entre le collège et la thèse et les 600 bornes de distance.
Je pense que s'il prend encore des doctorants, c'est qu'il les mènera à terme, non ? T'a-t-il parlé co-direction ?
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- LisaZenideExpert spécialisé
C'est un peu pour "éviter" (pas le bon terme) tout ce travail de rédaction-broderie-synthèse (je ne trouve pas le mot) que j'aimerais faire une édition de texte inédit... c'est purement scientifique (cocher des cases, choisir la bonne réponse même s'il faut la justifier et lire tout plein de document à hyper synthétiser en une phrase pour justifier ton choix)... et même la rédaction de l'introduction est très fixe... ça me rassurerait un peu... j'avoue... même si la partie commentaire reprend ce point, le fait d'avoir une partie qui n'est que données à reporter me rassure et me motive quand je suis face à face avec l'ordi, le cerveau totalement vide sur comment commencer, quoi écrire, comment synthétiser...condorcet a écrit:Ma thèse a duré un peu plus de six ans : la conclure s'avère difficile dans la mesure où le plus dur se trouve à la fin, synthétiser ses recherches, rédiger avec art et concision (notamment l'introduction et la conclusion qui arrivent en dernier), être rigoureux sur la forme (les problèmes en la matière apparaissent souvent sur la fin : a-t-on pensé à la table des matières, à l'indexation...? relire et éliminer les coquilles et les scories...), satisfaire les mille-et-unes formalités administratives précédant la soutenance, trouver un imprimeur satisfaisant (et prévoir le budget conséquent), concevoir une présentation concise et synthétique (encore une fois) de la thèse pour la soutenance, envoyer les exemplaires de thèse aux membres du jury, enfin préparer la soutenance (rite d'institution, rite initiatique....) et se ménager pour la suite (éviter le syndrome du blues de l'après-thèse).
Je sais faire, mais je sais aussi que je peux passer 1 semaine avant de réussir à débuter. En revanche quand je commence, ça va à peu près... enfin, jusqu'à présent dans ce que j'ai pu avoir à rédiger.
Je m'aperçois en me relisant qu'on dirait presque que je veux faire un doctorat avec un sujet qui me permet de ne pas travailler... ce n'est pas ça du tout sinon autant pas faire de thèse, surtout que je la fais avant tout pour le plaisir...
En fait, l'édition critique que j'ai fait en Master est pour moi quelque chose d'hyper-scientifique et très calibré.
Recherche des manuscrits / Collation / Edition avec l'apparat et son langage barbare.
Pour moi, c'est facile et amusant. Je sais que pour d'autres c'est une torture parce qu'il leur semble dur de trouver le pourquoi du comment, de comprendre les erreurs-copiste et de les différencier des erreurs-rédacteur... etc...
Donc je corrige un peu le texte initial... même si je reste pas totalement contente de la façon dont j'exprime ce que je pense en réalité.
@Ergo.
Pour l'instant, je n'ai pas encore vu le prof que j'aimerai en directeur de recherche. Il a accepté mon amie il y a presque deux ans. Juste après son M2... donc je ne sais pas ce qu'il va répondre à ma demande. Il est d'accord pour discuter de ma situation et faire le point. C'est déjà ça... après... ... ... ...
- LisaZenideExpert spécialisé
C'est un peu comme ça que j'imagine mon année de stage : fatigante, très chargée et reposante à la fois... C'est aussi pour ça que j'imagine plutôt commencer la thèse après, en T1...Ergo a écrit:J'avais peur d'être débordée l'année de stage et je l'ai été. Enfin, j'ai surtout été très fatiguée - avec en plus la journée de formation le jeudi qui faisait que les 18h étaient sur le reste de la semaine (donc semaine très chargée). Ca m'aurait laissé uniquement le week-end et les vacances pour travailler et je ne m'en sentais pas la force (et puis après deux années concours + M2, j'avais besoin de repos - si, si, l'année de stage, c'était du repos ).
