- Invité8Niveau 9
Aurore a écrit:GuillaumeCaron a écrit:
Ok alors on s’arrêtera là ... nous avons deux conceptions opposées de notre métier !
Employé ou technicien d'une part, profession intellectuelle de l'autre.
- JPhMMDemi-dieu
Il est difficile de répondre à la question en quelques mots.Mufab a écrit:(Et puis PS : alors la multiplication peut -doit ?- s'aborder par l'addition réitérée, tu confirmes, hein ?)
Il y a un savoir savant, et un savoir pédagogique (et d'autres aussi, mais ils ne nous concernent pas pour l'heure).
Le savoir savant mathématiques a beaucoup évolué (sur les concepts étudiés en primaire et secondaire) au cours des années 1830-1930, du fait d'une axiomatisation des mathématiques, en particulier à la suite des travaux en théorie des ensembles, puis par les travaux de Hilbert ou Bourbaki, pour ne donner que deux exemples. Mais le problème est ancien. Déjà Euclide axiomatise à fond. Et Leibniz rêva d'une langue mathématique symbolique et globale.
En termes de savoir savant, donc, un nombre cardinal (on ne peut pas faire le produit de deux nombres ordinaux, cela n'a pas de sens) est le cardinal d'un ensemble, c'est à dire le nombre d'éléments qu'il contient.
Ainsi A = {blouson, veste, pantalon, chapeau} a un cardinal de 4, car il contient 4 éléments.
B = {bleu, vert, rouge} a un cardinal de 3, car il contient 3 éléments.
On définit l'ensemble produit A x B (lire "A croix B"), l'ensemble des couples (x,y) composés par un élément x de A et un élément y de B.
Ainsi : A x B = {(blouson, bleu), (blouson, vert), (blouson, rouge), (veste, bleu), (veste, vert), (veste, rouge), (pantalon, bleu), (pantalon, vert), (pantalon, rouge), (chapeau, bleu), (chapeau, vert), (chapeau, rouge)}.
Le produit de a par b (a étant le cardinal d'un ensemble A, b étant le cardinal d'un ensemble B) est le cardinal de l'ensemble A x B.
Dans notre exemple : 3 x 4 = le cardinal de A x B = 12.
Bien sûr, en transposant un peu, il est possible d'utiliser cette définition avec des enfants. D'ailleurs un grand nombre de problèmes utilisent implicitement cette définition. En réfléchissant un peu, on comprend le lien entre cette définition et une question du type :
Soit un quadrillage 4 lignes et 3 colonnes. Combien y a-t-il de
En termes de savoir pédagogique (et de savoir savant jusqu'à l'époque de l'axiomatisation de l'algèbre), la produit 3 x 4 est défini comme :
3 x 4 = 4 + 4 + 4
Pourquoi savoir pédagogique ? tout simplement parce que le savoir savant ne définit par de procédure pour, in fine, calculer le produit de 3 par 4. Pour être plus clair, si on avait seulement la définition par le cardinal (et pas celle par addition successive), on ne pourrait pas calculer le produit de deux nombres quelconques de façon simple.
Bien sûr, la difficulté chez les élèves est de comprendre que les deux définitions sont équivalentes. D'une part parce qu'on ne leur dit que très rarement (même s'il y a beaucoup d'exercices qui utilisent la définition du savoir savant), et d'autre part parce qu'il ne leur est dit que très rarement qu'ils doivent passer d'une définition à l'autre dans la résolution des "problèmes".
Ainsi, combien y a-t-il de cases sur un échiquier (8 lignes, 8 colonnes) ?
Il y a 8 x 8 cases (à cause de la définition en termes de savoir savant).
8 x 8 = 64 (à cause de la définition en termes de savoir pédagogique, qui assure que 8 x 8 = 8 + 8 + 8 + 8 + 8 + 8 + 8 = 64).
Ai-je répondu à ta question ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CelebornEsprit sacré
Comme d'habitude, on se donne son petit frisson dans la cage aux réacs en twittant en parallèle qu'« on va jouer la provoc », que les gens sont des « fous furieux » et autres gentillesses.
Et hop, une personne de + dans ma liste d'ignorés (qui rejoint donc celle qui me traite de « *** prétentieux » sur le même média).
