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Stress: quelle en est la principale raison?
- Invité21Fidèle du forum
Là, cette année, c'est le statut de stagiaire. L'année prochaine, ce sera d'être titulaire - quoi, ça y est, coincée dans l'EN!!!-.
J'ai coché la photocopieuse: je n'ai pas de manuel, alors je conçois tous mes supports. J'y passe un temps fou, et il n'y en a que deux pour 150 profs...Toujours en panne. Genre à 7h55 pour huit heure, avec une queue de trois profs minimum avant soi...
Vivent les lycées avec reprographie!
J'ai coché la photocopieuse: je n'ai pas de manuel, alors je conçois tous mes supports. J'y passe un temps fou, et il n'y en a que deux pour 150 profs...Toujours en panne. Genre à 7h55 pour huit heure, avec une queue de trois profs minimum avant soi...
Vivent les lycées avec reprographie!
- MalagaModérateur
J'ai voté les problèmes avec certains élèves car c'est réellement ce qui peut me gâcher une journée. J'ai de la chance cette année, mes classes sont plutôt chouettes : j'ai trois classes franchement cools, une classe un peu particulière mais tout à fait gérable et deux classes plus pénibles. Mais même dans ces deux classes, je ne me sens pas débordée par les élèves donc cela ne me stresse pas.
En revanche, je me souviens qu'il y a deux ans, j'avais une classe de 3e odieuse. J'avais mal au ventre chaque mardi matin car je les voyais pendant deux heures.
En revanche, je me souviens qu'il y a deux ans, j'avais une classe de 3e odieuse. J'avais mal au ventre chaque mardi matin car je les voyais pendant deux heures.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- CharivariExpert
J'ai coché "autre", donc je m'explique: en tant que TZR, ce qui me stresse le plus c'est cette instabilité, cette précarité, assortie d'un manque de visibilité total (ça fait 5 ans et je me demande s'il ne me faudra pas encore 10ans pour obtenir un poste fixe), le manque de "lien" avec les collègues, enfin la route, bref tout ce qui va de pair avec ce statut. Sinon j'aurais voté "problèmes avec certains élèves".
- MelanieSLBDoyen
Comme jenesaisplusqui, je suis stressée par une accumulation de choses, donc je n'ai pas répondu au sondage. Pb avec la hiérarchie, pb avec les élèves (souvent non résolus car la hiérarchie soutient + les gamins que les profs), réformes à la con, le fait de ne pas déconnecter, le statut TZR et l'absence de perspective d'un poste fixe à court et moyen terme.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- lalilalaEmpereur
*Noetiote a écrit:J'ai répondu "les problèmes avec les élèves". Pas que ça me stresse réellement, mais ça me bouffe une énergie démesurée.
Si deux réponses avaient été possibles, j'aurais également coché "ne pas réussir à se déconnecter". A passer des heures entières à répéter les mêmes âneries à mes élèves ("tais-toi", "lève la main", "reste assis", "retourne-toi"...), il ne me reste aucune patience pour mon fils. Il a presque 5 ans et est une fichue bourrique à qui il faut répéter les choses moult fois.
Quant à la réunionite... ça ne provoque pas de stress chez moi, juste un ennui incommensurable et un agacement proportionnel à l'inutilité de la réunion (c'est dire si ça m'agace).
Tout pareil (à part pour le fils de 5 ans....mais la solitude ne m'aide pas non plus). Et pour les réunions, si j'ai le choix entre faire cours ou assister à une réunion à rallonge sur des sujets qui ne me concernent pas, le choix est vite fait...
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- JPhMMDemi-dieu
Être toujours dedans, se remettre constamment en question, vouloir que tout soit parfait, avoir toujours l'impression de ne pas en avoir assez, pas assez bien, d'être toujours en retard, stresser à chaque fois que je m'accorde un temps à moi, car j'ai l'impression de laisser tomber mille choses qui m'attendent urgemment. Stresser finalement à l'idée qu'un jour je pourrais me réveiller en me demandant : "et dans tout cela, où suis-je, moi ?"
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- MamaVénérable
Voilà, disons qu'il y a d'un côté notre personnalité souvent perfectionniste qui nous met la pression en permanence si on n'arrive pas à déconnecter (mais ça j'y arrive très bien ), et d'un autre la charge massive et incompressible de boulot (en particulier pour ceux qui ont plein de niveaux et/ou des niveaux nouveaux à préparer, des classes à grosse préparation, beaucoup d'heures, beaucoup de copies en nombre/quantité/longueur, etc., des temps de trajet énormes, etc. etc.)
