- GrypheMédiateur
Dix pages depuis cet après-midi ?
Quelqu'un pourrait-il me faire un résumé parce que je suis perdue là.
Quelqu'un pourrait-il me faire un résumé parce que je suis perdue là.
- Spinoza1670Esprit éclairé
MelanieSLB a écrit:Celeborn, on peut au moins reconnaître à Guillaume qu'il est toujours là à discuter avec nous sur néo sans insulter qui que ce soit (je ne sais ce qu'il fait sur twitter et je m'en fiche) et qu'au final, c'est une discussion assez enrichissante, et sur un ton nettement plus sympathique qu'avec d'autres qui font partie de ta liste d'ignorés.
Oui, mais il faudrait qu'il se pose et qu'il ne se disperse pas sur tous les fronts. Sinon, le dialogue tourne à la polémique. Cela ne vaut pas que pour lui d'ailleurs.
Ce n'est pas que je n'aime pas cela. Comme disait Lucrèce :
qu'il est agréable de regarder des êtres se foutre
sur la gueule, alors qu'on est tranquillement
assis dans les gradins en train de boire
du coca et de becqueter des pop-corns.
je traduis car plus personne ne comprend le latin aujourd'hui, sauf les pauvres malheureux qui enseignent encore cette langue morte qui ne sert à rien.
_________________
« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- adelaideaugustaFidèle du forum
[quote="MelanieSLB"]
Tout à fait d'accord, Will T. J'ai découvert le bonheur du cours magistral cette année, et depuis, cela se passe beaucoup mieux dans toutes mes classes. Même si cela vient en général en fin de séance, quand je remets en forme ce qu'on a compris de la grammaire de la langue, ou de la phonétique, par exemple.
J'ai toujours dessiné en cours, parce que ça m'ide à me concentrer.
Mélanie, ce n'est pas moi qui ai écrit la première phrase, mais Guillaume.
Will.T a écrit:adelaideaugusta a écrit:Cela dit il y a quand même très clairement des collègues qui font du magistral/ magistral dialogué ... il suffit de se balader dans les couloirs où les portent sont ouvertes pour voir que c'est assez dominant ... On n'y voit pas beaucoup des élèves en activité ...
Et alors, il y a des fois où le cours magistral est très bien, d'autres fois où la démarche d'investigation marche bien, des fois où apprendre une règle "bêtement" par cœur est aussi bien, et des fois où c'est mieux quand l'élève la découvre par lui même, des fois où les TICE apportent qq chose et des fois non...
C'est toujours pareil, on passe d'un excès à l'autre, il faudrait tout abandonner pour n'utiliser qu'exclusivement la dernière lubie à la mode !
M***e, faite un peu confiance au prof, admettez qu'il n'y a pas qu'une façon d'arriver à un résultat, que ce qui marche avec une classe et un prof ne marchera pas forcément avec une autre classe et un autre prof.
Tout à fait d'accord, Will T. J'ai découvert le bonheur du cours magistral cette année, et depuis, cela se passe beaucoup mieux dans toutes mes classes. Même si cela vient en général en fin de séance, quand je remets en forme ce qu'on a compris de la grammaire de la langue, ou de la phonétique, par exemple.
Je dessine quand je reste longtemps au téléphone. Cela ne veut certainement pas dire 1. que je n'écoute pas 2. que mon cerveau n'est pas en activité.
Au contraire.
J'ai toujours dessiné en cours, parce que ça m'ide à me concentrer.
GuillaumeCaron a écrit:Guillaume, rassure-moi, tu es au courant que la légitimité scientifiue de PISA est proche de zéro?GuillaumeCaron a écrit:PISA n'est pas une "mode"... Simplement cette évaluation pose des questions sur le système scolaire !
En tout cas elle montre une chose : nos élèves français sont bien à la peine face aux situations complexes ... ce n'est pas une mode mais une réalité ... les situations de la vie courante sont des situations complexes... pas des exercices types ... ou alors on considère l'école comme un sanctuaire qui ne doit pas s'occuper de la vraie vie... C'est un discours qu'on entend malheureusement...GuillaumeCaron a écrit:Si les élèves ne parlent pas anglais en terminale c'est peut être justement que le système est un peu mal foutu non ?
