Aux enseignants en collège : préféreriez-vous enseigner en lycée?
- Invité5Expert
Parce que ça me travaille, je suis curieuse de voir la tendance générale
- NestyaEsprit sacré
Quand j'ai commencé à enseigner, je pensais travailler 5-6 ans au collège puis tenter le lycée. Aujourd'hui, 8 ans après, je ne me sens pas prête à aller en lycée. La masse de travail me fait peur. Un jour peut-être...
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- Invité24Vénérable
Oui, et j'ai demandé ma mut pour ça. Je ne quitterai mon collège actuel que pour du lycée, même un poste en collège dans ma ville ne me tenterait pas maintenant.
- doubledeckerSage
l'idée m'effleure parfois : j'avoue que lorsque je traite certains sujets ( la ségrégation aux etats unis, la société de consommation, les années thatcher par exemple) j'aimerais bien pouvoir creuser un peu plus et le fait de travailler en collège me met quelques freins. En même temps j'allume des petites flammes et le reste viendra en son temps, d'autres en profiteront!
et puis le collège j'aime vraiment beaucoup aussi, susciter l'intérêt, donner envie, éveiller la curiosité pour une culture différente, bref, je laboure le terrain pour les profs du lycée, c'est une autre satisfaction
peggy qui a goûté du lycée général, du collège et qui tenterait bien le lycée pro si c'était possible...
et puis le collège j'aime vraiment beaucoup aussi, susciter l'intérêt, donner envie, éveiller la curiosité pour une culture différente, bref, je laboure le terrain pour les profs du lycée, c'est une autre satisfaction
peggy qui a goûté du lycée général, du collège et qui tenterait bien le lycée pro si c'était possible...
- deyaNiveau 9
Justement, c'est mon dilemme pour l'année prochaine: on me propose des heures en lycée. Mais je pense refuser: comme Nestya, la charge de travail m'effraie, d'autant plus que j'ai deux enfants en bas âge et un mari très peu présent à cause de son travail!
- NoukaExpert
Il y a quelques années j'aurais dit oui. J'ai enseigné dans plusieurs lycées je me suis régalée mais alors, quelle somme de travail... Je ne faisais que que que que bosser. Maintenant, avec des enfants ET une dégradation des conditions d'enseignement au lycée, je n'ai pas envie de me prendre la tête la journée avec des classes difficiles et en plus bosser comme une malade, non merci !
Le seul bémol à tout cela c'est l'intérêt intellectuel, c'est qd même plus intéressant, encore que ca dépend des classes de lycée aussi... donc perso je ne demande plus que des collèges.
Le seul bémol à tout cela c'est l'intérêt intellectuel, c'est qd même plus intéressant, encore que ca dépend des classes de lycée aussi... donc perso je ne demande plus que des collèges.
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En disponibilité
- Invité31Sage
Oui! J'ai commencé en lycée et j'ai très envie d'y retourner.
- AnguaGrand sage
Je ne peux pas répondre : ça dépend du lycée et du collège !
Et bien que TZR, je n'ai jamais vraiment goûté au lycée. Trois remplacements (dont deux sur une année complète en CDS) dans le lycée de l'enfer que je ne souhaite à personne, je ne pense pas que ça donne une idée juste de ce que peut être le lycée.
Et bien que TZR, je n'ai jamais vraiment goûté au lycée. Trois remplacements (dont deux sur une année complète en CDS) dans le lycée de l'enfer que je ne souhaite à personne, je ne pense pas que ça donne une idée juste de ce que peut être le lycée.
- cristalExpert spécialisé
Nouka a écrit:Il y a quelques années j'aurais dit oui. J'ai enseigné dans plusieurs lycées je me suis régalée mais alors, quelle somme de travail... Je ne faisais que que que que bosser. Maintenant, avec des enfants ET une dégradation des conditions d'enseignement au lycée, je n'ai pas envie de me prendre la tête la journée avec des classes difficiles et en plus bosser comme une malade, non merci !
Le seul bémol à tout cela c'est l'intérêt intellectuel, c'est qd même plus intéressant, encore que ca dépend des classes de lycée aussi... donc perso je ne demande plus que des collèges.
Tout pareil que Nouka!
- sandGuide spirituel
J'ai débuté en lycée et j'en ai gardé un souvenir que les années ont sans doute embelli...
- EllenaNiveau 8
J'ai commencé en lycée,j'ai bien aimé mais le collège correspond plus à mon tempérament et quand je vois ce à quoi est arrivé l'histoire géo au lycée, .
- totoroMonarque
Je fais moitié-moitié et je trouve ça bien comme ça.
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- kiwiGuide spirituel
Non. Je n'aime pas le public 3ème, alors les lycéens... Je ne m'y vois pas du tout. Et puis les cours, quelle galère... Et les copies... Bouh non.
Encore moins maintenant avec la réforme des programmes de lycée en HG. Une pure horreur.
Encore moins maintenant avec la réforme des programmes de lycée en HG. Une pure horreur.
- Blan6ineÉrudit
J'ai aimé entrer au lycée et suis contente d'en être sortie et d'être en collège.
La somme de travail est considérable.
Et les problèmes de disciplines du collège se retrouvent: un seconde se prend pour un étudiant, n'accepte pas les remarques, l'appel aux parents fait pas grand chose...
Et les programmes... à voir... (si sur le papier, approfondissements et enseignt d'explo peuvent sembler très bien, ds la réalité, ça peut être décevant, pour tout le monde).
Après, certes, il y a des élèves d'une grande maturité qui posent des questions pertinentes, ça c'est très agréables...
Pour ce qui est de la fameuse "vie intellectuelle" que certains prétendent développer au lycée, je suis pour ma part persuadée qu'on peut en avoir une indépendamment de ses niveaux...
La salaire est le même aussi, même si la charge de travail n'est pas la même.
Faire passer le bac peut être très sympa tout de même.
Bref à toi de voir à quoi tu attaches le plus d'importance (parce qu'on ne peut pas tout avoir...)
La somme de travail est considérable.
Et les problèmes de disciplines du collège se retrouvent: un seconde se prend pour un étudiant, n'accepte pas les remarques, l'appel aux parents fait pas grand chose...
Et les programmes... à voir... (si sur le papier, approfondissements et enseignt d'explo peuvent sembler très bien, ds la réalité, ça peut être décevant, pour tout le monde).
Après, certes, il y a des élèves d'une grande maturité qui posent des questions pertinentes, ça c'est très agréables...
Pour ce qui est de la fameuse "vie intellectuelle" que certains prétendent développer au lycée, je suis pour ma part persuadée qu'on peut en avoir une indépendamment de ses niveaux...
La salaire est le même aussi, même si la charge de travail n'est pas la même.
Faire passer le bac peut être très sympa tout de même.
Bref à toi de voir à quoi tu attaches le plus d'importance (parce qu'on ne peut pas tout avoir...)
- roxanneOracle
ça , c'est un truc que j'aimerais .En tant que tzr j'avais beaucoup travaillé en lycée et je ne voulais surtout pas d'un poste fixe en collège.Et puis une afa en collège, un remplacement à l'année dans le même collège l'année suivante, et puis bonif tzr, poste fixe dans ce même collège, donc 5 ans.Et chaque annéez je demandais le lycée , sans l'avoir.Cette année un poste est au mouvement, après beaucoup d'hésitations je ne l'ai pas demandéMes priorités ont changé, le bébé...En collège, j'ai ma réput, des cours, une ambiance correcte.. et j'ai trouvé une nourrice à côté...Donc, on verra plus tard pour le lycée ou pas..Une bonne 3° ça vaut bien une seconde ..totoro a écrit:Je fais moitié-moitié et je trouve ça bien comme ça.
- Fleur16Habitué du forum
Je suis en stage au lycée, j'ai préféré mes stages au collège... Les gamins prétentieux, les programmes mal foutus (HG)... C'est vrai qu'il y a des fois où c'est très sympa, plus d'approfondissement possible, mais d'un autre côté je suis moderniste donc bon... (un seule thème de moderne en seconde sinon je ne fais quasiment que de l'histoire contemporaine)
- ErgoDevin
Non, mille fois non!
Pas nécessairement pour la charge de travail mais simplement que j'ai détesté le lycée en tant qu'élève alors je ne m'y vois pas y retourner. J'ai adoré le collège.
Et pour des raisons pédagogiques, j'adore aussi susciter des intérêts, ne pas entendre "oh, on a déjà fait ça en 5ème/4ème" etc. et j'aime pas les grands.
Pas nécessairement pour la charge de travail mais simplement que j'ai détesté le lycée en tant qu'élève alors je ne m'y vois pas y retourner. J'ai adoré le collège.
Et pour des raisons pédagogiques, j'adore aussi susciter des intérêts, ne pas entendre "oh, on a déjà fait ça en 5ème/4ème" etc. et j'aime pas les grands.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- MagpieExpert
Même raison n°2 qu'Ergo (sauf que j'ai aimé le lycée et pas le collège en tant qu'élève) + traumatisme de mes secondes l'année dernière... Pas franchement envie de retrouver une bande de blasés muets.
