- Marie LaetitiaBon génie
Foulquart a écrit:Merci pour ta réponse !
Quand je parlais d'usage du papier, je voulais savoir si vos prises de notes et fiches de lecture ou de dépouillement étaient plutôt papier ou ordi, ou les deux.
Après, il existe des moyens d'exporter ses BDD d'access vers excel, et vice-versa. J'ai tendance à saisir sous excel et à basculer sous access pour le traitement ? Cela vous paraît-il pertinent ?
Appel à Marie Laëtitia, qui doit être historienne si j'ai bien été attentif à quelques remarques postées de-ci de-là !
Contrairement à ce que dit AQ, je ne suis pas forte, je triche
- Spoiler:
- j'ai un mari informaticien :lol:
Et surtout je hais Access depuis 2001 très précisément. Soyez gentils, les gens, NE ME PARLEZ PAS D'ACCESS. J'ai perdu ma base de données de maîtrise (soit 13 mois de travail) à cause d'Access qui ne tolère pas (souvent, voire pas du tout) l'export de données, de manière correcte. Et ça, ça m'est resté en travers de la gorge
Donc, pour répondre à la question j'entre mes données dans une base de données de type MySQL, avec un outil "graphique" qui me sert à afficher mes données, en évitant de tout taper dans le langage SQL (qui est très très peu attrayant quand on n'est pas informaticien). J'ai beaucoup trop de données pour pouvoir utiliser un simple tableur
- Spoiler:
- tableur que j'utilise après pour mes calculs, il me suffit d'exporter mes données vers un tableur, la commande est facile à exécuter. Mais ce n'est qu'un brouillon pour moi, le travail au propre de réalisation des graphiques de fait avec Xfig, qui est compatible avec LaTeX
Pour moi, il faut saisir les données directement dans la BDD (sauf si tu veux rédiger ta thèse avec autre chose que Word ou Libreoffice).
- Spoiler:
- Moi j'utilise LaTeX et, pour éviter les problèmes d'encodages de caractère et autres problèmes liés au copié-collé, je tape directement mes retranscriptions de textes dans des fichiers .tex, et je copie dans ma base de données.
En résumé:
- une vraie formation en informatique me semble très importante
- à défaut, il ne faut surtout pas se laisser effrayer par les outils informatiques que l'on ne connaît pas, bien se renseigner, et apprendre à manier de bons outils pour gagner du temps (en évitant juste d'en perdre).
- ShajarVénérable
Tu connais le principe des Tâches Complexes ?Elaïna a écrit:Marie Laetitia a écrit:Elaïna a écrit:Bon bon bon. Bien bien bien. Mon DR veut que je dépose ma thèse fin janvier pour soutenir fin mars.
Voilà voilà voilà.
Oups. Tu vas pouvoir?
je ne vois pas encore comment, mais si j'ai bien compris, il va bien falloir...
En 5e : paléographie : comment écrire une deuxième partie de thèse à partir de ces archives XVIIe soigneusement photographiées pour vous ?
En 3e : Entraînement à la conclusion : Après avoir pris connaissance des 750 pages suivantes, vous rédigerez un résumé répondant à la problématique de départ en moins de 20 pages.
- ElaïnaDevin
Ah, très bonne idée Al-Qalam ! ça s'appelle aussi la sous-traitance, non ?
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- ShajarVénérable
Nan, pas du tout, de la valorisation de compétences, c'est très différent ! (quand tu sous-traite, tu paies !)
- ErgoDevin
Go Elaïna!
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- CondorcetOracle
J'ai utilisé de manière fort rudimentaire les deux supports en privilégiant la rapidité d'accès et la simplicité d'usage.
Pour chaque journée de dépouillement (les sources se trouvant loin de moi), une préparation s'imposait : en version papier et informatique, le plan détaillé, le programme du jour, le corpus (et son échantillonnage) m'accompagnaient toujours et s'y rajoutaient les documents que j'estimais nécessaire sur un ou plusieurs points particuliers.
Existait en version informatique seule (mais sur des supports - disque dur externe, clé USB, sauvegarde sur disque dur interne - et des ordinateurs différents) la partie rédigée de la thèse ainsi que des sommaires d'émission (intitulé, date de programmation, chaîne de diffusion, durée, générique = nom du producteur, du réalisateur, des participants, thèmes évoqués, résumé = on ne louera jamais assez le travail de bénédictins réalisé par les documentalistes de l'Institut national de l'audiovisuel et leurs prédécesseurs de l'ORTF).
