Page 1 sur 2 • 1, 2
Suivez-vous scrupuleusement les directives officielles et les programmes?
- Chimène de BeauvoirNiveau 8
A l'époque où le débat sur l'apprentissage de la lecture (lecture globale ou semi-globale) est revenu sur le tapis, on a beaucoup reparlé des ces professeurs qui ne suivent pas les programmes, qui font de la résistance et s'en tiennent à la lecture syllabique, contre vents et marées (et en l'occurrence contre les textes officiels).
Nous avons tous été touchés par des changements de programme, et chaque jour, nous avons matière à nous en réjouir ou à les critiquer. Est-ce que pour autant, vous vous rangez dans les rangs des irréductibles Gaulois prêts à tout pour ne pas tomber sous le joug de l'inspecteur?
Prenez-vous parfois des libertés par rapport aux exigences des programmes?
Nous avons tous été touchés par des changements de programme, et chaque jour, nous avons matière à nous en réjouir ou à les critiquer. Est-ce que pour autant, vous vous rangez dans les rangs des irréductibles Gaulois prêts à tout pour ne pas tomber sous le joug de l'inspecteur?
Prenez-vous parfois des libertés par rapport aux exigences des programmes?
- micaschisteMonarque
Pour ma matière, les programmes fixent les connaissances à acquérir, pas la façon de les acquérir.
Je me tiens aux programmes officiels, en essayant de les couvrir au mieux. Pas facile avec la réduction des horaires liée à la réforme du lycée.
Je me tiens aux programmes officiels, en essayant de les couvrir au mieux. Pas facile avec la réduction des horaires liée à la réforme du lycée.
_________________
"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- Chimène de BeauvoirNiveau 8
Qu'est-ce que tu enseignes, Micaschiste?micaschiste a écrit:Pour ma matière, les programmes fixent les connaissances à acquérir, pas la façon de les acquérir.
Je me tiens aux programmes officiels, en essayant de les couvrir au mieux. Pas facile avec la réduction des horaires liée à la réforme du lycée.
- micaschisteMonarque
Chimène de Beauvoir a écrit:Qu'est-ce que tu enseignes, Micaschiste?micaschiste a écrit:Pour ma matière, les programmes fixent les connaissances à acquérir, pas la façon de les acquérir.
Je me tiens aux programmes officiels, en essayant de les couvrir au mieux. Pas facile avec la réduction des horaires liée à la réforme du lycée.
SVT
_________________
"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- MorgaredNiveau 9
Mais les "désobéisseurs" qui se comparent à des résisitants, il me semble que ce sont justement les instituteurs qui refusent les nouveaux programmes de 2008 et le retour de la "syllabique" et de la grammaire...
En ce qui me concerne, je suis les programmes, mais pas les méthodes préconisées par les formateurs et les inspecteurs, qui me semblent souvent ineptes, pour tout dire. D'ailleurs, cette obsession pour le respect de la méthode soi-disant idoine au détriment du fond est caractéristique de l'irrationalité de l'EN.
En ce qui me concerne, je suis les programmes, mais pas les méthodes préconisées par les formateurs et les inspecteurs, qui me semblent souvent ineptes, pour tout dire. D'ailleurs, cette obsession pour le respect de la méthode soi-disant idoine au détriment du fond est caractéristique de l'irrationalité de l'EN.
- Marie56Niveau 6
Je suis les programmes pour le choix des oeuvres (je suis en LM) et pour les points de grammaire. Mais pour la méthode, je suis un peu hérétique : je fais bcp de lecture suivie (et en fait peu de lectures analytiques). Les élèves aiment bien lire des livres, et j'ai l'impression de leur apprendre des choses : vocabulaire, histoire culturelle, etc. Les séquences, ça ne me convient pas du tout : passer seulement 11 séances (et en plus avec les séances de langue incluses) sur un livre, ça me paraît tellement peu !!! On survole le livre, il me semble.
En revanche, je redoute le jour où un inspecteur va débarquer dans ma classe.... Je pense que ça se passera mal. Mais j'essaie de me dire que ce qui compte, c'est ce que j'apprends aux élèves, pas de plaire à un apparatchik...
