Les stagiaires n'en peuvent plus...

A mon avis, tu te sentirais moins prête à la fin d'une 2e année de formation (car obligée d'appliquer encore tout ce qu'on te dit de faire) qu'à l'issue d'une première année titulaire (car tu pourrais choisir ce qui te convient le mieux).
Et le fait d'être débordée, ce sera toujours plus ou moins le cas quand tu fais le travail de manière approfondie. Rares sont les années où il n'y a pas un nouveau programme, ou simplement un niveau que tu n'as jamais eu, ou que tu as eu mais avec un ancien programme.

Les formations posent un réel problème car elles ajoutent une charge horaire. Effectivement refaire une année ça peux être embettant vu en plus que les nôtre ont lieu assez loin (donc nécessité de covoiturage et pour cette année des colégues me prennent ce qui risque de ne pas être le cas l'année prochaine puisque je ne les connaîtrai pas).

L'avantage du renouvellement serait de n'avoir que deux niveaux et d'être prioritaire sur les voeux d'établissement (et j'ai besoin de ne pas être trop éloignée de mon domicile pour des questions pratiques par rapport aux enfants).
A côté de ça le renouvellement serait un echec car finalement ça voudrait dire que je n'ai pas réussi à relever tous mes défis.
Cela dit cette année est attroce, comment apprendre quand on doit GERER souvent dans l'urgence les prép ect ...

Comme d'autres stagiaires je ne me sens pas du tout au niveau. Mon objectif ce n'est pas d'être la super prof mais au moins de ne pas dire trop de bétises ou de pouvoir fournir un cours de qualité. Je n'ai pas le temps d'avoir du recul sur ce que je fais, pas le temps d'avoir des objectifs de méthodes et de capacités assez précis pour établir une progression de ceux-ci tout au long de l'année. Tout se fait sur le tas ...

Quand à l'inspection gros, gros stress en perspective.

pseudo-alison a écrit:Les formations posent un réel problème car elles ajoutent une charge horaire. Effectivement refaire une année ça peux être embettant vu en plus que les nôtre ont lieu assez loin (donc nécessité de covoiturage et pour cette année des colégues me prennent ce qui risque de ne pas être le cas l'année prochaine puisque je ne les connaîtrai pas).

L'avantage du renouvellement serait de n'avoir que deux niveaux et d'être prioritaire sur les voeux d'établissement (et j'ai besoin de ne pas être trop éloignée de mon domicile pour des questions pratiques par rapport aux enfants).
A côté de ça le renouvellement serait un echec car finalement ça voudrait dire que je n'ai pas réussi à relever tous mes défis.
Cela dit cette année est attroce, comment apprendre quand on doit GERER souvent dans l'urgence les prép ect ...

Comme d'autres stagiaires je ne me sens pas du tout au niveau. Mon objectif ce n'est pas d'être la super prof mais au moins de ne pas dire trop de bétises ou de pouvoir fournir un cours de qualité. Je n'ai pas le temps d'avoir du recul sur ce que je fais, pas le temps d'avoir des objectifs de méthodes et de capacités assez précis pour établir une progression de ceux-ci tout au long de l'année. Tout se fait sur le tas ...

Quand à l'inspection gros, gros stress en perspective.

Pseudo-alison, on est tous dans le même cas que toi, tu n'es pas toute seule. Vraiment.
Comment est ta gestion de classe? Je pense que c'est ça qu'évaluent les IPR en premier.

zizza a écrit:

pseudo-alison a écrit:Les formations posent un réel problème car elles ajoutent une charge horaire. Effectivement refaire une année ça peux être embettant vu en plus que les nôtre ont lieu assez loin (donc nécessité de covoiturage et pour cette année des colégues me prennent ce qui risque de ne pas être le cas l'année prochaine puisque je ne les connaîtrai pas).

L'avantage du renouvellement serait de n'avoir que deux niveaux et d'être prioritaire sur les voeux d'établissement (et j'ai besoin de ne pas être trop éloignée de mon domicile pour des questions pratiques par rapport aux enfants).
A côté de ça le renouvellement serait un echec car finalement ça voudrait dire que je n'ai pas réussi à relever tous mes défis.
Cela dit cette année est attroce, comment apprendre quand on doit GERER souvent dans l'urgence les prép ect ...

Comme d'autres stagiaires je ne me sens pas du tout au niveau. Mon objectif ce n'est pas d'être la super prof mais au moins de ne pas dire trop de bétises ou de pouvoir fournir un cours de qualité. Je n'ai pas le temps d'avoir du recul sur ce que je fais, pas le temps d'avoir des objectifs de méthodes et de capacités assez précis pour établir une progression de ceux-ci tout au long de l'année. Tout se fait sur le tas ...

