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- JohnMédiateur
Comme plus personne ne croit à la psychanalyse, les tenants de cette discipline envahissent... l'éducation.
Voici donc la thèse de cette "psycho-pédagogue" : Anne Siéty :
http://www.psychologies.com/Famille/Education/Scolarite/Articles-et-Dossiers/Nul-en-maths-c-est-dans-la-tete/Nul-en-maths-c-est-dans-la-tete
Reportage sur France 2 à 20h24, visible sur le site de la chaîne en replay (pluzz).
C'est absolument délirant.
"Ce courant de pensée se développe" nous apprend la journaliste.
On découvre qu'une jeune fille citée en témoin ne peut pas comprendre les fractions car ses parents ont divorcé, et un enfant ne comprend pas les parenthèses car sa mère ne ferme pas la porte de sa chambre.
Le bon Michel Vigier, interrogé par France 2, relativise avec justesse et parle de causes que l'on peut invoquer à la marge.
Voici donc la thèse de cette "psycho-pédagogue" : Anne Siéty :
http://www.psychologies.com/Famille/Education/Scolarite/Articles-et-Dossiers/Nul-en-maths-c-est-dans-la-tete/Nul-en-maths-c-est-dans-la-tete
Reportage sur France 2 à 20h24, visible sur le site de la chaîne en replay (pluzz).
C'est absolument délirant.
"Ce courant de pensée se développe" nous apprend la journaliste.
On découvre qu'une jeune fille citée en témoin ne peut pas comprendre les fractions car ses parents ont divorcé, et un enfant ne comprend pas les parenthèses car sa mère ne ferme pas la porte de sa chambre.
Le bon Michel Vigier, interrogé par France 2, relativise avec justesse et parle de causes que l'on peut invoquer à la marge.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- NasopiBon génie
Rien ne sert donc de faire subir aux « nuls en maths » des entraînements intensifs. Il convient d’abord d’écouter les élèves et de les laisser exprimer ce qui est à la source de leurs angoisses.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- mimileDoyen
c'est légèrement tiré par les cheveux...
de nombreux enfants ont des parents séparés/divorcés, de nombreux enfants ont du mal avec les fractions... tout s'explique !
de nombreux enfants ont des parents séparés/divorcés, de nombreux enfants ont du mal avec les fractions... tout s'explique !
- SergeMédiateur
Je ne veux pas donner raison à ce reportage (que je regarderai quand j'aurais le temps) mais j'ai pour ma part une phobie réelle des maths, des chiffres ...
Mon esprit se bloque dès qu'il y a des chiffres, ce qui est très handicapant. J'ai du mal à retenir un simple code ou un numéro de téléphone, alors que je peux réciter un grand nombre de poèmes, textes, etc.
Je suis obligé de mémoriser le mouvement des doigts sur le clavier pour faire mon code (j'ai eu honte le mois dernier chez le coiffeur, qui avait une machine à carte avec manifestement les touches placées différemment)
Je ne retiens pas le prix des choses une fois les avoir payées, ni même mon salaire (bon, je sais vaguement à la louche), et me concentrer ne serait-ce que pour remplir les chiffres sur la fiche d'impôt me coûte souvent plus que de devoir les payer (et je ne parle pas même pas de calculer l'essence au frais réels, j'ai durant des années préféré payer plein tarif que de m'atteler à cette tâche)
Alors, j'ignore d'où ça vient, si c'est lié à un traumatisme d'enfance (je me souviens qu'un prof de maths de collège me terrifiait littéralement, j'avais l'impression que mon cerveau se figeait en sa présence, ou face à un exercice) si le fait de combiner des chiffres avec des a+b et des racines carrées me déroutait complètement ou s'il s'agit de "dyscalculie" ou quelque chose dans le genre dont on ne parlait pas "à mon époque", mais les maths m'ont toujours bloqué psychiquement, et pour ainsi dire physiquement ... car le malaise en devenait physique ... Une phobie inexplicable. Toujours est-il que c'est souvent gênant et très handicapant, et j'étais pourtant très loin d'être de mauvaise volonté ...