Et donc on passe quand aux situations plus complexes ? Non parce qu'à entendre certains ils ne maîtrisent pas les bases en 6e, 5e, 4e, 3e, 2nde ... etc ... donc on fait des bases jusque quand avant de passer à des choses intéressantes et stimulantes ?
Etant donné que ça fait 30 ans au bas mot que les mêmes personnes réforment l'EN, pour les résultats que l'on sait, peut-être faut-il s'interroger sur la pertinence de poursuivre dans la voie qu'elles indiquent.
Justement, poser les bases en 3e, c'est trop tard, et aucune compétence possible sans connaissance de base: tu crois qu'une personne serait compétente en conduite si elle ne savait pas que pour changer les vitesses sur une boîte manuelle, il faut appuyer sur la pédale d'embrayage, pédale qui se trouve la plus à gauche?GuillaumeCaron a écrit:Sinon, quand je dis éducatif... je pense éducation aux médias, TIC, savoir repérer des infos etc ... des choses prioritaires à mon sens ...
Là, je dois dire, c'est moi qui ne suis plus. En quoi les TICE constituent-elles de l'éducatif? Soit c'est une vraie discipline où on apprend comment on se sert de powerpoint pour faire un exposé en classe, et à quel point c'est différent de s'en servir pour participer à un concours (désolée, pas de supers idées d'exemple, là), soit c'est de l'éducatif pur, et dans ce cas, à mon humble avis, n'a rien à faire à l'école.Voltaire? Cet auteur passé par les mains de maîtres en magistral pourtant, s'en est servi pour retourner ce savoir contre ses maîtres, et il est loin d'être le seul.GuillaumeCaron a écrit:Reine Margot a écrit:le problème de ces fameuses compétences c'est le sens-même de l'école, est-elle là pour former de futurs travailleurs "compétents" (et bien dociles?) ou bien pour former l'esprit (skolé = le loisir en grec)
Il ne s'agit pas de former des travailleurs dociles mais bien des citoyens éclairés ... dans ce cas je retourne la chose ... en faisant du magistral, en donnant des recettes, on forme des gens bien dociles ...
Je doute qu'un seul des élèves nourri exclusivement aux compétences (puisque leurs défenseurs semblent systématiquement oublier les connaissances) soit capable de retourner ces compétences, puisque, de nouveau, nous ne pouvons dire savoirs, contre ces maîtres.
Et l'amalgame compétence=entreprise vient de l'histoire même de la notion. J'essaierai de te retrouver les études portant là-dessus (sauf si un autre néo, spinoza?, passe par là avant).
Mélanie, ce n'est pas moi qui ai écrit la première phrase, mais Guillaume.
- ChocolatGuide spirituel
Celeborn a écrit:
Si tu savais à quel point il(s) se moque(nt) de nous en dehors, tu n'écrirais pas cela. Tu as vu le film Le Dîner de cons (désolé, c'est le titre du film, y'a un mot vulgaire dedans) ? Elle est de cet ordre là, la conversation intéressante.
Et alors ?
Grand bien leur fasse !
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- Thalia de GMédiateur
Je veux bien aussi. J'ai un peu décrochéGryphe a écrit:Dix pages depuis cet après-midi ?
Quelqu'un pourrait-il me faire un résumé parce que je suis perdue là.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Marie LaetitiaBon génie
V.Marchais a écrit:Marie Laetitia a écrit: À d'autres reprises, j'ai entendu des démonstrations oiseuses. J'ai réfléchi et trouvé la logique stupide.
Tu as assisté à une conférence sur l'enseignement par compétences ?
ohla ! Je suis maso mais pas à ce point (<--- ceci est de l'humour, message destiné à ceux qui sont tentés d'utiliser sur des réseaux de qualificatifs à l'emporte-pièce...)
Non, j'ai lu des argumentations, ici... :lol:
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ysabelDevin
Chocolat a écrit:Celeborn a écrit:
Si tu savais à quel point il(s) se moque(nt) de nous en dehors, tu n'écrirais pas cela. Tu as vu le film Le Dîner de cons (désolé, c'est le titre du film, y'a un mot vulgaire dedans) ? Elle est de cet ordre là, la conversation intéressante.
Et alors ?