Sans parler des P.P, et des organisateurs de projet superbes mais très chronophages en dehors des cours... Ok, là c'est du volontariat, plus ou moins, mais il n'empêche, on ne mesure pas forcément la charge à l'avance, on a envie... Quelle vie !
Enfin l'épuisement, tout simplement... Déjà, les heures de cours, ça fatigue, même quand ça se passe bien, alors si le boulot à la maison déferle et déborde, le stress déboule !
Sans parler des P.P, et des organisateurs de projet superbes mais très chronophages en dehors des cours... Ok, là c'est du volontariat, plus ou moins, mais il n'empêche, on ne mesure pas forcément la charge à l'avance, on a envie... Quelle vie !
Enfin l'épuisement, tout simplement... Déjà, les heures de cours, ça fatigue, même quand ça se passe bien, alors si le boulot à la maison déferle et déborde, le stress déboule !
- HermionyGuide spirituel
Esméralda a écrit:Mêmes remarques qu'Henriette !
.
Je suis beaucoup plus stressée par le boulot que j'ai à faire, les copies, les préparations...que par le reste (encore heureux).
Ce métier est terrible quand on est perfectionniste, je m'en rends compte désormais, parfois au détriment de mon couple / de ma santé / de mes loisirs.
Je pensais apprendre à en faire moins, que ça s'arrangerait avec le temps, mais cette année, je souffre et je prie pour ne pas avoir deux niveaux à changements de programme en même temps l'an prochain + préparer au moins de loin l'agrèg interne.
Je n'ai jamais aussi peu lu que depuis que je travaille...On sort très peu avec Chéri parce que j'ai toujours un truc à faire...
Bref, je ne m'en sors pas et je pense qu'il faudra vraiment que je revoie mon organisation si je veux tenir dans la durée...
- MehitabelVénérable
sorceress a écrit:Pour moi, les élèves de ma classe de cinquièmes qui sont horribles et l'ambiance du collège. Dans d'autres établissements, les rapports avec la hiérarchie , la réunionite ...j'ai connu un collège où l'on avait sa petite réunion tous les 15 jours voire plus fréquemment en plus des conseils et réunions parents profs. J'ai eu aussi (il y a longtemps) les parents.
Je mettrais quand même en premier les élèves.
Par contre, la photocopieuse ne me stresse pas
L'année dernière réunion une fois par semaine entre 12h30 et 13h15...
- LefterisEsprit sacré
On ne remerciera jamais assez l'IUFM et autres formations qui multiplient les injonctions dans tous les sens, et les critiques qui vont avec, pour inculquer la mauvaise conscience, le repentir, le mea culpa permanent.Je suis beaucoup plus stressée par le boulot que j'ai à faire, les copies, les préparations...que par le reste (encore heureux).
Ce métier est terrible quand on est perfectionniste,
Plus on en fait, plus on découvre autre chose à faire : c'est sans limite . Il faut savoir s'arrêter, par décision autoritaire envers soi-même, ça ne sert à rien, pire, je pense même qu'on fait des choses trop denses qui "transpirent" le stress, du côté prof parce qu'on veut avancer, du côté élève parce que c'est trop.
L'agrég est une excellente école pour apprendre à en faire moins, parce qu'on y est obligé Il faut tout faire à la va-vite. Et on s'aperçoit qu'on en fait largement assez ! Quant on voit ce qu'on fait réellement dans une heure, sur-préparer n'apporte rien .
Je pensais apprendre à en faire moins, que ça s'arrangerait avec le temps, mais cette année, je souffre et je prie pour ne pas avoir deux niveaux à changements de programme en même temps l'an prochain + préparer au moins de loin l'agrèg interne.
Même réflexion de ma part plus haut . J'y remédie, je recommence à m'instruire , au lieu d'être à flux tendu , je lis des bouquins pointus d'histoire et de civilisation ancienne, et je me régale.Je n'ai jamais aussi peu lu que depuis que je travaille...