Par ailleurs bon dans les autres domaines scientifiques (Biologie, Physique, etc.) tant que des chiffres n'apparaissent pas.
Mon esprit se bloque dès qu'il y a des chiffres, ce qui est très handicapant. J'ai du mal à retenir un simple code ou un numéro de téléphone, alors que je peux réciter un grand nombre de poèmes, textes, etc.
Je suis obligé de mémoriser le mouvement des doigts sur le clavier pour faire mon code (j'ai eu honte le mois dernier chez le coiffeur, qui avait une machine à carte avec manifestement les touches placées différemment)
Je ne retiens pas le prix des choses une fois les avoir payées, ni même mon salaire (bon, je sais vaguement à la louche), et me concentrer ne serait-ce que pour remplir les chiffres sur la fiche d'impôt me coûte souvent plus que de devoir les payer (et je ne parle pas même pas de calculer l'essence au frais réels, j'ai durant des années préféré payer plein tarif que de m'atteler à cette tâche)
Alors, j'ignore d'où ça vient, si c'est lié à un traumatisme d'enfance (je me souviens qu'un prof de maths de collège me terrifiait littéralement, j'avais l'impression que mon cerveau se figeait en sa présence, ou face à un exercice) si le fait de combiner des chiffres avec des a+b et des racines carrées me déroutait complètement ou s'il s'agit de "dyscalculie" ou quelque chose dans le genre dont on ne parlait pas "à mon époque", mais les maths m'ont toujours bloqué psychiquement, et pour ainsi dire physiquement ... car le malaise en devenait physique ... Une phobie inexplicable. Toujours est-il que c'est souvent gênant et très handicapant, et j'étais pourtant très loin d'être de mauvaise volonté ...
Par ailleurs bon dans les autres domaines scientifiques (Biologie, Physique, etc.) tant que des chiffres n'apparaissent pas.
- Invité5Expert
Mes parents ont divorcé, ma mère a toujours eu l'habitude d'ouvrir toutes les portes et fenêtres, je suis vraiment une miraculée !
- caperucitaGuide spirituel
J'ai des parents divorcés, j'ai eu beaucoup de mal en maths, certes, mais justement, les fractions sont le chapitre que j'ai préféré au collège, je me souviens les avoir apprises en 5ème, c'est la seule année où j'ai aimé les maths !
_________________
Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- MéréthideHabitué du forum
Je suis profs de maths et ... j'ai besoin de mémo technique pour retenir les codes, n° de tel (merci les annuaires intégrés au tel !).
Je suis une vraie bille en date et cie... Pourtant, vous me calez devant un problème y a pas de soucis je le résoudrai.
Donc doit y avoir deux soucis différents Serge (au moins XD)
Mes parents ne sont pas divorcés, on n'ouvre pas les fenêtres quand il fait 40°C dehors ... C'est grâce à ça que je suis la scientifique de la famille !!!
Je suis une vraie bille en date et cie... Pourtant, vous me calez devant un problème y a pas de soucis je le résoudrai.
Donc doit y avoir deux soucis différents Serge (au moins XD)
Mes parents ne sont pas divorcés, on n'ouvre pas les fenêtres quand il fait 40°C dehors ... C'est grâce à ça que je suis la scientifique de la famille !!!
- JPhMMDemi-dieu
Je propose la tentative de résolution du Rubik's Cube en 5 dimensions pour guérir de la phobie mathématique.
http://www.gravitation3d.com/magiccube5d/
C'est très efficace.
Le principe : attacher le patient à une chaise et ne l'en détacher que quand le Rubik's Cube 5D est résolu.
Deux fins possibles :
- le patient est guéri.
- le patient devient fou.
Preuve que ça marche très bien.
http://www.gravitation3d.com/magiccube5d/
C'est très efficace.
Le principe : attacher le patient à une chaise et ne l'en détacher que quand le Rubik's Cube 5D est résolu.