Grand bien leur fasse !
Ils doivent sérieusement s'emmerder dans la vie s'ils n'ont que cela à faire...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- MelanieSLBDoyen
Merci, Presse-purée.
Désolée, Adélaïde, pourtant je n'ai pas touché aux balises de citation. Je rectifie ça de suite.
Désolée, Adélaïde, pourtant je n'ai pas touché aux balises de citation. Je rectifie ça de suite.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Bonsoir,
Débat parfaitement prévisible et donc sans intérêt.
A 18h32 (ou a peu près) Guillaume écrit les mots sacrilèges de "mise en activité" et j'ai su que la curée allait suivre. Surtout qu'après, Guillaume, avec un certain sens de la provocation ajoute une autre expression sacrilège sur ce forum "compétences"
Et on a vu: vendu, serviteur du patronat, ennemi du savoir (à grands renforts de citation Kant, Rabelais, etc.) sans compter Jean-Phi qui nous a donné dans le lyrique avec les "forces de l'esprit" ou délire néo-platonicien par la suite, etc. (Eh JeanPhi je veux boire le même truc que toi, ça a l'air fort)
N'est-ce pas complètement exagéré? Oh certes les programmes commencent maintenant par réciter systématiquement un petit catéchisme de compétences qui est parfois assez risible, car ça divise et ça tourne dans le vide. Exemple en histoire géo
http://www.education.gouv.fr/cid53319/mene1019675a.html
" identifier des documents (nature, auteur, date, conditions de production)
- prélever, hiérarchiser et confronter des informations selon des approches spécifiques en fonction du document ou du corpus documentaire
- cerner le sens général d'un document ou d'un corpus documentaire, et le mettre en relation avec la situation historique ou géographique étudiée
- critiquer des documents de types différents (textes, images, cartes, graph)"
Bah c'est sûr que ces machins là, en soi, ça provoque chez moi un fort bâillement comme toutes les prescriptions généralistes, les terribles cours de méthodologie à vide, etc. C'est pas pour ça que j'ai signé. Moi c'était plutôt pour la beauté, la force la puissance de l'histoire (j'essaie de faire du JeanPhi mais bon aucune inspiration)
D'un autre côté, ce sont aussi des repères qui permettent de reprendre sous un autre angle notre enseignement et contrôler que l'on passe bien par un certain nombre de passages indispensables. On peut être un conteur à la Decaux formidable, si on enseigne pas aux élèves à critiquer un document, autant démissionner.
Donc, je comprends pas trop le flot d'invectives que provoque les termes (un peu caricaturaux) de nos directives officielles. D'autant que PERSONNE vous oblige à suivre à la lettre ces directives. Un de mes collègues s'essuient les fesses depuis toujours avec les programmes officiels en HG, ne fait aucun TICE et ça se passe très bien. Il continue à faire ce qui le branche et à passer 1/3 de l'année de 2nde sur la Révolution française. On reste très libre.
Quant à la "mise en activité" là aussi mauvaise foi à tous les étages.
Tous les contradicteurs de Guillaume ne jurent que par le magistral. Comme j'aimerais vous voir à l'oeuvre avec une bonne classe de sauvageons!
Remarquez j'en suis réduit à ça avec une classe de Tle STG particulièrement dégueulasse que j'ai le déplaisir d'avoir cette année. Dès que j'essaie de discuter avec eux autour d'un document, dès que je "les mets en activité" genre lis toi même le texte et réponds à une question simple, c'est le foutoir total. Donc je "magistralise" c'est-à-dire que je dicte comme en 6ème à des grands couillons de 19/20 ans. C'est triste à pleurer.
Il est vrai qu'avec des élèves dociles et intéressés (genre bons lycées, fac ou prépa) le magistral est délicieux, mais moi j'en rencontre peu au lycée. En général, si les élèves ne font pas quelque chose eux-mêmes un peu dans l'heure, c'est la guerre.
Un dernier mot sur les discussions: quand un point de vue vous énerve ou vous insupporte, pourquoi vous mettre à 12 pour le contredire? ça donne un effet "meute" assez déplorable.
Très bonne soirée à tous.
Débat parfaitement prévisible et donc sans intérêt.
