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- frimoussette77Guide spirituel
Il y a une visite médicale en moyenne section et la puér qui s'en charge évalue le langage et les défauts de prononciation et il y a une autre visite en grande section et le langage est également évalué.
- doublecasquetteEnchanteur
minnie a écrit:Je vous le dis en toute amitié, mais vous envoyez vite les gamins chez les psys quand même. On en sait quasiment rien de ce petit bout.
+1 000
L'orthophoniste que j'avais consultée lorsque ma fille avait, un peu avant l'âge de quatre ans, traversé une période de très fort bégaiement m'avait à l'époque dit que, jusqu'à quatre ans tout est normal.Je me garderai bien de juger du niveau de langage tellement je ne comprends plus rien de ce qu'un petit de maternelle est censé faire ou pas depuis que le mien y est.
Les inversions du type de "Toto goûter" ou "lapin voiture" pourraient avoir une raison si l'enfant vivait dans un milieu bilingue... Le génitif saxon, ça existe.
Ceci dit, ma petite-fille l'a fait d'instinct quand elle s'est mise à parler par embryons de phrases, vers deux ans et demi ou trois ans, c'était la "maman voiture" ou la "Noémie poupée"... Si dans certaines langues, on s'exprime comme ça, c'est quand même sûrement parce qu'au départ, ça a correspondu à quelque chose dans l'état d'esprit des locuteurs...
Au regard de ce que j'ai lu de la description du langage de cet enfant, en effet, le niveau syntaxique n'est pas très élevé pour un enfant de quatre ans six mois et mériterait peut-être un bilan orthophonique, juste par sécurité, même si l'école a déjà décidé d'une procédure de soutien, organisée avec les moyens du bord puisqu'il n'y a certainement plus de personnel spécialisé (RASED) comme dans la plupart des écoles...
Mais la maîtresse est-elle vraiment honnête lorsqu'elle lui fait faire du soutien pour ses problème relationnels? Ne travaille-t-elle pas autre chose?
D'ailleurs comment travailler la prise de parole en classe dans un groupe aussi restreint que le soutien?
Je pense que c'est pour le sécuriser, ce tout petit groupe. S'il arrive à y prendre la parole, il prendra confiance en lui et arrivera peu à peu à prendre la parole en classe.
Elle doit aussi en profiter pour regrouper les trois ou quatre "petits parleurs" de sa classe pour leur permettre de s'exprimer sans avoir sans arrêt la parole coupée par les "moulins à parole", comme en classe.
- minnieExpert
Justement, si ce petit groupe lui permet de travailler le langage, ce qui est sans doute une excellente chose vu les difficultés de cet enfant, elle devrait le dire clairement à la maman.
- doublecasquetteEnchanteur
minnie a écrit:Justement, si ce petit groupe lui permet de travailler le langage, ce qui est sans doute une excellente chose vu les difficultés de cet enfant, elle devrait le dire clairement à la maman.
Elle l'a peut-être dit et la maman ne l'a pas forcément entendu.
Ce n'est pas facile de dire à la maman d'un petit bonhomme de quatre ans qu'on est inquiet, qu'il n'est pas aussi à l'aise qu'il le "devrait", mais tout en gardant quand même la porte de sortie du "ça peut évoluer", sans pour cela qu'elle croie que finalement, ce n'est rien...
C'est aussi pour cela qu'il existait les RASED qui pouvaient (ou auraient pu) jouer ce rôle d'experts...
J'ai relu les commentaires sur le fait de parler de lui à la troisième personne. À quatre ans, ça ne me semble pas encore catastrophique.
Pour peu que la famille lui parle un peu "bébé", surtout que si j'ai bien compris, il vit seul, sans frères et sœurs, avec sa mère. Si la maman parle d'elle en lui disant "maman va te faire à manger", "maman va t'habiller" et qu'elle le laisse en retour dire "Toto va jouer voiture", ce n'est pas en quatre fois cinq heures de classe où il est un grand qu'il peut de lui-même avoir déjà compensé cela.
En revanche, il faut en effet le reprendre systématiquement, c'est sûr.
- lulucastagnetteEmpereur
Merci pour vos réponses, conseils ou réactions.
Je vais essayer d'en parler avec la maman, en abordant le sujet du "soutien", pour voir ce qu'elle en dit.
Je vais essayer d'en parler avec la maman, en abordant le sujet du "soutien", pour voir ce qu'elle en dit.
- celine3971Niveau 6
Je reconnais le langage de mon dernier, 2 ans ... et aussi les difficultés de mon deuxième 5 ans MS. Il prononce mal certains mots, confond beaucoup de sons et zozotte un peu.
Je ne suis pas inquiète car je ne regarde pas son niveau actuel mais les progrès qu'il a fait en 2 ans.
Il parlait très peu en arrivant à l'école, n'arrivait pas à se faire comprendre par un inconnu.
La maîtresse a dit qu'il fallait encore attendre avant de s'inquiéter, qu'il rattrapait son retard.
Quand ce petit a-t-il commencé à parler ?
Je ne suis pas inquiète car je ne regarde pas son niveau actuel mais les progrès qu'il a fait en 2 ans.
Il parlait très peu en arrivant à l'école, n'arrivait pas à se faire comprendre par un inconnu.
La maîtresse a dit qu'il fallait encore attendre avant de s'inquiéter, qu'il rattrapait son retard.
Quand ce petit a-t-il commencé à parler ?
- mfloNiveau 10
La pauvreté de langage en PS est malheureusement presque la règle, même dont la population est francophone et relativement protégée (parents ayant un travail)
L'acquisition est très lente. Pour beaucoup, ça ne décolle réellement qu'en MS.
La répétition de phrases ne me semble pas rare.
En revanche, je n'ai jamais entendu d'inversions comme celles que tu cites.
Quant au travail du langage en tout petit groupe, type soutien, ça me semble la manière logique et habituelle de procéder pour les très petits parleurs qui acceptent parfois mal de ne pas arriver à se faire comprendre ou de voir la difference de niveau avec les autres.
Dans ma région, les orthophonistes sont débordés et il est rare d'arriver à obtenir un rendez-vous avant la GS... Je ne m'affole pas avant la fin de la MS pour un défaut de prononciation ou des constructions de phrases très pauvres.
L'acquisition est très lente. Pour beaucoup, ça ne décolle réellement qu'en MS.
La répétition de phrases ne me semble pas rare.
En revanche, je n'ai jamais entendu d'inversions comme celles que tu cites.
Quant au travail du langage en tout petit groupe, type soutien, ça me semble la manière logique et habituelle de procéder pour les très petits parleurs qui acceptent parfois mal de ne pas arriver à se faire comprendre ou de voir la difference de niveau avec les autres.
Dans ma région, les orthophonistes sont débordés et il est rare d'arriver à obtenir un rendez-vous avant la GS... Je ne m'affole pas avant la fin de la MS pour un défaut de prononciation ou des constructions de phrases très pauvres.
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