Je le sais et je verrai bien... pour l'heure je table surtout sur l'état catastrophique dans ma matière pour avoir des barèmes accessibles... comme cette année.Ergo a écrit:Ensuite, il va de soi que l'année de T1 signifie généralement être envoyé ailleurs, donc il faut gérer tout ça (puis toi et moi, on a le même type d'établissement, il me semble, ce qui n'était pas le cas l'année dernière, du tout).
- CondorcetOracle
LisaZenide a écrit:C'est un peu pour "éviter" (pas le bon terme) tout ce travail de rédaction-broderie-synthèse (je ne trouve pas le mot) que j'aimerais faire une édition de texte inédit... c'est purement scientifique (cocher des cases, choisir la bonne réponse même s'il faut la justifier et lire tout plein de document à hyper synthétiser en une phrase pour justifier ton choix)... et même la rédaction de l'introduction est très fixe... ça me rassurerait un peu... j'avoue... même si la partie commentaire reprend ce point, le fait d'avoir une partie qui n'est que données à reporter me rassure et me motive quand je suis face à face avec l'ordi, le cerveau totalement vide sur comment commencer, quoi écrire, comment synthétiser...condorcet a écrit:Ma thèse a duré un peu plus de six ans : la conclure s'avère difficile dans la mesure où le plus dur se trouve à la fin, synthétiser ses recherches, rédiger avec art et concision (notamment l'introduction et la conclusion qui arrivent en dernier), être rigoureux sur la forme (les problèmes en la matière apparaissent souvent sur la fin : a-t-on pensé à la table des matières, à l'indexation...? relire et éliminer les coquilles et les scories...), satisfaire les mille-et-unes formalités administratives précédant la soutenance, trouver un imprimeur satisfaisant (et prévoir le budget conséquent), concevoir une présentation concise et synthétique (encore une fois) de la thèse pour la soutenance, envoyer les exemplaires de thèse aux membres du jury, enfin préparer la soutenance (rite d'institution, rite initiatique....) et se ménager pour la suite (éviter le syndrome du blues de l'après-thèse).
Je sais faire, mais je sais aussi que je peux passer 1 semaine avant de réussir à débuter. En revanche quand je commence, ça va à peu près... enfin, jusqu'à présent dans ce que j'ai pu avoir à rédiger.
Je m'aperçois en me relisant qu'on dirait presque que je veux faire un doctorat avec un sujet qui me permet de ne pas travailler... ce n'est pas ça du tout sinon autant pas faire de thèse, surtout que je la fais avant tout pour le plaisir...
En fait, l'édition critique que j'ai fait en Master est pour moi quelque chose d'hyper-scientifique et très calibré.
Recherche des manuscrits / Collation / Edition avec l'apparat et son langage barbare.
Pour moi, c'est facile et amusant. Je sais que pour d'autres c'est une torture parce qu'il leur semble dur de trouver le pourquoi du comment, de comprendre les erreurs-copiste et de les différencier des erreurs-rédacteur... etc...
Donc je corrige un peu le texte initial... même si je reste pas totalement contente de la façon dont j'exprime ce que je pense en réalité.
@Ergo.
Pour l'instant, je n'ai pas encore vu le prof que j'aimerai en directeur de recherche. Il a accepté mon amie il y a presque deux ans. Juste après son M2... donc je ne sais pas ce qu'il va répondre à ma demande. Il est d'accord pour discuter de ma situation et faire le point. C'est déjà ça... après... ... ... ...
Tu mets le doigt sur un autre point : les relations du thésard et du directeur de thèse sont souvent féodales pour le meilleur comme pour le pire.