A 18h32 (ou a peu près) Guillaume écrit les mots sacrilèges de "mise en activité" et j'ai su que la curée allait suivre. Surtout qu'après, Guillaume, avec un certain sens de la provocation ajoute une autre expression sacrilège sur ce forum "compétences"
Et on a vu: vendu, serviteur du patronat, ennemi du savoir (à grands renforts de citation Kant, Rabelais, etc.) sans compter Jean-Phi qui nous a donné dans le lyrique avec les "forces de l'esprit" ou délire néo-platonicien par la suite, etc. (Eh JeanPhi je veux boire le même truc que toi, ça a l'air fort)
N'est-ce pas complètement exagéré? Oh certes les programmes commencent maintenant par réciter systématiquement un petit catéchisme de compétences qui est parfois assez risible, car ça divise et ça tourne dans le vide. Exemple en histoire géo
http://www.education.gouv.fr/cid53319/mene1019675a.html
" identifier des documents (nature, auteur, date, conditions de production)
- prélever, hiérarchiser et confronter des informations selon des approches spécifiques en fonction du document ou du corpus documentaire
- cerner le sens général d'un document ou d'un corpus documentaire, et le mettre en relation avec la situation historique ou géographique étudiée
- critiquer des documents de types différents (textes, images, cartes, graph)"
Bah c'est sûr que ces machins là, en soi, ça provoque chez moi un fort bâillement comme toutes les prescriptions généralistes, les terribles cours de méthodologie à vide, etc. C'est pas pour ça que j'ai signé. Moi c'était plutôt pour la beauté, la force la puissance de l'histoire (j'essaie de faire du JeanPhi mais bon aucune inspiration)
D'un autre côté, ce sont aussi des repères qui permettent de reprendre sous un autre angle notre enseignement et contrôler que l'on passe bien par un certain nombre de passages indispensables. On peut être un conteur à la Decaux formidable, si on enseigne pas aux élèves à critiquer un document, autant démissionner.
Donc, je comprends pas trop le flot d'invectives que provoque les termes (un peu caricaturaux) de nos directives officielles. D'autant que PERSONNE vous oblige à suivre à la lettre ces directives. Un de mes collègues s'essuient les fesses depuis toujours avec les programmes officiels en HG, ne fait aucun TICE et ça se passe très bien. Il continue à faire ce qui le branche et à passer 1/3 de l'année de 2nde sur la Révolution française. On reste très libre.
Quant à la "mise en activité" là aussi mauvaise foi à tous les étages.
Tous les contradicteurs de Guillaume ne jurent que par le magistral. Comme j'aimerais vous voir à l'oeuvre avec une bonne classe de sauvageons!
Remarquez j'en suis réduit à ça avec une classe de Tle STG particulièrement dégueulasse que j'ai le déplaisir d'avoir cette année. Dès que j'essaie de discuter avec eux autour d'un document, dès que je "les mets en activité" genre lis toi même le texte et réponds à une question simple, c'est le foutoir total. Donc je "magistralise" c'est-à-dire que je dicte comme en 6ème à des grands couillons de 19/20 ans. C'est triste à pleurer.
Il est vrai qu'avec des élèves dociles et intéressés (genre bons lycées, fac ou prépa) le magistral est délicieux, mais moi j'en rencontre peu au lycée. En général, si les élèves ne font pas quelque chose eux-mêmes un peu dans l'heure, c'est la guerre.
Un dernier mot sur les discussions: quand un point de vue vous énerve ou vous insupporte, pourquoi vous mettre à 12 pour le contredire? ça donne un effet "meute" assez déplorable.
Très bonne soirée à tous.
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CdB
@AbbeCordillere
- ChocolatGuide spirituel
ysabel a écrit:
Ils doivent sérieusement s'emmerder dans la vie s'il n'ont que cela à faire...
Twitter et idées fixes - c'est ça, les profs du socle, que veux-tu...
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- Spinoza1670Esprit éclairé
Textes de Nico Hirtt (militant altermondialiste, prof de physique) sur les compétences :
https://www.google.com/search?q=comp%C3%A9tence+hirtt&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- doublecasquetteEnchanteur
Thalia de G a écrit:Je veux bien aussi. J'ai un peu décrochéGryphe a écrit:Dix pages depuis cet après-midi ?