- lilith888Grand sage
Non, 1000 fois non.
J'enseigne à temps plein au collège et en vacataire à la fac. Devinez avec lesquels j'ai le plus de soucis de discipline ? avec lesquels je me prends la tête pour asseoir mon autorité ? lesquels me déçoivent le plus ? (indice : 3x la même réponse)
Pour moi, intellectuellement parlant, le niveau supérieur ne m'apporte rien. C'est du médiocre, avec quelques années de plus au compteur, et pas les meilleures.
J'enseigne à temps plein au collège et en vacataire à la fac. Devinez avec lesquels j'ai le plus de soucis de discipline ? avec lesquels je me prends la tête pour asseoir mon autorité ? lesquels me déçoivent le plus ? (indice : 3x la même réponse)
Pour moi, intellectuellement parlant, le niveau supérieur ne m'apporte rien. C'est du médiocre, avec quelques années de plus au compteur, et pas les meilleures.
- Invité5Expert
Merci pour vos réponses.
J'ai beaucoup de mal à avoir une vie intellectuelle mathématique au collège. J'aime beaucoup enseigner mais je suis un peu "frustrée" parfois de ne pas aborder des notions plus difficiles.
Je vais essayer de khôller l'an prochain, je me remets dans mes cours de post-bac, et je remarque que j'ai perdu beaucoup. Je ne sais pas si ça vaut dans les autres matières, mais je n'ai perdu certains automatismes.
Pour la quantité de boulot, ça ne m'effraie pas dans ma matière.
J'ai beaucoup de mal à avoir une vie intellectuelle mathématique au collège. J'aime beaucoup enseigner mais je suis un peu "frustrée" parfois de ne pas aborder des notions plus difficiles.
Je vais essayer de khôller l'an prochain, je me remets dans mes cours de post-bac, et je remarque que j'ai perdu beaucoup. Je ne sais pas si ça vaut dans les autres matières, mais je n'ai perdu certains automatismes.
Pour la quantité de boulot, ça ne m'effraie pas dans ma matière.
- FilnydarNiveau 9
Tinkerbell a écrit: J'aime beaucoup enseigner mais je suis un peu "frustrée" parfois de ne pas aborder des notions plus difficiles.
Alors franchis le pas. Ce sera de plus en plus difficile avec les années : plus le temps passe, plus on se persuade qu'on n'en est pas capable.
- loup des steppesNeoprof expérimenté
Nouka a écrit:Il y a quelques années j'aurais dit oui. J'ai enseigné dans plusieurs lycées je me suis régalée mais alors, quelle somme de travail... Je ne faisais que que que que bosser. Maintenant, avec des enfants ET une dégradation des conditions d'enseignement au lycée, je n'ai pas envie de me prendre la tête la journée avec des classes difficiles et en plus bosser comme une malade, non merci !
Le seul bémol à tout cela c'est l'intérêt intellectuel, c'est qd même plus intéressant, encore que ca dépend des classes de lycée aussi... donc perso je ne demande plus que des collèges.
Je suis revenue en lycée depuis une quinzaine d'années et j'envisage de plus en plus souvent redemander un poste en collège: trop de travail et peu de "répondant" du côté des élèves en lycée... quant à l'intérêt intellectuel, il s'amenuise d'année en année, d'ailleurs je pense souvent à mes 2des (qui ne sont pas encore tous trop "grands ados" d'apparence) comme à des 6èmes, et je compare parfois le niveau de certains terminales à celui qu'ont des 5èmes, c'est dire!
Je ne parle pas des BTS, dans ma section on a de plus en plus de candidat(e)s venant de sections bac pro et bac technologiques, pas très calés ni vraiment portés sur le travail... bref c'est décevant de plus en plus souvent même s'il reste toujours des lycéens avec lesquels j'ai du plaisir à faire cours parce que l'on peut analyser de façon plus adulte...
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[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- carlottaHabitué du forum
J'ai commencé en collège , puis je n'ai eu que du lycée et dans mon établissement actuel j'ai les deux. J'aime bien mais je m'éclate beaucoup plus avec les classes de lycée.
- JPhMMDemi-dieu
Prenez des secondes, je veux garder mes sixièmes. Enseigner les mathématiques à des sixièmes est un bonheur.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- MelanieSLBDoyen
Programmes aberrants, épreuves du BAC incompatibles avec les horaires ridicules. Charge de travail qui me paraît insurmontable. Non, je croise tout ce que je peux pour rester TZR en collège.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
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