Quand à l'inspection gros, gros stress en perspective.

Pseudo-alison, on est tous dans le même cas que toi, tu n'es pas toute seule. Vraiment.
Comment est ta gestion de classe? Je pense que c'est ça qu'évaluent les IPR en premier.

Ca se passe très bien avec mes classes et avec mes collègues aussi, la direction m'apprécie aussi car j'ai de très bonnes relations avec les élèves et qu'ils bossent bien avec moi (mais bon ce sont des enfants rien n'est figé évidement).

Alors il n'y a pas de raison que tu redoubles, au contraire!
Maintenant il faut que tu relativises, je sais c'est plus facile à dire qu'à faire...

Oui on est tous dans le meme cas. Moi aussi je ne compte plus le nombre de bêtises que je fais ou dis. Les dernières datent de hier : 1 faute dans la fiche de travail, une erreur de page, un document sans source et j'ai paume les éleves en parlant des "turcs" au lieu des Ottomans. En une heure.

Bref on est tous pareil !!

(et Boris me rassure pas ... J'espère quand meme que ce sera plus calme dans quelques années parce que bon ce rythme la je ne le tiendrai pas longtemps).

Mais le plus important c'est la gestion de classe, le rapport avec les élèves... Ils voient qu'on n'est pas infaillibles, et certains en jouent. Personnellement, j'ai très peur d'être inspectée en 4e LV2, où ça ne va pas du tout.

heureusement que j'ai fais pas boulette avec mes gentils premières.

Je suis scandalisée, mais scandalisée, de lire que :
- vous n'avez aucune décharge (déjà nos deux-trois heures l'an dernier je trouvais ça limite)
- vos formations sont toutes les semaines (et un jour de bouffé, un; on croirait vraiment qu'ils s'imaginent que les jours où on n'a pas cours on ne fout rien)
- ils collent loin de son domicile quelqu'un qui a des enfants
Tout ça pour la première année.
Ils chercheraient à provoquer les démissions en masse qu'ils ne s'y prendraient pas autrement.
D'ailleurs, je ne veux pas sombrer dans la théorie du complot, mais j'en viens à me demander si ce n'est pas précisément ce qu'ils cherchent : réduction du nombre des postes forcée, puisque de moins en moins de personnes veulent être profs, messieurs-dames... ce n'est pas notre faute s'il y a des filières qui ferment et des classes surchargées, c'est parce que de moins en moins de gens ont le sens du service public et la vocation de l'enseignement... :colere: :colere:

Tu as bien cerné la question LadyC.
Sans compter que normalement, les textes disent que les stagiaires sont censés:
- n'avoir que 2 niveaux (personnellement j'en ai 6)
- être sur un seul établissement (c'est mon cas, mais beaucoup d'entre nous sont sur plusieurs établissements)
- avoir le tuteur dans le même établissement (la mienne est dans le collège voisin, puisque je suis la seule prof d'italien dans mon collège)
- être soutenus par la direction (mais bon ça c'est trop demander je crois, de toute façon c'est pareil presque partout)

*Fifi* a écrit:Oui on est tous dans le meme cas. Moi aussi je ne compte plus le nombre de bêtises que je fais ou dis. Les dernières datent de hier : 1 faute dans la fiche de travail, une erreur de page, un document sans source et j'ai paume les éleves en parlant des "turcs" au lieu des Ottomans. En une heure.

Bref on est tous pareil !!

(et Boris me rassure pas ... J'espère quand meme que ce sera plus calme dans quelques années parce que bon ce rythme la je ne le tiendrai pas longtemps).

Réduire le temps de travail, c'est bien sûr possible, mais je n'y arrive pas (je n'en ai pas l'envie). Surtout, ce sera plus calme parce que tu ne paniqueras plus : tu verras plus vite ce que tu peux faire (activité/magistral) sur tel cours, tu trouveras ton rythme pour faire les photocopies (je dis ça par rapport à ta "crise d'angoisse" d'il y a quelques pages ), étaler les corrections (pour ma part, ça varie entre une semaine et deux-trois quand j'ai plusieurs devoirs d'un coup : j'explique précisément aux élèves pourquoi (ex : votre conseil de classe est plus tard, je fais les corrections urgentes d'abord). Et tu n'auras plus la pression de la validation, donc moins à te plier aux lubies des uns et des autres.

De toute façon l'organisation est tellement mal faite que c'est normal, j'ai une première donc classe d'examen cette année et on est plusieurs dans le même cas, j'adore mais c'est quand même et un travail de longue haleine et un terreau d'anxiété!! on m'a gentillement donné l'ECJS et l'option litté et société donc je me retrouve avec des matières qui n'ont rien à voir avec le français et au début d'année cela m'angoissait vraiment, maintenant je fais preuve de philosophie. Mais si je me retrouve avec ces niveaux ou matières assez inadaptés au stage c'est parce que mon proviseur ne savait pas la venue d'une stagiaire en lettres.
Donc en plus quand on se retrouve avec un CDE ou/ et un tuteur d'enfer non mais Oh

Alors vraiment plein de courage à tous ceux qui doivent en plus affronter ces problèmes.
Et longue vie aux fous que nous sommes d'avoir osé ce choix de profession!!!

Pseudo-Allison, pourquoi ne pas demander, après ta titularisation, un 80% si tes finances te le permettent (85% du salaire)? Cela te permettrait de souffler un peu, et en quelque sorte de t'accorder à toi-même une année d'"auto-formation".

*Fifi* a écrit:Oui on est tous dans le meme cas. Moi aussi je ne compte plus le nombre de bêtises que je fais ou dis. Les dernières datent de hier : 1 faute dans la fiche de travail, une erreur de page, un document sans source et j'ai paume les éleves en parlant des "turcs" au lieu des Ottomans. En une heure.

Bref on est tous pareil !!

(et Boris me rassure pas ... J'espère quand meme que ce sera plus calme dans quelques années parce que bon ce rythme la je ne le tiendrai pas longtemps).

Ca me rassure un petit peu également.

mathmax a écrit:Pseudo-Allison, pourquoi ne pas demander, après ta titularisation, un 80% si tes finances te le permettent (85% du salaire)? Cela te permettrait de souffler un peu, et en quelque sorte de t'accorder à toi-même une année d'"auto-formation".

C'est effectivement quelque chose auquel je pense surtout si je dois faire du trajet.

Je songe sérieusement à ne pas me rendre à une formation qui se trouve loin de chez moi et m'oblige à prendre un train à 5h47 du matin pour écouter des inepties orientées sur les compétences.
Savez-vous ce que je risque? La retenue sur salaire m'est égale. Mais à part cela? Qui parmi vous s'est déjà soustrait à ces trépidantes cessions de formation?

L'ENgénu, je ne crois pas que tu risques grand-chose.
Essaie quand même de te trouver une bonne raison, au cas où on viendrait te demander des comptes (et si personne n'imite ta signature).

Merci!

J'ai déjà loupé une formation interdisciplinaire, je n'avais pas reçu la convocation, mais pour le moment aucun retour.

De bon dimanche matin je viens de finir de rentrer mes notes et je m'aperçois que mes secondes ont baissé d'environ 2 points sur leur moyenne, et je m'interroge. Ets-ce que vous avez aussi une baisse lors de ce second trimestre?

Pour une de mes 3 classes oui. Mais clairement je ne me sens pas responsable. Ils n'en foutent pas une.

pour ce qui est de la formation, je pense pas que tu risques grand chose en effet. Moi j'ai été absente une fois, couverte par une déclaration que l'on peut faire (autorisation d'absence exceptionnelle) acceptée par ma CDE (avec un motif ... moyen disons mais elle a signé ...). Mais je pense qu'au pire tu risques une retenue sur salaire, mais je n'en ai jamais entendu parler.

Dites, c'est possible, des stagiaires non visités ? J'veux dire, on est bientôt fin mars et je n'ai aucune nouvelle. Mes collègues de la discipline non plus. Mince alors, ça me stresse cette attente !

Dans mon académie ils ne viendront pas forcément nous inspecter, d'habitude ils inspectent les néo-titulaires. Donc je dirais que tout est possible. Et puis ça dépend aussi des disciplines.

M'dameFlo a écrit:Dites, c'est possible, des stagiaires non visités ? J'veux dire, on est bientôt fin mars et je n'ai aucune nouvelle. Mes collègues de la discipline non plus. Mince alors, ça me stresse cette attente !

Mon tuteur me dit que fin mars, c'est tôt. Quand était-ce, l'année dernière, dans votre académie?

l'ENgénu a écrit:

M'dameFlo a écrit:Dites, c'est possible, des stagiaires non visités ? J'veux dire, on est bientôt fin mars et je n'ai aucune nouvelle. Mes collègues de la discipline non plus. Mince alors, ça me stresse cette attente !

Mon tuteur me dit que fin mars, c'est tôt. Quand était-ce, l'année dernière, dans votre académie?

La visite-conseil c'était en octobre, novembre, décembre. Ma tutrice ( qui a souvent eu des stagiaires ) a l'air inquiète. Elle m'a carrément dit qu'un stagiaire non visité c'était un stagiaire non renouvelé :shock:
Mes collègues d'autres disciplines ont tous au moins eu une "visite-conseil".