Quelqu'un pourrait-il me faire un résumé parce que je suis perdue là.
Bah, c'est un peu compliqué... En gros massification, nouveaux publics, PISA, le Socle... Comme d'hab', quoi...
Mais si vous voulez, je peux vous raconter l'histoire d'un géant russe qui porte des bottes de 17 verstes... (Ce ne sera pas faute d'avoir essayé )
- InstructeurpublicFidèle du forum
C'est folklo en ce moment sur Twitter : on se fait traiter de cons, de crétins et autres trucs dans le genre. Moi j'ai eu droit à un LOL d'or pour mon post. Bisous mila
- ysabelDevin
Ayééé ! CdB a débarqué pour nous insuffler la bonne parole...
pauvres pécheurs que nous sommes...
pauvres pécheurs que nous sommes...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- adelaideaugustaFidèle du forum
Spinoza1670 a écrit:MelanieSLB a écrit:Celeborn, on peut au moins reconnaître à Guillaume qu'il est toujours là à discuter avec nous sur néo sans insulter qui que ce soit (je ne sais ce qu'il fait sur twitter et je m'en fiche) et qu'au final, c'est une discussion assez enrichissante, et sur un ton nettement plus sympathique qu'avec d'autres qui font partie de ta liste d'ignorés.
Oui, mais il faudrait qu'il se pose et qu'il ne se disperse pas sur tous les fronts. Sinon, le dialogue tourne à la polémique. Cela ne vaut pas que pour lui d'ailleurs.
Ce n'est pas que je n'aime pas cela. Comme disait Lucrèce :
qu'il est agréable de regarder des êtres se foutre
sur la gueule, alors qu'on est tranquillement
assis dans les gradins en train de boire
du coca et de becqueter des pop-corns.
je traduis car plus personne ne comprend le latin aujourd'hui, sauf les pauvres malheureux qui enseignent encore cette langue morte qui ne sert à rien.
J'ajoute mon grain de sel : même Meirieu en est revenu à des pensées plus saines (ce qui lui permettra d'arrondir so bas de laine en publiant un bouquin de plus).
"Dans mon dernier livre, Des enfants et des hommes (ESF éditeur), je plaide pour l'étude systématique de la littérature classique. C'est la culture fondamentale de l'humanité. Je n'ai pas toujours pensé comme ça, je le reconnais. Les pédagogues. dont je fais partie, ont commis des erreurs. Il y a quinze ans, par exemple, je pensais que les élèves défavorisés devaient apprendre à lire dans des modes d'emploi d'appareils électroménagers plutôt que dans les textes littéraires. Parce que j'estimais que c'était plus proche d'eux. Je me suis trompé. Pour deux raisons : d'abord, parce que les élèves avaient l'impression que c'était les mépriser ; ensuite, parce que je les privais d'une culture essentielle. C'est vrai que, à l'époque, dans la mouvance de Bourdieu, dans celle du marxisme, j'ai vraiment cru à certaines expériences pédagogiques. Je le répète, je me suis trompé."
- Presse-puréeGrand sage
Tous les contradicteurs de Guillaume ne jurent que par le magistral. Comme j'aimerais vous voir à l'oeuvre avec une bonne classe de sauvageons!
Faux. A chaque objectif peut convenir une méthode d'enseignement précise: voir Alain Rieunier (un adorateur des méthodes des jésuites), Préparer un cours.
Je ne saoule pas ce forum de citations pour la gloire ("doctus ... cum libro" comme disait mon prof de latin), mais pour bien montrer que les tenants de l'APC n'ont pas le monopole de la réflexion théorique, contrairement à ce qu'ils répandent sur les forums et en formation.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- ysabelDevin
Instructeurpublic a écrit:C'est folklo en ce moment sur Twitter : on se fait traiter de cons, de crétins et autres trucs dans le genre. Moi j'ai eu droit à un LOL d'or pour mon post. Bisous mila
Quel honneur !
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- V.MarchaisEmpereur
Collier de Barbe a écrit:Comme j'aimerais vous voir à l'oeuvre avec une bonne classe de sauvageons!