La capture de quelques imagettes sur disque dur (grâce au logiciel de l'Inathèque) et leur impression immédiate permettaient une prise de notes, une indexation immédiates ainsi qu'un résumé en fin de journée de dépouillement.
J'ai reconstruit à la main et sur papier seul d'abord (sur Excel ensuite) ma propre base de données, ce qui n'est pas recommandé en soi mais était justifié par les redondances et les approximations des bases de données existantes (émissions mentionnées et non diffusées - simple annulation ou censure -, rediffusions d'émissions, données manquantes à propos de certaines) et la nécessité de corriger l'inventaire pré-existant (précieux, estimable mais ne correspondant pas toujours à mes besoins). Le nombre réduit des occurrences (1470 émissions incluses dans le corpus dont 135 dépouillées - l'échantillonnage inférieur à 10 % qui est d'ordinaire la norme devant respecter une répartition à peu près égale tout au long de la période étudiée) a permis la reconstitution d'une base de données fiable (la programmation et la diffusion de chaque émission de télévision étant vérifiées à partir de sources de première main et non à partir du seul journal de programmes). Ensuite, une analyse statique multi-critères a été élaborée sur Excel (nombre des écrivains invités et des livres évoqués par collection - une collection comprend un certain nombre d'émissions, Apostrophes est la collection et l'Apostrophes du 2 décembre 1979 l'émission -, écrivains les plus fréquemment invités, éditeurs les plus fréquemment cités, genres les plus fréquemment abordés, thématiques les plus représentées...).
En bref, j'ai bricolé ce qui me convenait le mieux en gardant à l'esprit les nécessités suivantes :
- sauvegarde immédiate et en de multiples formats et lieux (la session de travail à l'Inathèque conservait la liste des émissions dépouillées ainsi que des statistiques de base et qu'une bibliographie restreinte) des points majeurs : plan, corpus + échantillon, bibliographie, notes de lecture. Seuls les résumés journaliers et les premières notes de lecture - certaines d'entre elles n'ont pas été exploitées - sont restés jusqu'à la rédaction finale sur version papier ;
- aller au bout de la thèse : les ambitions initiales (les intellectuels et la télévision) ont été fortement réduites (les émissions littéraires de la télévision française sur une période tout aussi réduite - 22 ans). Mes outils ont évolué en fonction de cet impératif. Ayant commencé par une période de mise à niveau anxiogène et passionnante tout à la fois, je n'ai véritablement rencontré mes sources que deux ans après le début de la thèse car le support audiovisuel m'était complètement étranger en tant qu'objet de recherche (l'historiographie m'était connue par bribes mais la construction d'une méthode d'analyse scientifiquement correcte et qui me convienne a pris beaucoup de temps) et m'intimidait beaucoup ;
- la volonté de construire une démarche qui puisse être reproduite par d'autres que moi, ce qui m'amène aux résumés journaliers.
La vocation des résumés établis à l'issue de chaque journée de recherche était triple :
- garder en mémoire l'ensemble de l'échantillon et si possible du corpus. Etaient notés les références exactes des sources consultées, un résumé rapide de leur contenu, des références consultées (autres sources, bibliographie) pour mieux les comprendre. Progressivement, un rituel de dépouillement s'est mis en place : le matin, lectures bibliographiques (pour se mettre en jambes), le midi et l'après-midi, contrôle du corpus, dépouillement d'une ou deux sources de première main et des sources associées, le soir au retour (dans le train : rédaction des fiches de résumé, quelquefois aussi sur un banc de gare, si le résumé n'était pas fini et/ou l'idée développée le méritait) ;
- remettre en forme en termes clairs, lisible en quelques minutes les acquis de la journée et les points aveugles restants. Cette phase précède directement la rédaction de la thèse puisqu'elle constitue le quasi-produit fini et permet aussi de changer, si besoin est, l'ordre de dépouillement, le déroulement de la journée de dépouillement suivante ou même une partie de l'échantillon (ajout éventuel) ;
- éprouver l'acuité de la problématique et du plan. Le premier plan choisi me séduisait beaucoup intellectuellement mais aurait été difficile à mettre en oeuvre. Mon directeur de thèse l'a écarté et j'ai choisi un deuxième plan plus robuste et simple à l'usage. Mon plan de thèse développé comprenait 7 pages dactylographiées et des blancs pour y insérer (et changer le cas échéant) les références des sources choisies comme exemples.