Très bonne pensée, qui est le début de la guérison : soit garder ses séances antérieures, soit préparer à toute vitesse en utilisant un manuel, s'il y a ce que l'on cherche . Je viens de préparer en à peine plus d'une heure une séquence (on dit une "période maintenant ? ) avec 4 ou 5 textes , des exercices, une lecture d'image sur des extraits d'une oeuvre célèbre. Je fixe une ligne principale (le fameux "objectif") conforme aux programmes , quelques notions de grammaire, une étude d' limage, et ça baigne. Ensuite à la main , sur deux ou trois feuilles recto verso , je me fais un pense- bête sur le déroulé probable de la séance : lecture -lexique -questionnaire -point de langue -trace écrite , et ça boucle une heure, voire deux (des lambins, qui ne préparetn pas, alors lecture + lexique ça prend une heure parfois) .je pense qu'il faudra vraiment que je revoie mon organisation si je veux tenir dans la durée...
En plus, quand on n' a pas trop investi de temps, on est plus décontracté , on n'hésite pas à bifurquer en cours de route, à ajouter ou à retrancher un exo . Comme j'ai une classe ultra-pénible en l'occurrence, je me paie même le luxe d'avoir toujours une activité de rechange, écrite (réécriture, exercice etc.), lorsque la parole est trop souvent coupée (ils s'apostrophent, se font des "doigts", se vautrent..) et je "décime" , en relevant par tirage au sort des copies....
Je me sens beaucoup, beaucoup, beaucoup mieux que quand je tapais tout, en minutant, en calibrant en faisant comme si c'était une science exacte à la mode ioufmesque, avec tableaux de progression pointilleux, et en m'énervant parce que ça n'avançait pas . J'en fais autant, les élèves estiment toujours que c'est "trop" :lol!: .
Voilà, 7ème année que j'enseigne . L'an prochain je vais peut-être avoir un niveau que je n'ai jamais eu , 5ème en français, je préparerais mes séquences (périodes) deux par deux , au fur et à mesure . Hors de question d'y passer l'été
[b]
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- HermionyGuide spirituel
@Lefteris:
Ce n'est pas tant l'Iufm que ma façon d'envisager le boulot qui me fait y passer mon temps.
Je n'ai pas suivi les conseils de mon année de stage, je refais actuellement mes cours (de grammaire) à ma sauce (et ça fonctionne mieux), mais je travaille lentement, même si je gagne en vitesse pour préparer mes séquences (il ne me faut que quelques heures pour tout décider...des jours pour mettre en forme et adapter les docs aux différents dys- )...
Et j'ai toujours été boulimique de travail : j'aime ça (c'est pour ça que j'ai aimé la prépa / les années d'agrèg externe), mais là je me rends compte que c'est plus une source de souffrance qu'autre chose, parce que j'ai l'impression actuellement de faire un travail qui ne sert à rien tant certaines classes s'en fichent.
J'adore vraiment les programmes de 6è/5è, par conséquent, je fouine sans cesse à la recherche de nouveaux trucs...et c'est drôlement chronophage(bon, cette année, j'ai une affreuse 5è, je ne me casse pas pour eux du coup!). Mes livres sur le Moyen Age attendent sagement que je me décide à les ouvrir....
Comme je n'en suis qu'à mes débuts, je tâtonne et je refais pas mal de choses d'une année sur l'autre (enfin, l'an prochain, 6è/5è, c'est fait, je n'y touche pas) et cette année, j'ai des 3è pour la première fois, juste avant le changement de programme de l'an prochain (merci les collègues), c'est la raison pour laquelle j'ai pas mal de boulot...En bref, j'ai l'impression de me retrouver t1, pour la première fois à 18h, alors que ça fait 3 ans déjà!
Ecrire mes cours à la main, en revanche, je ne peux pas... :lol: (j'aime trop le PC!)
Ce n'est pas tant l'Iufm que ma façon d'envisager le boulot qui me fait y passer mon temps.
Je n'ai pas suivi les conseils de mon année de stage, je refais actuellement mes cours (de grammaire) à ma sauce (et ça fonctionne mieux), mais je travaille lentement, même si je gagne en vitesse pour préparer mes séquences (il ne me faut que quelques heures pour tout décider...des jours pour mettre en forme et adapter les docs aux différents dys- )...
Et j'ai toujours été boulimique de travail : j'aime ça (c'est pour ça que j'ai aimé la prépa / les années d'agrèg externe), mais là je me rends compte que c'est plus une source de souffrance qu'autre chose, parce que j'ai l'impression actuellement de faire un travail qui ne sert à rien tant certaines classes s'en fichent.