En revanche, je redoute le jour où un inspecteur va débarquer dans ma classe.... Je pense que ça se passera mal. Mais j'essaie de me dire que ce qui compte, c'est ce que j'apprends aux élèves, pas de plaire à un apparatchik...
- LisaZenideExpert spécialisé
Je viens de mettre "Non, pas du tout" mais j'avoue que c'est un peu exagéré.
Ce serait plutôt non, sur le fond et presque-oui, sur la forme.
Les années précédentes, c'était plutôt "Oui, et non : Oui, j'essaie... Non : je n'arrive jamais à boucler sérieusement le programme."
J'organise mon année en séquence (les élèves aiment bien, ça les rassure de voir les chapitres étudiés) et je suis globalement les thèmes au programme (lettres, nouvelles du XIX... pour la 4° par exemple). En revanche, pour l'étude de la langue, c'est juste impossible cette année.
Je n'ai pas encore trouvé la solution pour ne pas larguer tous les élèves et les faire progresser en suivant le programme.
Je sais qu'une collègue qui a essentiellement les 6° - 5° ne fait que des textes narratifs (pas de théâtre, pas de poésie) pour qu'ils progressent au moins sur ce point... je n'en suis pas encore là, mais je comprends de plus en plus pourquoi elle fait ça alors qu'en début d'année j'étais choquée d'un tel choix.
En français, comment étudier le subjonctif avec des élèves qui peinent à conjuguer le présent (et on ne parle pas de la catastrophe du passé simple) et qui, pour certains, ne comprennent pas ce qu'ils lisent ? ou comment étudier les homophones grammaticaux alors qu'ils n'accordent pas ou mettent un "s" pour signifier que le verbe est au pluriel ?
En latin, comment aborder la concordance des temps à des élèves qui me sortent régulièrement et le plus naturellement du monde que le sujet de la phrase est "rosam" ? qui ont encore du mal à différencier le parfait de l'imparfait ? (pour la traduction. Il reconnaissent et ne confondent plus les formes ! c'est déjà ça...)
J'essaie de varier les textes, de les motiver par des "jeux" (me lapidez pas tout de suite), etc...
J'entends par jeux la présentation que je leur fais d'un exercice donné et qui généralement leur donne des points bonus soit en participation, soit pour la prochaine interro si elle est sur le même sujet
ou un exercice sous forme de "concours" pour les motiver... le pire c'est que ça marche et que j'ai vu des élèves généralement endormis ou ne suivant pas se prendre au jeu, montrer qu'ils avaient appris et donner des réponses excellentes.
Mais honnêtement, c'est dur quand les élèves se braquent systématiquement pour un texte de plus de 5 lignes ou quand on doit demander pour la 5° fois dans l'heure de sortir une feuille et un stylo.
Je me ferais inspecter cette année, je risquerai un avis plus que négatif et une demande de non-renouvellement...
Après, comme j'ai pu l'entendre parfois, je ne suis pas encore une "vraie prof" puisque contractuelle... ceci explique peut-être cela.
Ce serait plutôt non, sur le fond et presque-oui, sur la forme.
Les années précédentes, c'était plutôt "Oui, et non : Oui, j'essaie... Non : je n'arrive jamais à boucler sérieusement le programme."
J'organise mon année en séquence (les élèves aiment bien, ça les rassure de voir les chapitres étudiés) et je suis globalement les thèmes au programme (lettres, nouvelles du XIX... pour la 4° par exemple). En revanche, pour l'étude de la langue, c'est juste impossible cette année.
Je n'ai pas encore trouvé la solution pour ne pas larguer tous les élèves et les faire progresser en suivant le programme.
Je sais qu'une collègue qui a essentiellement les 6° - 5° ne fait que des textes narratifs (pas de théâtre, pas de poésie) pour qu'ils progressent au moins sur ce point... je n'en suis pas encore là, mais je comprends de plus en plus pourquoi elle fait ça alors qu'en début d'année j'étais choquée d'un tel choix.
En français, comment étudier le subjonctif avec des élèves qui peinent à conjuguer le présent (et on ne parle pas de la catastrophe du passé simple) et qui, pour certains, ne comprennent pas ce qu'ils lisent ? ou comment étudier les homophones grammaticaux alors qu'ils n'accordent pas ou mettent un "s" pour signifier que le verbe est au pluriel ?