Saint-Denis dans le 9-3, c'est assez sauvageon pour toi ou pas ? C'est là-bas que j'ai arrêté les délires IUFMesques pour adopter des progressions très méthodiques et une démarche très classique, n'ayons pas peur des mots, précisément pour ces élèves, et c'est cela qui les a fait reprendre pied, et cela m'a donné assez de légitimité à leurs yeux pour que je puisse faire cours dans le calme, sans avoir besoin de chercher à les désennuyer ou à les "mettre en activité" (à croire qu'ils s'y sentaient déjà, en activité).
- doublecasquetteEnchanteur
ysabel a écrit:Ayééé ! CdB a débarqué pour nous insuffler la bonne parole...
pauvres pécheurs que nous sommes...
Je trouve que j'ai beaucoup mieux résumé le débat que lui... Lui, il triche. J'aimerais bien qu'il nous cite tous les messages où ça parle de cours magistral, par exemple :shock: (à part ceux de Guillaume Caron, bien sûr)
- DuplayExpert
Gryphe a écrit:Dix pages depuis cet après-midi ?
Quelqu'un pourrait-il me faire un résumé parce que je suis perdue là.
Oh, rien de spécial. Quelques échanges avec l'un de ces petits ados qui aiment bien à l'occasion venir se donner quelques sensations en défiant les adultes puis en relayant leurs exploits sur tweet ou fb à leurs potes, à grands coups de Lol, zyva, etc.
Bon, là, le défi que s'était fixé le jeune, c'est de se faire envoyer vite fait à la vie scolaire et, si possible, d'obtenir une exclusion de huit jours. Mais je crois que ça n'a pas marché pour lui.
Je n'ai toujours pas compris ce qu'Isis fabrique avec eux.
- ysabelDevin
Presse-purée a écrit:Tous les contradicteurs de Guillaume ne jurent que par le magistral. Comme j'aimerais vous voir à l'oeuvre avec une bonne classe de sauvageons!
Faux. A chaque objectif peut convenir une méthode d'enseignement précise: voir Alain Rieunier (un adorateur des méthodes des jésuites), Préparer un cours.
Je ne saoule pas ce forum de citations pour la gloire ("doctus ... cum libro" comme disait mon prof de latin), mais pour bien montrer que les tenants de l'APC n'ont pas le monopole de la réflexion théorique, contrairement à ce qu'ils répandent sur les forums et en formation.
CdB n'a pris que ce qui l'arrangeait ; personne ici n'a dit qu'il ne faisait que du magistral... le twitteur-club tord la réalité, comme à son habitude.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Invité12Niveau 8
Il est un peu difficile d'entrer dans la discussion, mais elle est très intéressante et rejoint la grande question que je me pose depuis mes débuts : comment enseigner à mes élèves à réfléchir par eux-mêmes ?
L'année passée, j'étais professeur particulier auprès d'élèves en lycée. Je croyais qu'il suffisait d'éveiller les élèves à la littérature. Croyez-moi, j'y suis arrivée. Mes élèves aimaient mes cours, ils se sont collés aux textes, ils ont lu Stendhal et fait quelques progrès.
Mais cette année, je suis professeur en collège, et je me rends compte que mon combat, s'il était noble, était perdu d'avance. Je n'avais pas compris l'écart énorme entre ce que l'on attend des lycéens et ce qu'il est possible d'apprendre dans le temps impartis des années de collège. Comment mes élèves auraient-ils pu trouver eux-mêmes les fameux axes du commentaire ? Et comment auraient-ils pu rédiger leurs idées ? Je crois qu'à mes élèves très faibles, j'aurais dû enseigner la grammaire, les fameuses "bases" de tout. J'ai l'intuition que, sans ces "bases", rien du sous-texte, rien de la littérature ne peut être fondamentalement compris.
Mais bien évidemment, les portes de la littérature s'ouvrent dès le collège, et même dès la primaire. C'est là tout l'équilibre délicat entre cours magistral et mise en activité. Et c'est, à mon sens, ce que le cours type Power Point ne permet pas. Le Power Point immobilise dans une trame verrouillée. Il guide l'élève (ou l'employé devant son manager) dans une pensée imposée, en lui faisant croire qu'il trouve, décide. Mais il annule toute possibilité de problématique. Rien ne pose problème dans le Power Point, tout est CQFD, tout est méthode et compétence. Le Power Point est l'anti essai de Montaigne.