J'adore vraiment les programmes de 6è/5è, par conséquent, je fouine sans cesse à la recherche de nouveaux trucs...et c'est drôlement chronophage(bon, cette année, j'ai une affreuse 5è, je ne me casse pas pour eux du coup!). Mes livres sur le Moyen Age attendent sagement que je me décide à les ouvrir....
Comme je n'en suis qu'à mes débuts, je tâtonne et je refais pas mal de choses d'une année sur l'autre (enfin, l'an prochain, 6è/5è, c'est fait, je n'y touche pas) et cette année, j'ai des 3è pour la première fois, juste avant le changement de programme de l'an prochain (merci les collègues), c'est la raison pour laquelle j'ai pas mal de boulot...En bref, j'ai l'impression de me retrouver t1, pour la première fois à 18h, alors que ça fait 3 ans déjà!
Ecrire mes cours à la main, en revanche, je ne peux pas... :lol: (j'aime trop le PC!)
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- LefterisEsprit sacré
Ca se soigne !Et j'ai toujours été boulimique de travail : j'aime ça
C'est le noeud du problème : un peu comme un(e) cuisinièr(e) qui ferait tous les jours des plats très préparés pour des convives qui critiqueraient, n'y toucheraient pas, le tout finissant à la poubelle.je me rends compte que c'est plus une source de souffrance qu'autre chose, parce que j'ai l'impression actuellement de faire un travail qui ne sert à rien tant certaines classes s'en fichent.
Le début de la sagesse ...
cette année, j'ai une affreuse 5è, je ne me casse pas pour eux du coup;
le perfectionnement dans la sagesse...enfin, l'an prochain, 6è/5è, c'est fait, je n'y touche pas
On s'y fait, on s'y remet.Ecrire mes cours à la main, en revanche, je ne peux pas...
Justement, on ne les "écrit" pas , on fait une sorte de plan. Si ça va, rien n'empêche ensuite de transcrire pour conserver, au moins l'armature.
Tenir une à deux semaines de cours avec une heure ou deux de préparation (hormis les corrections) et sans être stressé et épuisé , ca vaut la peine d'être essayé.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- AnguaGrand sage
Les réformes et nouvelles directives.
Il y a quelques années, j'aurais sûrement répondu "les élèves" ou "l'impossible déconnexion", mais ça, ça y est, ça ne me tracasse plus (ou plus autant). Par contre, voir s'accumuler régulièrement des nouveautés dont le sens m'échappent et qui se pratiquent différemment d'un endroit à l'autre m'angoisse vraiment, d'autant plus que je suis TZR et que j'ai vu passer autant de manières de faire que d'établissements en matière de B2I, de socle, d'HIDA, PDMF, AP et que sais-je encore... à l'heure actuelle, ce qui m'inquiète vraiment est ce que risque de devenir notre métier. Ces bricoles chronophages et énergivores pondues sans réflexion, à la "démerd*z-vous chacun de votre côté", quand j'aimerais bêtement faire cours et apprendre des trucs à mes élèves.
Bref, ce qui me stresse, c'est l'impression que si je sais ce qu'est mon métier dans le concept (des classes, des cours, éventuellement un ou deux projets), le reste me parait souvent vide de sens. Je suis incapable de faire un truc dans lequel je ne crois pas sans que ça se voie. Le souvenir angoissé d'une dizaine d'heures de PDMF à occuper à tout prix me fait encore frémir...
Il y a quelques années, j'aurais sûrement répondu "les élèves" ou "l'impossible déconnexion", mais ça, ça y est, ça ne me tracasse plus (ou plus autant). Par contre, voir s'accumuler régulièrement des nouveautés dont le sens m'échappent et qui se pratiquent différemment d'un endroit à l'autre m'angoisse vraiment, d'autant plus que je suis TZR et que j'ai vu passer autant de manières de faire que d'établissements en matière de B2I, de socle, d'HIDA, PDMF, AP et que sais-je encore... à l'heure actuelle, ce qui m'inquiète vraiment est ce que risque de devenir notre métier. Ces bricoles chronophages et énergivores pondues sans réflexion, à la "démerd*z-vous chacun de votre côté", quand j'aimerais bêtement faire cours et apprendre des trucs à mes élèves.
Bref, ce qui me stresse, c'est l'impression que si je sais ce qu'est mon métier dans le concept (des classes, des cours, éventuellement un ou deux projets), le reste me parait souvent vide de sens. Je suis incapable de faire un truc dans lequel je ne crois pas sans que ça se voie. Le souvenir angoissé d'une dizaine d'heures de PDMF à occuper à tout prix me fait encore frémir...
- pandora51Niveau 10
Ben ....rien ne me stresse en fait. D'autres années, ça aurait pu être les collègues mais pas en ce moment. Sinon, l'impression d'être toujours débordée, ça oui, d'être jamais au point.
- lulueNiveau 1
Ce qui me stresse est clairement la relation à la classe. Parce que une fois que c'est mal parti, c'est souvent irrattrapable et qu malheureusement, d'autres problèmes facteurs de stress (hiérarchie, relations parents, relations collègues) peuvent en découler. Or comment être sûr que ça va passer avec une classe? Se faire respecter est tellement casse-gueule. Je n'ai jamais stressé pour la charge de travail, en collège, c'est très gérable, ni pour les à-côtés de type IDD, B2I, c'est une formalité..
Non, franchement, je ne vois pas d'autres raisons de stresser que "ne pas tenir une classe". Bizarre que ce ne soit pas dans le sondage (il y a relation à quelques élèves), moi, je parle de gestion de classe entière!
Non, franchement, je ne vois pas d'autres raisons de stresser que "ne pas tenir une classe". Bizarre que ce ne soit pas dans le sondage (il y a relation à quelques élèves), moi, je parle de gestion de classe entière!
- starstruckNiveau 2
Les élèves!!
Dans mon super lycée, ce sont eux qui me stressent. la difficulté à déconnecter vient d'eux, le fait de se sentir débordée aussi. Face à des élèves peu/pas curieux, peu/pas bosseurs, voire carrément difficiles, les conflits peuvent s'accumuler, le retard dans les progressions aussi, l'insatisfaction par rapport aux séquences itou... tout ça est carrément lié.
Dans mon super lycée, ce sont eux qui me stressent. la difficulté à déconnecter vient d'eux, le fait de se sentir débordée aussi. Face à des élèves peu/pas curieux, peu/pas bosseurs, voire carrément difficiles, les conflits peuvent s'accumuler, le retard dans les progressions aussi, l'insatisfaction par rapport aux séquences itou... tout ça est carrément lié.
- Invité5Expert
Pas vraiment stressée mais souvent des petits coups de pression ici et là (finir le programme).
Par contre je serais du genre à me décomposer à l'approche d'une inspection...
Par contre je serais du genre à me décomposer à l'approche d'une inspection...
- guizHabitué du forum
JPhMM a écrit:Être toujours dedans, se remettre constamment en question, vouloir que tout soit parfait, avoir toujours l'impression de ne pas en avoir assez, pas assez bien, d'être toujours en retard, stresser à chaque fois que je m'accorde un temps à moi, car j'ai l'impression de laisser tomber mille choses qui m'attendent urgemment. Stresser finalement à l'idée qu'un jour je pourrais me réveiller en me demandant : "et dans tout cela, où suis-je, moi ?"
+1000!
Je suis une perfectionniste et ça me bouffe totalement.
De plus, je manque de confiance en moi, j'ai donc souvent l'impression de ne pas être à la hauteur.
Bref, c'est génial d'être moi :|
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“You know when you've found it, that's something I learned, coz' you feel it when they take it away” ...
- AudreyOracle
Ce qui me terrifie, c'est que j'ai voulu cocher plusieurs facteurs...
Je fais finalement partie des 6% souffrant des relations avec leur hiérarchie qui me pourrissent à tous les autres niveaux ou presque.
Si ma hiérarchie me respectait davantage, ne me jugeait pas a priori comme une irresponsable, respectait mon travail et le temps dont j'ai besoin pour le faire correctement, sans multiplier les réunions (toujours de dernière minute) où je perds mon temps, j'arriverais à bien faire mon travail, sereinement, et arriverai à rentrer chez moi sans le stress que je me traîne actuellement.
Je fais finalement partie des 6% souffrant des relations avec leur hiérarchie qui me pourrissent à tous les autres niveaux ou presque.
Si ma hiérarchie me respectait davantage, ne me jugeait pas a priori comme une irresponsable, respectait mon travail et le temps dont j'ai besoin pour le faire correctement, sans multiplier les réunions (toujours de dernière minute) où je perds mon temps, j'arriverais à bien faire mon travail, sereinement, et arriverai à rentrer chez moi sans le stress que je me traîne actuellement.
- LefterisEsprit sacré
Une inspection, au pire on avance moins vite. Ma 1ère inspection comme titulaire , c'était une semaine ou 10 jours avant les écrits de l'agreg. j'en connais que ça aurait stressé trop grave je n'ai pas préparé grand chose pour l'IPR. Mieux, arrivé devant ma porte, je lui ai annoncé au dernier moment qu'il ne verrait pas un cours de latin comme annoncé , mais un cours de grec (j'avais les deux, et j'avais prévu un cours de grec à cette heure).Pas vraiment stressée mais souvent des petits coups de pression ici et là (finir le programme).
Par contre je serais du genre à me décomposer à l'approche d'une inspection...
Ca, il faut limiter les réunions , c'est vraiment le chancre de cette administration, la tarte à la crème, que dis-je le mille-feuille . Ca ne sert vraiment à rien (peut-être à légitimer des décisions déjà entérinées, comme le sénat sous Caligula ? ) , puisque de toute manière tout passe en force. Il faut déjà éviter d'être PP , à moins d'être à quelque sous près.sans multiplier les réunions (toujours de dernière minute) où je perds mon temps, j'arriverais à bien faire mon travail, sereinement, et arriverai à rentrer chez moi sans le stress que je me traîne actuellement.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- starstruckNiveau 2
Sur le fait d'éviter d'être PP: oh que oui il faut!
Depuis la rentrée, les PP de 1° doivent avoir un entretient individuel avec chaque élève au sujet de son orientation...
Maintenant, en plus du reste, on remplace les conseillers d'orientation en voie de disparition. Encore un facteur de dissuasion: plus personne ne voudra être PP (les volontaires ne sont déjà pas légion)...
Je suis PP: je cours encore après des parents pour remettre des bulletins pour le deuxième... et le premier trimestre...
Depuis la rentrée, les PP de 1° doivent avoir un entretient individuel avec chaque élève au sujet de son orientation...
Maintenant, en plus du reste, on remplace les conseillers d'orientation en voie de disparition. Encore un facteur de dissuasion: plus personne ne voudra être PP (les volontaires ne sont déjà pas légion)...
Je suis PP: je cours encore après des parents pour remettre des bulletins pour le deuxième... et le premier trimestre...
- DhaiphiGrand sage
Le reste, je m'en arrange facilement.starstruck a écrit:Les élèves!
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- loup des steppesNeoprof expérimenté
Difficile de ne cocher qu'une seule case... alors j'ai choisi "autre" , parce qu'il y a plusieurs facteurs de stress, qui s'accumulent selon les jours.
Je ne parle pas du matériel, on est sous-équipé en vidéo-projecteur et autres et donc faire quelque chose à partir d'un doc sur Internet (style news) prend beaucoup de temps inutile (télécharger, convertir, mettre sur clé etc..) et il y a beaucoup trop de trucs à faire pour les cours et les copies ça me bouffe (et je n'arrive pas à me résigner à faire plus simple), bref ce n'est jamais fini, donc je dois me faire violence pour déconnecter (mais est-ce-que j'y arrive vraiment ? oui si je marche assez longtemps dans la nature -"j'allais les poings dans mes poches crevées... -, mais si je regarde un DVD, par exemple, j'ai toujours une arrière-pensée scolaire de telle scène ou tel passage que je pourrais utiliser avec mes chers élèves, pour les stimuler un peu !)
Et pour ce qui est de l'administration, certains des chefs me pèsent sur le moral, idem avec l'ambiance de l'établissement, je ne m'y plais pas vraiment.. les classes ça va, même si parfois ils me pompent toute mon énergie soit du fait de leur apathie qu'il faut secouer, soit quand ils sont surexcités et qu'il faut calme garder dans la "fermeté bienveillante".. ce boulot est un sacerdoce par certains côtés, et finalement pas assez "rentable" (pas seulement du point de vue salaire, ça c'est une vraie honte!!, mais par rapport à la disproportion croissante entre l'investissement qu'on y met -et qu'on exige de nous- et le plaisir qu'on en retire au bout du compte...
