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- JohnMédiateur
Dans l'Express, M.-C. Missir explique à quelles difficultés Vincent Peillon va être confronté dans les mois à venir.
Extraits :
M.-C. Missir revient ensuite sur le recadrage de Peillon par Ayrault, suite à ses déclarations sur la semaine de 5 jours.
Les propos de l'Unsa me font frémir : pour eux, ce qui est important pour un ministre de l'éducation, c'est de "rassembler un pôle syndical suffisamment fort pour faire opposition au Snes" :shock: Mais ils ne se demandent pas au préalable pourquoi le Snes pourrait être opposé à certaines réformes ? :gratte:
Pour lire l'intégralité de l'article :
http://www.lexpress.fr/education/education-vincent-peillon-a-l-ecole-du-reel_1118903.html
Extraits :
En apesanteur. Dans le jardin des Tuileries ce mardi 15 mai, la galaxie éducation ne boude pas son plaisir. On se congratule, on se félicite, on se sourit à nouveau. En attendant François Hollande et son hommage à Jules Ferry, les inimitiés s'effacent, les barrières idéologiques sautent: le secrétaire général de l'enseignement catholique, Eric de Labarre, glisse un mot au très laïque Jean-Marc Roirant, de la Ligue de l'enseignement; Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, côtoie Thierry Cadart de la CFDT. Les hauts fonctionnaires de gauche, d'ordinaire si taiseux, sont à la fête. Au premier rang, Vincent Peillon prend ses marques de futur ministre, flanqué de deux mentors: Jean-Pierre Chevènement et Lionel Jospin.
M.-C. Missir revient ensuite sur le recadrage de Peillon par Ayrault, suite à ses déclarations sur la semaine de 5 jours.
Cet épisode illustre la complexité de ce ministère. Vincent Peillon était archi-prêt: il avait balisé le terrain avec les syndicats, entamé des concertations sur de nombreux dossiers, et le cap fixé par François Hollande était clair. Il n'empêche : une fois au pouvoir, la donne n'est plus la même. Les cartes sont rebattues et il est difficile pour un ministre, même socialiste, d'échapper au jeu de dupes entre syndicats et ministère. La FSU n'a d'ailleurs pas perdu de temps: ses syndicats préparent les inévitables mobilisations de rentrée, et le Snes appelle les profs à se rassembler dès le mois de juin dans les établissements.
En cinq ans, le paysage syndical a changé. Avec la réforme de la représentativité, la FSU a perdu du terrain et craint d'être isolée. L'Unsa s'est remplumée et la CFDT a besoin d'une alliance pour peser dans le débat. "Je pense que Peillon sera dur en affaires. Il s'installe dans la durée à la tête de ce ministère, avec de vraies ambitions pour l'école. S'il arrive à rassembler un pôle syndical suffisamment fort pour faire opposition au Snes, alors il pourra mener ses réformes à bien", résume Christian Chevalier, secrétaire général du Syndicat des enseignants-Unsa.
Les propos de l'Unsa me font frémir : pour eux, ce qui est important pour un ministre de l'éducation, c'est de "rassembler un pôle syndical suffisamment fort pour faire opposition au Snes" :shock: Mais ils ne se demandent pas au préalable pourquoi le Snes pourrait être opposé à certaines réformes ? :gratte:
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- MareuilNeoprof expérimenté
John a écrit:Extraits :
En apesanteur. Dans le jardin des Tuileries ce mardi 15 mai, la galaxie éducation ne boude pas son plaisir. On se congratule, on se félicite, on se sourit à nouveau. En attendant François Hollande et son hommage à Jules Ferry, les inimitiés s'effacent, les barrières idéologiques sautent: le secrétaire général de l'enseignement catholique, Eric de Labarre, glisse un mot au très laïque Jean-Marc Roirant, de la Ligue de l'enseignement; Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, côtoie Thierry Cadart de la CFDT. Les hauts fonctionnaires de gauche, d'ordinaire si taiseux, sont à la fête. Au premier rang, Vincent Peillon prend ses marques de futur ministre, flanqué de deux mentors: Jean-Pierre Chevènement et Lionel Jospin.
M.-C. Missir revient ensuite sur le recadrage de Peillon par Ayrault, suite à ses déclarations sur la semaine de 5 jours.