Amusez-vous bien, les néos.
Et hop, une personne de + dans ma liste d'ignorés (qui rejoint donc celle qui me traite de « *** prétentieux » sur le même média).
Amusez-vous bien, les néos.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- JPhMMDemi-dieu
Clairement, je préfère étudier les enseignements de Kant, que ceux de Twitter.GuillaumeCaron a écrit:Aurore a écrit:La séparation est surtout artificielle ! Car la seconde proposition n'est qu'un préalable indispensable à la réalisation de la première, pas l'inverse. (Re)lisez Kant.GuillaumeCaron a écrit:
- L'école est fait pour préparer les citoyens, leur donner le bagage nécessaire à la poursuite de leur vie sociale, professionnelle et scolaire.
- L'école est fait pour transmettre des savoirs.
Ah alors si Kant le dit
L'âge sans doute.
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- DuplayExpert
Celeborn a écrit:Comme d'habitude, on se donne son petit frisson dans la cage aux réacs en twittant en parallèle qu'« on va jouer la provoc », que les gens sont des « fous furieux » et autres gentillesses.
Et hop, une personne de + dans ma liste d'ignorés (qui rejoint donc celle qui me traite de « *** prétentieux » sur le même média).
Amusez-vous bien, les néos.
Tu es cruel, Celeborn.
- Spoiler:
- Guillaume essaie désespérément depuis tout à l'heure d'obtenir le bannissement, il s'évertue même à parler de TICE, d'éducation aux médias, de compétences... il suit les conseils de ses potes... il fait tout bien ce qu'il croit devoir faire... et toi, tu ne daignes même pas le récompenser de tous ces efforts ?
Pauvre Guillaume, c'est trop injuste !
- ChocolatGuide spirituel
GuillaumeCaron a écrit:
Il suffit d'assister à un stage sur le socle pour comprend que non, ce n'est pas répandu ...
Stage sur le socle - tu veux dire le truc où on vient nous expliquer que nous devons changer nos pratiques terriblement démodées, pour nous tourner vers de nouvelles approches qui ressemblent étrangement aux nôtres, à quelques termes près ? Sans oublier le moment inoubliable de la collecte de nos productions has been mais fort utiles pour alimenter les sites institutionnels ?!
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- JPhMMDemi-dieu
Pas si on a lu les documents de l'OCDE, qui ont donné naissance aux documents de la CE, qui ont donné naissance au S3C.GuillaumeCaron a écrit:Les compétences ça ne se résume pas à des grilles ... Et cette caricature compétence = entreprise est un piètre argument pour les rejeter !
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- MelanieSLBDoyen
Will.T a écrit:GuillaumeCaron a écrit:Cela dit il y a quand même très clairement des collègues qui font du magistral/ magistral dialogué ... il suffit de se balader dans les couloirs où les portent sont ouvertes pour voir que c'est assez dominant ... On n'y voit pas beaucoup des élèves en activité ...
Et alors, il y a des fois où le cours magistral est très bien, d'autres fois où la démarche d'investigation marche bien, des fois où apprendre une règle "bêtement" par cœur est aussi bien, et des fois où c'est mieux quand l'élève la découvre par lui même, des fois où les TICE apportent qq chose et des fois non...
C'est toujours pareil, on passe d'un excès à l'autre, il faudrait tout abandonner pour n'utiliser qu'exclusivement la dernière lubie à la mode !
M***e, faite un peu confiance au prof, admettez qu'il n'y a pas qu'une façon d'arriver à un résultat, que ce qui marche avec une classe et un prof ne marchera pas forcément avec une autre classe et un autre prof.
Tout à fait d'accord, Will T. J'ai découvert le bonheur du cours magistral cette année, et depuis, cela se passe beaucoup mieux dans toutes mes classes. Même si cela vient en général en fin de séance, quand je remets en forme ce qu'on a compris de la grammaire de la langue, ou de la phonétique, par exemple.
Je dessine quand je reste longtemps au téléphone. Cela ne veut certainement pas dire 1. que je n'écoute pas 2. que mon cerveau n'est pas en activité.
Au contraire.