- Marie LaetitiaBon génie
condorcet a écrit:Exactement, un directeur de thèse à la tête d'une écurie sera un professeur très courtisé mais peu disponible : en SHS, un ratio de 20 doctorants par directeur est bien trop élevé élevé (10 pour 1 est plus raisonnable). Si ce ratio dépasse 15 : 1, il vaut mieux passer son chemin (à mon sens). A l'inverse, un ratio très faible indique qu'il s'agit d'un jeune directeur de thèse ou sans beaucoup de relations... Bref, il s'agit de trouver le bon équilibre entre disponibilité et influence.
moui mais non. Et le ratio de 1 à 10 dépend des autres charges et des capacités de la personne.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- LisaZenideExpert spécialisé
Je signe tout de suite pour être son vassal...condorcet a écrit:Tu mets le doigt sur un autre point : les relations du thésard et du directeur de thèse sont souvent féodales pour le meilleur comme pour le pire.
- ErgoDevin
Du coup, j'imagine que tu as eu des échos de sa façon de travailler.
Par exemple, je n'aurais jamais pu faire une thèse avec mon directeur de M1.
J'ai eu ma directrice de thèse en M2, ce qui nous a permis d'apprendre à nous connaître également sur nos façons respectives de travailler.
Et je te citerai ce qu'elle m'avait dit quand j'étais en L3 pour trouver un directeur:
"l'important, c'est que vous puissiez l'écouter mais également qu'il puisse vous écouter."
Par exemple, je n'aurais jamais pu faire une thèse avec mon directeur de M1.
J'ai eu ma directrice de thèse en M2, ce qui nous a permis d'apprendre à nous connaître également sur nos façons respectives de travailler.
Et je te citerai ce qu'elle m'avait dit quand j'étais en L3 pour trouver un directeur:
"l'important, c'est que vous puissiez l'écouter mais également qu'il puisse vous écouter."
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- CondorcetOracle
Marie Laetitia a écrit:condorcet a écrit:Exactement, un directeur de thèse à la tête d'une écurie sera un professeur très courtisé mais peu disponible : en SHS, un ratio de 20 doctorants par directeur est bien trop élevé élevé (10 pour 1 est plus raisonnable). Si ce ratio dépasse 15 : 1, il vaut mieux passer son chemin (à mon sens). A l'inverse, un ratio très faible indique qu'il s'agit d'un jeune directeur de thèse ou sans beaucoup de relations... Bref, il s'agit de trouver le bon équilibre entre disponibilité et influence.
moui mais non. Et le ratio de 1 à 10 dépend des autres charges et des capacités de la personne.
Je pensais à un ratio inférieur à 5.
- CondorcetOracle
LisaZenide a écrit:Je signe tout de suite pour être son vassal...condorcet a écrit:Tu mets le doigt sur un autre point : les relations du thésard et du directeur de thèse sont souvent féodales pour le meilleur comme pour le pire.
C'est un bon point car cela signifie que tu lui fais confiance.
- Marie LaetitiaBon génie
Ergo a écrit:
Et je te citerai ce qu'elle m'avait dit quand j'étais en L3 pour trouver un directeur:
"l'important, c'est que vous puissiez l'écouter mais également qu'il puisse vous écouter."
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- LisaZenideExpert spécialisé
J'ai en effet des échos sur sa façon de travailler (beaucoup par mail, bon suivi, exigence très pointue mais pas stressante non plus, aide et bienveillance).
Mon amie me disait encore aujourd'hui qu'il lui envoie de temps en temps des mails simplement pour lui dire qu'il pense à elle et lui demander des nouvelles alors qu'elle a mis sa thèse en suspens cette année pour raison de financement et de temps.
Par ailleurs, je lui fais totalement confiance en effet.