En latin, comment aborder la concordance des temps à des élèves qui me sortent régulièrement et le plus naturellement du monde que le sujet de la phrase est "rosam" ? qui ont encore du mal à différencier le parfait de l'imparfait ? (pour la traduction. Il reconnaissent et ne confondent plus les formes ! c'est déjà ça...)
J'essaie de varier les textes, de les motiver par des "jeux" (me lapidez pas tout de suite), etc...
J'entends par jeux la présentation que je leur fais d'un exercice donné et qui généralement leur donne des points bonus soit en participation, soit pour la prochaine interro si elle est sur le même sujet
ou un exercice sous forme de "concours" pour les motiver... le pire c'est que ça marche et que j'ai vu des élèves généralement endormis ou ne suivant pas se prendre au jeu, montrer qu'ils avaient appris et donner des réponses excellentes.
Mais honnêtement, c'est dur quand les élèves se braquent systématiquement pour un texte de plus de 5 lignes ou quand on doit demander pour la 5° fois dans l'heure de sortir une feuille et un stylo.
Je me ferais inspecter cette année, je risquerai un avis plus que négatif et une demande de non-renouvellement...
Après, comme j'ai pu l'entendre parfois, je ne suis pas encore une "vraie prof" puisque contractuelle... ceci explique peut-être cela.
- Chimène de BeauvoirNiveau 8
Personnellement, je respecte à 90% les programmes, mais d'une part j'ai du mal à boucler la partie langue ; d'autre part, il m'arrive, suivant le niveau des élèves, de supprimer des notions qui me semblent secondaires par rapport à une remédiation nécessaire et hélas chronophage.
- ClarinetteGrand Maître
Au primaire, si l'on veut vraiment respecter les programmes, il faut arrêter de dormir, d'une part, et rajouter 10 heures de classe hebdomadaires, d'autre part. Chez nous, ça change tous les deux-trois ans et depuis bientôt vingt ans que j'enseigne, se sont rajoutées d'innombrables disciplines que l'on ne sait où caser sans léser "les fondamentaux", donc perso, je ne cherche pas à caser. L'AFPS, l'EDD, le B2i, l'APER et autres sigles barbares ne passeront pas par moi.
En revanche, je me permets de traiter en français/maths des points qui ont été retirés du programme, parce que je les considère comme essentiels avant la sortie du primaire.
En revanche, je me permets de traiter en français/maths des points qui ont été retirés du programme, parce que je les considère comme essentiels avant la sortie du primaire.
- doublecasquetteEnchanteur
Les programmes officiels n'ont jamais interdit formellement telles ou telles méthodes de lecture.Chimène de Beauvoir a écrit:A l'époque où le débat sur l'apprentissage de la lecture (lecture globale ou semi-globale) est revenu sur le tapis, on a beaucoup reparlé des ces professeurs qui ne suivent pas les programmes, qui font de la résistance et s'en tiennent à la lecture syllabique, contre vents et marées (et en l'occurrence contre les textes officiels).
Certains IEN ont peut-être outrepassé leurs droits en essayant de sabrer les collègues qui n'utilisaient pas les méthodes qu'ils "conseillaient" dans leur circonscription, mais, même si cela a sans doute été handicapant pour leur avancement, ceux-ci ont toujours pu, dans leur classe, continuer à utiliser la méthode qui leur semblait la plus efficace pour leurs élèves, au moins deux années et trente-cinq semaines durant.
Nous avons tous été touchés par des changements de programme, et chaque jour, nous avons matière à nous en réjouir ou à les critiquer. Est-ce que pour autant, vous vous rangez dans les rangs des irréductibles Gaulois prêts à tout pour ne pas tomber sous le joug de l'inspecteur?
Prenez-vous parfois des libertés par rapport aux exigences des programmes?
Oui, particulièrement en Histoire, Géographie et Sciences, mais aussi en Mathématiques puisque j'enseigne les quatre opérations depuis la Grande Section, toutes les unités de mesure et non seulement "les plus usuelles" dès le CE1 et en Français puisque les programmes du GRIP sont plus étoffés que les programmes nationaux.
Il n'y aurait qu'en EPS, Arts Visuels et Musique que, si l'on fait abstraction des méthodes prônées par les Conseillers Pédagogiques, mais qui ne sont pas inscrites dans les programmes, je suivrais à peu près les Instructions Officielles : c'est facile, on y dit tout et n'importe quoi, il n'y a qu'à se servir !