La maturation lente de la réflexion est en soi un gage de recul et de possibilités de repentirs éventuels, ce qui, dans une thèse destinée à poser l'acuité, l'actualité, la fécondité du sujet pour dix ans, parfois plus, lui confère force et légitimité. La thèse se rapprocherait en ce sens plus du Sauternes ou d'un Armagnac que d'un Beaujolais nouveau. Tout l'art du vigneron comme de l'historien consiste à ne pas maquiller son matériau, ne pas céder aux modes ("il faut faire ceci ou cela") et surtout à préserver sa liberté d'appréciation (et de pensée).
Pour chaque journée de dépouillement (les sources se trouvant loin de moi), une préparation s'imposait : en version papier et informatique, le plan détaillé, le programme du jour, le corpus (et son échantillonnage) m'accompagnaient toujours et s'y rajoutaient les documents que j'estimais nécessaire sur un ou plusieurs points particuliers.
Existait en version informatique seule (mais sur des supports - disque dur externe, clé USB, sauvegarde sur disque dur interne - et des ordinateurs différents) la partie rédigée de la thèse ainsi que des sommaires d'émission (intitulé, date de programmation, chaîne de diffusion, durée, générique = nom du producteur, du réalisateur, des participants, thèmes évoqués, résumé = on ne louera jamais assez le travail de bénédictins réalisé par les documentalistes de l'Institut national de l'audiovisuel et leurs prédécesseurs de l'ORTF).
La capture de quelques imagettes sur disque dur (grâce au logiciel de l'Inathèque) et leur impression immédiate permettaient une prise de notes, une indexation immédiates ainsi qu'un résumé en fin de journée de dépouillement.
J'ai reconstruit à la main et sur papier seul d'abord (sur Excel ensuite) ma propre base de données, ce qui n'est pas recommandé en soi mais était justifié par les redondances et les approximations des bases de données existantes (émissions mentionnées et non diffusées - simple annulation ou censure -, rediffusions d'émissions, données manquantes à propos de certaines) et la nécessité de corriger l'inventaire pré-existant (précieux, estimable mais ne correspondant pas toujours à mes besoins). Le nombre réduit des occurrences (1470 émissions incluses dans le corpus dont 135 dépouillées - l'échantillonnage inférieur à 10 % qui est d'ordinaire la norme devant respecter une répartition à peu près égale tout au long de la période étudiée) a permis la reconstitution d'une base de données fiable (la programmation et la diffusion de chaque émission de télévision étant vérifiées à partir de sources de première main et non à partir du seul journal de programmes). Ensuite, une analyse statique multi-critères a été élaborée sur Excel (nombre des écrivains invités et des livres évoqués par collection - une collection comprend un certain nombre d'émissions, Apostrophes est la collection et l'Apostrophes du 2 décembre 1979 l'émission -, écrivains les plus fréquemment invités, éditeurs les plus fréquemment cités, genres les plus fréquemment abordés, thématiques les plus représentées...).
En bref, j'ai bricolé ce qui me convenait le mieux en gardant à l'esprit les nécessités suivantes :
- sauvegarde immédiate et en de multiples formats et lieux (la session de travail à l'Inathèque conservait la liste des émissions dépouillées ainsi que des statistiques de base et qu'une bibliographie restreinte) des points majeurs : plan, corpus + échantillon, bibliographie, notes de lecture. Seuls les résumés journaliers et les premières notes de lecture - certaines d'entre elles n'ont pas été exploitées - sont restés jusqu'à la rédaction finale sur version papier ;
- aller au bout de la thèse : les ambitions initiales (les intellectuels et la télévision) ont été fortement réduites (les émissions littéraires de la télévision française sur une période tout aussi réduite - 22 ans). Mes outils ont évolué en fonction de cet impératif. Ayant commencé par une période de mise à niveau anxiogène et passionnante tout à la fois, je n'ai véritablement rencontré mes sources que deux ans après le début de la thèse car le support audiovisuel m'était complètement étranger en tant qu'objet de recherche (l'historiographie m'était connue par bribes mais la construction d'une méthode d'analyse scientifiquement correcte et qui me convienne a pris beaucoup de temps) et m'intimidait beaucoup ;
- la volonté de construire une démarche qui puisse être reproduite par d'autres que moi, ce qui m'amène aux résumés journaliers.