Au cours de mon master, j'ai plusieurs fois été au bord de l'abandon parce que totalement livrée à moi-même, sans aide, sans conseil, sans financement... il m'a soutenu plus d'une fois, me proposant de passer outre mon directeur pour tenter un financement des manuscrits par l'école doctorale ou le centre de recherche. Il m'avait même expliqué le financement et le fait qu'il y avait une ligne dans les comptes pour ce genre d'achat pour les recherches (lorsqu'il donne une édition, il fait en sorte de fournir les copies des manuscrits autant que faire se peut à ses étudiants)... j'ai refusé pour ne pas risquer de froisser mon directeur mais j'ai essayé de mon côté de soumettre l'idée à celui-ci qui m'a donné une fin de non-recevoir ("mademoiselle, l'école doctorale est pour les doctorants et les financements du centre sont pour les membres du centre, pas pour les étudiants de master")
A la fin du master, il m'a aidé pour des problèmes d'écriture de l'apparat sur des situations difficiles (14 manuscrits et autant de versions différentes ou des omissions et réécritures impossibles à gérer simplement dans un apparat qui se veut par définition synthétique)...
Il m'a encore aidé lorsqu'en septembre mon directeur ne répondait plus et que je voyais la date limite approcher.
Je lui dois une fière chandelle pour mon mémoire et je lui en suis infiniment reconnaissante... (et en plus son parfum de glace préféré est le même que le mien).
Mon amie me disait encore aujourd'hui qu'il lui envoie de temps en temps des mails simplement pour lui dire qu'il pense à elle et lui demander des nouvelles alors qu'elle a mis sa thèse en suspens cette année pour raison de financement et de temps.
Par ailleurs, je lui fais totalement confiance en effet.
Au cours de mon master, j'ai plusieurs fois été au bord de l'abandon parce que totalement livrée à moi-même, sans aide, sans conseil, sans financement... il m'a soutenu plus d'une fois, me proposant de passer outre mon directeur pour tenter un financement des manuscrits par l'école doctorale ou le centre de recherche. Il m'avait même expliqué le financement et le fait qu'il y avait une ligne dans les comptes pour ce genre d'achat pour les recherches (lorsqu'il donne une édition, il fait en sorte de fournir les copies des manuscrits autant que faire se peut à ses étudiants)... j'ai refusé pour ne pas risquer de froisser mon directeur mais j'ai essayé de mon côté de soumettre l'idée à celui-ci qui m'a donné une fin de non-recevoir ("mademoiselle, l'école doctorale est pour les doctorants et les financements du centre sont pour les membres du centre, pas pour les étudiants de master")
A la fin du master, il m'a aidé pour des problèmes d'écriture de l'apparat sur des situations difficiles (14 manuscrits et autant de versions différentes ou des omissions et réécritures impossibles à gérer simplement dans un apparat qui se veut par définition synthétique)...
Il m'a encore aidé lorsqu'en septembre mon directeur ne répondait plus et que je voyais la date limite approcher.
Je lui dois une fière chandelle pour mon mémoire et je lui en suis infiniment reconnaissante... (et en plus son parfum de glace préféré est le même que le mien).
- LisaZenideExpert spécialisé
Ca y est... le rdv est confirmé...
Il a mon master version numérique à dispo... et je lui mets la version papier demain dans son casier...
Maintenant, je me demande...
Quelles questions pourrait-il me poser ?
Quoi lui dire ? Quoi ne pas dire ?
Quelles questions lui poser impérativement ?
J'ai pas envie de faire la carpe devant lui... J'espère qu'il acceptera... au moins il sera sincère et me dira ce qu'il en est sans passer par quatre chemins...
J'aime pas cogiter dans le vide comme ça...
Il a mon master version numérique à dispo... et je lui mets la version papier demain dans son casier...
Maintenant, je me demande...
Quelles questions pourrait-il me poser ?
Quoi lui dire ? Quoi ne pas dire ?
Quelles questions lui poser impérativement ?
J'ai pas envie de faire la carpe devant lui... J'espère qu'il acceptera... au moins il sera sincère et me dira ce qu'il en est sans passer par quatre chemins...
J'aime pas cogiter dans le vide comme ça...
- LisaZenideExpert spécialisé
J'ai vu mon prof cet après-midi...
Mise au point faite... plein (trop ?) d'informations données...