Deux fins possibles :
- le patient est guéri.
- le patient devient fou.
Preuve que ça marche très bien.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- SergeMédiateur
Je vais opter pour la troisième possibilité ...
- Spoiler:
- M'enfuir
- JPhMMDemi-dieu
Pour les cas les moins graves, il est possible de passer par le 4D.Serge a écrit:Je vais opter pour la troisième possibilité ...
- Spoiler:
M'enfuir
http://www.superliminal.com/cube/applet.html
Mais tout cela devient vraiment intéressant seulement à la 11ème dimension. :lol!:
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- thalianeNiveau 6
Faire des généralités psychanalytiques serait pour le moins hasardeux.
Cependant, en lisant cet article, j'ai repensé à ce que me racontait une amie PE de CP-CE1 : elle n'introduisait jamais le mot "division" avant d'être certaine que les élèves aient bien compris le concept (elle utilisait le mot partage qui passait bien) après s'être aperçue que le simple mot de "division" bloquait certains élèves. Idem avec soustraction (d'autant qu'elle accueillait dans sa classe des enfants placés d'un centre proche, chez qui la notion d'être soustrait ou retiré pouvait résonner de façon violente).
Une fois les notions bien comprises, alors elle expliquait que le mot technique est soustraction ou division.
(et non, ce n'est pas une farfelue : elle utilisait Léo et Léa en méthode de lecture et gavait les élèves de grammaire, de conjugaison et de vocabulaire).
Des études ont aussi montré l'inhibition des filles face au maths : si on donne un même exercice de géométrie à deux groupes de filles, l'un à qui on dit qu'il s'agit d'un exercice de maths et l'autre à qui on dit que c'est un exercice de dessin, c'est toujours le groupe qui pense faire un exercice de dessin qui a les meilleurs résultats (c'est bien exactement le même exercice, avec les mêmes consignes, seul change l'intitulé). Sur des groupes de garçons, pas de changement, moyenne stable quel que soit l'intitulé (un peu supérieure à celle des filles pensant faire des maths, un peu inférieure à celle des filles pensant faire du dessin). Etonnant, non ?
Cependant, en lisant cet article, j'ai repensé à ce que me racontait une amie PE de CP-CE1 : elle n'introduisait jamais le mot "division" avant d'être certaine que les élèves aient bien compris le concept (elle utilisait le mot partage qui passait bien) après s'être aperçue que le simple mot de "division" bloquait certains élèves. Idem avec soustraction (d'autant qu'elle accueillait dans sa classe des enfants placés d'un centre proche, chez qui la notion d'être soustrait ou retiré pouvait résonner de façon violente).
Une fois les notions bien comprises, alors elle expliquait que le mot technique est soustraction ou division.
(et non, ce n'est pas une farfelue : elle utilisait Léo et Léa en méthode de lecture et gavait les élèves de grammaire, de conjugaison et de vocabulaire).
Des études ont aussi montré l'inhibition des filles face au maths : si on donne un même exercice de géométrie à deux groupes de filles, l'un à qui on dit qu'il s'agit d'un exercice de maths et l'autre à qui on dit que c'est un exercice de dessin, c'est toujours le groupe qui pense faire un exercice de dessin qui a les meilleurs résultats (c'est bien exactement le même exercice, avec les mêmes consignes, seul change l'intitulé). Sur des groupes de garçons, pas de changement, moyenne stable quel que soit l'intitulé (un peu supérieure à celle des filles pensant faire des maths, un peu inférieure à celle des filles pensant faire du dessin). Etonnant, non ?
- sandGuide spirituel
Je suis à peu près aussi bloquée que Serge, et pour arranger ça, j'ai eu en 6ème et 5ème un prof de math sadique, qui nous giflait quand nous faisions une erreur. Peu de parents se manifestaient dans les années 70-80...
- Invité5Expert
thaliane a écrit:Faire des généralités psychanalytiques serait pour le moins hasardeux.