- MauvetteÉrudit
Je ne savais pas trop quoi répondre, mais j'ai fini par opter par le choix "oui, je m'y tiens". Non pas que je veuille à tout prix plaire à mon inspecteur, mais plutôt parce que je n'ai pas suffisamment d'armes dans le métier (surtout pour l'enseignement au collège) pour me faire une réelle idée de ce qu'il faut absolument traiter, et ce qui est accessoire. Pour l'heure, je traite l'essentiel à mes yeux, je revois les notions non acquises et j'avance suivant leur rythme. Pour ce qui est des textes, je m'efforce de traiter tous les genres. Et pour l'écriture, je me bats pour qu'ils rédigent... tout ! Parce que c'est le vrai point noir lorsqu'ils arrivent au lycée et que je pense que c'est par l'écrit que la pensée se crée.
- MalagaModérateur
J'ai répondu "Oui, et non : Oui, j'essaie... Non : je n'arrive jamais à boucler sérieusement le programme." car dans ma matière (histoire-géographie), la difficulté principale est de boucler le programme. Nos programmes sont énormes et nous avons peu de temps pour traiter chaque chapitre. Ainsi, nous devrions traiter la Seconde Guerre mondiale ou la Révolution française en seulement 5h (évaluation comprise). Cela me semble impossible donc je ne respecte pas les horaires car mon objectif est que les élèves comprennent ce que l'on fait, pas d'avancer à tout prix.
En revanche, je suis les méthodes préconisées par les programmes (retour à la parole du professeur, le récit...) car je suis d'accord avec elles!
En revanche, je suis les méthodes préconisées par les programmes (retour à la parole du professeur, le récit...) car je suis d'accord avec elles!
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- littleJulieNiveau 10
Oui, sur le fond. En physique, comme en SVT pour micaschiste, il faut acquérir des connaissances et des savoir-faire (réaliser un circuit électrique, une filtration, etc).
Sur la forme, la méthode d'investigation ne me convient pas du tout, donc je fais du cours essentiellement magistral et des expériences dirigées. Pas question de passer 2h pour redécouvrir l'eau chaude.
Sur la forme, la méthode d'investigation ne me convient pas du tout, donc je fais du cours essentiellement magistral et des expériences dirigées. Pas question de passer 2h pour redécouvrir l'eau chaude.
- Spinoza1670Esprit éclairé
l'eau chaude ou l'eau tiède ? :journal:littleJulie a écrit:Oui, sur le fond. En physique, comme en SVT pour micaschiste, il faut acquérir des connaissances et des savoir-faire (réaliser un circuit électrique, une filtration, etc).
Sur la forme, la méthode d'investigation ne me convient pas du tout, donc je fais du cours essentiellement magistral et des expériences dirigées. Pas question de passer 2h pour redécouvrir l'eau chaude.
_________________
« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- LoubdalouExpert
Je suis en espagnol.
J'ai coché "non pas du tout" car je ne fais pas systématiquement de tâche finale, je pose des questions très frontales aux élèves, ma trace écrite est assez longue (entre 4 et 6 phrases), ma salle n'est pas organisée en U, j'adapte mes textes (je coupe quoi), on ne parle pas en espagnol tout le temps, je fais des contrôles classiques, et même des interro de cours pur. Je leur fais conjuguer le verbe en entier et pas seulement quelques personnes, ils doivent attendre que je leur donne la parole avant de parler, tous mes documents ne sont pas authentiques.
Bref, je suis une rebelle
J'ai coché "non pas du tout" car je ne fais pas systématiquement de tâche finale, je pose des questions très frontales aux élèves, ma trace écrite est assez longue (entre 4 et 6 phrases), ma salle n'est pas organisée en U, j'adapte mes textes (je coupe quoi), on ne parle pas en espagnol tout le temps, je fais des contrôles classiques, et même des interro de cours pur. Je leur fais conjuguer le verbe en entier et pas seulement quelques personnes, ils doivent attendre que je leur donne la parole avant de parler, tous mes documents ne sont pas authentiques.
Bref, je suis une rebelle
- Fernand BraudelNiveau 8
Oui sur le fond mais j'agrémente à ma sauce.