Gros soulagement / joie : il est d'accord pour me suivre en thèse. Il part du principe que si je suis prof à côté, donc pas à 100% à la thèse, je peux la faire en 6 ans. Il est ok pour un début de thèse en septembre 2012 ou 2013 selon les conditions du stage.
Une des premières questions a été : "Vous ne souhaitez pas faire de doctorat avec votre directeur de mémoire ?"
Ne pas rire, ne pas rire, ne pas rire ! Réussi !
Il m'a donné des pistes pour un sujet de thèse, a cadré un peu son mode de fonctionnement (je confirme que c'est un style qui me convient bien !).
Discussion très sympathique et enrichissante... un peu de pression quand même... Des références qui dans sa bouches paraissent des évidences et dont je n'ai jamais entendu parler... gloups... un mètre totalement inconnu et dont j'ai déjà perdu le nom (enfin, je l'ai quelque part dans mes notes) qui serait important à étudier / commenter si je prends le sujet qu'il me propose...
On devrait se revoir d'ici un peu plus d'un mois, le temps que j'aille consulter l'ouvrage qu'il m'a conseillé et que je lui dise si je suis ok pour sa proposition de sujet qui me semble folle (commentaire monstre) mais intéressante et riche... ou si j'en ai une autre dans le même style...
En revanche il a été très clair.
Doctorat sans agreg, même pas en rêve vous pensez avoir un poste dans le supérieur... mais si c'est pour vous-même, pas de soucis. (Je lui ai expliqué qu'au bout de deux mois à étudier le présent de l'indicatif en français, j'avais besoin de voir autre chose pour ne pas totalement me scléroser).
En même temps, il a aussi directement parlé de collègues avec qui il pourrait me mettre en relation, de possibilités de publications, etc...
Maintenant, la grosse question pour moi : est-ce qu'après 3 ans de mémoire sur la vie d'une sainte, je me sens de passer plusieurs années sur un texte biblique... d'un côté, est-ce que je ne risque pas l'overdose à force... d'un autre, j'ai déjà un peu déblayé le terrain et j'ai quelques repères... donc j'ai des chances d'être moins perdue au départ...
Mise au point faite... plein (trop ?) d'informations données...
Gros soulagement / joie : il est d'accord pour me suivre en thèse. Il part du principe que si je suis prof à côté, donc pas à 100% à la thèse, je peux la faire en 6 ans. Il est ok pour un début de thèse en septembre 2012 ou 2013 selon les conditions du stage.
Une des premières questions a été : "Vous ne souhaitez pas faire de doctorat avec votre directeur de mémoire ?"
Ne pas rire, ne pas rire, ne pas rire ! Réussi !
Il m'a donné des pistes pour un sujet de thèse, a cadré un peu son mode de fonctionnement (je confirme que c'est un style qui me convient bien !).
Discussion très sympathique et enrichissante... un peu de pression quand même... Des références qui dans sa bouches paraissent des évidences et dont je n'ai jamais entendu parler... gloups... un mètre totalement inconnu et dont j'ai déjà perdu le nom (enfin, je l'ai quelque part dans mes notes) qui serait important à étudier / commenter si je prends le sujet qu'il me propose...
On devrait se revoir d'ici un peu plus d'un mois, le temps que j'aille consulter l'ouvrage qu'il m'a conseillé et que je lui dise si je suis ok pour sa proposition de sujet qui me semble folle (commentaire monstre) mais intéressante et riche... ou si j'en ai une autre dans le même style...
En revanche il a été très clair.
Doctorat sans agreg, même pas en rêve vous pensez avoir un poste dans le supérieur... mais si c'est pour vous-même, pas de soucis. (Je lui ai expliqué qu'au bout de deux mois à étudier le présent de l'indicatif en français, j'avais besoin de voir autre chose pour ne pas totalement me scléroser).
En même temps, il a aussi directement parlé de collègues avec qui il pourrait me mettre en relation, de possibilités de publications, etc...