Cependant, en lisant cet article, j'ai repensé à ce que me racontait une amie PE de CP-CE1 : elle n'introduisait jamais le mot "division" avant d'être certaine que les élèves aient bien compris le concept (elle utilisait le mot partage qui passait bien) après s'être aperçue que le simple mot de "division" bloquait certains élèves. Idem avec soustraction (d'autant qu'elle accueillait dans sa classe des enfants placés d'un centre proche, chez qui la notion d'être soustrait ou retiré pouvait résonner de façon violente).
Une fois les notions bien comprises, alors elle expliquait que le mot technique est soustraction ou division.
(et non, ce n'est pas une farfelue : elle utilisait Léo et Léa en méthode de lecture et gavait les élèves de grammaire, de conjugaison et de vocabulaire).
Des études ont aussi montré l'inhibition des filles face au maths : si on donne un même exercice de géométrie à deux groupes de filles, l'un à qui on dit qu'il s'agit d'un exercice de maths et l'autre à qui on dit que c'est un exercice de dessin, c'est toujours le groupe qui pense faire un exercice de dessin qui a les meilleurs résultats (c'est bien exactement le même exercice, avec les mêmes consignes, seul change l'intitulé). Sur des groupes de garçons, pas de changement, moyenne stable quel que soit l'intitulé (un peu supérieure à celle des filles pensant faire des maths, un peu inférieure à celle des filles pensant faire du dessin). Etonnant, non ?
En réalité, les filles ont plus de difficultés à visualiser dans le plan et l'espace que les garçons.
- CarabasVénérable
Ca vient surtout de l'éducation. En Inde, les écoles équivalant à nos IUT sont remplies de filles, car on dit dès l'enfance aux filles que pour s'en sortir, elles doivent travailler à l'école et plus tard se lancer dans l'informatique.
Dans les pays occidentaux, les matières scientifiques sont pour les garçons, les matières littéraires pour les filles.
Dans les pays occidentaux, les matières scientifiques sont pour les garçons, les matières littéraires pour les filles.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- thalianeNiveau 6
Tinkerbell a écrit:
En réalité, les filles ont plus de difficultés à visualiser dans le plan et l'espace que les garçons.
?? L'étude dont je parle tend plutôt à dire que les filles se conforment au stéréotype mais que le stéréotype n'est pas vrai (enfin, c'est comme ça que je la comprends).
Vous avez une source ?
Oui, voilà, comme Carabas, selon moi, c'est culturel (ce qui semble confirmé par toutes les neurologiques : il n'y a pas de différences entre cerveaux de filles et cerveaux de garçons à la naissance. Et celles qui peuvent s'observer ensuite ne sont pas universelles et sont liées à la plasticité du cerveau humain)
- mathmaxExpert spécialisé
Il est vrai, toutefois, que les mathématiques peuvent déclencher un phénomène de "sidération" absent, me semble-t-il des autres matières. C'est peut-être du à l'importance qui leur est accordée aujourd'hui. Lorsque les humanités étaient la matière principale, observait-on les mêmes effets, c'est à dire par exemple une perte de tout esprit logique, de tout recul critique devant une version latine ou un texte à commenter ?
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- CarabasVénérable
Je ne sais pas.mathmax a écrit:Il est vrai, toutefois, que les mathématiques peuvent déclencher un phénomène de "sidération" absent, me semble-t-il des autres matières. C'est peut-être du à l'importance qui leur est accordée aujourd'hui. Lorsque les humanités étaient la matière principale, observait-on les mêmes effets, c'est à dire par exemple une perte de tout esprit logique, de tout recul critique devant une version latine ou un texte à commenter ?
Dans moncas, les maths ne m'intéressaient pas, ne me parlaient pas. Les autres matières parlent de quelque chose. Les maths non. Je sais que c'est faux, hein, mais c'est mon ressenti.