- DulcineaNiveau 9
Moi j'ai mis, oui sur le fond, non sur la forme mais j'hésitais à mettre, non pas du tout. Pour moi, le fond, ce sont les programmes (tellement flous et creux que l'on en fait ce que l'on veut, au lycée du moins) et la forme, c'est la méthode actionnelle et là, je ne l'utilise que rarement, trop chronophage et bordélogène à mon goût.
Bref, comme Loubdalou, je suis un peu la prof à l'ancienne, frontale etc. mais visiblement mes élèves ne sont pas traumatisés.
Bref, comme Loubdalou, je suis un peu la prof à l'ancienne, frontale etc. mais visiblement mes élèves ne sont pas traumatisés.
- RoninMonarque
Moi j'ai de la chance, liberté totale. Mon inspectrice elle-même avouant ne pas savoir ce qu'il faut faire avec mes élèves, je fais ce qui me paraît le plus pertinent. Bien sûr je suis un peu les instructions officielles, mais de loin et uniquement si cela apporte qqch à mes élèves. Et souvent j'en suis loin, tant mieux pour eux...
_________________
- Marie56Niveau 6
QUelle chance, Ronin ! Tu es dans quelle matière ?
- RoninMonarque
Euh, un peu de tout à la fois, je suis prof d'entonnoir ! blague à part je suis PE spécialisé à l'hôpital en pédo-psychiatrie.
_________________
- Marie56Niveau 6
ça doit être intéressant. Tu enseignes à des enfants handicapés, c'est ça ?
Pourquoi prof d'entonnoir ????
Pourquoi prof d'entonnoir ????
- Invité5Expert
J'ai voté pour la 3ème réponse. Je fais ce que je peux...
- henrietteMédiateur
J'ai répondu 3 fois "oui et non" : j'essaye dans la mesure du possible de traiter les points au programme, mais finir le programme, je n'y arrive jamais. J'ai cessé de m'en rendre malade de culpabilité et je fais donc à présent des sacrifices : je laisse tomber, la mort dans l'âme, environ 1/4 de ce que je voudrais faire (c'est énorme, je sais) pour ne pas seulement survoler ce que je décide de faire. Quand on aura les heures qui vont avec les ambitions des programmes, on en reparlera. Pour l'instant, tout ce qu'on peut faire avec certaines classes, c'est parer au plus urgent. C'est terriblement frustrant.
Je choisis les œuvres dans les entrées du programme, mais pas forcément dans les listes de suggestions : ce qui motive mon choix est avant tout l'adéquation entre l’œuvre et le niveau de mes élèves, car je fais acheter les OI. (Mais fut un temps, dans un établissement où il était impensable de faire acheter un seul livre, mon choix était tristement dicté par la disponibilité des séries du CDI...)
Pour les méthodes, c'est pareil, je garde ce qui me va, et je fais à ma sauce le reste. J'ai par exemple depuis belle lurette recloisonné mon enseignement, mais je garde l'appellation "séquence" pour les études d'OI ou de GT autour desquelles s'articulent le travail sur le lexique et l'expression écrite. Je ne suis pas une rebelle par principe.
Je choisis les œuvres dans les entrées du programme, mais pas forcément dans les listes de suggestions : ce qui motive mon choix est avant tout l'adéquation entre l’œuvre et le niveau de mes élèves, car je fais acheter les OI. (Mais fut un temps, dans un établissement où il était impensable de faire acheter un seul livre, mon choix était tristement dicté par la disponibilité des séries du CDI...)
Pour les méthodes, c'est pareil, je garde ce qui me va, et je fais à ma sauce le reste. J'ai par exemple depuis belle lurette recloisonné mon enseignement, mais je garde l'appellation "séquence" pour les études d'OI ou de GT autour desquelles s'articulent le travail sur le lexique et l'expression écrite. Je ne suis pas une rebelle par principe.
- SergeMédiateur
Oui, sur le fond. Non, sur la forme. L'organisation du travail en séquences ne me convient pas.
Est-ce vraiment contre le programme et les directives officielles, ça ? :shock:
- DhaiphiGrand sage
Marie56 a écrit:Pourquoi prof d'entonnoir ????
Un dessin vaut mieux qu'un long discours.
_________________
De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum