Mots grossiers!

Et merci à Celeborn, je sens que ça va servir!

MrBrightside a écrit:En accès libre ici:
https://www.neoprofs.org/t35178p60-punitions-efficaces-ne-faisant-pas-perdre-de-temps-au-professeur#949410

Quand j'enseignais en BTS, je leur faisais faire des pompes (10 par grossièreté).

Enfin, très exactement, ils avaient le choix entre les pompes ou 4 h de colle -- et tous choisissaient les pompes.
Mais c'étaient des BTS...

Intéressant ce topic ! Moi aussi, j'ai du mal avec leurs grossièretés !

MrBrightside a écrit:En accès libre ici:
https://www.neoprofs.org/t35178p60-punitions-efficaces-ne-faisant-pas-perdre-de-temps-au-professeur#949410

Oh ! Respect Celeborn !
:aao: :aaj:

Moi pareil, j'avertis et parfois je punis, mais plus souvent je mets un mot dans le carnet en citant l'élève. Je pense que ça calme.

Ce fil arrive à point pour me faire douter sur un autre sujet : demain j'ai un groupe particulier (des élèves à moi + d'autres que je ne connais pas), et j'ai prévu de leur passer un extrait de film avec des passages assez fleuris (ta g*****, c*******, etc... C'est du Tarantino - c'est pour travailler l'ordre du récit).
On avait déjà eu quelques grossièretés avec Persépolis, et forcément j'ai eu des réactions : "dans les films ils peuvent mais nous on peut pas"... J'ai donné des explications et c'est passé, mais pour demain j'ai d'un coup un doute.
Ça vous pose un problème de faire lire / passer des extraits avec des grossièretés ?

Je pense que j'éviterais dans la mesure du possible de leur montrer une scène pleine de grossièretés. Ils n'ont pas vraiment besoin de nous pour ça.

Sinon, passer par la case niveau de langue pour faire la distinction entre ce qui est permis en classe et ce qui se pratique en dehors.

Passez un film avec des grossièretés est un problème pour moi si le seul but est de voir le film.
Après si il y a un travail sur le film et en plus si c'est un classique du cinéma, pourquoi pas ? Bien évidemment c'est mieux, si le vocabulaire est adapté.

Je m'aperçois que j'ai travaillé sur cet extrait en début de carrière (pas juste pour "voir" le film, bien sûr, le passage montre la même scène avec trois points de vue différents) sans que ça me pose le moindre problème. Ce qui n'est plus le cas maintenant... Je vais peut-être couper le son sur ce passage, un peu court pour préparer autre chose maintenant... !

Bonsoir,

Axel a écrit:C'est difficile de lutter quand les parents utilisent le même langage...

1. Lors d'un stage, un collègue nous a conseillé de leur expliquer la signification de certaines des insultes qu'ils utilisent comme ponctuation ou presque. Il paraît que c'est très efficace, mais je n'ai jamais eu l'envie de tester la méthode.

2.Je me contente de leur reprocher leur impolitesse, parfois ils s'étonnent "Mais c'est pas grossier, ça !" mais plus tellement, les élèves s'adaptent assez vite je trouve et ils se retiennent ou s'excusent plus volontiers avec un professeur qu'il perçoive un peu rigide sur la question.

1. Je n'ai pas fait de stage sur le sujet (diantre, c'est passionnant, les
stages!) , mais c'est ce que je fais spontanément 2 ou 3 fois dans
l'année, plutôt sous forme humoristique pour les cas typiques les plus
fréquents : la fille qui s'en bat ce qu'elle n'a pas, le "chiant"
nécessitant de réapprende le contrôle des sphyncters normalement acquis
vers 3 ans, le "vagin" et "testicules" substitués à leurs équivalents
grossiers commençant par C. etc
Ca ne me semble pas être
particulièrement efficace sur le niveau général de la grossiéreté
ambiante, mais ça les fait rire, provoque parfois une lueur d'intérêt
certain pour les mystères de la sémantique et génère un certain
évitement des expressions expliquées par quelques élèves.



2. C'est possible, je ne suis pas rigide sur la question.
EN revanche, lorsque les gros mots sont destinés à insulter, les "fils de ***" et autres "bâtard" dont on "nique la race", j'utilise la même méthode que beaucoup ici : citations in extenso sur le carnet, beaucoup de gens (qui ne sont peut-être pas, pourtant, des modèles de politesse) étant en effet en revanche particulièrement choqués lorsque c'est écrit. Les gamins qui doivent faire signer leurs propos sont généralement calmés pour un petit moment.

Lassée par les grossièretés d'un élève, après plusieurs mots explicites dans le carnet, je l'ai collé.
Comme travail à faire, il a eu à trouver les définitions d'une quinzaine de mots (p... m... fais c.... et autres joyeusetés) et à expliquer en quoi ces mots sont grossiers.

junior a écrit:Je prends le carnet et mets un mot à signer par les parents du genre : "Votre fils se permet de crier en classe p***** !" ou j'ai mis aussi une fois : "même pour rigoler, on ne dit pas c******* à sa voisine". Et je vérifie bien évidemment la signature.
J'ai très peu de récidive.

Dernier mot en date du papa dans le carnet d'un de mes petits 6e à ma collègue d'anglais qui faisait remarquer que le carnet n'était plus signé depuis les vacances de février : "vous n'êtes pas la pp alors votre mot vous pouvez vous le mettre où je pense"
ALors le recours aux parents.....

Si vous saviez toutes les horreurs quotidienne que j'entends sur le trajet de l'école maternelle!!!!

minnie a écrit:

junior a écrit:Je prends le carnet et mets un mot à signer par les parents du genre : "Votre fils se permet de crier en classe p***** !" ou j'ai mis aussi une fois : "même pour rigoler, on ne dit pas c******* à sa voisine". Et je vérifie bien évidemment la signature.
J'ai très peu de récidive.

Dernier mot en date du papa dans le carnet d'un de mes petits 6e à ma collègue d'anglais qui faisait remarquer que le carnet n'était plus signé depuis les vacances de février : "vous n'êtes pas la pp alors votre mot vous pouvez vous le mettre où je pense"
ALors le recours aux parents.....

Si vous saviez toutes les horreurs quotidienne que j'entends sur le trajet de l'école maternelle!!!!

:shock: Et ?, Vous n'avez pas fait remonter au CDE ? Impossible de travailler avec l'élève quand les parents ont une telle opinion du prof !! C'est toute l’éducation du parent qui est à refaire !

lundi, j'ai collé 3 élèves à 10mn d'intervalle : le premier a crié "ma note d'oral blanc, je l'ai encore bien profond dans le trou du c*l", un autre a insulté son voisin de devant de "bâtard", et le troisième se "cassait les c**illes". Bien entendu, ils n'ont pas appréciés d'être sanctionnés et ont fait le bazar au cours suivant pour se venger, j'en ai marre !

aposiopèse a écrit:lundi, j'ai collé 3 élèves à 10mn d'intervalle : le premier a crié "ma note d'oral blanc, je l'ai encore bien profond dans le trou du c*l"

Ah ouais quand même
Tu es en lycée je crois. Quel niveau ?

Heu, pour revenir à l'histoire du film : je ne vois pas le problème si le film est exploité en classe. S'ils demandent "Pourquoi dans le film ils ont le droit, et pas nous ?", il suffit de leur raconter qu'un film raconte une histoire : dans l'histoire, il y a des situations où les personnages utilisent un langage vulgaire. Ca ne veut pas dire qu'ils ont raison de le faire. Et surtout la situation d'un cours n'a sans doute rien à voir avec celle montrée dans le film.

Héliandre a écrit:

aposiopèse a écrit:lundi, j'ai collé 3 élèves à 10mn d'intervalle : le premier a crié "ma note d'oral blanc, je l'ai encore bien profond dans le trou du c*l"

Ah ouais quand même
Tu es en lycée je crois. Quel niveau ?

1ere sti...ils passent le bac dans moins d'un mois, et me demandent à chaque cours quand ils auront enfin les convocations, pour pouvoir sécher L'élève en question m'a crié dessus le lendemain car il ne comprenait pas pourquoi j'avais fait un rapport. J'ai voulu l'exclure 10mn après car il n'avait pas fait le travail demandé (j'avais prévenu la veille que travail non fait = exclusion , il a hurlé, ma tutoyé, a arraché la feuille d'exclusion des mains du délégué, l'a jetée à la poubelle et est parti en courant... Il a ensuite envoyé un texto à ses copains pour dire qu'il était chez lui, à regarder la télé... Je passe sur la difficulté à reprendre le cours après ça, et sur le fait que je ne sais pas comment le vie sco va le punir...

lapetitemu a écrit:Heu, pour revenir à l'histoire du film : je ne vois pas le problème si le film est exploité en classe. S'ils demandent "Pourquoi dans le film ils ont le droit, et pas nous ?", il suffit de leur raconter qu'un film raconte une histoire : dans l'histoire, il y a des situations où les personnages utilisent un langage vulgaire. Ca ne veut pas dire qu'ils ont raison de le faire. Et surtout la situation d'un cours n'a sans doute rien à voir avec celle montrée dans le film.

J'ai bien fait de rester sur mon idée : ça a marché à fond les ballons, et en on a bien travaillé.

Apo, bon courage... et vive la porcelaine !