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Terry Pratchett
- RoninMonarque
Eh bien moi au risque de me faire lyncher je trouve sa thèse intéressante. Bien sûr il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre, ça ne concerne peut-être que 1 % des élèves ou même moins mais ça ne veut pas dire que ça n'existe pas sous prétexte que l'on ne comprend pas.
Et je m'avance même, pour mes collégiens en grande difficulté en mathématiques dont les enseignants de maths eux-même disent ne pas comprendre pourquoi, quand le cognitif n'explique pas non plus et que le psychologue cognitiviste vous dit que c'est un pb d'enseignement. Quand le prof de maths de la formation d'instit spé vous dit que lui non plus ne comprend pas mais que ce n'est pas didactique ou pédagogique, vous faites quoi ?
Ben vous cherchez ailleurs des réponses sur mesure qui ne concerne peut-être qu'un élève sur mille mais qu'il faut bien aider.
Par ailleurs, je suis désolé mais le lien entre psycho-affectif et blocage scolaire est malheureusement démontré quotidiennement. C'est d'ailleurs une bonne part des consultations en cmpp, en pédo-psychiatrie. Par chez moi c'est tellement vrai et personne n'ayant trouvé la solution avec les outils classiques, une orthophoniste s'est spécialisée dans cette question et ne fait plus que de la rééducation et de l'aide ne maths tellement la demande est forte. On parle hors déficit cognitif bien sûr.
Alors, pourquoi pas ?
Et je m'avance même, pour mes collégiens en grande difficulté en mathématiques dont les enseignants de maths eux-même disent ne pas comprendre pourquoi, quand le cognitif n'explique pas non plus et que le psychologue cognitiviste vous dit que c'est un pb d'enseignement. Quand le prof de maths de la formation d'instit spé vous dit que lui non plus ne comprend pas mais que ce n'est pas didactique ou pédagogique, vous faites quoi ?
Ben vous cherchez ailleurs des réponses sur mesure qui ne concerne peut-être qu'un élève sur mille mais qu'il faut bien aider.
Par ailleurs, je suis désolé mais le lien entre psycho-affectif et blocage scolaire est malheureusement démontré quotidiennement. C'est d'ailleurs une bonne part des consultations en cmpp, en pédo-psychiatrie. Par chez moi c'est tellement vrai et personne n'ayant trouvé la solution avec les outils classiques, une orthophoniste s'est spécialisée dans cette question et ne fait plus que de la rééducation et de l'aide ne maths tellement la demande est forte. On parle hors déficit cognitif bien sûr.
Alors, pourquoi pas ?
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- Invité5Expert
C'est marrant de lire Vos impressions sur les mathématiques.
- thalianeNiveau 6
Je me souviens d'une amie que j'aidais pour ses maths en terminale (elle était en A. Brillante en français, philo, et HG, trilingue. Une vraie intello. Mais nullissime en maths) : je ne comprenais pas comment un simple a/a=1 pouvait ne pas rentrer à ce point. Même en passant par le concret du gâteau "tu as 1 gâteau, tu le coupes en 8 parts égales, chaque part fait 1/8ème du gâteau, tu es d'accord ?" "oui" "bon, si tu prends les 8 parts qui font chacune 1/8èmes, ça te fait combien de gâteau ?" "ben 8" :marteau:
Le pire : je lui ai effectivement amené un gâteau, lui ai fait coupé en 8 parts égales, lui ai fait prendre les 8 parts. Ben non, ça ne lui a pas démontré que 8 8èmes=1.
Venant de quelqu'un capable de vous retracer de façon limpide les méandres et les enjeux géopolitiques de l'histoire de la construction européenne, ça m'a toujours laissée songeuse...
Le pire : je lui ai effectivement amené un gâteau, lui ai fait coupé en 8 parts égales, lui ai fait prendre les 8 parts. Ben non, ça ne lui a pas démontré que 8 8èmes=1.
Venant de quelqu'un capable de vous retracer de façon limpide les méandres et les enjeux géopolitiques de l'histoire de la construction européenne, ça m'a toujours laissée songeuse...