J'ai toujours dessiné en cours, parce que ça m'ide à me concentrer.
[quote="GuillaumeCaron"]
Guillaume, rassure-moi, tu es au courant que la légitimité scientifiue de PISA est proche de zéro?GuillaumeCaron a écrit:PISA n'est pas une "mode"... Simplement cette évaluation pose des questions sur le système scolaire !
En tout cas elle montre une chose : nos élèves français sont bien à la peine face aux situations complexes ... ce n'est pas une mode mais une réalité ... les situations de la vie courante sont des situations complexes... pas des exercices types ... ou alors on considère l'école comme un sanctuaire qui ne doit pas s'occuper de la vraie vie... C'est un discours qu'on entend malheureusement...
GuillaumeCaron a écrit:Si les élèves ne parlent pas anglais en terminale c'est peut être justement que le système est un peu mal foutu non ?
Et donc on passe quand aux situations plus complexes ? Non parce qu'à entendre certains ils ne maîtrisent pas les bases en 6e, 5e, 4e, 3e, 2nde ... etc ... donc on fait des bases jusque quand avant de passer à des choses intéressantes et stimulantes ?
Etant donné que ça fait 30 ans au bas mot que les mêmes personnes réforment l'EN, pour les résultats que l'on sait, peut-être faut-il s'interroger sur la pertinence de poursuivre dans la voie qu'elles indiquent.
Justement, poser les bases en 3e, c'est trop tard, et aucune compétence possible sans connaissance de base: tu crois qu'une personne serait compétente en conduite si elle ne savait pas que pour changer les vitesses sur une boîte manuelle, il faut appuyer sur la pédale d'embrayage, pédale qui se trouve la plus à gauche?
GuillaumeCaron a écrit:Sinon, quand je dis éducatif... je pense éducation aux médias, TIC, savoir repérer des infos etc ... des choses prioritaires à mon sens ...
Là, je dois dire, c'est moi qui ne suis plus. En quoi les TICE constituent-elles de l'éducatif? Soit c'est une vraie discipline où on apprend comment on se sert de powerpoint pour faire un exposé en classe, et à quel point c'est différent de s'en servir pour participer à un concours (désolée, pas de supers idées d'exemple, là), soit c'est de l'éducatif pur, et dans ce cas, à mon humble avis, n'a rien à faire à l'école.
Voltaire? Cet auteur passé par les mains de maîtres en magistral pourtant, s'en est servi pour retourner ce savoir contre ses maîtres, et il est loin d'être le seul.GuillaumeCaron a écrit:Reine Margot a écrit:le problème de ces fameuses compétences c'est le sens-même de l'école, est-elle là pour former de futurs travailleurs "compétents" (et bien dociles?) ou bien pour former l'esprit (skolé = le loisir en grec)
Il ne s'agit pas de former des travailleurs dociles mais bien des citoyens éclairés ... dans ce cas je retourne la chose ... en faisant du magistral, en donnant des recettes, on forme des gens bien dociles ...
Je doute qu'un seul des élèves nourri exclusivement aux compétences (puisque leurs défenseurs semblent systématiquement oublier les connaissances) soit capable de retourner ces compétences, puisque, de nouveau, nous ne pouvons dire savoirs, contre ces maîtres.
Et l'amalgame compétence=entreprise vient de l'histoire même de la notion. J'essaierai de te retrouver les études portant là-dessus (sauf si un autre néo, spinoza?, passe par là avant).
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- MelanieSLBDoyen
Celeborn, on peut au moins reconnaître à Guillaume qu'il est toujours là à discuter avec nous sur néo sans insulter qui que ce soit (je ne sais ce qu'il fait sur twitter et je m'en fiche) et qu'au final, c'est une discussion assez enrichissante, et sur un ton nettement plus sympathique qu'avec d'autres qui font partie de ta liste d'ignorés.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- InstructeurpublicFidèle du forum
Cripure a écrit:Excellente question, Guillaume, excellente. Intéressantes et stimulantes, pour qui ? Non parce que moi, je ne demande pas mieux, et d'ailleurs, vous vous en doutez, j'essaie. Avec de grands grands succès. Jusqu'à ce que j'ouvre les yeux et que je voie que je ne suis pas seul dans la classe. Donc, là encore, j'attends vos conseilsGuillaumeCaron a écrit:... donc on fait des bases jusque quand avant de passer à des choses intéressantes et stimulantes ?
