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- cecile23Niveau 10
Bon enfin pour le bac, le principal problème c'est quand même la fraude avec smartphone, non?
- alberto79Habitué du forum
Cripure a écrit:La fac la plus proche de mon lycée est à 97 km... Pratiquealberto79 a écrit:Marcassin a écrit:La première chose qu'il faudrait faire pour éviter la fraude, ce serait déjà d'éviter que les candidats ne passent les épreuves dans leur lycée, surveillés par leurs professeurs.
En Espagne l´équivalent du Bac se passe à l´Université. On pourrait faire la même chose en France. On aurait des salles libres, car même aujourd´hui, on a déjà fini les cours…
Rien ne vous obligeait à vous installer en plein cambrousse…:lol: :lol: :lol:
- alberto79Habitué du forum
Hermione0908 a écrit:alberto79 a écrit:Hermione0908 a écrit:alberto79 a écrit:Marcassin a écrit:La première chose qu'il faudrait faire pour éviter la fraude, ce serait déjà d'éviter que les candidats ne passent les épreuves dans leur lycée, surveillés par leurs professeurs.
En Espagne l´équivalent du Bac se passe à l´Université. On pourrait faire la même chose en France. On aurait des salles libres, car même aujourd´hui, on a déjà fini les cours…
Et quand on habite le trou du c*** du monde ? La première université, elle est à 70 kilomètres de mon collège... Je vois bien des parents, qui ont déjà du mal à emmener leurs mômes au collège pour certains, se taper 140 bornes A/R deux jours de suite pour les emmener passer un examen (ceci dit, c'est peut-être un moyen de faire remonter les résultats. )
Je crois qu´il est évident que je ne parlais que du baccalauréat, lequel est un grade universitaire, et non du brevet, que ne l´est pas.
Même problème pour le lycée. Si le collège est dans le trou du c*** du monde, les lycées ne sont pas mieux lotis. Les universités sont dans les "capitales" régionales. Comment fait-on lorsqu'on est éloigné de ces villes ? A la rigueur, on passe la frontière, l'université allemande est plus proche que la française chez moi.
:colere: :colere: :colere: :colere: :colere: Boche ! Traitre ! :lol: :lol:
- RuthvenGuide spirituel
cecile23 a écrit:Bon enfin pour le bac, le principal problème c'est quand même la fraude avec smartphone, non?
Oui. Il y a un truc sur les brouilleurs dans la circulaire ? (Je sais, c'est mal, mais j'ai la flemme de la lire).
- lene75Prophète
Cripure a écrit:roxanne a écrit:Dans la circulaire que j'ai postée ailleurs, il est bien précisé que ce cas de figure est strictement interdit. Aucun enseignant ne peut surveiller des élèves qu'il a eus pendant l'année.Marcassin a écrit:La première chose qu'il faudrait faire pour éviter la fraude, ce serait déjà d'éviter que les candidats ne passent les épreuves dans leur lycée, surveillés par leurs professeurs.[/quote]
je surveille bien le brevet avec mes élèves chaque année,
J'ai pourtant surveillé certains de mes élèves pour le bac pas plus tard que l'année dernière. À partir du moment où les élèves passent le bac dans leur lycée (pour ceux qui disent qu'il est impossible qu'il en soit autrement : comment faisaient les élèves à l'époque pas si lointaine où ça n'était pas le cas ?) et où les profs surveillent aussi dans leur lycée, je ne vois pas comment il peut en être autrement : les profs de philo sont tous convoqués pour surveiller l'épreuve de philo, matin pour les séries gé, aprèm pour les technos, or les élèves ne sont pas répartis dans les salles par classe mais sont mélangés, il est donc totalement impossible que chacun des profs de philo ne surveille pas une partie de ses élèves.
On devrait annuler le bac 2011, parce que ça fait deux choses interdites : j'ai surveillé mes élèves et j'ai surveillé une épreuve sans binôme
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- lene75Prophète
Ah oui et j'oubliais : le proviseur de chaque lycée étant à la fois chef de centre et obnubilé par ses taux de réussite au bac et la réputation de son lycée, il a quand même intérêt à étouffer au maximum les éventuels problèmes et à faire preuve d'indulgence envers les candidats qui ne sont autres que ses chers élèves
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- MarcassinHabitué du forum
Eh oui, c'est la perversion du système... Mais c'est bien fait pour faire remonter encore le taux de réussite au bac.
Autre chose : les commissions disciplinaires ne sont plus composées pour moitié d'étudiants. Il faut dire que c'était quand même quelque chose d'aberrant.
D'ailleurs de tels "tribunaux d'exception" font hurler la FCPE et l'UNEF qui EXIGENT un droit de regard : http://unef.fr/2012/03/03/commission-disciplinaire-du-bac-la-fcpe-l%E2%80%99unef-et-l%E2%80%99unl-refusent-un-projet-ministeriel-injuste-et-arbitraire/
Pour les smartphones, des brouilleurs résoudront une partie du problème mais pas tout (stockage, bluetooth etc.).
Autre chose : les commissions disciplinaires ne sont plus composées pour moitié d'étudiants. Il faut dire que c'était quand même quelque chose d'aberrant.
D'ailleurs de tels "tribunaux d'exception" font hurler la FCPE et l'UNEF qui EXIGENT un droit de regard : http://unef.fr/2012/03/03/commission-disciplinaire-du-bac-la-fcpe-l%E2%80%99unef-et-l%E2%80%99unl-refusent-un-projet-ministeriel-injuste-et-arbitraire/
Pour les smartphones, des brouilleurs résoudront une partie du problème mais pas tout (stockage, bluetooth etc.).
- alberto79Habitué du forum
Marcassin a écrit:Eh oui, c'est la perversion du système... Mais c'est bien fait pour faire remonter encore le taux de réussite au bac.
Autre chose : les commissions disciplinaires ne sont plus composées pour moitié d'étudiants. Il faut dire que c'était quand même quelque chose d'aberrant.
D'ailleurs de tels "tribunaux d'exception" font hurler la FCPE et l'UNEF qui EXIGENT un droit de regard : http://unef.fr/2012/03/03/commission-disciplinaire-du-bac-la-fcpe-l%E2%80%99unef-et-l%E2%80%99unl-refusent-un-projet-ministeriel-injuste-et-arbitraire/
Pour les smartphones, des brouilleurs résoudront une partie du problème mais pas tout (stockage, bluetooth etc.).
Je croyais qu´ils avaient fait marche arrière et que les sections disciplinaires des CA des Universités continuent en place pour juger les infractions au Bac.
- MarcassinHabitué du forum
Ah... j'ai raté cette information. Tu as un lien ou quelque chose ?
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- alberto79Habitué du forum
Marcassin a écrit:Ah... j'ai raté cette information. Tu as un lien ou quelque chose ?
"Le CSE du 22 mars a obtenu le report de l’examen du projet de décret transférant la commission disciplinaire du bac de l’Université vers le rectorat"
http://www.snes.edu/Baccalaureat-ou-va-t-on.html
- MarcassinHabitué du forum
Techniquement il ne l'était pas, sauf à penser que les étudiants font partie à 50% des instances universitaires.Le CSE du 22 mars a obtenu le report de l’examen du projet de décret transférant la commission disciplinaire du bac de l’Université vers le rectorat. Si la raison invoquée (accélérer les procédures pour ne pas léser les présumés innocents) est légitime, la composition de cette nouvelle commission pose des problèmes en terme d’équité, de voies de recours, mais aussi de message : le bac, premier grade universitaire, ne serait plus sous le contrôle de l’Université.
C'est ahurissant...
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- alberto79Habitué du forum
Marcassin a écrit:Techniquement il ne l'était pas, sauf à penser que les étudiants font partie à 50% des instances universitaires.Le CSE du 22 mars a obtenu le report de l’examen du projet de décret transférant la commission disciplinaire du bac de l’Université vers le rectorat. Si la raison invoquée (accélérer les procédures pour ne pas léser les présumés innocents) est légitime, la composition de cette nouvelle commission pose des problèmes en terme d’équité, de voies de recours, mais aussi de message : le bac, premier grade universitaire, ne serait plus sous le contrôle de l’Université.
C'est ahurissant...
Le Président des Sections Disciplinaires des CA est toujours un PR et en cas de égalité son vote est prépondérant, donc en réalité ce sont toujours les universitaires qui contrôlent les SD.
- MarcassinHabitué du forum
Dans la théorie. Dans la pratique les faits parlent d'eux-mêmes : http://www.letudiant.fr/bac/triche-au-bac-et-aux-examens-quels-risques-12268.html
DOSSIER : TRICHE AU BAC ET AUX EXAMENS : CE QUE VOUS RISQUEZ VRAIMENT
0,05 % : c’est le pourcentage de fraudeurs au bac dénombrés par l’Éducation nationale en 2010. Problème : 70 % des élèves reconnaissent avoir déjà triché au cours de leur scolarité. Difficile de croire que les mauvaises habitudes prises n’aient pas cours le jour de l’examen… L’administration est-elle aveugle ? Une chose est sûre : pour les candidats pris la main dans le sac que ce soit au bac, à la fac ou aux concours d’entrée des grandes écoles, la mansuétude est de mise, comme le révèle notre enquête.
Triche au bac : peu vus, peu pris
272 cas de fraude au bac recensés en 2010 sur un peu moins de 600.000 candidats (en métropole). Et beaucoup de relaxes définitivement prononcées… Pour les (rares) élèves pris la main dans le sac, la mansuétude est de mise. Car si la loi prévoit jusqu’à l’exclusion définitive de tout établissement public d’enseignement, dans les faits, les sanctions restent assez légères.
Le jour de l’épreuve anticipée d’enseignement scientifique, Benoît* élève en première ES au lycée Turgot à Paris a laissé tomber de sa poche une antisèche devant le surveillant. Passé en commission de discipline, le tricheur maladroit a écopé d’un blâme, et son épreuve a été annulée. Mais Benoît est passé en terminale. Voici un exemple parmi d’autres qui révèle la tendance des sanctions prononcées chaque année à l’encontre des quelque 200 candidats au bac fraudeurs (272 en 2010 sur 598.321 élèves en métropole).
Sanction la plus légère : l’annulation de l’épreuve (mais pas du bac)
Que dit la loi ? La fraude aux examens est régie par les dispositions d’un décret de 1992**. Les sanctions diffèrent selon la gravité des cas, allant du blâme à l’exclusion durant 5 ans de tout établissement public du supérieur, voire à l’exclusion définitive.
Toute sanction induit la nullité de l’épreuve (0/20). Reste qu’on peut tricher, être sanctionné et avoir son bac quand même. Dans les cas les plus graves (substitution de candidats par exemple), des poursuites devant le tribunal peuvent être engagées, et le tricheur risque alors 3 ans et une amende de 9.000 € (loi du 23 décembre 1901).
Le risque surtout de "perdre" 1 année
Et dans les faits, que risque-t-on vraiment ? "Si vous vous faites prendre, une chose est sûre, vous ne fêterez pas les résultats du bac comme tout le monde, début juillet", prévient Vincent Goudet, directeur de la Maison des examens d’Arcueil (94). La commission disciplinaire, qui est gérée par une université de l’académie (celle-ci étant désignée à tour de rôle chaque année par tirage au sort) a jusqu’au 15 novembre pour statuer sur votre cas. "Et il n’y a rigoureusement aucune chance qu’elle s’y mette avant septembre, vacances obligent, poursuit-il. Même en cas de relaxe, le candidat perd le plus souvent 1 an, car mis à part pour l’université qui réserve quelques places, les écoles les plus courues et les prépas ont souvent fait le plein et n’apprécient pas ce type de candidat."
Plus de clémence pour la triche "panique" et les bons dossiers…
Selon quels critères la commission établit-elle ses sanctions ? Composée à part égale d’enseignants et d’étudiants, "elle fait la distinction entre une fraude venant de quelqu’un qui aurait pu paniquer et une fraude plus organisée, beaucoup plus sévèrement punie", explique Sébastien Chaillou, élu étudiant (UNEF) membre de la commission disciplinaire de Paris 1 et membre du CNESER (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche), qui statue sur les appels. "Par exemple, si le candidat est pris avec une antisèche mais qu’il ne l’a pas utilisée, la commission lui donnera un blâme et une peine de sursis. C’est le cas s’il cache une antisèche dans son caleçon et qu’au moment de quitter la salle, les feuilles tombent", raconte-t-il. Et d’ajouter : "Si un candidat est pris avec un portable et dit qu’il l’a utilisé uniquement comme chronomètre, la commission sera plus clémente s’il a eu 15/20 toute l’année, et il pourra repartir avec un blâme et une interdiction de s’inscrire dans l’enseignement supérieur avec sursis."
… moins pour la triche méthodique
Mais si le candidat triche de façon plus méthodique, avec des oreillettes par exemple, ou s’il est pris en train de recevoir des corrigés par sms, la commission sera plus sévère et pourra annuler le groupe d’épreuves, voire prononcer une interdiction d’un an de s’inscrire dans l’enseignement supérieur. "Dans ces cas, quand on voit que le candidat risque d’avoir son bac avec son épreuve annulée, on peut décider d’annuler tout le groupe d’épreuves", prévient Michelle Cathelin, chargée d’études à la direction des affaires juridiques de l’université Paris-Sud.
Les peines sont également alourdies si le candidat incriminé ne vient pas à la commission, ou s’il persiste à nier. Le pire des cas ? Lorsqu’un un candidat envoie un copain plancher à sa place. Il est alors généralement condamné à une interdiction de s’inscrire dans l’enseignement supérieur durant 3 ans.
En revanche, comme l’explique Sébastien Chaillou, membre du CNESER, "nous faisons tout pour que les interdictions de s’inscrire dans le supérieur se transforment en sursis, car interdire l’accès dans le supérieur condamne de fait les perspectives d’avenir d’un jeune."
Jusqu’à près de la moitié des cas relaxés
Globalement, la mansuétude est en effet de mise, à l’image des relaxes, relativement nombreuses. Ainsi, 30 % des fraudeurs au bac repérés en 2010 en Île-de-France ont été relaxés. Lors de la commission disciplinaire de l’université Paris-Sud, chargée cette année-là de gérer les cas de fraudes pour l’académie de Versailles, "il y a eu 59 cas de triche (contre 36, 5 ans plus tôt), avec 44 sanctions, et 15 relaxes", note Michelle Cathelin. Soit près de 25 % de cas relaxés. En 2008, l’université de Versailles Saint-Quentin, alors de commission pour la même académie, avait statué sur 24 cas et en avait relaxé 11, soit près de la moitié !
Pourquoi tant de magnanimité ? La présence d’étudiants au sein des commissions n’y est sans doute pas étrangère. "Nous avons tendance à être du côté des élèves", assume Sébastien Chaillou, élu étudiant (UNEF). Mais les professeurs ont également tendance à s’émouvoir. "Nous ne sommes pas laxistes, mais une fois qu’on est devant les candidats, on devient plus compréhensifs", reconnaît Michelle Cathelin. Je me souviens d’une relaxe pour un candidat qui avait mis 3 mots sur une feuille de brouillon qu’il avait amenée. Pour sa défense, il avait soutenu que son lycée n’en fournissait pas."
Les candidats qui font amende honorable, s’excusent et invoquent la panique du dernier moment ont ainsi plus de chances d’être entendus. "Un autre candidat a été relaxé alors qu’à l’oral de français, il avait tendu ses fiches de révisions en même temps que sa liste de textes. L’étourdi a plaidé la bonne foi !" se remémore la chargée d’études à la direction des affaires juridiques de Paris-Sud.
L’appel, une chance supplémentaire de s’en sortir
Faire appel semble aussi augmenter les chances de s’en tirer. En effet, sur les 6 cas formulés auprès du CNESER en 2010, la moitié ont été relaxés. Pour les autres, la peine est bien souvent adoucie, comme l’a expérimenté ce candidat au bac S, qui s’était fabriqué des antisèches avec des feuilles de brouillon officielles récupérées lors d’une autre épreuve. Seule son épreuve d’anglais a été annulée par le CNESER et non tout son bac comme l’avait prononcé la commission disciplinaire. Et au lieu de 2 ans d’interdiction de s’inscrire dans le supérieur, il a été condamné à 1 an, dont 6 mois avec sursis. Le candidat avait argué un "délabrement psychique", un "risque de suicide" et le fait qu’il venait de se faire plaquer par sa petite amie juste avant les épreuves. Tous les moyens sont bons pour plaider sa cause !
- henrietteMédiateur
C'est en effet édifiant...
- IphigénieProphète
La plus grande triche du baccalauréat, c'est le baccalauréat lui-même de toute façon.
- MarcassinHabitué du forum
C'est très vrai mais attention à ne pas donner des armes à ceux qui voudraient le supprimer.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- CathEnchanteur
J'ai découvert un cas de triche, sanctionner les élèves a été long et compliqué.
- Thalia de GMédiateur
La fraude est prévue par le fraudeur, non ? Je trouve cet argument de la panique totalement spécieux."elle fait la distinction entre une fraude venant de quelqu’un qui aurait pu paniquer et une fraude plus organisée"
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- alberto79Habitué du forum
Pourtant, souvent ce sont les étudiants qui siègent dans les Sections Disciplinaires les plus déterminés pour châtier durement toute fraude d´autres étudiants. Peut-être qu´il sont plus indulgents avec leurs collègues élèves. Sinon, je suis d´accord avec ceux qui considèrent que tout ce système a un seul objet : augmenter encore plus le taux de réussite au Bac, dégradant ce faisant sa valeur.
- micaschisteMonarque
Afin de ne pas perturber les candidats, l'accès aux locaux où se déroule le baccalauréat est interdit pendant les épreuves écrites à toute personne autre que les candidats ou le personnel de l'établissement ou de surveillance des épreuves.
Je reviens sur cette circulaire. Quelle définition de ''locaux'' doit-on entendre ?
Tout l'établissement ? l'étage où il y a des salles d'exam ?
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- KilmenyEmpereur
L'établissement : pas de cours dans le lycée (ou au moins dans le bâtiment) pendant le bac.
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- pitchounetteExpert
Sur les 2ans de surveillance du bac faîtes, j'ai toujours surveillé quelques élèves que j'avais eus en terminale. Ils étaient par ordre alphabétique. J'en avais 5/6 sur les 10 candidatsCripure a écrit:Dans la circulaire que j'ai postée ailleurs, il est bien précisé que ce cas de figure est strictement interdit. Aucun enseignant ne peut surveiller des élèves qu'il a eus pendant l'année.
- User5899Demi-dieu
Attention. Un texte que je ne retrouve pas et qui date d'une quinzaine de jours entre en vigueur le 1er juin prochain. Il réorganise les procédures disciplinaires concernant les fraudes. Le premier qui trouve prévient les autresMarcassin a écrit:Dans la théorie. Dans la pratique les faits parlent d'eux-mêmes : http://www.letudiant.fr/bac/triche-au-bac-et-aux-examens-quels-risques-12268.html
DOSSIER : TRICHE AU BAC ET AUX EXAMENS : CE QUE VOUS RISQUEZ VRAIMENT
0,05 % : c’est le pourcentage de fraudeurs au bac dénombrés par l’Éducation nationale en 2010. Problème : 70 % des élèves reconnaissent avoir déjà triché au cours de leur scolarité. Difficile de croire que les mauvaises habitudes prises n’aient pas cours le jour de l’examen… L’administration est-elle aveugle ? Une chose est sûre : pour les candidats pris la main dans le sac que ce soit au bac, à la fac ou aux concours d’entrée des grandes écoles, la mansuétude est de mise, comme le révèle notre enquête.
Triche au bac : peu vus, peu pris
272 cas de fraude au bac recensés en 2010 sur un peu moins de 600.000 candidats (en métropole). Et beaucoup de relaxes définitivement prononcées… Pour les (rares) élèves pris la main dans le sac, la mansuétude est de mise. Car si la loi prévoit jusqu’à l’exclusion définitive de tout établissement public d’enseignement, dans les faits, les sanctions restent assez légères.
Le jour de l’épreuve anticipée d’enseignement scientifique, Benoît* élève en première ES au lycée Turgot à Paris a laissé tomber de sa poche une antisèche devant le surveillant. Passé en commission de discipline, le tricheur maladroit a écopé d’un blâme, et son épreuve a été annulée. Mais Benoît est passé en terminale. Voici un exemple parmi d’autres qui révèle la tendance des sanctions prononcées chaque année à l’encontre des quelque 200 candidats au bac fraudeurs (272 en 2010 sur 598.321 élèves en métropole).
Sanction la plus légère : l’annulation de l’épreuve (mais pas du bac)
Que dit la loi ? La fraude aux examens est régie par les dispositions d’un décret de 1992**. Les sanctions diffèrent selon la gravité des cas, allant du blâme à l’exclusion durant 5 ans de tout établissement public du supérieur, voire à l’exclusion définitive.
Toute sanction induit la nullité de l’épreuve (0/20). Reste qu’on peut tricher, être sanctionné et avoir son bac quand même. Dans les cas les plus graves (substitution de candidats par exemple), des poursuites devant le tribunal peuvent être engagées, et le tricheur risque alors 3 ans et une amende de 9.000 € (loi du 23 décembre 1901).
Le risque surtout de "perdre" 1 année
Et dans les faits, que risque-t-on vraiment ? "Si vous vous faites prendre, une chose est sûre, vous ne fêterez pas les résultats du bac comme tout le monde, début juillet", prévient Vincent Goudet, directeur de la Maison des examens d’Arcueil (94). La commission disciplinaire, qui est gérée par une université de l’académie (celle-ci étant désignée à tour de rôle chaque année par tirage au sort) a jusqu’au 15 novembre pour statuer sur votre cas. "Et il n’y a rigoureusement aucune chance qu’elle s’y mette avant septembre, vacances obligent, poursuit-il. Même en cas de relaxe, le candidat perd le plus souvent 1 an, car mis à part pour l’université qui réserve quelques places, les écoles les plus courues et les prépas ont souvent fait le plein et n’apprécient pas ce type de candidat."
Plus de clémence pour la triche "panique" et les bons dossiers…
Selon quels critères la commission établit-elle ses sanctions ? Composée à part égale d’enseignants et d’étudiants, "elle fait la distinction entre une fraude venant de quelqu’un qui aurait pu paniquer et une fraude plus organisée, beaucoup plus sévèrement punie", explique Sébastien Chaillou, élu étudiant (UNEF) membre de la commission disciplinaire de Paris 1 et membre du CNESER (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche), qui statue sur les appels. "Par exemple, si le candidat est pris avec une antisèche mais qu’il ne l’a pas utilisée, la commission lui donnera un blâme et une peine de sursis. C’est le cas s’il cache une antisèche dans son caleçon et qu’au moment de quitter la salle, les feuilles tombent", raconte-t-il. Et d’ajouter : "Si un candidat est pris avec un portable et dit qu’il l’a utilisé uniquement comme chronomètre, la commission sera plus clémente s’il a eu 15/20 toute l’année, et il pourra repartir avec un blâme et une interdiction de s’inscrire dans l’enseignement supérieur avec sursis."
… moins pour la triche méthodique
Mais si le candidat triche de façon plus méthodique, avec des oreillettes par exemple, ou s’il est pris en train de recevoir des corrigés par sms, la commission sera plus sévère et pourra annuler le groupe d’épreuves, voire prononcer une interdiction d’un an de s’inscrire dans l’enseignement supérieur. "Dans ces cas, quand on voit que le candidat risque d’avoir son bac avec son épreuve annulée, on peut décider d’annuler tout le groupe d’épreuves", prévient Michelle Cathelin, chargée d’études à la direction des affaires juridiques de l’université Paris-Sud.
Les peines sont également alourdies si le candidat incriminé ne vient pas à la commission, ou s’il persiste à nier. Le pire des cas ? Lorsqu’un un candidat envoie un copain plancher à sa place. Il est alors généralement condamné à une interdiction de s’inscrire dans l’enseignement supérieur durant 3 ans.
En revanche, comme l’explique Sébastien Chaillou, membre du CNESER, "nous faisons tout pour que les interdictions de s’inscrire dans le supérieur se transforment en sursis, car interdire l’accès dans le supérieur condamne de fait les perspectives d’avenir d’un jeune."
Jusqu’à près de la moitié des cas relaxés
Globalement, la mansuétude est en effet de mise, à l’image des relaxes, relativement nombreuses. Ainsi, 30 % des fraudeurs au bac repérés en 2010 en Île-de-France ont été relaxés. Lors de la commission disciplinaire de l’université Paris-Sud, chargée cette année-là de gérer les cas de fraudes pour l’académie de Versailles, "il y a eu 59 cas de triche (contre 36, 5 ans plus tôt), avec 44 sanctions, et 15 relaxes", note Michelle Cathelin. Soit près de 25 % de cas relaxés. En 2008, l’université de Versailles Saint-Quentin, alors de commission pour la même académie, avait statué sur 24 cas et en avait relaxé 11, soit près de la moitié !
Pourquoi tant de magnanimité ? La présence d’étudiants au sein des commissions n’y est sans doute pas étrangère. "Nous avons tendance à être du côté des élèves", assume Sébastien Chaillou, élu étudiant (UNEF). Mais les professeurs ont également tendance à s’émouvoir. "Nous ne sommes pas laxistes, mais une fois qu’on est devant les candidats, on devient plus compréhensifs", reconnaît Michelle Cathelin. Je me souviens d’une relaxe pour un candidat qui avait mis 3 mots sur une feuille de brouillon qu’il avait amenée. Pour sa défense, il avait soutenu que son lycée n’en fournissait pas."
Les candidats qui font amende honorable, s’excusent et invoquent la panique du dernier moment ont ainsi plus de chances d’être entendus. "Un autre candidat a été relaxé alors qu’à l’oral de français, il avait tendu ses fiches de révisions en même temps que sa liste de textes. L’étourdi a plaidé la bonne foi !" se remémore la chargée d’études à la direction des affaires juridiques de Paris-Sud.
L’appel, une chance supplémentaire de s’en sortir
Faire appel semble aussi augmenter les chances de s’en tirer. En effet, sur les 6 cas formulés auprès du CNESER en 2010, la moitié ont été relaxés. Pour les autres, la peine est bien souvent adoucie, comme l’a expérimenté ce candidat au bac S, qui s’était fabriqué des antisèches avec des feuilles de brouillon officielles récupérées lors d’une autre épreuve. Seule son épreuve d’anglais a été annulée par le CNESER et non tout son bac comme l’avait prononcé la commission disciplinaire. Et au lieu de 2 ans d’interdiction de s’inscrire dans le supérieur, il a été condamné à 1 an, dont 6 mois avec sursis. Le candidat avait argué un "délabrement psychique", un "risque de suicide" et le fait qu’il venait de se faire plaquer par sa petite amie juste avant les épreuves. Tous les moyens sont bons pour plaider sa cause !
- alberto79Habitué du forum
Cripure a écrit:
Attention. Un texte que je ne retrouve pas et qui date d'une quinzaine de jours entre en vigueur le 1er juin prochain. Il réorganise les procédures disciplinaires concernant les fraudes. Le premier qui trouve prévient les autres
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025802635&dateTexte=&categorieLien=id
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