J'ai l'intuition qu'apprendre, c'est comprendre des choses, et en entrevoir d'autres, qu'on peut garder dans un coin de tête, pour y revenir, aguerri après les découvertes fondamentales que l'on aura apprises et désapprises.
Par ailleurs, la prise de notes, dans le cours magistral, est le premier endroit de réflexion personnelle. D'où l'utilité, pour éviter une perte d'autonomie que je juge énorme, d'apprendre le plus tôt possible aux élèves à prendre des notes.
Ps : j'ai l'impression que c'est un peu pompeux ce message, c'est juste mes réflexions et interrogations de néoprof, hein, je n'ai pas dit que je maîtrisais, loin de là !
L'année passée, j'étais professeur particulier auprès d'élèves en lycée. Je croyais qu'il suffisait d'éveiller les élèves à la littérature. Croyez-moi, j'y suis arrivée. Mes élèves aimaient mes cours, ils se sont collés aux textes, ils ont lu Stendhal et fait quelques progrès.
Mais cette année, je suis professeur en collège, et je me rends compte que mon combat, s'il était noble, était perdu d'avance. Je n'avais pas compris l'écart énorme entre ce que l'on attend des lycéens et ce qu'il est possible d'apprendre dans le temps impartis des années de collège. Comment mes élèves auraient-ils pu trouver eux-mêmes les fameux axes du commentaire ? Et comment auraient-ils pu rédiger leurs idées ? Je crois qu'à mes élèves très faibles, j'aurais dû enseigner la grammaire, les fameuses "bases" de tout. J'ai l'intuition que, sans ces "bases", rien du sous-texte, rien de la littérature ne peut être fondamentalement compris.
Mais bien évidemment, les portes de la littérature s'ouvrent dès le collège, et même dès la primaire. C'est là tout l'équilibre délicat entre cours magistral et mise en activité. Et c'est, à mon sens, ce que le cours type Power Point ne permet pas. Le Power Point immobilise dans une trame verrouillée. Il guide l'élève (ou l'employé devant son manager) dans une pensée imposée, en lui faisant croire qu'il trouve, décide. Mais il annule toute possibilité de problématique. Rien ne pose problème dans le Power Point, tout est CQFD, tout est méthode et compétence. Le Power Point est l'anti essai de Montaigne.
J'ai l'intuition qu'apprendre, c'est comprendre des choses, et en entrevoir d'autres, qu'on peut garder dans un coin de tête, pour y revenir, aguerri après les découvertes fondamentales que l'on aura apprises et désapprises.
Par ailleurs, la prise de notes, dans le cours magistral, est le premier endroit de réflexion personnelle. D'où l'utilité, pour éviter une perte d'autonomie que je juge énorme, d'apprendre le plus tôt possible aux élèves à prendre des notes.
Ps : j'ai l'impression que c'est un peu pompeux ce message, c'est juste mes réflexions et interrogations de néoprof, hein, je n'ai pas dit que je maîtrisais, loin de là !
- MelanieSLBDoyen
Collier de Barbe a écrit:Bonsoir,
Débat parfaitement prévisible et donc sans intérêt.
que viens-tu y faire, dans ce cas?
Et on a vu: vendu, serviteur du patronat, ennemi du savoir (à grands renforts de citation Kant, Rabelais, etc.) sans compter Jean-Phi qui nous a donné dans le lyrique avec les "forces de l'esprit" ou délire néo-platonicien par la suite, etc. (Eh JeanPhi je veux boire le même truc que toi, ça a l'air fort)
Je ne crois pas voir lu la moindre insulte de la part de qui que ce soit avnt que tu n'interviennes!
Tous les contradicteurs de Guillaume ne jurent que par le magistral. Comme j'aimerais vous voir à l'oeuvre avec une bonne classe de sauvageons!
Remarquez j'en suis réduit à ça avec une classe de Tle STG particulièrement dégueulasse que j'ai le déplaisir d'avoir cette année. Dès que j'essaie de discuter avec eux autour d'un document, dès que je "les mets en activité" genre lis toi même le texte et réponds à une question simple, c'est le foutoir total. Donc je "magistralise" c'est-à-dire que je dicte comme en 6ème à des grands couillons de 19/20 ans. C'est triste à pleurer.