C'est une excellente remarque cripure. Les pédagogistes parlent souvent d'ennui, mais on sent bien que ce sont eux qui s'ennuient. Ils devraient penser aux élèves de temps en temps. Franchement, "tâche complexe", comment peut-on vendre un truc pareil. Rien que le nom !
- Marie LaetitiaBon génie
en faisant du magistral, en donnant des recettes, on forme des gens bien dociles ...
mais c'est possible de penser des trucs pareils?
Dis-moi, tu n'as jamais fait l'expérience (oui oui...) de la découverte de quelque chose d'inconnu, extraordinaire dans un cours où la parole - comble de l'horreur - était quasi monopolisée par l'enseignant? Moi si. Et là j'ai réfléchi. À d'autres reprises, j'ai entendu des démonstrations oiseuses. J'ai réfléchi et trouvé la logique stupide. Dans les deux cas je n'ai pas fait preuve de docilité, d'absence d'esprit critique.
Si ?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
GuillaumeCaron a écrit:Marie Laetitia a écrit:GuillaumeCaron a écrit:Provence a écrit:GuillaumeCaron a écrit:
Loin de moi cette accusation... Cela dit il y a quand même très clairement des collègues qui font du magistral/ magistral dialogué ... il suffit de se balader dans les couloirs où les portent sont ouvertes pour voir que c'est assez dominant ... On n'y voit pas beaucoup des élèves en activité ...
Peut-être parce que l'activité cérébrale ne se voit pas? Il ne faut évidemment pas confondre activité et agitation. Un élève qui écoute est un élève actif.
Ah oui ça doit être ça ... une activité cérébrale très intense caractérisé par bâillements, tripotage de stylo etc ...
:| tu crois vraiment qu'écouter est forcément ennuyeux? Parce que j'allais poser une question, c'est quoi, pour toi, "être en activité"?
- L'élève qui écoute attentivement est-il en activité?
- L'élève qui fait tripote son stylo parce qu'il ne comprend pas l'exercice à faire ou n'a pas envie de faire un exercice, est-il en activité?
Forcément, non, bien évidemment ... seulement soyons clair il y a pas mal de collègue qui ne font quasi que ça ! Et ce sont ceux là qui se plaignent de la baisse du niveau, que les élèves n’apprennent rien etc ...
pour moi, être en activité c'est être au travail et réfléchir ... produire, résoudre, créer, échanger lorsque c'est en groupe ...
donc quand tu écoutes quelqu'un, tu ne réfléchis pas. La vache... :|
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Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User5899Demi-dieu
Et avec les méthodes TICE, elle va le rester longtemps :lol: Quand je vous dis que ces gens roulent pour le MEDEF...Aurore a écrit:Mais puisqu'on vous dit que cette culture est discriminante socialement...JPhMM a écrit:Pardon d'être sec, mais réellement je suis exaspéré par ceux, y compris parmi les collègues en mathématiques, qui voudraient faire de l'enseignement de mathématiques, un enseignement des mathématiques appliquées, comme outil pour compétence.
Or les mathématiques forment l'un des champ les plus importants de la culture humaine, gratuite, source de plaisir pour le défi à l'esprit qu'elles proposent, qui ont donné à l'humanité la puissance du raisonnement more geometrico, qui ont plongé le monde dans le paradigme pythagoricien du "tout est nombre" opposé au quasi-préhistorique "tout est dieu", etc.
Pourquoi revenir sur ces acquis plusieurs fois millénaires ?
- DuplayExpert
JPhMM a écrit:Pas si on a lu les documents de l'OCDE, qui ont donné naissance aux documents de la CE, qui ont donné naissance au S3C.GuillaumeCaron a écrit:Les compétences ça ne se résume pas à des grilles ... Et cette caricature compétence = entreprise est un piètre argument pour les rejeter !
Mais ils s'en tapent, les bourges, de l'OCDE et de la faisabilité des ajustements structurels !
Du moment qu'ils peuvent se préparer leur petite niche pour plus tard, quand les TICE leur permettront de se faire des gonades en or... Ils sont autrement plus visionnaires que les benêts qui sont encore attachés, comme des cons, à l'Ecole de la République et autres vieilleries du même acabit.
- User5899Demi-dieu
Beuark !! Tiens, v'là aut'chos', maintenant ! Laissez donc cette saleté dans les banques et aux bistrots les plus mal famés, ce ramassis de poncifs éculés à ceux qui ne veulent pas réfélchir. Le bons sens, c'est ce sur quoi tous ceux qui picolent au lieu de réfléchir sont d'accord. Par exemple, que La Princesse de Clèves ne sert à rien en ZEP.Chocolat a écrit:GuillaumeCaron a écrit:
Tout comme des connaissances sans compétences ? les connaissances se mettent en action sinon quel intérêt ? Gagner chez Lepers ?
Cela dit certaines compétences ne nécessitent pas forcément de connaissances au sens scolaire et disciplinaire du terme.
Bon donc l'approche par compétences est-elle répandue ?
C'est l'approche par connaissances et compétences qui est répandue, et on l'appelle aussi l'approche par le bon sens.
- User5899Demi-dieu
C'est vrai. Quel dommage que la lourdeur des programmes ne permette pas de tout voir !John a écrit:Officiellement, et sans vouloir pinailler, le seul professeur de lettres ou littérature enseigne en première et terminale littéraires, à raison de 2h par semaine (4h en TL pour la dernière fois cette année). Il y a aussi l'enseignant de langues qui fera littérature en langue étrangère, et l'option "littérature et société".j'enseigne la littérature, je suis professeur de lettres
A tous les autres niveaux d'enseignement secondaire, on enseigne le français, et, dans le programme de français, il y a éducation aux médias, aux TICE et aux arts.
- CelebornEsprit sacré
MelanieSLB a écrit:Celeborn, on peut au moins reconnaître à Guillaume qu'il est toujours là à discuter avec nous sur néo sans insulter qui que ce soit (je ne sais ce qu'il fait sur twitter et je m'en fiche) et qu'au final, c'est une discussion assez enrichissante, et sur un ton nettement plus sympathique qu'avec d'autres qui font partie de ta liste d'ignorés.
Si tu savais à quel point il(s) se moque(nt) de nous en dehors, tu n'écrirais pas cela. Tu as vu le film Le Dîner de cons (désolé, c'est le titre du film, y'a un mot vulgaire dedans) ? Elle est de cet ordre là, la conversation intéressante.
Ce qui me semble intéressant sur un forum, c'est d'échanger avec des personnes qui viennent participer à un forum pour participer à un forum, i.e. discuter de leurs pratiques/idées avec d'autres intervenants. On ne peut pas échanger avec quelqu'un qui se pose comme extérieur au lieu de discussion, et qui porte d'emblée un regard négatif sur le lieu en question et les intervenants qui s'y trouvent, et dont il se distingue dès le départ. Ça n'a aucun intérêt, et d'ailleurs ça donne systématiquement ce que ça donne là, à savoir de la polémique stérile. Et ça empêche de + de discuter avec des gens qui ne sont pas forcément de l'avis prétendument dominant, mais qui jouent tout à fait le jeu du forum (je pense à Isis ou Kiwi, par exemple), et avec lesquelles on joue le jeu en retour.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- User5899Demi-dieu
C'est les 3/8 :lol!:Mowgli a écrit:@ Guillaume
Dis donc, Guillaume, il y a quelque chose que je ne comprends pas bien (c'est normal, hein, ça fait plusieurs fois que je redouble mon CP).
Tu trouves ça normal d'être obligé de te battre tout seul ici, sur ce topic, pour défendre tes idées, tandis que Géraldine et CdB sont tranquillement en train de flâner ailleurs, bien qu'ils soient connectés ?
Je t'offre un joli bouquet pour saluer ta vaillance et te donner plein de courage.
- Marie LaetitiaBon génie
GuillaumeCaron a écrit:ysabel a écrit:GuillaumeCaron a écrit:ysabel a écrit:GuillaumeCaron a écrit:
Sinon, quand je dis éducatif... je pense éducation aux médias, TIC, savoir repérer des infos etc ... des choses prioritaires à mon sens ...