Cet épisode illustre la complexité de ce ministère. Vincent Peillon était archi-prêt: il avait balisé le terrain avec les syndicats, entamé des concertations sur de nombreux dossiers, et le cap fixé par François Hollande était clair. Il n'empêche : une fois au pouvoir, la donne n'est plus la même. Les cartes sont rebattues et il est difficile pour un ministre, même socialiste, d'échapper au jeu de dupes entre syndicats et ministère. La FSU n'a d'ailleurs pas perdu de temps: ses syndicats préparent les inévitables mobilisations de rentrée, et le Snes appelle les profs à se rassembler dès le mois de juin dans les établissements.
En cinq ans, le paysage syndical a changé. Avec la réforme de la représentativité, la FSU a perdu du terrain et craint d'être isolée. L'Unsa s'est remplumée et la CFDT a besoin d'une alliance pour peser dans le débat. "Je pense que Peillon sera dur en affaires. Il s'installe dans la durée à la tête de ce ministère, avec de vraies ambitions pour l'école. S'il arrive à rassembler un pôle syndical suffisamment fort pour faire opposition au Snes, alors il pourra mener ses réformes à bien", résume Christian Chevalier, secrétaire général du Syndicat des enseignants-Unsa.
Les propos de l'Unsa me font frémir : pour eux, ce qui est important pour un ministre de l'éducation, c'est de "rassembler un pôle syndical suffisamment fort pour faire opposition au Snes" :shock: Mais ils ne se demandent pas au préalable pourquoi le Snes pourrait être opposé à certaines réformes ? :gratte:
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L'enjeu est très simple : ou Peillon a la volonté de se dégager des rivalités syndicales et il pourra re-fonder ( encore faut-il expliciter ), ou il barbote dans le marigot. On le saura très vite. Le GRIP lui demandera sous peu une audience pour parler sérieux, c'est-à-dire d'abord de la façon d'envisager le débat annoncé sur les programmes scolaires.
- User5899Demi-dieu
N'oubliez pas, John, que le SE-UNSA est né d'un putsch estival contre le SNES-FEN de l'époque (92 ou 93 si mes souvenirs sont bons), montrant assez par cet acte que la seule motivation de ce nouveau syndicat est d'exister. La volonté de puissance pour tout mandat.John a écrit:Extraits :
En apesanteur. Dans le jardin des Tuileries ce mardi 15 mai, la galaxie éducation ne boude pas son plaisir. On se congratule, on se félicite, on se sourit à nouveau. En attendant François Hollande et son hommage à Jules Ferry, les inimitiés s'effacent, les barrières idéologiques sautent: le secrétaire général de l'enseignement catholique, Eric de Labarre, glisse un mot au très laïque Jean-Marc Roirant, de la Ligue de l'enseignement; Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, côtoie Thierry Cadart de la CFDT. Les hauts fonctionnaires de gauche, d'ordinaire si taiseux, sont à la fête. Au premier rang, Vincent Peillon prend ses marques de futur ministre, flanqué de deux mentors: Jean-Pierre Chevènement et Lionel Jospin.
M.-C. Missir revient ensuite sur le recadrage de Peillon par Ayrault, suite à ses déclarations sur la semaine de 5 jours.
Cet épisode illustre la complexité de ce ministère. Vincent Peillon était archi-prêt: il avait balisé le terrain avec les syndicats, entamé des concertations sur de nombreux dossiers, et le cap fixé par François Hollande était clair. Il n'empêche : une fois au pouvoir, la donne n'est plus la même. Les cartes sont rebattues et il est difficile pour un ministre, même socialiste, d'échapper au jeu de dupes entre syndicats et ministère. La FSU n'a d'ailleurs pas perdu de temps: ses syndicats préparent les inévitables mobilisations de rentrée, et le Snes appelle les profs à se rassembler dès le mois de juin dans les établissements.
En cinq ans, le paysage syndical a changé. Avec la réforme de la représentativité, la FSU a perdu du terrain et craint d'être isolée. L'Unsa s'est remplumée et la CFDT a besoin d'une alliance pour peser dans le débat. "Je pense que Peillon sera dur en affaires. Il s'installe dans la durée à la tête de ce ministère, avec de vraies ambitions pour l'école. S'il arrive à rassembler un pôle syndical suffisamment fort pour faire opposition au Snes, alors il pourra mener ses réformes à bien", résume Christian Chevalier, secrétaire général du Syndicat des enseignants-Unsa.