Maintenant, la grosse question pour moi : est-ce qu'après 3 ans de mémoire sur la vie d'une sainte, je me sens de passer plusieurs années sur un texte biblique... d'un côté, est-ce que je ne risque pas l'overdose à force... d'un autre, j'ai déjà un peu déblayé le terrain et j'ai quelques repères... donc j'ai des chances d'être moins perdue au départ...
- ElaïnaDevin
- quand avez-vous commencé votre doctorat ?
Officiellement en 2008. En fait, l'été 2009.
- pourquoi à ce moment-là et pas avant ? après ?
J'ai échoué à l'agreg d'histoire en 2008. L'Ecole des chartes dont je venais de sortir m'a repêchée en me donnant une allocation de recherche et un monitorat qui m'ont permis de vivre en repassant l'agreg. Mais pendant cette première année d'allocataire moniteur, je n'ai pas fait grand-chose côté thèse (une participation à une journée d'études quand même). Je me suis mise sérieusement à mon doctorat après l'obtention de l'agreg l'été suivant.
- pourquoi s'engager dans cette voie ?
Après l'Ecole des chartes, je n'ai pas voulu passer les concours de conservation du patrimoine par goût pour la recherche et l'enseignement. Marie-Laetitia a cité Pierre Goubert, je cite Jacques Le Goff : "l'enseignement sans recherche c'est frustrant, la recherche sans enseignement c'est lugubre" (dans les Essais d'ego-histoire).
- aviez-vous un sujet déjà établi ? vous a-t-il été "fourni" par votre directeur ?
J'avais comme base mon sujet de thèse d'Ecole des chartes (un personnage du XVIIe siècle) dont la première partie avait constitué mon M2. Ce sujet m'avait été donné par un professeur de l'Ecole des chartes à qui j'avais demandé de m'aider à en trouver.
Mon directeur de thèse m'a orientée vers l'anthropologie historique de la parenté à l'époque moderne, alors que je voulais faire de l'histoire politique et administrative, mais il a eu raison.
- quels rapports / suivis avec votre directeur ?
Très bons, c'est un homme adorable et extrêmement compréhensif. Il a le mérite d'être très délicat dans ses remarques, jamais blessant. Propose fréquemment un coup de main, a toujours la bonne info au bon moment quand on lui demande.
N'a même pas sourcillé quand je lui ai annoncé ma grossesse, disant qu'à partir de ce moment "le terme qui importait n'était plus celui de la thèse".
Bref, je l'adore.
- qu'est-ce que ça vous a apporté (bien et mauvais) ?
Bien : Des rencontres : vive la BNF en été !
La satisfaction intellectuelle, peut-être un peu puérile, mais réelle, de voir son nom dans une revue historique ou un ouvrage, ou d'être contacté par untel ou untel pour savoir si on peut les aider sur tel ou tel point.
Avec mon statut d'ATER, la possibilité d'avoir quand même du temps libre, possibilité de m'organiser comme je le veux, pouvoir souvent travailler à la maison - pratique pendant ma grossesse...
Moins bien : Comme ML, quelques tensions avec mon mari, sur le thème "tu travailles tout le temps et t'as jamais fini". J'ai dû m'adapter : je ne travaille pas le soir, ni le week-end sauf rares exceptions.
Un salaire qu'on peut considérer comme minable (les joies du demi-poste d'ATER), ce qui devient problématique quand l'enfant naît...
Assez peu de reconnaissance de la part de l'entourage : je ne compte plus les blagues sur les "chevaliers-paysans du lac de Paladru", les remarques sur le fait que je suis "ENCORE étudiante". Et, il faut le dire, le doctorat vu côté rectorat, ça vaut peanuts.
- à quoi dois-je faire attention ?
C'est un travail sur le long terme, attention à ne pas s'essouffler. au bout d'un moment, l'aspect "travail solitaire" peut devenir pesant, on a de plus en plus de mal à se mettre au travail. d'où l'intérêt de la solidarité des thésards en bibliothèque
Officiellement en 2008. En fait, l'été 2009.