Quelle horreur !
Ah oué j'ai sorti les gros mots c'est ça ?
tout à fait... j'enseigne la littérature, je suis professeur de lettres et pas éducatrice ou GO.
Ok alors on s’arrêtera là ... nous avons deux conceptions opposées de notre métier !
pourtant, le moins que l'on puisse dire, si l'on en croit les échos de la salle d'Ysabel, c'est que pour éduquer, elle éduque... ça file même droit...
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Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User5899Demi-dieu
J'espère qu'elle n'est pas limitée, cette liste d'ignorés...Celeborn a écrit:Comme d'habitude, on se donne son petit frisson dans la cage aux réacs en twittant en parallèle qu'« on va jouer la provoc », que les gens sont des « fous furieux » et autres gentillesses.
Et hop, une personne de + dans ma liste d'ignorés (qui rejoint donc celle qui me traite de « *** prétentieux » sur le même média).
Amusez-vous bien, les néos.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Celeborn a écrit:MelanieSLB a écrit:Celeborn, on peut au moins reconnaître à Guillaume qu'il est toujours là à discuter avec nous sur néo sans insulter qui que ce soit (je ne sais ce qu'il fait sur twitter et je m'en fiche) et qu'au final, c'est une discussion assez enrichissante, et sur un ton nettement plus sympathique qu'avec d'autres qui font partie de ta liste d'ignorés.
Si tu savais à quel point il(s) se moque(nt) de nous en dehors, tu n'écrirais pas cela. Tu as vu le film Le Dîner de cons (désolé, c'est le titre du film, y'a un mot vulgaire dedans) ? Elle est de cet ordre là, la conversation intéressante.
Ce qui me semble intéressant sur un forum, c'est d'échanger avec des personnes qui viennent participer à un forum pour participer à un forum, i.e. discuter de leurs pratiques/idées avec d'autres intervenants. On ne peut pas échanger avec quelqu'un qui se pose comme extérieur au lieu de discussion, et qui porte d'emblée un regard négatif sur le lieu en question et les intervenants qui s'y trouvent, et dont il se distingue dès le départ. Ça n'a aucun intérêt, et d'ailleurs ça donne systématiquement ce que ça donne là, à savoir de la polémique stérile. Et ça empêche de + de discuter avec des gens qui ne sont pas forcément de l'avis prétendument dominant, mais qui jouent tout à fait le jeu du forum (je pense à Isis ou Kiwi, par exemple), et avec lesquelles on joue le jeu en retour.
J'avais bien repéré cela depuis milasaintanne. Mais la grosse différence entre eux et nous c'est que eux forment une espèce de secte d'extrémistes minoritaires avec une seule ligne idéologique, tandis que ce forum abrite le tout venant où toutes les conceptions de la pratique enseignante sont représentés. C'est pas vraiment les mêmes cénacles et donc pas la même légitimité.
- User5899Demi-dieu
Et ça vous chagrine ? Moi je pense à ces gens qui passent leurs journées à réfléchir à comment couper en 8 le cheveu déjà coupé en 4, qui twittent ce qu'ils ont posté ailleurs, qui postent ce qu'ils ont twitté, qui découpent le peu qu'ils savent tels Didon, sa peau de boeuf, et de temps en temps, s'échangent des infos politiques en se disant avec un frisson qu'ils sont de gauche en envisageant de voter Hollande. On est toujours le con de quelqu'unCeleborn a écrit:Si tu savais à quel point il(s) se moque(nt) de nous en dehors, tu n'écrirais pas cela. Tu as vu le film Le Dîner de cons (désolé, c'est le titre du film, y'a un mot vulgaire dedans) ? Elle est de cet ordre là, la conversation intéressante.MelanieSLB a écrit:Celeborn, on peut au moins reconnaître à Guillaume qu'il est toujours là à discuter avec nous sur néo sans insulter qui que ce soit (je ne sais ce qu'il fait sur twitter et je m'en fiche) et qu'au final, c'est une discussion assez enrichissante, et sur un ton nettement plus sympathique qu'avec d'autres qui font partie de ta liste d'ignorés.