Les propos de l'Unsa me font frémir : pour eux, ce qui est important pour un ministre de l'éducation, c'est de "rassembler un pôle syndical suffisamment fort pour faire opposition au Snes" :shock: Mais ils ne se demandent pas au préalable pourquoi le Snes pourrait être opposé à certaines réformes ? :gratte:
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- DuplayExpert
John a écrit:
Les propos de l'Unsa me font frémir : pour eux, ce qui est important pour un ministre de l'éducation, c'est de "rassembler un pôle syndical suffisamment fort pour faire opposition au Snes" :shock: Mais ils ne se demandent pas au préalable pourquoi le Snes pourrait être opposé à certaines réformes ? :gratte:
+ 1
Ça laisse songeur sur la conception qu'a l'Unsa du rôle d'un syndicat...
Et dans ce contexte, ce que je n'arrive vraiment pas à comprendre, c'est comment les syndiqués et militants du Snes peuvent encore supporter la coexistence au sein de la FSU avec le Snuipp, alors que ce dernier marche main dans la main avec l'Unsa ?
A plus forte raison après cette quasi-déclaration de guerre de Chevalier.
- Presse-puréeGrand sage
C'est vrai que, s'il a dit cela, c'est assez bizarre. Si le but d'un syndicat est de faire la guerre aux syndiqués d'ailleurs, on est pas rendus.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- verdurinHabitué du forum
Pour éviter des ennuis au site, je ne dirais pas ce que je pense du «Se-Unsa».
Mais ce n'est pas du bien.
Mais ce n'est pas du bien.
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Contre la bêtise, les dieux eux mêmes luttent en vain.
Ni centidieux, ni centimètres.
- steph.stephy3Niveau 5
Quand ils auront terminé leurs guéguerres de prises de pouvoir, vous croyez qu'ils s'occuperont de nos conditions de travail ?
Bon, je vais me coucher... Peut-être dans mes rêves...
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www.stellapeel.com
Y a pas qu'le travail dans la vie !!!
- MoonchildSage
Quand ils auront terminé leurs guéguerres de pouvoir, nos conditions de travail seront à comptabiliser parmi les dommages collatéraux.steph.stephy3 a écrit:Quand ils auront terminé leurs guéguerres de prises de pouvoir, vous croyez qu'ils s'occuperont de nos conditions de travail ?
- InvitéInvité
On a les espérances qu'on peut....
- DaphnéDemi-dieu
verdurin a écrit:Pour éviter des ennuis au site, je ne dirais pas ce que je pense du «Se-Unsa».
Mais ce n'est pas du bien.
+1 :lol:
- Reine MargotDemi-dieu
l'UNSA est très proche du PS et soutient en tout son programme éducatif. C'est donc l'occasion pour eux de damer le pion au snes.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- EckmühlNiveau 2
Au-delà des questions d'appareil, il y a de vrais clivages idéologiques entre le snes et l'unsa.
L'Unsa soutient une évolution du système vers une école du socle : fusion primaire-collège, socle commun de compétences au centre de l'enseignement, bi-valence des enseignants, accompagnement personnalisé. L'UNSA a également approuvé la réforme du Lycée.
Le SNES veut la suppression du socle commun, reste attaché à la spécialisation disciplinaire d'enseignants amenés à enseigner dans tout le secondaire.
Or le SENS est la principale force syndicale parmi les enseignants. Il est assez logique que l'UNSA rêve qu'elle soit mise en difficulté : pour eux, le SNES est une organisation conservatrice qui freine les évolutions vers ce qui leur paraît souhaitable. Ca risque d'être compliqué : si l'UNSA est très bien implantée dans les réseaux du PS, le gouvernement va être bien obligé de prendre en considération l'importance des différents syndicats s'il veut pratiquer ce qu'il a promis : le dialogue social. Beaucoup de collègues se syndiquent au SNES pour éviter les évolutions portées par l'UNSA, et toute tentative de passage en force du gouvernement le renforcera.
L'Unsa soutient une évolution du système vers une école du socle : fusion primaire-collège, socle commun de compétences au centre de l'enseignement, bi-valence des enseignants, accompagnement personnalisé. L'UNSA a également approuvé la réforme du Lycée.
Le SNES veut la suppression du socle commun, reste attaché à la spécialisation disciplinaire d'enseignants amenés à enseigner dans tout le secondaire.
Or le SENS est la principale force syndicale parmi les enseignants. Il est assez logique que l'UNSA rêve qu'elle soit mise en difficulté : pour eux, le SNES est une organisation conservatrice qui freine les évolutions vers ce qui leur paraît souhaitable. Ca risque d'être compliqué : si l'UNSA est très bien implantée dans les réseaux du PS, le gouvernement va être bien obligé de prendre en considération l'importance des différents syndicats s'il veut pratiquer ce qu'il a promis : le dialogue social. Beaucoup de collègues se syndiquent au SNES pour éviter les évolutions portées par l'UNSA, et toute tentative de passage en force du gouvernement le renforcera.
- Presse-puréeGrand sage
A noter que le SNALC, SUD éducation et FO sont aussi très remontés contre le concept d'école du socle.
Donc, si le dialogue social se limite à écouter les desiderata d'un seul (ou de deux) syndicats...
Donc, si le dialogue social se limite à écouter les desiderata d'un seul (ou de deux) syndicats...
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- DaphnéDemi-dieu
Presse-purée a écrit:A noter que le SNALC, SUD éducation et FO sont aussi très remontés contre le concept d'école du socle.
Donc, si le dialogue social se limite à écouter les desiderata d'un seul (ou de deux) syndicats...
Et on sait qui sont les deux........
- JohnMédiateur
De plus en plus, aux infos, à la radio, ou dans la presse, les syndicats d'enseignants interrogés sont le Sgen et l'Unsa :/
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Invité8Niveau 9
John a écrit:De plus en plus, aux infos, à la radio, ou dans la presse, les syndicats d'enseignants interrogés sont le Sgen et l'Unsa :/
Ah bon ?? La FSU a un temps de parole bien plus large.
Ce qui serait intéressant c'est de savoir pourquoi le SNES a autant de voix... est-ce vraiment des choix de conviction ? Je pose la question ..
- InvitéInvité
GuillaumeCaron a écrit:John a écrit:De plus en plus, aux infos, à la radio, ou dans la presse, les syndicats d'enseignants interrogés sont le Sgen et l'Unsa :/
Ah bon ?? La FSU a un temps de parole bien plus large.
Ce qui serait intéressant c'est de savoir pourquoi le SNES a autant de voix... est-ce vraiment des choix de conviction ? Je pose la question ..
Pourquoi les électeurs du SNES seraient-ils moins convaincus que les autres ?
- Invité8Niveau 9
Will.T a écrit:GuillaumeCaron a écrit:John a écrit:De plus en plus, aux infos, à la radio, ou dans la presse, les syndicats d'enseignants interrogés sont le Sgen et l'Unsa :/
Ah bon ?? La FSU a un temps de parole bien plus large.
Ce qui serait intéressant c'est de savoir pourquoi le SNES a autant de voix... est-ce vraiment des choix de conviction ? Je pose la question ..
Pourquoi les électeurs du SNES seraient-ils moins convaincus que les autres ?
Je n'a aucune réponse là dessus. Simplement en discutant avec des collègues, beaucoup de ceux qui sont en SNES disent l'être parce qu'ils se sont fait tout de suite "attrapés" dès le début (IUFM, fac etc...), parce que "c'est les plus connus"... et ne connaissent pas les positions du SNES ...
Je ne généralise pas et je ne tire pas de conclusion hâtive. Il serait intéressant d'avoir une étude précise là dessus.
- InvitéInvité
ça explique comment ils sont arrivés dans le syndicat, mais s'ils y restent, c'est qu'ils y trouvent leur compte !
Sinon, ils auraient vite arrêté de payer la cotisation.
Sinon, ils auraient vite arrêté de payer la cotisation.
- Hervé HervéFidèle du forum
Cripure a écrit:N'oubliez pas, John, que le SE-UNSA est né d'un putsch estival contre le SNES-FEN de l'époque (92 ou 93 si mes souvenirs sont bons), montrant assez par cet acte que la seule motivation de ce nouveau syndicat est d'exister. La volonté de puissance pour tout mandat.
voir: http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9d%C3%A9ration_de_l%27%C3%A9ducation_nationale#La_scission_de_1992_et_ses_cons.C3.A9quences
Pour les jeunes collègues, c'est de l'histoire ancienne (malheureusement).