Je ne parle pas du matériel, on est sous-équipé en vidéo-projecteur et autres et donc faire quelque chose à partir d'un doc sur Internet (style news) prend beaucoup de temps inutile (télécharger, convertir, mettre sur clé etc..) et il y a beaucoup trop de trucs à faire pour les cours et les copies ça me bouffe (et je n'arrive pas à me résigner à faire plus simple), bref ce n'est jamais fini, donc je dois me faire violence pour déconnecter (mais est-ce-que j'y arrive vraiment ? oui si je marche assez longtemps dans la nature -"j'allais les poings dans mes poches crevées... -, mais si je regarde un DVD, par exemple, j'ai toujours une arrière-pensée scolaire de telle scène ou tel passage que je pourrais utiliser avec mes chers élèves, pour les stimuler un peu !)
Et pour ce qui est de l'administration, certains des chefs me pèsent sur le moral, idem avec l'ambiance de l'établissement, je ne m'y plais pas vraiment.. les classes ça va, même si parfois ils me pompent toute mon énergie soit du fait de leur apathie qu'il faut secouer, soit quand ils sont surexcités et qu'il faut calme garder dans la "fermeté bienveillante".. ce boulot est un sacerdoce par certains côtés, et finalement pas assez "rentable" (pas seulement du point de vue salaire, ça c'est une vraie honte!!, mais par rapport à la disproportion croissante entre l'investissement qu'on y met -et qu'on exige de nous- et le plaisir qu'on en retire au bout du compte...
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[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- mimileDoyen
j'ai coché le fait de ne pas pouvoir déconnecter... Et ce stress est amplifié quand j'ai un problème avec un élève.
Moi aussi je trouve que ça aurait été bien de mettre une case " le fait d'être TZR", le lien avec les collègues est primordial à mon avis pour pouvoir décompresser à la cantine ou à la récré et le manque de stabilité est donc un facteur de stress supplémentaire.
Moi aussi je trouve que ça aurait été bien de mettre une case " le fait d'être TZR", le lien avec les collègues est primordial à mon avis pour pouvoir décompresser à la cantine ou à la récré et le manque de stabilité est donc un facteur de stress supplémentaire.
- lene75Prophète
Un seul choix, c'est rude !
J'ai coché les problèmes avec certains élèves, mais ce n'est pas tout à fait déconnecté de la hiérarchie : comme il n'y a pas de sanctions, les élèves font ce qu'ils veulent.
En 2e position, je mettrais un cocktail de pressions et d'injonctions contradictoires : pression des élèves, de la hiérarchie, des collègues (et oui !), des programmes infaisables, etc. Grosse crispation sur nos épreuves, notamment : au lycée on nous reproche de vouloir organiser des épreuves de 4h pour entraîner nos élèves (même si nous les surveillons bénévolement) tout en nous disant de ne pas faire de DM en raison des problèmes de triche (et en ne nous soutenant pas en cas de pépin de ce côté-là), mais on nous reproche ensuite leurs mauvaises notes et l'inspection nous reproche de ne pas faire assez d'entraînements
En 3e mais très stressant aussi : la masse de travail et le sentiment d'être sans cesse débordée tout en ne faisant pas les choses super bien. Il manque une case pour ça !
Et comme résultat de tout ça, la difficulté à déconnecter du boulot. Heureusement que ma fille est là pour m'y obliger !
J'ai coché les problèmes avec certains élèves, mais ce n'est pas tout à fait déconnecté de la hiérarchie : comme il n'y a pas de sanctions, les élèves font ce qu'ils veulent.
En 2e position, je mettrais un cocktail de pressions et d'injonctions contradictoires : pression des élèves, de la hiérarchie, des collègues (et oui !), des programmes infaisables, etc. Grosse crispation sur nos épreuves, notamment : au lycée on nous reproche de vouloir organiser des épreuves de 4h pour entraîner nos élèves (même si nous les surveillons bénévolement) tout en nous disant de ne pas faire de DM en raison des problèmes de triche (et en ne nous soutenant pas en cas de pépin de ce côté-là), mais on nous reproche ensuite leurs mauvaises notes et l'inspection nous reproche de ne pas faire assez d'entraînements
En 3e mais très stressant aussi : la masse de travail et le sentiment d'être sans cesse débordée tout en ne faisant pas les choses super bien. Il manque une case pour ça !
Et comme résultat de tout ça, la difficulté à déconnecter du boulot. Heureusement que ma fille est là pour m'y obliger !
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
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