- Invité5Expert
thaliane a écrit:Tinkerbell a écrit:
En réalité, les filles ont plus de difficultés à visualiser dans le plan et l'espace que les garçons.
?? L'étude dont je parle tend plutôt à dire que les filles se conforment au stéréotype mais que le stéréotype n'est pas vrai (enfin, c'est comme ça que je la comprends).
Vous avez une source ?
Oui, voilà, comme Carabas, selon moi, c'est culturel (ce qui semble confirmé par toutes les neurologiques : il n'y a pas de différences entre cerveaux de filles et cerveaux de garçons à la naissance. Et celles qui peuvent s'observer ensuite ne sont pas universelles et sont liées à la plasticité du cerveau humain)
J'au lu une étude là-dessus quand j'étais à la fac. Ca viendrait du fait que le "cerveau droit" est plus "développé" chez les hommes.
- ClarinetteGrand Maître
Bon, en digne fille de psychiatres psychanalystes lacaniens, je vais apporter ma pierre à cette discussion.
Tout d'abord, ce n'est pas parce que la psychanalyse n'a plus le vent en poupe que ce qu'elle décrit n'existe plus. Le problème de la psychanalyse, comme toutes les théories dont on s'empare sans les avoir "digérées", c'est que certains de ses zélateurs lui ont fait énormément de tort et en ont présenté une version très caricaturale au grand public. Bref...
Quant au rapport entre traumatismes familiaux et difficultés mathématiques, sans en faire une cause unique et systématique, on a coutume de dire que, culturellement, symboliquement, la mère, c'est le verbe, le langage, et le père, c'est la règle, l'action.
J'ai personnellement constaté à maintes reprises des difficultés mathématiques majeures et inexplicables chez des filles, notamment, souffrant de l'absence (physique ou symbolique) du père.
Donc, comme Ronin, je ne pense pas que ce genre d'approche soit à écarter avec un ricanement moqueur. C'est un éclairage intéressant, voire indispensable, sauf à considérer que les difficultés scolaires de nos élèves proviennent uniquement de déficits intellectuels.
Tout d'abord, ce n'est pas parce que la psychanalyse n'a plus le vent en poupe que ce qu'elle décrit n'existe plus. Le problème de la psychanalyse, comme toutes les théories dont on s'empare sans les avoir "digérées", c'est que certains de ses zélateurs lui ont fait énormément de tort et en ont présenté une version très caricaturale au grand public. Bref...
Quant au rapport entre traumatismes familiaux et difficultés mathématiques, sans en faire une cause unique et systématique, on a coutume de dire que, culturellement, symboliquement, la mère, c'est le verbe, le langage, et le père, c'est la règle, l'action.
J'ai personnellement constaté à maintes reprises des difficultés mathématiques majeures et inexplicables chez des filles, notamment, souffrant de l'absence (physique ou symbolique) du père.
Donc, comme Ronin, je ne pense pas que ce genre d'approche soit à écarter avec un ricanement moqueur. C'est un éclairage intéressant, voire indispensable, sauf à considérer que les difficultés scolaires de nos élèves proviennent uniquement de déficits intellectuels.
- Invité5Expert
Et est-ce que ce genre d'étude existe pour d'autres matière ?
Peut-on être nul en français pour des raisons psychologiques ?
Peut-on être nul en français pour des raisons psychologiques ?
- RoninMonarque
Oui on peut être nul en français quand on a des difficultés à se faire des "images" mentales de sa lecture, c'est même la première chose que l'on évalue en compréhension. Or cette difficulté, peut mais pas toujours bien sûr, venir d'un blocage inconscient qui risque de réactiver un traumatisme. C'est rare mais ça existe.
C'est la base même de la théorie du refoulement.
C'est la base même de la théorie du refoulement.
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- ClarinetteGrand Maître
Je suis même persuadée que la majorité des difficultés scolaires a une origine psychologique. On a tous en classe des élèves qui "ne réussissent pas aussi bien qu'ils le devraient"...
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