HG seconde

Je me rends pas bien compte. J'ai peur que ça ne soit trop léger et qu'ils trouvent ça trop dur. Mais je me trompe surement !

Au pire la dissert sera une mini compo ...

Je me rends peut être pas compte non plus.

*Fifi* a écrit:HS on : Boris, je ne me fais pas à ta nouvelle tête ! HS OFF

Pas de problème, Boris (ou plus exactement Maître Folace, le notaire du Mexicain dans les Tontons Flingueurs), il reprend son flingue à silencieux en attendant de trouver mieux... :lol:

Non mais je voulais pas paraitre dictatoriale
Alors Boris, tu penses que ça suffit mon chap 1 pour une compo ?

Je l'ai déjà donné plusieurs fois (en gros : "les origines de la Révo"), ça allait bien. Comme dit Oiseau, ça me paraît largement assez riche. Dans mon cours, ce I représente presque 5 pages, et encore sans les révos GB et US.

Moi ça ne fait pas 5 pages, ou alors tu parles en taille 18 !

Ah oui, en taille 18 spécial pour bigleux

Plus bigleux que moi ?!!!!!

Comme je suis beaucoup plus à la bourre que vous, je n'ai pas encore trop entamé ce chapitre. En 5h max, ça va être folklorique...

Je pense faire comme ça :
I. Les origines de la Révo.
A. Une nouvelle pensée : la France des Lumières (1h)
Etude de 4 textes des Lumières (division de la classe en 4) et mise en commun
B. La Réunion des Etats généraux : la cristallisation des changements d'une société (1h)
- Pourquoi réunir les Etats généraux ?
- La question du vote par ordre ou par tête.

II. Le déroulement de la révolution (1h ?)
En utilisant le DVD de l'émission "Quelle aventure !" sur le sujet : gamin, mais synthétique
A. L'année 1789
B. La mort du roi
C. La Terreur

III. De la première république au premier consul
A. 1795-1799
B. Le coup d'Etat de Napoléon

Plus en retard, peut-être pas... Moi j'ai fait sauter des trucs avant (société urbaine/rurale au MA) et n'ai fait que trois chapitres de géo...
Le programme de 2nde est tout simplement irréaliste ! Forcément, il y a plus de thèmes qu'avant en moins d'heures : dans l'ancien programme en histoire, on ne faisait que trois chapitres avant la Révo, on en fait aujourd'hui 4 (ou 7, selon comme on compte, par thème ou par question)... Tout ça avec un volume horaire moindre

désolée pour le HS mais...

j'en ai marre d'être une prof sans autorité...

question d'une élève plutôt sympa de ma classe pourrie (qui était très calme aujourd'hui, mais pas silencieuse la plupart du temps, ne revons pas) : "c'est comme ça aussi avec votre autre classe de 2nde ?" (traduction du "comme ça" : rien de très flatteur apparemment...).
Et le pire c'est que côté bavardage, la moitié du temps la classe de 2nde normale mais un peu chiante est très pénible avec moi.. bavarde quoi.

Oiseau, je crois que ce n'est pas à un élève d'émettre ce genre de réflexion. Je l'aurais très mal pris (peut-être aussi parce que j'ai mauvais caractère).

je l'ai mal pris aussi, mais comme elle n'est pas allée jusqu'au bout de sa question, je n'ai rien dit... et je n'ai pas vraiment pu lui faire expliciter (était ce une façon de critiquer la classe ou de me critiquer moi, je ne sais pas)

Courage Oiseau, ca ira mieux l'an prochain. Je compatis, je ressentirais pareil avec ton élève. Je peux te raconter mon heure merdique de rentrée (7 élèves en ECJS) aujourd'hui pour te consoler si tu veux :lol:

Oui raconte ! :lol:

oh oui !!

en plus je suis sûre que t'as de l'autorité toi. Me sens nulle...

Mais non, Oiseau !

Non mais attends, j'avais 7 élèves alors c'ets pas de l'autorité là qui me fallait ... :lol:

C'est une tête !

Et sinon sur l'autorité, le vendredi de 15-16 h est juste horrible
Personnellement, je me sens bien souvent impuissante, nulle dans le contenu de mes cours. Oui dans mon cas, avec les classes que j'ai, mon pb est plus dans la fabrication des cours que dans l'autorité, mais chacun a ses souci, on a des pbs différents, mais j'en ai, crois moi. Je n'ai aucune confiance en moi, je doute d'avoir les capacités à faire ce métier en raison de mon manque évident de culture historique. Je n'ai pas assez d'imagination pour faire des cours corrects, des activités intéressantes. Mes cours sont pas bons et saoulants, et ça, vraiment, ça m'inquiète.

C'est tout le problème de l'ECJS : on demande aux élèves de travailler "à blanc", sur qq chose qui ne s'insère pas dans un chapitre avec un contrôle au bout. Tout repose sur leur intérêt. Et au mois de mai, il n'y a plus grand-chose susceptible de les intéresser.
Et on ne se sent pas légitime pour obliger les élèves à travailler puisqu'on sait qu'on n'est pas en train d'avancer un programme, qu'au fond il s'agit surtout d'occuper une heure comme on peut.

tout à fait d'accord avec ça Boris !


Enfin, c'était une heure pénible mais ce n'est pas mon principal problème. J'aimerais voir moins d'ennui dans les regards de mes élèves.

*Fifi* a écrit:Et sinon sur l'autorité, le vendredi de 15-16 h est juste horrible
Personnellement, je me sens bien souvent impuissante, nulle dans le contenu de mes cours. Oui dans mon cas, avec les classes que j'ai, mon pb est plus dans la fabrication des cours que dans l'autorité, mais chacun a ses souci, on a des pbs différents, mais j'en ai, crois moi. Je n'ai aucune confiance en moi, je doute d'avoir les capacités à faire ce métier en raison de mon manque évident de culture historique. Je n'ai pas assez d'imagination pour faire des cours corrects, des activités intéressantes. Mes cours sont pas bons et saoulants, et ça, vraiment, ça m'inquiète.

Si tu savais comme je débarque à chaque nouveau chapitre !

Mais j'ai pas l'impression de faire assez pour y remédier. Et j'en ai marre de pas savoir intéresser mes élèves. A quoi ca sert de faire ce métier si c'est pour barber les gens ?!

Tu sais, je remarque souvent que j'en sais moins que les élèves (qui eux, ont appris les dates, les noms...). Alors franchement Fifi, je doute que tu manques réellement de culture historique. Simplement, tu ne peux pas maîtriser toutes les périodes, tous les domaines, tous les points de vue. Ce qui compte le plus, c'est sans doute les méthodes que tu as acquises : tu es capable de combler tes lacunes seule, ce que ne sait pas faire un élève. La culture se construit petit à petit, et enseigner est aussi une voie pour le faire.

Faire des bons cours, comme l'autorité, ça va venir avec l'expérience, avec la discussion avec d'autres collègues, avec les tests sur les élèves, avec les bêtises, avec les cours de merde, avec l'ennui dans les yeux des élèves, avec les rares moments de grâce... et des fois, les élèves s'ennuieront quand même, parce que l'étude de l'influence de Robespierre sur les événements de 1793 ne les passionnera pas forcément, parce qu'on aura été moins en forme, parce que l'étude de l'influence de Robespierre ne nous passionne pas plus ou tout simplement parce qu'il y a une mouche dans la classe (10 minutes aujourd'hui pour faire sortir la mouche, mais attention, on ne lui a pas fait de mal. J'espère qu'elle a un bon psychomouche, la pauvre.), parce qu'il y avait sport juste avant. Et des fois, des cours de merde auront paru bons aux élèves, tu ne sauras pas pourquoi (aujourd'hui, ils ont juste regardé des journaux en ECJS, presque sans consigne, et ils étaient heureux pour une bonne part).

Je pense que le dernier cours, je vais demander aux élèves ce qu'ils ont retenu, et s'ils ont des conseils ou des remarques. J'avais déjà demandé rapidement un avis en décembre, et ça m'avait fait du bien, ils étaient contents, en fait, et il n'attribuent pas forcément au profs toutes leurs conneries.

on n'est pas toujours là pour les passionner, il s'agit quand même aussi de les instruire, mince ! évidemment que je rêve de cours où je les intéresse, mais c'est rarement le cas dans mes classes faibles... il y a quelques moments où je suis surprise d'avoir l'impression qu'ils m'écoutent vraiment, mais bon.. c'est comme ça. On ne maitrise pas tout... et il y a des élèves et des classes que tu n'accrocheras que rarement.

J'ai une élève qui m'a dit que de toute façon elle n'avait jamais aimé l'école, que ça l'ennuyait depuis toute petite. Je sais qu'elle s'est toujours ennuyée dans mes cours, et c'est comme ça. Et elle doit pas être la seule...

bon, et après ?

Malheureusement, on passe tous une bonne partie de notre temps à barber les élèves, même avec la meilleure volonté du monde. Et on contourne le problème avec des expédients pour faire passer la pilule : le bac à la fin de l'année, la possibilité de faire monter sa moyenne avec les exercices en classe, le type de cours qui va le moins mal (avec les TSTG j'essaie maintenant d'éliminer entièrement le cours magistral car ils ne m'écoutent plus et bavardent dès qu'ils cessent d'écrire, alors qu'avec un travail à faire ça va un peu mieux).