Bon, passé un certain temps, après, c'est vrai, ça devient ennuyeux. Et si la modération fermait ce fil, non pour explosion, mais pour implosion ?
- V.MarchaisEmpereur
Marie Laetitia a écrit: À d'autres reprises, j'ai entendu des démonstrations oiseuses. J'ai réfléchi et trouvé la logique stupide.
Tu as assisté à une conférence sur l'enseignement par compétences ?
- Presse-puréeGrand sage
Salut, le "citeur abscons" est de retour...
Cet article Dangers, incertitudes et incomplétude de la logique de la compétence en éducation a été publié par Marcel Crahay en 2006 dans une revue d'affreux réacs mal embouchés, la revue de l'INRP.
Ensuite, poursuivons: la notion de compétence ne permet pas au cerveau humain d'effectuer pleinement les trois opérations intellectuelles fondamentales d'icelui, à savoir la catégorisation, l'ordonnancement et la hiérarchisation. Je te renvoie à n'importe quel ouvrage de deug de psycho pour davantage de détails.
Plus généralement, enseigner uniquement par compétences est un frein au développement de la capacité d'abstraction chez les élèves.
Bref, ne faire que développer des procédures standardisées sur des processus soit simples (la fameuse "tâche simple"), soit complexes (sa copine la "tâche complexe") est aussi imbécile que d'empiler des "connaissances inertes" chez les élèves.
Or, lorsqu'on nous demande d'enseigner par compétences, le plus souvent, les choses sont présentées exactement par ton biais: les compétences sont supérieures aux connaissances (trois formations ces dernières années sur l'APC; trois IPR, un en anglais, un en HG et un en maths qui expliquent que "les connaissances n'ont aucune importance"), alors qu'elles sont censées (de ce que j'ai compris et lu) être leur mise en action, qui permet, de savoir ou information qu'elles sont lorsqu'on les propose aux élèves, de les transformer en connaissances, i.e. en possession intellectuelle personnelles. Or, cette dimension est évacuée dans l'APC, où seule compte la procédure, et non la connaissance.
Ensuite, je manque de place, de temps et d'envie pour battre en brèche le concept fumeux scientifiquement (si on prend la peine de se renseigner) de "compétences transversales". voir le recueil de textes "l'éducation" dans la collection corpus chez GF, tu y trouveras un petit texte de Normand Baillargeon, que tu pourrais taxer de conservatisme (ça le fera bien marrer) sur l'APC; dans le même numéro de l'INRP, tu trouveras un autre article sur le concept de compétence transversale.
Pour finir, ce débat, sans fin et sans réponse satisfaisante des contradicteurs qui popent de temps en temps sur ce forum, est primordial, non pas pour notre avenir d'enseignant, mais pour l'avenir de la société toute entière.
Doit-on laisser de côté l'idée que le savoir, les connaissances si vous préférez, sont émancipatrices, sous prétexte que ce sont des vieilleries proférées par des nullos comme Kant, Rabelais ou Voltaire, et se jeter dans les bras d'un concept extérieur, flou scientifiquement (même si certains IPR en font l'éloge, de ce flou, voir article dans le hs des cahiers pedas de 2007, dont je n'ai malheureusement plus la clef de lecture), mais "mode"?
De manière générale, la notion de compétence renvoie à un agir « juste » en situation, impliquant la mobilisation articulée de ressources cognitives multiples. Elle se veut fédératrice, en proposant au monde pédagogique un concept unissant la cognition et l’action. Plus précisément, cette notion traduit clairement une perspective utilitariste, chère au monde anglo-saxon : la cognition est subordonnée à l’action, elle-même finalisée par un problème à résoudre. On ne s’étonnera donc nullement que le monde de l’entreprise y trouve son compte.
