- EsméraldaGrand sage
Aidez-moi à fixer mon choix de poèmes de la résistance à étudier en classe !
A part "Ce coeur qui haïssait la guerre" , je cherche des poèmes pas trop compliqués ... )
- La voix de Desnos ?
- Chant des partisans ?
Je veux me limiter à 2 poèmes en L.A. donc c'est dur !!
D'autres ?
Je donne aussi en cursive ( on en parlera rapidement en classe : Courage, Couvre-feu, Oradour, Avis ...)
A part "Ce coeur qui haïssait la guerre" , je cherche des poèmes pas trop compliqués ... )
- La voix de Desnos ?
- Chant des partisans ?
Je veux me limiter à 2 poèmes en L.A. donc c'est dur !!
D'autres ?
Je donne aussi en cursive ( on en parlera rapidement en classe : Courage, Couvre-feu, Oradour, Avis ...)
- HermionyGuide spirituel
Je donne La Rose et le Réséda...
J'ai dû me limiter aussi, là je cours après le temps!
J'ai choisi d'insister sur la poésie engagée, ils n'auront que 2 poèmes lyriques du coup! :lol:
J'ai dû me limiter aussi, là je cours après le temps!
J'ai choisi d'insister sur la poésie engagée, ils n'auront que 2 poèmes lyriques du coup! :lol:
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- InvitéOHabitué du forum
Je ne suis pas en lettres, mais j'aime beaucoup Je trahirai demain de Marianne Cohn.
- MareuilNeoprof expérimenté
Mareuil a écrit:L'Affiche rouge.
L'affiche rouge
Vous n'avez réclamé ni gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant
- MareuilNeoprof expérimenté
Avec ces deux vers
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
qui font écho à la Chanson de Craonne.
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
qui font écho à la Chanson de Craonne.
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
« Gabriel Péri »
Un homme est mort qui n’avait pour défense
Que ses bras ouverts à la vie
Un homme est mort qui n’avait d’autre route
Que celle où l’on hait les fusils
Un homme est mort qui continue la lutte
Contre la mort contre l’oubli
Car tout ce qu’il voulait
Nous le voulions aussi
Nous le voulons aujourd’hui
Que le bonheur soit la lumière
Au fond des yeux au fond du cœur
Et la justice sur la terre
Il y a des mots qui font vivre
Et ce sont des mots innocents
Le mot chaleur le mot confiance
Amour justice et le mot liberté
Le mot enfant et le mot gentillesse
Et certains noms de fleurs et certains noms de fruits
Le mot courage et le mot découvrir
Et le mot frère et le mot camarade
Et certains noms de pays de villages
Et certains noms de femmes et d’amies
Ajoutons-y Péri
Péri est mort pour ce qui nous fait vivre
Tutoyons-le sa poitrine est trouée
Mais grâce à lui nous nous connaissons mieux
Tutoyons-nous son espoir est vivant.
Paul Éluard
Au rendez-vous allemand
Un homme est mort qui n’avait pour défense
Que ses bras ouverts à la vie
Un homme est mort qui n’avait d’autre route
Que celle où l’on hait les fusils
Un homme est mort qui continue la lutte
Contre la mort contre l’oubli
Car tout ce qu’il voulait
Nous le voulions aussi
Nous le voulons aujourd’hui
Que le bonheur soit la lumière
Au fond des yeux au fond du cœur
Et la justice sur la terre
Il y a des mots qui font vivre
Et ce sont des mots innocents
Le mot chaleur le mot confiance
Amour justice et le mot liberté
Le mot enfant et le mot gentillesse
Et certains noms de fleurs et certains noms de fruits
Le mot courage et le mot découvrir
Et le mot frère et le mot camarade
Et certains noms de pays de villages
Et certains noms de femmes et d’amies
Ajoutons-y Péri
Péri est mort pour ce qui nous fait vivre
Tutoyons-le sa poitrine est trouée
Mais grâce à lui nous nous connaissons mieux
Tutoyons-nous son espoir est vivant.
Paul Éluard
Au rendez-vous allemand
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
"Zone libre"
Fading de la tristesse oubli
Le bruit du coeur brisé faiblit
Et la cendre blanchit la braise
J’ai bu l’été comme un vin doux
J’ai rêvé pendant ce mois d’août
Dans un château rose en Corrèze
Qu'était-ce qui faisait soudain
Un sanglot lourd dans le jardin
Un sourd reproche dans la brise
Ah ne m'éveillez pas trop tôt
Rien qu'un instant de bel canto
Le désespoir démobilise
Il m'avait un instant semblé
Entendre au milieu des blés
Confusément le bruit des armes
D'où me venait ce grand chagrin
Ni l'oeillet ni le romarin
N'ont gardé le parfum des larmes
J'ai perdu je ne sais comment
Le noir secret de mon tourment
A son tour l'ombre se démembre
Je cherchais à n'en plus finir
Cette douleur sans souvenir
Quand parut l'aube de septembre
Mon amour j’étais dans tes bras
Au dehors quelqu’un murmura
Une vieille chanson de France
Mon mal enfin s’est reconnu
Et son refrain comme un pied nu
Troubla l’eau verte du silence
Aragon, Le crève-coeur, (1940)
Fading de la tristesse oubli
Le bruit du coeur brisé faiblit
Et la cendre blanchit la braise
J’ai bu l’été comme un vin doux
J’ai rêvé pendant ce mois d’août
Dans un château rose en Corrèze
Qu'était-ce qui faisait soudain
Un sanglot lourd dans le jardin
Un sourd reproche dans la brise
Ah ne m'éveillez pas trop tôt
Rien qu'un instant de bel canto
Le désespoir démobilise
Il m'avait un instant semblé
Entendre au milieu des blés
Confusément le bruit des armes
D'où me venait ce grand chagrin
Ni l'oeillet ni le romarin
N'ont gardé le parfum des larmes
J'ai perdu je ne sais comment
Le noir secret de mon tourment
A son tour l'ombre se démembre
Je cherchais à n'en plus finir
Cette douleur sans souvenir
Quand parut l'aube de septembre
Mon amour j’étais dans tes bras
Au dehors quelqu’un murmura
Une vieille chanson de France
Mon mal enfin s’est reconnu
Et son refrain comme un pied nu
Troubla l’eau verte du silence
Aragon, Le crève-coeur, (1940)
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
En cursive, René Char, Feuillets d’Hypnos,1946
Fragment « 128 »
Fragment « 128 »
Le boulanger n’avait pas encore dégrafé les rideaux de fer de sa boutique que déjà le village était assiégé, bâillonné, hypnotisé, mis dans l’impossibilité de bouger. Deux compagnies de S.S. et un détachement de miliciens le tenaient sous la gueule de leurs mitrailleuses et de leurs mortiers. Alors commença l’épreuve.
Les habitants furent jetés hors des maisons et sommés de se rassembler sur la place centrale. Les clés sur les portes. Un vieux, dur d’oreille, qui ne tenait pas compte assez vite de l’ordre, vit les quatre murs et le toit de sa grange voler en morceaux sous l’effet d’une bombe. Depuis quatre heures j’étais éveillé. Marcelle était venue à mon volet me chuchoter l’alerte. J’avais reconnu immédiatement l’inutilité d’essayer de franchir le cordon de surveillance et de gagner la campagne.
Je changeai rapidement de logis. La maison inhabitée où je me réfugiai autorisait, à toute extrémité, une résistance armée efficace. Je pouvais suivre de la fenêtre, derrière les rideaux jaunis, les allées et venues nerveuses des occupants. Pas un des miens n’était présent au village. Cette pensée me rassura. À quelques kilomètres de là, ils suivraient mes consignes et resteraient tapis. Des coups me parvenaient, ponctués d’injures. Les S.S. avaient surpris un jeune maçon qui revenait de relever des collets. Sa frayeur le désigna à leurs tortures. Une voix se penchait hurlante sur le corps tuméfié : « Où est-il ? Conduis-nous », suivie de silence. Et coups de pied et coups de crosse de pleuvoir. Une rage insensée s’empara de moi, chassa mon angoisse. Mes mains communiquaient à mon arme leur sueur crispée, exaltaient sa puissance contenue. Je calculais que le malheureux se tairait encore cinq minutes, puis, fatalement, il parlerait. J’eus honte de souhaiter sa mort avant cette échéance. Alors apparut jaillissant de chaque rue la marée des femmes, des enfants, des vieillards, se rendant au lieu de rassemblement, suivant un plan concerté. Ils se hâtaient sans hâte, ruisselant littéralement sur les S.S., les paralysant « en toute bonne foi ». Le maçon fut laissé pour mort. Furieuse, la patrouille se fraya un chemin à travers la foule et porta ses pas plus loin. Avec une prudence infinie, maintenant des yeux anxieux et bons regardaient dans ma direction, passaient comme un jet de lampe sur ma fenêtre. Je me découvris à moitié et un sourire se détacha de ma pâleur. Je tenais à ces êtres par mille fils confiants dont pas un ne devait se rompre.
J’ai aimé farouchement mes semblables cette journée-là, bien au-delà du sacrifice.
Les habitants furent jetés hors des maisons et sommés de se rassembler sur la place centrale. Les clés sur les portes. Un vieux, dur d’oreille, qui ne tenait pas compte assez vite de l’ordre, vit les quatre murs et le toit de sa grange voler en morceaux sous l’effet d’une bombe. Depuis quatre heures j’étais éveillé. Marcelle était venue à mon volet me chuchoter l’alerte. J’avais reconnu immédiatement l’inutilité d’essayer de franchir le cordon de surveillance et de gagner la campagne.
Je changeai rapidement de logis. La maison inhabitée où je me réfugiai autorisait, à toute extrémité, une résistance armée efficace. Je pouvais suivre de la fenêtre, derrière les rideaux jaunis, les allées et venues nerveuses des occupants. Pas un des miens n’était présent au village. Cette pensée me rassura. À quelques kilomètres de là, ils suivraient mes consignes et resteraient tapis. Des coups me parvenaient, ponctués d’injures. Les S.S. avaient surpris un jeune maçon qui revenait de relever des collets. Sa frayeur le désigna à leurs tortures. Une voix se penchait hurlante sur le corps tuméfié : « Où est-il ? Conduis-nous », suivie de silence. Et coups de pied et coups de crosse de pleuvoir. Une rage insensée s’empara de moi, chassa mon angoisse. Mes mains communiquaient à mon arme leur sueur crispée, exaltaient sa puissance contenue. Je calculais que le malheureux se tairait encore cinq minutes, puis, fatalement, il parlerait. J’eus honte de souhaiter sa mort avant cette échéance. Alors apparut jaillissant de chaque rue la marée des femmes, des enfants, des vieillards, se rendant au lieu de rassemblement, suivant un plan concerté. Ils se hâtaient sans hâte, ruisselant littéralement sur les S.S., les paralysant « en toute bonne foi ». Le maçon fut laissé pour mort. Furieuse, la patrouille se fraya un chemin à travers la foule et porta ses pas plus loin. Avec une prudence infinie, maintenant des yeux anxieux et bons regardaient dans ma direction, passaient comme un jet de lampe sur ma fenêtre. Je me découvris à moitié et un sourire se détacha de ma pâleur. Je tenais à ces êtres par mille fils confiants dont pas un ne devait se rompre.
J’ai aimé farouchement mes semblables cette journée-là, bien au-delà du sacrifice.
- EsméraldaGrand sage
MErci Palombella pour Gabriel Peri, que je vais prendre je pense !!! Je n'arrivais plus à en retrouver le titre sous le coup de la fatigue !!
- DerborenceModérateur
Je fais L'Affiche rouge, poème que l'on compare avec l'affiche elle-même et La Rose et le réséda.
Pour La Rose et le réséda,
Vidéo 7 mn 30 (début du poème à 6 mn) :
http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/AFE01000681/la-rose-et-le-reseda.fr.html
Pour La Rose et le réséda,
Vidéo 7 mn 30 (début du poème à 6 mn) :
http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/AFE01000681/la-rose-et-le-reseda.fr.html
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- LisaZenideExpert spécialisé
Ben voilà... ça n'a pas manqué... tu viens de me faire pleurer...Palombella Rossa a écrit:En cursive, René Char, Feuillets d’Hypnos,1946
Fragment « 128 »
Ce fragment et le 138 me font cet effet à chaque fois...
Sublime texte... j'aimerais le faire avec mes monstres cette année. Je fais la poésie à la rentrée si tout va bien...
- HéliandreExpert
Je fais aussi la rose et le réséda, et là je n'aurai pas le temps mais d'ordinaire j'apprécie de donner le chant des partisans. A lire, je trahirai demain, Oradour... La victoire de Guernica comme poèmes engagés.
Je donne une partie de Ce cœur qui haïssait la guerre en dictée.
Je donne une partie de Ce cœur qui haïssait la guerre en dictée.
- MamaVénérable
Et voilà, z'ont tout dit !
"Strophes pour se souvenir" (vrai titre de l"Affiche rouge) (à comparer aussi avec la lettre de Manouchian...) et "Gabriel Péri", les élèves apprécient énormément (j'ai même eu des "c'est beau, madame" pour la première fois de l'année, sur la dernière strophe "Ils étaient vingt et trois..."!)
D'Aragon j'ai fait aussi un extrait du Musée Grévin "J'écris dans ce pays..." parce que c'est trop ... trop. Enfin c'est Aragon quoi.
Ce feuillet d'Hypnos, je le fais en cursive (ainsi que Cohn), et en phrases du jour (en l'adaptant un peu et pas jusqu'au bout bien sûr.)
Et puis "Barbara" (c'est pas de la Résistance mais ça prolonge et ça fait la transition) : "Des nuages qui crèvent comme des chiens/Des chiens qui disparaissent/Au fil de l'eau sur Brest/Dont il ne reste rien"
Et c'est reparti : "C'est beau, madame!"
"Strophes pour se souvenir" (vrai titre de l"Affiche rouge) (à comparer aussi avec la lettre de Manouchian...) et "Gabriel Péri", les élèves apprécient énormément (j'ai même eu des "c'est beau, madame" pour la première fois de l'année, sur la dernière strophe "Ils étaient vingt et trois..."!)
D'Aragon j'ai fait aussi un extrait du Musée Grévin "J'écris dans ce pays..." parce que c'est trop ... trop. Enfin c'est Aragon quoi.
Ce feuillet d'Hypnos, je le fais en cursive (ainsi que Cohn), et en phrases du jour (en l'adaptant un peu et pas jusqu'au bout bien sûr.)
Et puis "Barbara" (c'est pas de la Résistance mais ça prolonge et ça fait la transition) : "Des nuages qui crèvent comme des chiens/Des chiens qui disparaissent/Au fil de l'eau sur Brest/Dont il ne reste rien"
Et c'est reparti : "C'est beau, madame!"
- MamaVénérable
Désolée pour tous les édits, mais je fais plein de coquilles à une heure pareille et je lis très mal sur écran...
- leyadeEsprit sacré
Je remonte le sujet :
Est-ce que certains d'entre vous font lire aux élèves le texte là ? :
Martin Niemöller "Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai rien dit......"
Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait personne pour protester
Martin Niemöller
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2008/10/03/1279906_martin-niemoller-quand-ils-sont-venus-cherchers-les-communistes-je-n-ai-rien-dit.html
Est-ce que certains d'entre vous font lire aux élèves le texte là ? :
Martin Niemöller "Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai rien dit......"
Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait personne pour protester
Martin Niemöller
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2008/10/03/1279906_martin-niemoller-quand-ils-sont-venus-cherchers-les-communistes-je-n-ai-rien-dit.html
- IsidoriaDoyen
Je l'étudiais quand j'avais des 3è. Les élèves étaient très inspirés, et cela leur permettait de bien comprendre l'anaphore et la progression de sens.
- Je cherche un choix de poèmes antérieur à 1940, couverture rose pâle (CP-CE et grands)
- Rumeur : Les promotions au choix et au grand choix vont-elles disparaître ?
- Avancement au choix et au grand choix maintenu jusqu'en décembre 2014
- Poèmes sur la nature...
- Rejet du premier choix au profit du second choix de la part de l'enseignant
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