La vocation des résumés établis à l'issue de chaque journée de recherche était triple :
- garder en mémoire l'ensemble de l'échantillon et si possible du corpus. Etaient notés les références exactes des sources consultées, un résumé rapide de leur contenu, des références consultées (autres sources, bibliographie) pour mieux les comprendre. Progressivement, un rituel de dépouillement s'est mis en place : le matin, lectures bibliographiques (pour se mettre en jambes), le midi et l'après-midi, contrôle du corpus, dépouillement d'une ou deux sources de première main et des sources associées, le soir au retour (dans le train : rédaction des fiches de résumé, quelquefois aussi sur un banc de gare, si le résumé n'était pas fini et/ou l'idée développée le méritait) ;
- remettre en forme en termes clairs, lisible en quelques minutes les acquis de la journée et les points aveugles restants. Cette phase précède directement la rédaction de la thèse puisqu'elle constitue le quasi-produit fini et permet aussi de changer, si besoin est, l'ordre de dépouillement, le déroulement de la journée de dépouillement suivante ou même une partie de l'échantillon (ajout éventuel) ;
- éprouver l'acuité de la problématique et du plan. Le premier plan choisi me séduisait beaucoup intellectuellement mais aurait été difficile à mettre en oeuvre. Mon directeur de thèse l'a écarté et j'ai choisi un deuxième plan plus robuste et simple à l'usage. Mon plan de thèse développé comprenait 7 pages dactylographiées et des blancs pour y insérer (et changer le cas échéant) les références des sources choisies comme exemples.
La maturation lente de la réflexion est en soi un gage de recul et de possibilités de repentirs éventuels, ce qui, dans une thèse destinée à poser l'acuité, l'actualité, la fécondité du sujet pour dix ans, parfois plus, lui confère force et légitimité. La thèse se rapprocherait en ce sens plus du Sauternes ou d'un Armagnac que d'un Beaujolais nouveau. Tout l'art du vigneron comme de l'historien consiste à ne pas maquiller son matériau, ne pas céder aux modes ("il faut faire ceci ou cela") et surtout à préserver sa liberté d'appréciation (et de pensée).
- FoulquartNiveau 6
Merci pour ce témoignage, qui donne des pistes précieuses !
- ShajarVénérable
Est-ce que quelqu'un a déjà participé au concours "ma thèse en 180 secondes", ou envisage d'y participer ? Je me tâte... (oui, j'ai encore pleiiin de temps à perdre !)
PS. Merci Condorcet pour le temps que tu prends à répondre à chaque fois ; je n'avais pas vu ton dernier message, il est très intéressant.
PS. Merci Condorcet pour le temps que tu prends à répondre à chaque fois ; je n'avais pas vu ton dernier message, il est très intéressant.
- CondorcetOracle
Voilà un concours auquel je ne participerai pas car il me paraît encore plus ravaler la thèse au rang de baril de lessive ou d'artefact pour émules du speed-dating (je ne vise pas les participants mais ceux qui croient qu'une thèse ne se conçoit que par ses applications pratiques). Ceci dit, peut-être ouvre-t-il des perspectives professionnelles.
Foulquart, Al-Qalam
Foulquart, Al-Qalam
- DesolationRowEmpereur
Condorcet a écrit:Voilà un concours auquel je ne participerai pas car il me paraît encore plus ravaler la thèse au rang de baril de lessive ou d'artefact pour émules du speed-dating (je ne vise pas les participants mais ceux qui croient qu'une thèse ne se conçoit que par ses applications pratiques). Ceci dit, peut-être ouvre-t-il des perspectives professionnelles.
Foulquart, Al-Qalam
Je n'y participerai pas non plus ; cela dit, pour une fois, une fois seulement, où une opération susceptible d'intéresser le grand public à nos travaux est lancée, peut-être serait-ce intelligent de ne pas la rejeter en bloc ?
- CondorcetOracle
Si les crédits ne suivent pas, je n'en vois pas l'intérêt. Or l''investissement public comme privé ne plaide pas en ce sens en France.
- DesolationRowEmpereur
Pas faux. Mais si on n'essaie pas d'intéresser le grand public à nos créneaux parfois, souvent, ultra-spécialisés, il n'y a aucune chance que les crédits suivent. C'est un exercice de style qui ne manque pas d'humour, et s'y prêter ne peut pas faire grand mal, ne penses-tu pas ?
- CondorcetOracle
Ce même grand public qui, par ses choix électoraux, consent à des politiques de restriction à l'infini ? Faire une thèse a un coût et pour la collectivité et pour celui/celle qui s'y soumet. Et une politique de recherche digne de ce nom ne contraint pas les chercheurs, jeunes chercheurs, apprentis chercheurs à faire la quête ou l'homme-sandwich.
- DesolationRowEmpereur
Non, tu as raison, continuons à ne surtout pas intéresser ces imbéciles qui votent mal à ce que nous faisons ; comme ça on est sûrs qu'ils continueront à mal voter.
- DesolationRowEmpereur
Je m'emporte, mais je veux seulement dire que nous travaillons généralement (en lettres et sciences humaines du moins) sur des sujets qui n'intéressent qu'une petite communauté de chercheurs, et dont l'utilité n'est que peu apparente au public. Si nous ne faisons aucun effort pour manifester cette utilité (en expliquant qu'être utile n'est pas forcément être rentable), nous perdons le droit de nous plaindre.
- Marie LaetitiaBon génie
Al-qalam a écrit:Est-ce que quelqu'un a déjà participé au concours "ma thèse en 180 secondes", ou envisage d'y participer ? Je me tâte... (oui, j'ai encore pleiiin de temps à perdre !)
PS. Merci Condorcet pour le temps que tu prends à répondre à chaque fois ; je n'avais pas vu ton dernier message, il est très intéressant.
ah moi ça me plairait bien, si j'avais le temps!
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- CondorcetOracle
Comment veux-tu donc qu'en 3 minutes (le temps de compter jusqu'à 180), les auditeurs soient convaincus :
1/ que le travail est intéressant ;
2/ qu'il faut le lire ;
3/ qu'il faut acquérir les compétences pour le lire.
J'ai trop vu d'écrivains ou d'intervenants être desservis par leurs prestations médiatiques pour penser qu'après tout, un peu de publicité ne saurait nuire.
1/ que le travail est intéressant ;
2/ qu'il faut le lire ;
3/ qu'il faut acquérir les compétences pour le lire.
J'ai trop vu d'écrivains ou d'intervenants être desservis par leurs prestations médiatiques pour penser qu'après tout, un peu de publicité ne saurait nuire.
- ShajarVénérable
Ouh là là, je n'ai pas votre hauteur de vue. Ca me paraissait une opération intéressante pour vulgariser un peu et pour éventuellement obtenir des sousous. J'avais bien aimé la présentation de la gagnante de l'an dernier, qui avait réussi à intéresser son auditoire au colon d'un petit ver capable de plein de grandes choses, et je trouve l'idée de vulgariser côte à côte tous les domaines de recherche assez intéressante.
- Marie LaetitiaBon génie
Al-qalam a écrit:Ouh là là, je n'ai pas votre hauteur de vue. Ca me paraissait une opération intéressante pour vulgariser un peu et pour éventuellement obtenir des sousous. J'avais bien aimé la présentation de la gagnante de l'an dernier, qui avait réussi à intéresser son auditoire au colon d'un petit ver capable de plein de grandes choses, et je trouve l'idée de vulgariser côte à côte tous les domaines de recherche assez intéressante.
La hauteur de vue de qui (à part Condorcet qui n'est pas d'accord) ? C'est un bon moyen de faire connaître son sujet, c'est tout!
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ShajarVénérable
De Condorcet et DesolationRow, qui ont une pensée beaucoup plus lointaine que la mienne, assez pragmatique pour ce genre de trucs.Marie Laetitia a écrit:Al-qalam a écrit:Ouh là là, je n'ai pas votre hauteur de vue. Ca me paraissait une opération intéressante pour vulgariser un peu et pour éventuellement obtenir des sousous. J'avais bien aimé la présentation de la gagnante de l'an dernier, qui avait réussi à intéresser son auditoire au colon d'un petit ver capable de plein de grandes choses, et je trouve l'idée de vulgariser côte à côte tous les domaines de recherche assez intéressante.