Le concept de compétences ne nous vient pas directement du champ de la psychologie scientifique, mais plutôt du monde de l’entreprise. C’est ce
que semblent admettre la grande majorité des auteurs (cf. notamment Bronckart & Dolz, 2002 ; Crahay & Forget, à paraître ; Dugué, 1994 ; Hirtt,
1996 ; Ropé, 2002). Son parcours de diffusion serait le suivant : émergence dans le monde de l’entreprise, reprise par l’OCDE qui le diffuse parmi les décideurs des systèmes éducatifs, propagation dans le secteur de la formation professionnelle puis dans celui de l’enseignement général et enfin, prise en
charge du concept par les sciences de l’éducation. Pareil cheminement d’un concept interpelle le scientifique, plus habitué à envisager la diffusion des
connaissances au départ de la science et légitime notre interrogation : quel statut scientifique attribuer au concept de compétence venu du dehors de la
science ?
Cet article Dangers, incertitudes et incomplétude de la logique de la compétence en éducation a été publié par Marcel Crahay en 2006 dans une revue d'affreux réacs mal embouchés, la revue de l'INRP.
Ensuite, poursuivons: la notion de compétence ne permet pas au cerveau humain d'effectuer pleinement les trois opérations intellectuelles fondamentales d'icelui, à savoir la catégorisation, l'ordonnancement et la hiérarchisation. Je te renvoie à n'importe quel ouvrage de deug de psycho pour davantage de détails.
Plus généralement, enseigner uniquement par compétences est un frein au développement de la capacité d'abstraction chez les élèves.
Bref, ne faire que développer des procédures standardisées sur des processus soit simples (la fameuse "tâche simple"), soit complexes (sa copine la "tâche complexe") est aussi imbécile que d'empiler des "connaissances inertes" chez les élèves.
Or, lorsqu'on nous demande d'enseigner par compétences, le plus souvent, les choses sont présentées exactement par ton biais: les compétences sont supérieures aux connaissances (trois formations ces dernières années sur l'APC; trois IPR, un en anglais, un en HG et un en maths qui expliquent que "les connaissances n'ont aucune importance"), alors qu'elles sont censées (de ce que j'ai compris et lu) être leur mise en action, qui permet, de savoir ou information qu'elles sont lorsqu'on les propose aux élèves, de les transformer en connaissances, i.e. en possession intellectuelle personnelles. Or, cette dimension est évacuée dans l'APC, où seule compte la procédure, et non la connaissance.
Ensuite, je manque de place, de temps et d'envie pour battre en brèche le concept fumeux scientifiquement (si on prend la peine de se renseigner) de "compétences transversales". voir le recueil de textes "l'éducation" dans la collection corpus chez GF, tu y trouveras un petit texte de Normand Baillargeon, que tu pourrais taxer de conservatisme (ça le fera bien marrer) sur l'APC; dans le même numéro de l'INRP, tu trouveras un autre article sur le concept de compétence transversale.
Pour finir, ce débat, sans fin et sans réponse satisfaisante des contradicteurs qui popent de temps en temps sur ce forum, est primordial, non pas pour notre avenir d'enseignant, mais pour l'avenir de la société toute entière.
Doit-on laisser de côté l'idée que le savoir, les connaissances si vous préférez, sont émancipatrices, sous prétexte que ce sont des vieilleries proférées par des nullos comme Kant, Rabelais ou Voltaire, et se jeter dans les bras d'un concept extérieur, flou scientifiquement (même si certains IPR en font l'éloge, de ce flou, voir article dans le hs des cahiers pedas de 2007, dont je n'ai malheureusement plus la clef de lecture), mais "mode"?
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- ysabelDevin
Marie Laetitia a écrit:GuillaumeCaron a écrit:ysabel a écrit:GuillaumeCaron a écrit:ysabel a écrit:
Quelle horreur !
Ah oué j'ai sorti les gros mots c'est ça ?
tout à fait... j'enseigne la littérature, je suis professeur de lettres et pas éducatrice ou GO.
Ok alors on s’arrêtera là ... nous avons deux conceptions opposées de notre métier !
pourtant, le moins que l'on puisse dire, si l'on en croit les échos de la salle d'Ysabel, c'est que pour éduquer, elle éduque... ça file même droit...
:lol!: c'est vrai que j'éduque aussi mais pas aux TIC et aux médias
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- GrypheMédiateur
Dix pages depuis cet après-midi ?
Quelqu'un pourrait-il me faire un résumé parce que je suis perdue là.
Quelqu'un pourrait-il me faire un résumé parce que je suis perdue là.
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
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