Il est vrai qu'avec des élèves dociles et intéressés (genre bons lycées, fac ou prépa) le magistral est délicieux, mais moi j'en rencontre peu au lycée. En général, si les élèves ne font pas quelque chose eux-mêmes un peu dans l'heure, c'est la guerre.
Là, va vraiment falloir que tu te décides: le magistral, c'est mieux ou pire dans les classes de sauvageons? Parce que tu dis les 2. Et en l'occurrence, c'est parce que j'ai des classes de sauvageons que je me suis résolue au magistral cette année (T1 bien formatée: le magistral, c'est le mal donc ça a été mon tout dernier recours, et depuis, je respire)
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- User5899Demi-dieu
Oui. Il y a un nouveau troll : Guillaume Caron, prof de maths dans des trucs pleins de sigles.Gryphe a écrit:Dix pages depuis cet après-midi ?
Quelqu'un pourrait-il me faire un résumé parce que je suis perdue là.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Collier de Barbe a écrit:
Tous les contradicteurs de Guillaume ne jurent que par le magistral. Comme j'aimerais vous voir à l'oeuvre avec une bonne classe de sauvageons!
Mes sauvageons me plébiscitent pour mes cours magistraux, et ils ont plutôt de bonnes notes au brevet.
Tu te fais des idées fausses, sincèrement. Bon après c'est clair qu'il faut un petit talent d'orateur mais si tu prends des cours de théâtre tu vas peut-être y arriver. Allez courage...
- ysabelDevin
Ponette a écrit:Il est un peu difficile d'entrer dans la discussion, mais elle est très intéressante et rejoint la grande question que je me pose depuis mes débuts : comment enseigner à mes élèves à réfléchir par eux-mêmes ?
L'année passée, j'étais professeur particulier auprès d'élèves en lycée. Je croyais qu'il suffisait d'éveiller les élèves à la littérature. Croyez-moi, j'y suis arrivée. Mes élèves aimaient mes cours, ils se sont collés aux textes, ils ont lu Stendhal et fait quelques progrès.
Mais cette année, je suis professeur en collège, et je me rends compte que mon combat, s'il était noble, était perdu d'avance. Je n'avais pas compris l'écart énorme entre ce que l'on attend des lycéens et ce qu'il est possible d'apprendre dans le temps impartis des années de collège. Comment mes élèves auraient-ils pu trouver eux-mêmes les fameux axes du commentaire ? Et comment auraient-ils pu rédiger leurs idées ? Je crois qu'à mes élèves très faibles, j'aurais dû enseigner la grammaire, les fameuses "bases" de tout. J'ai l'intuition que, sans ces "bases", rien du sous-texte, rien de la littérature ne peut être fondamentalement compris.
Mais bien évidemment, les portes de la littérature s'ouvrent dès le collège, et même dès la primaire. C'est là tout l'équilibre délicat entre cours magistral et mise en activité. Et c'est, à mon sens, ce que le cours type Power Point ne permet pas. Le Power Point immobilise dans une trame verrouillée. Il guide l'élève (ou l'employé devant son manager) dans une pensée imposée, en lui faisant croire qu'il trouve, décide. Mais il annule toute possibilité de problématique. Rien ne pose problème dans le Power Point, tout est CQFD, tout est méthode et compétence. Le Power Point est l'anti essai de Montaigne. alors ça, j'adore !!
J'ai l'intuition qu'apprendre, c'est comprendre des choses, et en entrevoir d'autres, qu'on peut garder dans un coin de tête, pour y revenir, aguerri après les découvertes fondamentales que l'on aura apprises et désapprises.
Par ailleurs, la prise de notes, dans le cours magistral, est le premier endroit de réflexion personnelle. D'où l'utilité, pour éviter une perte d'autonomie que je juge énorme, d'apprendre le plus tôt possible aux élèves à prendre des notes.
Ps : j'ai l'impression que c'est un peu pompeux ce message, c'est juste mes réflexions et interrogations de néoprof, hein, je n'ai pas dit que je maîtrisais, loin de là !
Réflexion pertinente je trouve.
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
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