- pourquoi à ce moment-là et pas avant ? après ?
J'ai échoué à l'agreg d'histoire en 2008. L'Ecole des chartes dont je venais de sortir m'a repêchée en me donnant une allocation de recherche et un monitorat qui m'ont permis de vivre en repassant l'agreg. Mais pendant cette première année d'allocataire moniteur, je n'ai pas fait grand-chose côté thèse (une participation à une journée d'études quand même). Je me suis mise sérieusement à mon doctorat après l'obtention de l'agreg l'été suivant.
- pourquoi s'engager dans cette voie ?
Après l'Ecole des chartes, je n'ai pas voulu passer les concours de conservation du patrimoine par goût pour la recherche et l'enseignement. Marie-Laetitia a cité Pierre Goubert, je cite Jacques Le Goff : "l'enseignement sans recherche c'est frustrant, la recherche sans enseignement c'est lugubre" (dans les Essais d'ego-histoire).
- aviez-vous un sujet déjà établi ? vous a-t-il été "fourni" par votre directeur ?
J'avais comme base mon sujet de thèse d'Ecole des chartes (un personnage du XVIIe siècle) dont la première partie avait constitué mon M2. Ce sujet m'avait été donné par un professeur de l'Ecole des chartes à qui j'avais demandé de m'aider à en trouver.
Mon directeur de thèse m'a orientée vers l'anthropologie historique de la parenté à l'époque moderne, alors que je voulais faire de l'histoire politique et administrative, mais il a eu raison.
- quels rapports / suivis avec votre directeur ?
Très bons, c'est un homme adorable et extrêmement compréhensif. Il a le mérite d'être très délicat dans ses remarques, jamais blessant. Propose fréquemment un coup de main, a toujours la bonne info au bon moment quand on lui demande.
N'a même pas sourcillé quand je lui ai annoncé ma grossesse, disant qu'à partir de ce moment "le terme qui importait n'était plus celui de la thèse".
Bref, je l'adore.
- qu'est-ce que ça vous a apporté (bien et mauvais) ?
Bien : Des rencontres : vive la BNF en été !
La satisfaction intellectuelle, peut-être un peu puérile, mais réelle, de voir son nom dans une revue historique ou un ouvrage, ou d'être contacté par untel ou untel pour savoir si on peut les aider sur tel ou tel point.
Avec mon statut d'ATER, la possibilité d'avoir quand même du temps libre, possibilité de m'organiser comme je le veux, pouvoir souvent travailler à la maison - pratique pendant ma grossesse...
Moins bien : Comme ML, quelques tensions avec mon mari, sur le thème "tu travailles tout le temps et t'as jamais fini". J'ai dû m'adapter : je ne travaille pas le soir, ni le week-end sauf rares exceptions.
Un salaire qu'on peut considérer comme minable (les joies du demi-poste d'ATER), ce qui devient problématique quand l'enfant naît...
Assez peu de reconnaissance de la part de l'entourage : je ne compte plus les blagues sur les "chevaliers-paysans du lac de Paladru", les remarques sur le fait que je suis "ENCORE étudiante". Et, il faut le dire, le doctorat vu côté rectorat, ça vaut peanuts.
- à quoi dois-je faire attention ?
C'est un travail sur le long terme, attention à ne pas s'essouffler. au bout d'un moment, l'aspect "travail solitaire" peut devenir pesant, on a de plus en plus de mal à se mettre au travail. d'où l'intérêt de la solidarité des thésards en bibliothèque
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- alberto79Habitué du forum
Artémise a écrit:- je cite Jacques Le Goff : "l'enseignement sans recherche c'est frustrant, la recherche sans enseignement c'est lugubre" (dans les Essais d'ego-histoire).
On ne peut pas l´exprimer mieux.
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