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- GDNiveau 10
GuillaumeCaron a écrit:[
Je n'a aucune réponse là dessus. Simplement en discutant avec des collègues, beaucoup de ceux qui sont en SNES disent l'être parce qu'ils se sont fait tout de suite "attrapés" dès le début (IUFM, fac etc...), parce que "c'est les plus connus"... et ne connaissent pas les positions du SNES ...
Je ne généralise pas et je ne tire pas de conclusion hâtive. Il serait intéressant d'avoir une étude précise là dessus.
Le SNES n'est peut être pas parfait mais ses positions sont assez claires je trouve , sur la réforme des lycées ou celle de l'évaluation par exemple.
Et puis les collègues qui ne connaissent pas les positions du SNES ne doivent pas trop connaître celles des autres syndicats ( au fond, s'y intéressent-ils vraiment ?).
- neomathÉrudit
Le fait que le SNES soit souvent le seul syndicat représenté dans un établissement peut certes le favoriser en termes d'adhérents. Mais je ne vois pas pourquoi cela le favoriserait quand il s'agit simplement de mettre un bulletin dans une urne lors d'une élection professionnelle. A cette occasion les positions des uns et des autres sont clairement affichées. Et là, il n'y a pas photo : celles du SNES, contre le socle et pour le maintient de notre statut, sont plébiscitées.GuillaumeCaron a écrit:John a écrit:De plus en plus, aux infos, à la radio, ou dans la presse, les syndicats d'enseignants interrogés sont le Sgen et l'Unsa :/
Ah bon ?? La FSU a un temps de parole bien plus large.
Ce qui serait intéressant c'est de savoir pourquoi le SNES a autant de voix... est-ce vraiment des choix de conviction ? Je pose la question ..
- AurevillyHabitué du forum
"Pourquoi le snes a autant de voix?" Une hypothèse pour essayer de répondre. D'abord :"tout va mal!"(le slogan va droit au coeur du revendicateur né qui sommeille dans chaque prof et soigne notre bonne conscience). Ensuite: "ne changeons rien!" (deuxième slogan pour rassurer l'angoissé qui a déjà vu des changements bien pires que tous les maux réunis). En bref, "rien ne va mais si en plus on change, c'est la fin de tout!" :lol:
- InvitéInvité
En fait, les syndiqués du SNES sont des imbéciles qui ne pensent pas par eux-mêmes, c'est ça?
Ce qui est bien avec ce genre de message, c'est que chaque fois ça fait perdre des voix et adhésions potentielles au SGEN ou à l'UNSA.
Ce qui est bien avec ce genre de message, c'est que chaque fois ça fait perdre des voix et adhésions potentielles au SGEN ou à l'UNSA.
- MoonchildSage
Puisqu'on parle des raisons qui poussent à choisir un syndicat plutôt qu'un autre, on peut aussi penser que si le SNALC n'avait pas été étiqueté "de droite limite facho" et si y adhérer n'impliquait pas d'être un mouton noir en salle des profs, il aurait pu mieux faire connaître sa ligne pédagogique qui lui aurait assuré un franc succès.GuillaumeCaron a écrit:Will.T a écrit:GuillaumeCaron a écrit:John a écrit:De plus en plus, aux infos, à la radio, ou dans la presse, les syndicats d'enseignants interrogés sont le Sgen et l'Unsa :/
Ah bon ?? La FSU a un temps de parole bien plus large.
Ce qui serait intéressant c'est de savoir pourquoi le SNES a autant de voix... est-ce vraiment des choix de conviction ? Je pose la question ..
Pourquoi les électeurs du SNES seraient-ils moins convaincus que les autres ?
Je n'a aucune réponse là dessus. Simplement en discutant avec des collègues, beaucoup de ceux qui sont en SNES disent l'être parce qu'ils se sont fait tout de suite "attrapés" dès le début (IUFM, fac etc...), parce que "c'est les plus connus"... et ne connaissent pas les positions du SNES ...
Je ne généralise pas et je ne tire pas de conclusion hâtive. Il serait intéressant d'avoir une étude précise là dessus.
Edit : au passage, je précise que je ne prêche pas pour ma paroisse ; je ne suis pas syndiqué.
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