La hauteur de vue de qui (à part Condorcet qui n'est pas d'accord) ? C'est un bon moyen de faire connaître son sujet, c'est tout!
- SphinxProphète
J'ai une copine qui a participé l'an dernier, et elle n'a pas gagné. C'est la seule information que je puis apporter sur le sujet
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- SulfolobusÉrudit
Juste une question, en tant que non biologiste, qu'avez-vous retenu de son speech ? Ou dit autrement, quel est l'intérêt d'étudier les cellules de côlon de Caenorhabditis elegans ?Al-qalam a écrit:Ouh là là, je n'ai pas votre hauteur de vue. Ca me paraissait une opération intéressante pour vulgariser un peu et pour éventuellement obtenir des sousous. J'avais bien aimé la présentation de la gagnante de l'an dernier, qui avait réussi à intéresser son auditoire au colon d'un petit ver capable de plein de grandes choses, et je trouve l'idée de vulgariser côte à côte tous les domaines de recherche assez intéressante.
Par contre, je vous rejoins sur l'intérêt de vulgariser côte à côte tous les domaines de la recherche et de faire tomber les barrières disciplinaires. Mas pas comme ça...
- ShajarVénérable
Sans l'avoir revu, donc en risquant de dire de grosses erreurs, j'ai retenu que dans le colon de ce ver au nom imprononçable mais qu'on trouve dans les pommes, il y avait des cellules qui pouvaient "changer de nature", c'est à dire ne pas devenir des cellules de colon, mais d'autre choses, et que ça, c'était très intéressant pour ensuite, à très longue échéance, envisager des solutions de soin dans des maladies où on a des problèmes de dégénérescence cellulaire, type Alzheimer.
C'est certain que je n'irai pas lire sa thèse, qui me dépasse largement ; par contre, elle m'a ouvert une petite fenêtre sur ce que peuvent faire des chercheurs dans leur labo en sciences du vivant, domaine que je ne connais qu'en écoutant des émissions à la radio. Je trouve ça plutôt pas mal, d'ouvrir des fenêtres et de dire "coucou, on est là, on travaille et on réfléchit sur des trucs hyper-pointus et quand même formidables". Je n'aurais pas écouté une conf d'une heure sur la question.
(PS. Et pis ma thèse, de toute manière, personne, même dans mon domaine disciplinaire, ne va la lire, faut bien que je résolve mon problème existentiel ).
C'est certain que je n'irai pas lire sa thèse, qui me dépasse largement ; par contre, elle m'a ouvert une petite fenêtre sur ce que peuvent faire des chercheurs dans leur labo en sciences du vivant, domaine que je ne connais qu'en écoutant des émissions à la radio. Je trouve ça plutôt pas mal, d'ouvrir des fenêtres et de dire "coucou, on est là, on travaille et on réfléchit sur des trucs hyper-pointus et quand même formidables". Je n'aurais pas écouté une conf d'une heure sur la question.
(PS. Et pis ma thèse, de toute manière, personne, même dans mon domaine disciplinaire, ne va la lire, faut bien que je résolve mon problème existentiel ).
- NitaEmpereur
Ah, mais si, moi, je veux bien la lire ta thèse !
(Mais méfie-toi, si je la lis avant publication, tu risques de te retrouver avec des tas de remarques concernant l'orthographe ou l'expression ! Je suis une super relectrice de thèse (j'en ai plusieurs à mon actif).
oui ?
Ah, non, non.
En écrire une, c'est fatigant...
(Mais méfie-toi, si je la lis avant publication, tu risques de te retrouver avec des tas de remarques concernant l'orthographe ou l'expression ! Je suis une super relectrice de thèse (j'en ai plusieurs à mon actif).
oui ?
Ah, non, non.
En écrire une, c'est fatigant...
_________________
A clean house is a sign of a broken computer.
- ShajarVénérable
Fais gaffe Nita, ça, c'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde !
- NitaEmpereur
_________________
A clean house is a sign of a broken computer.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum