- OdalisqFidèle du forum
mathmax a écrit:Nous n'avons pas à donner les raisons médicales de nos absences, à qui que soit. Qu'une personne soit absente pour soigner ses hémorroïdes, une descente d'organes, une pneumonie ou un cancer ne regarde personne.
Je suis bien d'accord, mais c'est pas évident car dans mon bahut, c'est la pression pour savoir ce qu'on a, d'autant plus qd l'arrêt se prolonge...
Vous avez des réponses prêt à l'emploi à rétorquer à la secrétaire-oeil de Moscou?
- pitchounetteExpert
avons de s'attaquer aux profs est ce qu'une fois on s'est penché sur ce système?
Ma santé à trinquer cette année car je n'ai pas été armé à faire face à pas mal de choses louffoques dans mon lycée
Ma santé à trinquer cette année car je n'ai pas été armé à faire face à pas mal de choses louffoques dans mon lycée
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Le bonheur est dans le pré après 7 ans de région parisienne
- linkusNeoprof expérimenté
Tu veux dire quoi par choses louffoques?
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J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins.
Avec un travail acharné, même un raté peut battre un génie. Rock Lee
Je ne suis pas gros, j'ai une ossature lourde!
Vous aimez Bomberman? Venez jouer à Bombermine.
- user7337Fidèle du forum
J'ai bossé 9 ans dans le privé avant d'être prof, et je peux t'affirmer que c'est une grosse erreur de penser ça. J'ai jamais vu aussi peu d'arrêts maladie que depuis que je suis prof.littlemary a écrit: Et j'en connais qui se font arrêter pour un rien, je ne pense pas que dans le privé, ils se permettraient d'en faire autant !
- gelsomina31Grand Maître
A force de ne pas vouloir m'arrêter à mes débuts comme prof, mon corps et mes nerfs ont pété un câble il y a un an et j'ai enchaîné deux périodes d'arrêts d'un mois en mai 2011 (accident de voiture suite à grosse fatigue nerveuse) et nov/déc 2011 (grosse fatigue nerveuse et syndrome d'apnées du sommeil graves) + un accident responsable à vélo en février dernier (j'ai pas vu un feu rouge et me suis prise une voiture sur le côté).
Donc maintenant, quand mon corps me dit "stop!", je l'écoute et je fonce chez le médecin, qui m'arrête... ou pas. Mais je préfère m'arrêter un journée par-ci, par-là et assurer à fond le reste du temps, plutôt que d'aller bosser avec un gros rhume (ou une petite angoisse) et me retrouver avec une pneumonie (ou une rechute dépressive).
Donc maintenant, quand mon corps me dit "stop!", je l'écoute et je fonce chez le médecin, qui m'arrête... ou pas. Mais je préfère m'arrêter un journée par-ci, par-là et assurer à fond le reste du temps, plutôt que d'aller bosser avec un gros rhume (ou une petite angoisse) et me retrouver avec une pneumonie (ou une rechute dépressive).
- dassonNiveau 5
En mi-temps thérapeutique et après une n ième hospitalisation, une prof de collège a le courage de reprendre son travail après ces vacances.
La salle qui lui est attribuée est au second étage, sans ascenseur.
Elle me dit qu'elle monte difficilement les escaliers et que le chef d'établissement ne voudrait pas modifier les emplois du temps pour lui affecter une salle au rez de chaussée.
Qu'en penser ?
La salle qui lui est attribuée est au second étage, sans ascenseur.
Elle me dit qu'elle monte difficilement les escaliers et que le chef d'établissement ne voudrait pas modifier les emplois du temps pour lui affecter une salle au rez de chaussée.
Qu'en penser ?
- OdalisqFidèle du forum
gelsomina31 a écrit:A force de ne pas vouloir m'arrêter à mes débuts comme prof, mon corps et mes nerfs ont pété un câble il y a un an et j'ai enchaîné deux périodes d'arrêts d'un mois en mai 2011 (accident de voiture suite à grosse fatigue nerveuse) et nov/déc 2011 (grosse fatigue nerveuse et syndrome d'apnées du sommeil graves) + un accident responsable à vélo en février dernier (j'ai pas vu un feu rouge et me suis prise une voiture sur le côté).
Donc maintenant, quand mon corps me dit "stop!", je l'écoute et je fonce chez le médecin, qui m'arrête... ou pas. Mais je préfère m'arrêter un journée par-ci, par-là et assurer à fond le reste du temps, plutôt que d'aller bosser avec un gros rhume (ou une petite angoisse) et me retrouver avec une pneumonie (ou une rechute dépressive).
+1 gelsomina, et avec le temps cela ne s'arrange pas... Il faut dire que j'ai été soumise à rude épreuve avec mes années de TZR, et tôt au tard, alors qu'on pense pouvoir encaisser, le corps via le psychique dit stop!
Sur le coup c'est assez brutal...
Maintenant tout les enseignants ne sont pas à la même enseigne et certains ont la chance de couler une vie de prof pépère depuis leurs débuts!
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"There is nothing like staying at home for real comfort." Jane Austen
- gelsomina31Grand Maître
dasson a écrit:En mi-temps thérapeutique et après une n ième hospitalisation, une prof de collège a le courage de reprendre son travail après ces vacances.
La salle qui lui est attribuée est au second étage, sans ascenseur.
Elle me dit qu'elle monte difficilement les escaliers et que le chef d'établissement ne voudrait pas modifier les emplois du temps pour lui affecter une salle au rez de chaussée.
Qu'en penser ?
que le chef d'établissement n'est pas très sympa? mi-temps THERAPEUTIQUE, ça veut quand même dire que la collègue doit être ménagée, il me semble...
ou comme dirait mon IEN de , que le chef d'établissement n'a pas les moyens d'être sympa avec la collègue et que celle-ci doit se débrouiller pour bosser à 200 % même si elle n'est capable que de 50%. Si la collègue n'est pas contente, elle est libre de changer de métier, dixit la même IEN.
- KhristineNiveau 3
dasson a écrit:En mi-temps thérapeutique et après une n ième hospitalisation, une prof de collège a le courage de reprendre son travail après ces vacances.
La salle qui lui est attribuée est au second étage, sans ascenseur.
Elle me dit qu'elle monte difficilement les escaliers et que le chef d'établissement ne voudrait pas modifier les emplois du temps pour lui affecter une salle au rez de chaussée.
Qu'en penser ?
:colere:
- InvitéOHabitué du forum
Entre ceux qui sont "libres de changer de métier" et qui finiront par se prévaloir de l'autorisation si généreusement accordée et les problèmes de recrutement, je crois que l'Education Nationale, notre chère maison a du souci à se faire pour son avenir. Ce qu'a dit cet IEN est inadmissible, quant au CDE qui se permet ce genre de réflexions...il n'est ni humain, ni professionnel.
- mimileDoyen
les arrêts maladie de complaisance, ça arrive, chez les profs comme dans les autres professions... mais en tant que prof, et non médecins, nous n'avons pas les compétences pour en juger, et l'administration non plus. A partir du moment où le médecin arrête un prof, c'est qu'il y a une raison.
- Crazy CowFidèle du forum
Je n'ai jamais été plus malade que depuis que je suis prof. Durant mon stage l'an dernier, j'ai été beaucoup absente pour grippe, gastro, dépression... et cette année, plusieurs angines et gastros aussi. J'ai parfois l'impression qu'on pense que je suis une tire-au-flanc et évidemment, ça n'aide pas pour le moral et la guérison. Mais mon médecin m'a dit : "Si je vous arrête, c'est que je ne veux pas qu'une ambulance vienne vous chercher au collège parce que vous aurez fait un malaise. De toutes façons, vous n'êtes pas utile aux élèves dans cet état." Et il a rajouté : "Si on vous cherche des noises au collège, envoyez-les me voir!"
Alors, je n'ai plus de remords à rester chez moi et me soigner. De toutes façons, pour moi c'est un métier, pas ma vie ni un sacerdoce.
Alors, je n'ai plus de remords à rester chez moi et me soigner. De toutes façons, pour moi c'est un métier, pas ma vie ni un sacerdoce.
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We should never allow our fears or the expectations of others to set the frontiers of our destiny.
- Reine MargotDemi-dieu
je comprends ce que veut dire René, il est délicat de décider que tel collègue se fait arrêter par complaisance, on n'en sait rien, et si un médecin signe l'arrêt c'est qu'il y a une raison. Maintenant les médecins sont très surveillés de ce point de vue, pour qu'ils ne donnent pas trop d'arrêts, donc...les jugements intempestifs sur les collègues arrêtés me chiffonnent aussi.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Hermione0908Modérateur
Odalisq a écrit:mathmax a écrit:Nous n'avons pas à donner les raisons médicales de nos absences, à qui que soit. Qu'une personne soit absente pour soigner ses hémorroïdes, une descente d'organes, une pneumonie ou un cancer ne regarde personne.
Je suis bien d'accord, mais c'est pas évident car dans mon bahut, c'est la pression pour savoir ce qu'on a, d'autant plus qd l'arrêt se prolonge...
Vous avez des réponses prêt à l'emploi à rétorquer à la secrétaire-oeil de Moscou?
La secrétaire chez nous aussi outrepasse ses prérogatives. En guise de réponse prête à l'emploi, je te dirai : "Je suis malade, absente jusqu'au tant, l'arrêt maladie suivra." Et si elle cherche à savoir, lui répondre que ça ne la regarde pas, gentiment mais fermement, pour cause de vie privée et secret médical. Il faut être factuel. Le mieux, si tu le peux, serait même de faire appeler quelqu'un d'autre (ton conjoint ?), comme ça, pas de contact direct (bon, quand tu vis seule comme moi, c'est plus compliqué, les chats refusent obstinément de décrocher le téléphone, même si je leur demande gentiment... ).
Chez nous, la secrétaire se permet des remarques sur les absences des profs (et des agents d'ailleurs), et va les baver auprès de la chef.
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Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- DinosauraHabitué du forum
thonmais a écrit:Je n'ai jamais été plus malade que depuis que je suis prof. Durant mon stage l'an dernier, j'ai été beaucoup absente pour grippe, gastro, dépression... et cette année, plusieurs angines et gastros aussi. J'ai parfois l'impression qu'on pense que je suis une tire-au-flanc et évidemment, ça n'aide pas pour le moral et la guérison. Mais mon médecin m'a dit : "Si je vous arrête, c'est que je ne veux pas qu'une ambulance vienne vous chercher au collège parce que vous aurez fait un malaise. De toutes façons, vous n'êtes pas utile aux élèves dans cet état." Et il a rajouté : "Si on vous cherche des noises au collège, envoyez-les me voir!"
Alors, je n'ai plus de remords à rester chez moi et me soigner. De toutes façons, pour moi c'est un métier, pas ma vie ni un sacerdoce.
Même chose pour moi. Cette année, ayant enchaîné congé mater puis congé parental, je n'ai étonnamment pas été malade cet hiver, alors que les deux années précédentes, des grippes, rhinites, bronchites, beaucoup de stress et de fatigue nerveuse aussi avec des incidences sur mon corps.
Je suis aussi tombée sur le genre CDE suspicieux(ses) alors que : 1°/ mes arrêts étaient parfaitement justifiés ; 2°/ J'ai limité le plus possible les arrêts et suis allée malade comme un chien faire cours quand j'étais en stage, tout ça pour me voir reprocher insidieusement mes absences lors d'entretiens informels. (Je suis aussi allée nombre de fois en cours l'an passé malgré des insomnies à répétition, plusieurs heures de transport, et des grosses journées à enchaîner.)
Comme d'habitude, je pense que l'on se focalise sur les quelques brebis galeuses qui existent dans la profession, mais qui existent partout, alors que dans l'ensemble les enseignants (en tout cas, quasiment tous ceux que j'ai pu croiser) ont une vraie conscience professionnelle, et culpabilisent déjà tout seuls à l'idée de laisser leurs élèves sans prof et de ne pas avancer dans le programme (car nous ne sommes pas remplacés pour de courtes absences, même si cela n'est pas de notre ressort, et cette pensée nous conduit à éviter de demander des AM).
Je trouve qu'on devrait arrêter de s'auto-flageller et de donner du grain à moudre aux discours culpabilisateurs ambiants qui tendent à faire de nous des tire-au-flanc indécrottables.
- DuplayExpert
A chacun son boulot : si un médecin décide de placer un salarié en arrêt-maladie, c'est qu'il estime que le diagnostic qu'il a préalablement posé rend cet arrêt nécessaire.
Si un chef d'établissement ou une secrétaire ont des velléités de poser des diagnostics, qu'ils entreprennent les démarches pour préparer leur reconversion et qu'ils fassent des études de médecine. Point. Fin de la discussion.
Si un chef d'établissement ou une secrétaire ont des velléités de poser des diagnostics, qu'ils entreprennent les démarches pour préparer leur reconversion et qu'ils fassent des études de médecine. Point. Fin de la discussion.
- User5899Demi-dieu
Il n'est pas permis au chef d'établissement de faire aucune remarque sur la santé et les absences d'un agent dès lors que le médecin atteste par certificat que les arrêts sont nécessaires. Bien sûr, les absences sont gênantes pour la continuité du service, mais c'est plus un problème d'incapacité de l'EN à remplacer les absents.Chimène de Beauvoir a écrit:Ca n'est pas à moi que cela a été dit, mais à un de mes collègues.
Effectivement, il est très souvent absent, ce qui fait beaucoup réagir les parents de 6ème, et quand on l'écoute parler de sa santé, on se demande s'il n'a pas des tendances à l'hypocondrie et s'il ne s'écoute pas un peu (le moindre rhume a des airs de pneumonie chez lui, j'exagère à peine).
Mais, mais, mais... il n'empêche que son médecin lui a donné un arrêt on ne peut plus officiel, et ça, ça devrait couper court à toute remarque. Et pourtant, quand est arrivé le moment de signer sa note administrative, mon collègue est tombé un peu des nues en entendant le reproche du directeur : "Vous êtes trop souvent absent!"
Je me suis demandée comment j'aurais réagi à sa place. Peut-être aurais-je fait un scandale? (A moins que je ne me mette en arrêt! )
Que dites-vous de cela? Vous a-t-on déjà fait grief sur le chapitre des absences?
- User5899Demi-dieu
Je ne sais pas si vous êtes trop bête, mais en l'espèce, je ne vois pas ce que ces remarques générales apportent à la discussion. Je n'ai quasiment jamais eu un jour d'AM jusqu'en septembre 2010 où j'ai dû m'absenter plusieurs jours de façon perlée pour des examens, car j'avais une suspicion de cancer, et j'ai beaucoup apprécié d'apprendre par hasard que deux des nouveaux de mon bahut ragotaient dans mon dos sur les absences de Cripure... Ca va, quoi. Six jours en 24 ans, ça doit être supportable... En tout état de cause, je voudrais rappeler que ce n'est pas l'agent qui se met en arrêt, mais le médecin qui le place dans cet état administratif.littlemary a écrit:Sur un autre ton, merci ! Je fais partie de ces salariés qui viennent parfois contaminer leurs collègues...peut-être parce que j'ai un minimum de conscience professionnelle ... Attention, il n'est pas question de problèmes de santé importants : maux de gorge, nez qui coule ...ne me font pas me mettre en arrêt ! Peut-être suis-je trop bête...René a écrit:Bien sûr, tu es dans le secret des dieux, toi, c'est bien celà ?littlemary a écrit:A partir du moment où j'ai un arrêt maladie du médecin, je n'accepterai aucune remarque cependant...je peux tout à fait comprendre qu'un prof "souvent absent", ça peut énerver ! Et j'en connais qui se font arrêter pour un rien, je ne pense pas que dans le privé, ils se permettraient d'en faire autant !
Et en tant que parent, un prof arrêté souvent et focément jamais remplacé, ça me gonflerait aussi !
Réjouis-toi : désormais le malade sera puni par un retrait sur salaire.
Dans le privé, il est extêmement fréquent que le salarié vienne malade, quitte à contaminer les autres. Va savoir pourquoi. Mais avec la capacité prochaine de nos ptits chefs de gérer les ressources humaines sur le mode du privé, on va y venir, pas d'inquiétude.
Et si en tant que parent vous êtes agacée des absences d'un collègue, allez vous plaindre. De l'incapacité de l'institution à remplacer.
- User5899Demi-dieu
C'est admirable. Vous devriez faire peindre un tableau façon allégorie : "Mon papa terrassant tout seul le trou de la Sécu" Ben moi, je n'aime pas ceux qui se mêlent de la santé des autres.littlemary a écrit:Mon père travaille dans une usine, et je l'ai vu à plus de 60 ans y aller malade (rhume, ...) car comme il le dit "les temps sont durs et ils n'aiment pas ceux qui sont en arrêt facilement"
- User5899Demi-dieu
Au choix :Odalisq a écrit:Je suis bien d'accord, mais c'est pas évident car dans mon bahut, c'est la pression pour savoir ce qu'on a, d'autant plus qd l'arrêt se prolonge...mathmax a écrit:Nous n'avons pas à donner les raisons médicales de nos absences, à qui que soit. Qu'une personne soit absente pour soigner ses hémorroïdes, une descente d'organes, une pneumonie ou un cancer ne regarde personne.
Vous avez des réponses prêt à l'emploi à rétorquer à la secrétaire-oeil de Moscou?
- Ca ne vous regarde pas et je suis surpris que vous osiez me poser la question.
- Occupez-vous de vos fesses, y'en a une qui tombe.
- User5899Demi-dieu
Il y a une façon très simple de faire si elle occupe toujours la même salle. C'est de permuter le numéro de deux salles. On avait eu ça quand j'étais gosse : entre la salle 43 et la salle 45, il y avait la salle 64. Comme ça, les edt n'avaient pas été touchés et la collègue avait quand même changé de salle.dasson a écrit:En mi-temps thérapeutique et après une n ième hospitalisation, une prof de collège a le courage de reprendre son travail après ces vacances.
La salle qui lui est attribuée est au second étage, sans ascenseur.
Elle me dit qu'elle monte difficilement les escaliers et que le chef d'établissement ne voudrait pas modifier les emplois du temps pour lui affecter une salle au rez de chaussée.
Qu'en penser ?
- roxanneOracle
oui.J'ai été très peu arrêtée jusqu'à cette année.Je n'en tire pas une gloriole, c'est que j'ai eu de la chance d'être en bonne santé.Et puis cette année, sciatique la veille de la rentrée.Puis j'aurais ou reprendre 3 semaines avant le début de mon congé mater, mais ma généraliste, mon gynéco et mon cde (trop contente de "tenir" un tzr dans ses filets) m''ont dit qu'il valait mieux rester tranquille.Alors, j'aurais dû faire quoi? aller quand même bosser pour montrer "que j'abuse pas " ..Et quand j'ai pu avoir quelques semaines en plus après le congé mater, je les ai prises , même si j'étais à peu près en état de bosser.Et tant pis pour la collègue qui m'a dit que "la grossesse c'était pas une maladie" ..Je ne m'occupe pas des arrêts des autres..Et pour le coup , dans le "privé" , les gens se font arr^ter pareil (toutes les femmes du privé que je connais ont été arrêtées quasi toute leur grossesse et plus encore)..Cripure a écrit:Je ne sais pas si vous êtes trop bête, mais en l'espèce, je ne vois pas ce que ces remarques générales apportent à la discussion. Je n'ai quasiment jamais eu un jour d'AM jusqu'en septembre 2010 où j'ai dû m'absenter plusieurs jours de façon perlée pour des examens, car j'avais une suspicion de cancer, et j'ai beaucoup apprécié d'apprendre par hasard que deux des nouveaux de mon bahut ragotaient dans mon dos sur les absences de Cripure... Ca va, quoi. Six jours en 24 ans, ça doit être supportable... En tout état de cause, je voudrais rappeler que ce n'est pas l'agent qui se met en arrêt, mais le médecin qui le place dans cet état administratif.littlemary a écrit:Sur un autre ton, merci ! Je fais partie de ces salariés qui viennent parfois contaminer leurs collègues...peut-être parce que j'ai un minimum de conscience professionnelle ... Attention, il n'est pas question de problèmes de santé importants : maux de gorge, nez qui coule ...ne me font pas me mettre en arrêt ! Peut-être suis-je trop bête...René a écrit:Bien sûr, tu es dans le secret des dieux, toi, c'est bien celà ?littlemary a écrit:A partir du moment où j'ai un arrêt maladie du médecin, je n'accepterai aucune remarque cependant...je peux tout à fait comprendre qu'un prof "souvent absent", ça peut énerver ! Et j'en connais qui se font arrêter pour un rien, je ne pense pas que dans le privé, ils se permettraient d'en faire autant !
Et en tant que parent, un prof arrêté souvent et focément jamais remplacé, ça me gonflerait aussi !
Réjouis-toi : désormais le malade sera puni par un retrait sur salaire.
Dans le privé, il est extêmement fréquent que le salarié vienne malade, quitte à contaminer les autres. Va savoir pourquoi. Mais avec la capacité prochaine de nos ptits chefs de gérer les ressources humaines sur le mode du privé, on va y venir, pas d'inquiétude.
Et si en tant que parent vous êtes agacée des absences d'un collègue, allez vous plaindre. De l'incapacité de l'institution à remplacer.
- sorceressNiveau 9
Bravo Cripure ! je ne saurais mieux dire (sauf au sujet des fesses de la secrétaire).
J'ai été arrêtée plusieurs fois cette année, j'ai déjà du mal à gérer en forme mais malade c'est même pas la peine. On dirait que certaines classes en profitent pour en rajouter dans l'excitation.
Heureusement que la secrétaire est ma grande copine, donc je n'ai aucune remarque
Je trouve que certains ici jugent facilement leurs collègues, c'est effectivement le médecin qui décide de l'arrêt et si souci, il y a, c'est lui qui doit rendre des comptes.
J'ai été arrêtée plusieurs fois cette année, j'ai déjà du mal à gérer en forme mais malade c'est même pas la peine. On dirait que certaines classes en profitent pour en rajouter dans l'excitation.
Heureusement que la secrétaire est ma grande copine, donc je n'ai aucune remarque
Je trouve que certains ici jugent facilement leurs collègues, c'est effectivement le médecin qui décide de l'arrêt et si souci, il y a, c'est lui qui doit rendre des comptes.
- TournesolÉrudit
Petite anecdote, qui m'a quelque peu destabilisée : en arrêt depuis plusieurs semaines, je viens de recevoir un courrier d'une assistante sociale du rectorat, informée de ma "situation" par le proviseur adjoint. Je l'ai très mal pris, et ne sais que penser...
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J'habite près de mon silence
à deux pas du puits et les mots
morts d'amour doutant que je pense
y viennent boire en gros sabots
comme fantômes de l'automne
mais toute la mèche est à vendre
il est tari le puits, tari.
(G. Perros)
Vis comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours. (Gandhi)
- NellGuide spirituel
sorceress a écrit:Bravo Cripure ! je ne saurais mieux dire (sauf au sujet des fesses de la secrétaire).
J'ai été arrêtée plusieurs fois cette année, j'ai déjà du mal à gérer en forme mais malade c'est même pas la peine. On dirait que certaines classes en profitent pour en rajouter dans l'excitation.
Heureusement que la secrétaire est ma grande copine, donc je n'ai aucune remarque
Je trouve que certains ici jugent facilement leurs collègues, c'est effectivement le médecin qui décide de l'arrêt et si souci, il y a, c'est lui qui doit rendre des comptes.
Je suis la seule à connaître deux collègues qui connaissent l'arret dès qu'on leur demande qqch (comme les surveillances de brevet ou encore... les corrections!!!!) et qui ne s'en cachent pas? Dernière remarque en sdp: "ils savent bien qu'il fallait rien me demander parce que je demandais un arrêt" :shock: j'ai par ailleurs découvert que nous avions le même médecin cette collègue et moi "si le CPE t'emmerde, demande un arrêt, il te le fera" :shock: :shock: idem, en mi-temps thérapeutique, pas de cours un certain jour parce que examens médicaux, pas de charges à porter pour pb de dos, sommeil réglé sous somnifère (de notoriété publique donc, ce ne sont pas des ragots mais ses propres infos), on a refusé qu'elle accompagne 60 gamins en Angleterre, elle a menacé de porter plainte pour discrimination et a affirmé que puisqu'on n'avait pas besoin d'elle, elle ne serait pas là pour personne: 3 semaines d'arrêt...
Je crois surtout que certains prêtent le flanc aux critiques et le font volontairement.
Et nous connaissons tous les arrêts de complaisance de ceux qui, de façon quasi systématique, sont absents pour les corrections d'examen (on en a parlé il y a encore peu). Donc arrêtons de monter sur nos grands chevaux en en appelant au secret médical.
Par ailleurs, le message de Cripure à l'encontre de Littlemary est clairement insultant.
_________________
Impose ta chance, sers ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront. (R. Char)
- Thalia de GMédiateur
Nell, ça fait peur tes deux exemples !
Les seuls cas d'arrêts à répétition ou longs que j'ai côtoyés l'étaient pour cancer ou dépression.
Les seuls cas d'arrêts à répétition ou longs que j'ai côtoyés l'étaient pour cancer ou dépression.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Est-ce que vos collègues vous demandent souvent "Ca va avec tes classes ? Ils ne sont pas trop durs tes élèves ?" ?
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